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Déluge, inondations et catastrophes naturelles partout en France


Invité JPP2A

Messages recommandés

Invité petraquadrata
:sourire: On remarque depuis une dizaines années environ, un nombre considérable de pluies torrentiel, de mini déluges, de mini tornades, de plus en plus fréquent, dans la mémoire des hommes & femmes de notre époque le souvenir de telles catastrophes naturelles, n’est pas commun, en discutant dans mon entourage, les personnes âgées, me disent qu’ils n’ont jamais vue de semblables choses, cela arrivait une ou deux fois par siècle, aujourd’hui, je dirais même au début de l’été en Corse nous avons subit cette inondation, tout récemment ce fut encore le cas et ces jours ci dans les départements du centre de la France, l’Hérault, le Gard, les bouches du Rhône, mes enfants m’ont dis qu’a Marseille hier, c’était impressionnant….mais que se passe t-il :triste:
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Invité SPATHFLUO

Hé oui, Petra, nous sommes tout petits sur cette terre, et ce que peuvent dire les anciens n'y changera rien. Depuis que je suis né, j'entend s'écrier mes contemporains : "Il n'y a plus de saison !" Parfois, ce sont des gens de trente ans, voire moins, qui disent ça ! A l'échelle du monde, c'est un tout petit peu fantaisiste. Le règne de Louis XIV a connu une petite ère glaciaire. Je ne sais pas si les gens à l'époque disaient "Il n'y a plus de saison !" C'est vrai que du point de vue climat, nous étions jusqu'à présent dans quelque chose de plutôt agréable. Depuis une dizaine d'années, on assiste à des choses inconnues de nous. Tempêtes, canicule, déluges... Et l'on ne peut que constater...

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effectivement, il y a parfois des phénomènes météorologiques exceptionnels par leur ampleur. Mais je pense aussi que la mémoire humaine a ses limites et lorsqu'on se promène dans certaines régions on voit des panneaux du style "crue de 1865" ou "avalanche de 1955" et là, on se dit qu'il ne faisait pas bon vivre à cette époque. Il y a aussi le fait que l'homme a quelque peu modifié le paysage et parfois l'eau descend plus rapidement vers les fonds de vallées.

Voici un lien que sur les avalanches "et cela ne date pas d'hier !!!!!!!!!!!!!

http://www.avalanches.fr/construire/historique.htm

un autre sur quelques innondations:

http://www.histoire-image.org/site/etude_c...?analyse_id=386

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Invité SPATHFLUO

Juste pour parler de la Saône...

La crue de novembre 1840, avec un débit estimé à près de 4000 m3/s, détruisit de nombreuses habitations le long du val de Saône. De nombreuses plaques marquant ce triste record sont encore visibles dans les villages touchés. Les hauteurs d'eau mesurées aux échelles de crue ont atteint 8,05 m à Mâcon et 7,28 m à Chalon (soit plus de 6 m et 5,5 m au-dessus du niveau normal !) (La plaque sur le mur de l'église à Belleville-sur-Saône doit être à environ 2 mètres de hauteur !)

Les plus fortes crues des 50 dernières années : janvier 1955, mars 1970, décembre 1981 et 1982, mai 1983, mars 2001 et 2006.

La crue de référence dans les documents d'urbanisme est celle de 1955. Pourtant, la crue de 1983 a été mesurée 7 cm plus haute à Chalon qu'en 1955 (et 37 cm plus basse que la crue de 1840). À Mâcon, le niveau était 1,1 m plus bas qu'en 1840, et 30 cm plus haut qu'en 1983.

Quand on connaît le passé, on n'a plus à s'étonner du présent !

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Je ne suis pas trop convaincu de tout ça. Les catastrophes naturelles ont toujours existé. Selon moi, la médiatisation à outrance (parce que c'est le sujet à la mode) et l'évolution des moyens de communication font que l'on est au courant du moindre petit événement qui serait passé passé inaperçu quelques dizaines d'années plus tôt.

L'humanité ferait bien de comprendre que l'on appartient à la nature et non l'inverse. Elle fera de nous ce que l'on mérite...

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Invité SPATHFLUO

L'humanité ferait bien de comprendre que l'on appartient à la nature et non l'inverse. Elle fera de nous ce que l'on mérite...

Absolument ! Je n'en veux pour preuve que l'histoire du pont romain resté debout, lors d'une inondation, il y a quelques années (Vaison-la-Romaine, sauf erreur) parce que placé au bon endroit. Vous connaissez l'histoire de l'ingénieur qui fait passer une route là où un âne refuse de passer ? Actuellement, non loin de chez moi, il se construit des maisons dans un terrain marécageux. Au début des travaux, l'année passée, il a fallu un tracteur pour tirer de la boue le 4X4 de la société ! Mais ça construit quand même... Pauvres futurs propriétaires !

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Rien, c'est juste que c'est un sujet à la mode... donc que tout le monde en parle... Et que l'homme est suffisament bête pour avoir construit là ou les anciens ne construisaient pas...

Des intempéries comme cela il y en as toujours eu, il y a un très bon ouvrage dont j'ai oublié la référence qui retrace un siècle d'intempéries 'catastrophes' et qui montre bien qu'il n'y a pas plus de phénomènes catastrophiques maintenant qu'avant.... c'est juste qu'on en parles plus et que quelque chose de très limité prends tout de suite, grâce aux médias, une dimension de catastrophe nationale...

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Déluge, inondations et catastrophes naturelles partout en France, mais que se passe-t-il

"déluge" n'est pas un terme récent d'après ce que j'en ai lu !

l'humanité, je crois, à toujours eu peur de la nature !

et ce n'est pas à force de goudron et de béton que nous nous protegerons .

j'espère que les experts en nucléaire, ont bien armé leur béton, pour faire face au puissance de la terre !

la confiance fait vivre

hop, un coup de vent, et je ne suis plus là.

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Invité Rémi BORNET
Je ne suis pas trop convaincu de tout ça. Les catastrophes naturelles ont toujours existé. Selon moi, la médiatisation à outrance (parce que c'est le sujet à la mode) et l'évolution des moyens de communication font que l'on est au courant du moindre petit événement qui serait passé passé inaperçu quelques dizaines d'années plus tôt.

L'humanité ferait bien de comprendre que l'on appartient à la nature et non l'inverse. Elle fera de nous ce que l'on mérite...

Tu résumes parfaitement le fond de ma pensée également amph ! :mort de rire:

@+ :mort de rire:

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Bonjour,

Le thème rentrerait très bien dans la problématique du réchauffement terrestre.

En n'oubliant pas qu'il y a 20.000 ans, le Canada était encore recouvert d'une épaisse calotte glaciaire. Le réchauffement n'est donc pas si récent! Mais est peut-être effectivement accéléré par des effets anthropîques.

Rappelons-nous aussi qu'un bras de mer s'étendait jusqu'à Bruges, au Moyen-Age...

Au fil de mes voyages en France, Suisse, Italie, Allemagne et Autriche, je suis aussi passé devant de nombreux panneaux rappelant des inondations catastrophiques.

Et puis rappelons-nous qu'une tempête fit près de 3000 morts en Angletrerre, Pays-Bas et Belgique en 1953 (si bonne mémoire). J'en ai vu les dégâts, personnellement.

Pachy

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:sourire:

Le grand régulateur thermique de la Terre, c'est l'hydrosphère, essentiellement la masse des océans.

A trop pisser dans la mer on contribue au réchauffement ?

Si on regarde les fluctuations dans les faunes fossiles du quaternaire, on a bien des alternances chaud/froid, et pourtant néanderthal il roulait pas en limousine !

(là je pense et espère que "quelqu'un" va nous placer une vache montée par un poilu!)

Habiter sur un rivage c'est aussi risqué que sur une faille ou un volcan, ou dans le lit majeur d'une rivière, ou au pied d'une falaise, ou sur des zones truffées de cavités ...

Les événements qui ne se produisent "qu'une fois tout les jamais" peuvent se manifester trois fois de file...et puis attendre un peu.

ps: la tectonique aussi fait remonter les fossiles :super:

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Petite note humoristique dans un monde de brutes si vous me le permettez. J'ai lu quelque part, mais mince plus moyen de me souvenir dans quel satané boukin c'était, qu'un jour un déluge s'est abattu et s'en suivi 40 jours et 40 nuits de pluie incessante. Le protagoniste de cette ouvrage avait eu la curieuse et bonne idée de construire une arche, vous voyez ???

Trêve de plaisanterie, cette trace biblique connus de tous, qui décrit un déluge de 40 jours et 40 nuits, semble s'être déroulé 2100 avant notre ère. La plus part des gens s'entendent sur le fait qu'il pourrait s'agir d'une exagération de la réalité, néants moins il semble que cette histoire est assez frappé les gens de l'époque, pour la faire rentrer dans la légende et que pour qu'aujourd'hui encore on en entende parler.

Ce n'est donc pas un phénomène nouveau. Le réchauffement climatique à bon dos, certes il est bel et bien réel et on risque de s'en mordre les doigts. Mais la nature est aussi parfois capricieuse et comme certain l'on déjà dit précédemment, elle sait encore nous montrer quelle est notre réel place.

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Oui le réchauffement existait, mais pas à cette vitesse !

Les changements qui se produisaient en quelques milliers d'années (ce qui laissait le temps aux espèces de migrer et de s'adapter quelque peu) se produisent maintenant beaucoup plus rapidement, peut-être en un siècle seulement, car le réchauffement s'accentue et se poursuivra (plus ou moins accentué encore) même si l'on réduit les émissions de CO2 et de CH4.

La machine est en route, l'homme n'est pas aux commandes, il a seulement retiré la cale...

J'ai aussi lu récemment à propos du "déluge" qu'il pourrait s'agir (étude scientifique) de l'ouverture de la mer noire (il me semble que c'est celle-là...) qui aurait inondé rapidement toute la région, mais je ne sais pas si ça peut coïncider...

A approfondir et à confirmer !

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Oui le réchauffement existait, mais pas à cette vitesse !

Les changements qui se produisaient en quelques milliers d'années (ce qui laissait le temps aux espèces de migrer et de s'adapter quelque peu) se produisent maintenant beaucoup plus rapidement, peut-être en un siècle seulement, car le réchauffement s'accentue et se poursuivra (plus ou moins accentué encore) même si l'on réduit les émissions de CO2 et de CH4.

La machine est en route, l'homme n'est pas aux commandes, il a seulement retiré la cale...

J'ai aussi lu récemment à propos du "déluge" qu'il pourrait s'agir (étude scientifique) de l'ouverture de la mer noire (il me semble que c'est celle-là...) qui aurait inondé rapidement toute la région, mais je ne sais pas si ça peut coïncider...

A approfondir et à confirmer !

Oui trés juste tout cela en fin de compte n'est qu'une affaire de temps. Les choses semble s'être accélérés courant ce dernier siècle, mais avons nous assez de recul pour tout comprendre cette... mécanique ? Il semble que en effet si les choses continues de se passer ainsi, nous ne somme pas du tout sur la bonne pente.

Mais attention tout de même quand on emploi ce terme de réchauffement climatique, j'ai souvent l'impression qu'il s'agit un peut d'une expression "poubelle" employait abusivement par les médias pour décrir des phénomènes qu'ils ne comprennent pas. Ces derniers on tellement "bien fait" leur boulot qu'il s'agit maintenant d'un phénomène de mode, au point que c'est devenu un enjeux politique et même pire encore économique. Preuve que tout cela n'est devenu qu'une grande mascarade enfin de compte, alors qu'il s'agit d'un sujet qui n'a d'enjeux que notre survie.

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Spathfluo bonsoir,

J'apprécie l'ingénieur et l'âne qui ne voulait pas passer.

En Belgique les braves ingénieurs ont absolument voulu construire un viaduc autoroutier exactement là où la carte topo portait un lieu-dit "brumagne".

Régulièrement des accidents à cause du brouillard...

"On" ne sait plus lire ou regarder.

Pour l'ampleur des catastrophes ce n'est effectivement pas nouveau mais les statistiques montrent aussi que les fréquences et ampleurs moyennes vont en s'accroissant, du point de vue des paramètres intrinsèques (lame d'eau en 24h, nombre d'événements, pointes de vitesse des vents,...). Pour ce qui est des tempêtes et ouragans il y a une logique: augmentation des températures moyennes et augmentation des contrastes entre régions se traduisent automatiquement par: augmentation des différences de pression, des quantités d'eau disponibles dans l'atmosphère et des quantités d'énergie à dissiper,...

Pour ce qui de l'ampleur en terme de dégâts c'est évidemment corrélé mais c'est certainement aussi lié à l'urbanisme laxiste qui (partout en Europe) laisse construire en zone inondable des cours d'eau: même avec une situation climatique inchangée on va forcément vers plus de problèmes.

Beaucoup de paramètres qui changent et qui interfèrent, difficile de tirer tout à fait au clair.

Par exemple (je n'en sais rien de façon objective c'est simplement une supputation) pour la crue de 1840 en Val de Saône que tu prends pour exemple on peut se demander ce qu'il y a eut comme "aménagements hydrauliques" depuis pour amortir les crues (barrages quelque part en amont,...) et quel aurait été l'impact de l'événement de 1983 si la situation du bassin avait été encore la même qu'en 1840? Bel exercice pour les ingénieurs de faire cette modélisation qui permetrait de comparer réellement le puissance des deux événements.

Et c'est la complexité de ces problèmes qui permet à certains (outre atlantique suivez mon regard mais on en sera sans doute débarassés demain) de déclarer tout simplement qu'il n'y a pas de problème et qu'on peut continuer à rouler en 4X4 à 20l ou 30l au 100 sans se poser de questions (et sans toucher aux dividendes). Face aux problèmes complexes les gens qui fonctionnent par slogans ont plus facile que ceux qui doivent (veulent) expliquer la complexité telle qu'elle avec tous les facteurs d'incertitude et les interférences multiples et... le principe de précaution.

Bonne soirée,

jph

" Juste pour parler de la Saône...

La crue de novembre 1840, avec un débit estimé à près de 4000 m3/s, détruisit de nombreuses habitations le long du val de Saône. De nombreuses plaques marquant ce triste record sont encore visibles dans les villages touchés. Les hauteurs d'eau mesurées aux échelles de crue ont atteint 8,05 m à Mâcon et 7,28 m à Chalon (soit plus de 6 m et 5,5 m au-dessus du niveau normal !) (La plaque sur le mur de l'église à Belleville-sur-Saône doit être à environ 2 mètres de hauteur !)

Les plus fortes crues des 50 dernières années : janvier 1955, mars 1970, décembre 1981 et 1982, mai 1983, mars 2001 et 2006.

La crue de référence dans les documents d'urbanisme est celle de 1955. Pourtant, la crue de 1983 a été mesurée 7 cm plus haute à Chalon qu'en 1955 (et 37 cm plus basse que la crue de 1840). À Mâcon, le niveau était 1,1 m plus bas qu'en 1840, et 30 cm plus haut qu'en 1983.

"

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Des cycles de sécheresses, de canicules, de grands froids... ont bien eu lieu dans les temps historiques, au moyen âge, ...

Là on dit que ça va vite,

plus vite que d'autres variations antérieures?

Que sait-on au juste de la "rapidité" de mise en oeuvre des changements, des bascules climatiques au cours du quaternaire ? Dans les sédiments observés, le passage d'une couche "chaude" à une couche "froide" est-il lent ou plutôt brutal ?

Quaternaire (et d'autres bien sûr) pourrait nous en parler sans doute.

La capacité de régulation de Dame Nature est-elle vraiment tellement mise en défaut ?

Au Canada on a mis au point des cheminées d'usines qui récupèrent le CO2 ...

Il y a quand même des trucs positifs qui sont faits, mais le côté catastrophisme des média et des marchands de peur (comme ceux qui ont mis au point ce bouquin au nom qui nous échappe...) veille !

Moi, si l'eau monte, hébé j'aurai moins loin à faire pour aller à la pêche !

Pour ceux qui sont déjà les pieds dans l'eau, ben, faudra qu'ils prennent du recul !

N'y a-t-il pas assez d'hectares de terrain sec pour y loger le populo ?

L'homme est bien cet animal qui sait s'adapter à son environnement mieux que les autres ? Alors confiance... faisons le nécessaire, au lieu de tenter l'aventure de l'espace où on n'a sans doute pas notre place !

Bonne nuit

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Bonsoir à tous,

Certes, les statistiques actuelles tendent à laisser penser qu'il que la fréquence des événements est plus grande.

Mais il faut relativiser. Un petit exemple, les crues de référence pour la Loire sont 1846, 1856 et 1866. 10 ans seulement séparent ces événements majeurs et il y a 1 siècle et demi. L'effet de serre ??? Pour l'instant, elles n'ont pas été égalées (heureusement, mais rappel de vaccin en ce moment même).

Les petites périodes glaciaires qui ont provoqué des famines ; l'une d'elle a abouti à la révolution française (un coup de froid et abracadabra ... les aristos ont pris froid et en ont perdu la tête). Il en est de même pour les "disparitions" de cités antiques après des épisodes de sécheresse.

Le climat suit "naturellement" des cycles. L'homme n'interfère que dans la vitesse des changements, pas dans leur amplitude.

Autre facteur agravant, l'urbanisation ; "avant", un gros orage où il n'y a personne, on s'en tapait.

Maintenant, après avoir étanché de vastes zones en amont des villes, après avoir foutu les maisons n'importe où, après avoir coupé tout ce qui peut ralentir ou bloquer les ruissellements, et bien on a les pieds dans l'eau.

L'homme la mémoire très courte et d'une objectivité relative.

(avec ces exemples, je ne sais pas si j'ai fait avancer la réflexion)

à+

Gadin

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Bonsoir Gurdil,

Tu écris " J'ai aussi lu récemment à propos du "déluge" qu'il pourrait s'agir (étude scientifique) de l'ouverture de la mer noire (il me semble que c'est celle-là...) qui aurait inondé rapidement toute la région, mais je ne sais pas si ça peut coïncider...

A approfondir et à confirmer ! "

Effectivement j'ai également lut un dossier à ce sujet (sai plus où mais il ya 1 an ou 2).

La rupture du verrou séparant la Mer Noire du bassin méditerranéen (elle-même liée à la remontée des eaux après la plus récente glaciation) aurait provoqué une remontée très rapide du niveau de la Mer noire (resté beaucoup plus bas que celui de la Méditerranée). Les estimations sont de 2 mètres par an. L'hypothèse semble assez bien assise puisque les auteurs ont procédé à des recoupements. D'une part ils ont examinés les fonds au pied du verrou et effectivement trouvé un très vaste cône de sédiments dont la géométrie et la structure sont compatibles avec un événement de cette ampleur et ne pourraient même être expliquées que par un tel événement). Ensuite ils ont modélisé le niveau de la Mer Noire avant rupture du verrou. Partant du principe qu'une remontée aussi rapide du niveau aurait du "fossiliser" ou "photographier" la ligne de rivage (quand le niveau remonte lentement, comme c'est le cas actuellement, les lignes de rivages peuvent être progressivement redessinées et gommées dans le cas des côtes relativement plates et faites de matériaux tendres comme les cordons dunaires littoraux; dans l'hypothèse d'une remontée de plusieurs mètres par an ce mécanisme n'a pas le temps de jouer) ils ont recherché la dite ligne de rivage et ils l'ont trouvée y compris des vestiges de villages côtiers.

Sur la rive nord-ouest de la Mer Noire s'étendait une vaste plaine très basse et plate qui a du être très rapidement envahie par les eaux une montée même de deux mètres par an se traduisant par une avancée très forte des eaux sur les terres (imaginons la même chose actuellement pour les Pays-Bas, en faisant abstraction des digues, ou pour le Bangla-Desh!!!).

De quoi marquer fortement les esprits et donner naissance au mythe du déluge. Pour la petite histoire: 1) la modélisation a montré que le vacarme de la cataracte devait être audible à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde; 2) les peuplades qui vivaient dans la dite plaine pratiquaient l'agriculture, c'est leur départ et leur dispersion forcée qui auraient induit la propagation de l'agriculture vers l'ouest de l'Europe qui ne la connaissait pas encore à cette époque! Les périodes sont cohérentes avec les autres connaissances relatives à l'apparition de l'agriculture dans nos régions.

Il faut ajouter que le mythe du déluge est universel ou en tout cas largement répandu. L'épisode de la Mer Noire ne peut donc peut-être pas l'expliquer partout.

Un autre petit raisonnement s'impose alors.

Durant la dernière phase glaciaire à leur plus bas les mers auraient été pratiquement 120 m plus bas que maintenant (en tout cas leur niveau); 10.000 ans depuis la fin de la dernière glaciation implique une remontée de l'ordre de 1.2cm par an, ce n'est pas rien. Mais, si j'ose dire, cela s'est fait avec des hauts et des bas. Des périodes de fortes remontée alternant avec des phases de pallier. Donc des périodes à 2 cm par an sont une estimation raisonnable. Sur une vie humaine de 30 ans (on ne vivait pas trop vieux en ce temps) cela fait encore 60cm. Sur des côtes basses et plates c'est bien suffisant pour marquer les esprits et expliquer pourquoi le mythe du déluge est universel.

Ecrit de mémoire donc imprécis mais l'essentiel de l'idée doit y être. Dommage que je ne retrouve pas la source (trop de stuf pas assez de temps).

Bonne soirée à toi et aux géoforumeurs,

jph

PS: jusqu'il y a peu les spécialistes pensaient que l'inlandsis du Groenland était à peu près stable. Au dernières nouvelles son bilan net serait de moins 50 kilomètres cubes de glace par an.

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Oui le réchauffement existait, mais pas à cette vitesse !

[...]

A approfondir et à confirmer !

J'ai résumé... :super:

Ca dépends surtout de l'échelle à laquelle on se place...

Il y a eu des réchauffement dans les temps géologiques... Il y a eu des périodes plus chaudes... et d'autres plus froides...

Rien que pour la petite histoire... A l'époque Romaine et au début du Moyen Age on passait par le Col du Géant ( les locaux connaissent :sourire: ) grâce à un sentier... En 1820.... c'était une toute autre histoire... Ca l'est d'ailleurs toujours... prévoir piolet et campons... ( je pense pas que ce genre de matériel ai été disponible à l'époque... de plus il n'existe pas en taille et modèle 'Vache' )

Donc la température peut varier, et [très] vite [ à l'échelle géologique ] ( la je parles de variation suffisament importantes et rapide pour créer un petit truc de plusieurs kilomètre de long et de plusieurs centaines de mètres d'épaisseur )...

Si on analyse bien les diverses informations qui apparaissent à gauche et à droite... et bien on ne sais pas...

D'après certains la température devrais avoir tendance à baisser pour aller vers un age glaciaire...pour d'autres elle devrais avoir tendance à monter...

Et on est même pas sur que les divers activités anthropiques aient une quelconque action sur le climat...

Manque de données... il ne faut pas oublier que la plupart des stations météos de part le monde ont moins de 50 ans... et que les plus anciennes ont moins de 200 ans de relevés précis... on ne peux pas baser une théorie concernant des effets sur des millénaires ou des actions ayant des effets sur des millénaires sur si peu de données...

Bref, qui vivra verra...

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Bonsoir 1GM

il ne faut pas oublier que la plupart des stations météos de part le monde ont moins de 50 ans... et que les plus anciennes ont moins de 200 ans de relevés précis...

Il n'y a pas que les stations météo ! Les analyses des climats (avec la palynologie), celle des proportions isotopiques (dans les glaces notamment), etc... permettent de définir les climats passés (et la température) avec une précision plus que correcte!

D'après certains la température devrais avoir tendance à baisser pour aller vers un age glaciaire.

Je n'en ai pas entendu parler, sauf à l'échelle locale (Europe), avec un arrêt (du moins un ralentissement) potentiel du Gulf Stream dont la conséquence serait un refroidissement de l'Europe de l'Ouest, arrêt dû à un apport trop rapide d'eau froide (en résumé!)...

Sinon, à très grande échelle, nous allons vers une période interglaciaire (et nous y serons sans doute plus tôt que prévu -- prévu par les périodes, dont les durées varient peu...)

PS: merci jph pour le résumé !

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Invité petraquadrata

Oui le réchauffement existait, mais pas à cette vitesse !

Les changements qui se produisaient en quelques milliers d'années (ce qui laissait le temps aux espèces de migrer et de s'adapter quelque peu) se produisent maintenant beaucoup plus rapidement, peut-être en un siècle seulement, car le réchauffement s'accentue et se poursuivra (plus ou moins accentué encore) même si l'on réduit les émissions de CO2 et de CH4.

La machine est en route, l'homme n'est pas aux commandes, il a seulement retiré la cale...

J'ai aussi lu récemment à propos du "déluge" qu'il pourrait s'agir (étude scientifique) de l'ouverture de la mer noire (il me semble que c'est celle-là...) qui aurait inondé rapidement toute la région, mais je ne sais pas si ça peut coïncider...

A approfondir et à confirmer !

:clin-oeil: Tout a fais d’accord avec Gurdil, ces 2 dernières décennies la fréquence des orages et autres phénomènes naturelles s’est rapproché, avant (1800) ce n’était que tout le 100 ans, puis ensuite début 1900, un peu plus prêt, tout les 50 ans et aujourd’hui c’est pratiquement tout les ans, je crois que nous avons un peu trop joué aux apprentis sorciers, et la nature n’est pas la seule responsable :siffler:

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