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Posté(e)

Avant tout propos : bravo Hervé, bonne idée, ce sujet !

Autre utilisation du soufre :

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La cueillette des litchies se fait sur une courte période (Madagascar par exemple) et pour que le fruit ne s'abime pas lors du transport, on le passe dans des vapeurs de soufre ! Il parait qu'il n'en reste plus trace lors de la consommation !

Pourtant certaines filières exigent actuellement des litchies non soufrés !

Bon appétit ! :siffler:

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le sablais :clown:

Autrefois, avant de faire sécher les figues (au soleil, en les mettant à l'abri tous les soirs, cela prenait bien des jours…) il était d'usage de les exposer à la fumée d'une mèche soufrée…

Un petit coup d'oeil sur l'obsidienne :

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Bien sûr, pointes de flèches et autres objets préhistoriques

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mais aussi objets décoratifs :

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le sablais :triste:

et, également, comme je l'ai déjà rappelé ailleurs, fabrication artisanale du verre…

Posté(e)

La bille d'argile est un substrat extraordinaire, bio, sans danger et extremement efficace.

s'utilise avec les systemes de type aquafarm/waterfarm ( hydroponie)

elles sont aussi tres utiles mélangée à du terreau pour aérer celui ci et mieux oxygener les racines, ou au fond des pots en couche d'environ 3cm pour un meilleur drainage.

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question : dans une ancienne carrière des ardennes, (à monthermé, sur le chemin qui mène au "roc la tour" ( Paléolithique supérieur ; Magdalénien )), il y a un endroit plein de perles d'argile ! est-ce normal, c'est-à dire naturel?

Posté(e)

Le brai (bitume artificiel) peut aussi être utilisé pour le calfatage (des bateaux....) ; c'est un résidu de la distillation du pétrole !

Le bitume naturel existe sous forme de résidu d’anciens gisements de pétrole dont les éléments les plus légers ont été éliminés au cours du temps par une sorte de distillation naturelle. Extraits soit à ciel ouvert, les gisements se présentent alors comme de véritables lacs. Le bitume peut aussi se présenter sous forme de filons en sous-sol. Le plus connu de ces bitumes naturels est le bitume de Trinidad qui relève du premier type de gisement.

L’asphalte est un mélange de bitume et de granulats.

À l'état naturel, c'est un mélange de bitume et de roche calcaire (calcaire bitumineux comme à la mine des rois à Dallet) . Sous l'effet de la compression de ces deux matériaux au cours du temps par les couches supérieures, le calcaire est imprégné à cœur par le bitume (environ 12% de bitume).

le sablais

Posté(e)

le brai peut aussi être obtenu par distillation des houilles grasses, et je pense même qu'il fut utilisé comme liant pour confectionner des boulets d'anthracite (poudre d'anthracite pressée et collée par du brai) normal que l'boyo rouch deuch Pas d' Caaalais i di kek koss, hein !

Posté(e)

En réponse à "lesablais" :

à ma connaissance je ne crois pas, sauf démenti par spécialiste archéologue qu'en France, il y ait eu une industrie paléo ou néolithique avec de l'obsidienne qui est particulièrement rare chez nous ; pour patienter voici une lame en obsidienne dorée taille récente, mais bel objet quand même.

Il y a de l'obsidienne violette à noire dans le lahar inférieur des téphras cambriens des Coevrons du synclinorium de Laval voir page 242 du Volcanisme en France ches Masson, et dans les Rhyolites de la Gacherie dans les Monts Dore sur la D219 voir pages 182 et 192

En auvergne elles sont rattachées à la série miocène , elles sont rhyolithiques et connues en quelques points sous forme de filonnets dans la brèche andésitique du Cantal. Dans les coulées bréchiques à conglomérats mais dévitrifiées et transformées en pyromérides elles existent dans l'Esterel au Sud, dans le permien inférieur, voir carte p 18 du guide Alpes Maritimes Maures Esterel des Guides Géologiques Regionaux chez Masson

Elles devraient provenir de Lipari en Italie où les collées importantes côtoient la ponce. Il existe aussi de gros gisements avec industrie lithique en Turquie en Anatolie centrale Göllü dag Est... voir doc ci-dessous:

Les fouilles de Kaletepe

Les ateliers de taille du Néolithique précéramique à Kaletepe

Les installations paléolithiques de Kaletepe

Kömürcü

Découvert en 1995 lors des prospections systématiques des gîtes de verre volcanique, Kaletepe fait l’objet des recherches de la Mission depuis 1997. À 1 600 m d’altitude, sur un replat dominant le petit village de Kömürcü, l’atelier s’étend sur les pentes orientales du Göllü dag, entaillées par des ravins (dere). Différentes périodes d’exploitation d’une obsidienne noire et translucide sont attestées sur cet espace de quatre hectares, jonché de restes de taille.

Les plus anciennes traces de cette activité sont datées du Paléolithique ancien et la séquence du Dere 3 amont, étudiée de 2001 à 2006, constitue désormais la principale stratigraphie de référence pour le Pléistocène anatolien ; cette séquence du Paléolithique ancien et moyen est d’une très grande importance pour la compréhension des premiers peuplements de l’Europe.

Jusqu’en 2003, la mission s’est attachée principalement à l’étude des ateliers du Néolithique précéramique, à l’origine des diffusions sur de très longues distances. Les analyses technologiques que l’on a pu conduire à partir de ces ensembles ont permis de caractériser les modes d’exploitation de l’obsidienne, les savoir-faire attachés aux différentes productions ainsi que la nature et la variabilité des produits prélevés par les artisans pour être exportés.

Les exploitations les plus récentes sont datées du Chalcolithique vers 4800-4600 av. JC. et correspondent à des accumulations de 5 à 6 mètres d’épaisseur mêlant rejets de taille et colluvions (secteur du Dere 3 aval). Un riche atelier de taille bifaciale qui alimente certainement le Néolithique avec céramique de Çatal höyük (étapes 7-8, 7ème millénaire av. JC.) a également été identifié et sondé (secteur M).

Les ateliers de taille du Néolithique précéramique à Kaletepe

Touchant à différents aspects du système technique et symbolique, la diffusion de l’obsidienne constitue un élément important d’appréciation du degré de complexité des sociétés néolithiques. De plus, cette obsidienne constitue un témoignage de liens concrets entre le Levant et l’Anatolie centrale au Néolithique. Cette recherche touche ainsi à la question fondamentale de l’apparition du Néolithique dans cette région : processus autochtone ou conséquence de la diffusion du Néolithique ancien du Levant ? Les derniers travaux et les datations de l’atelier du PPNB par le radiocarbone, ont ainsi permis d’élaborer de nouvelles hypothèses sur les relations entre les deux régions dans le contexte de la néolithisation.

Sur le plan méthodologique, cette opération permet d’illustrer de façon exemplaire les aspects systémiques de la production des outillages de pierre taillée et de rendre compte de la complexité de schémas conceptuels élaborés puis reproduits à l’identique pendant plusieurs générations par les artisans préhistoriques.

Les rejets d’ateliers du Néolithique pré-céramique (PPN) sont bien conservés dans un secteur stratifié (secteur P), situé en contre-haut des veines d’obsidienne. Reposant sur une formation graveleuse, les rejets du PPNB ancien (8300-8200 av. JC.) constituent une nappe de 20 à 30 cm d’épaisseur qui s’étend sur une quarantaine de m². Cette couche est recouverte par un lambeau d’installation rapportée à la fin du PPN (milieu et fin du 8ème millénaire av. JC.) puis par des colluvions stériles en vestiges archéologiques.

La nappe PPNB ancien regroupe plusieurs tonnes de déchets de taille. Quelques témoins qui ne sont pas liés à la production lithique proprement dite renseignent indirectement sur les activités de subsistance des tailleurs pendant leur séjour sur place : armes et outils finis, indices de combustion... La localisation de l’atelier à environ 1 600 m d’altitude, dans un paysage fréquemment enneigé d’octobre à mars, permet de considérer d’emblée les activités d’acquisition et de taille de l’obsidienne comme saisonnières et ne nécessitant probablement pas la construction de structures pérennes.

Outre les myriades de restes de taille qui correspondent à l’ensemble des tâches de dégrossissage des blocs et de mise en forme des nucléus, une dizaine de milliers de déchets hautement caractéristiques des différentes méthodes de taille laminaire ont été recueillis dans cet amas. Deux chaînes opératoires aux objectifs radicalement différents y sont représentées. Toutes deux requièrent des nucléus de géométrie très précise, dont la mise en forme est affaire de spécialistes.

Nucléus

Une production de lamelles prismatiques est réalisée par pression, technique pour laquelle l’obsidienne constitue un matériau de prédilection. Cette façon de faire nécessite un dispositif très stable d’immobilisation du nucléus à débiter. Les produits obtenus sont de fines lamelles à section trapézoïdale et de dimensions standardisées (de 7 à 8 cm de long et de 10 à 12 mm de large). Le décompte des déchets de taille caractéristiques et les remontages permettent d’établir que chaque nucléus avait la capacité de produire une soixantaine de ces lamelles.

L’analyse des restes de taille indique que ces lamelles standardisées, produites ici par milliers, font défaut sur l’atelier qui ne livre que des rebuts. Et en effet c’est bien sous la forme de lamelles prismatiques que l’obsidienne circule le plus souvent vers le Levant. À Chypre, l’industrie de Schillourokambos illustre une distribution complémentaire des restes lithiques entre sites producteurs et sites consommateurs : la série de pièces en obsidienne cappadocienne découverte à Schillourokambos durant le PPNB est pour l’essentiel constituée de lamelles de plein débitage, celles là mêmes qui manquent à Kaletepe. Le village de Dja’dé (Syrie), également contemporain de cet atelier, livre des pièces d’obsidienne identiques provenant du Göllü dag Est, mais aucun déchet de leur fabrication.

Les analyses des outillages du Néolithique pré-céramique d’Anatolie centrale indiquent sans équivoque que les lamelles débitées par pression sur les ateliers du Göllü dag Est ne sont pas destinées à une consommation locale, elles seraient entièrement vouées à une diffusion lointaine, dans le contexte du PPNB levantin.

Nucléus

Le débitage de pointes sur nucléus naviformes est réalisé avec une habilité exceptionnelle. L’exécution des détachements à partir de deux plans de frappe opposés, comme la conduite du débitage, présentent de très grandes difficultés qui n’ont pu être contournées que par des artisans ayant atteint un très haut niveau de savoir-faire. La question des techniques mises en œuvre pour ces détachements (percussion ou pression ?) n’est cependant pas encore totalement élucidée.

Le produit recherché est une lame aiguë, ou pointe, de 12 à 15 cm de long et d’une quinzaine de mm de large, à section médiale et distale triangulaire et base ogivale mince. La partie apicale (aiguë) est mise en forme par deux enlèvement laminaires divergents balayant parfois toute la longueur de la surface de débitage. L’extraction d’une lame nécessite plusieurs coups préalables, d’exécution parfois très difficile, et qui correspondent à autant de déchets très spécifiques abandonnés sur l’atelier. Le caractère récurrent de cette séquence de taille multiplie encore les difficultés. La très forte standardisation des déchets de débitage (caractéristiques métriques des nucléus épuisés, dimensions des négatifs d’enlèvement des pointes, dimensions et caractères géométriques constants de quelques restes spécifiques) illustre bien une maîtrise hors du commun des méthodes de taille et permet sans équivoque de parler de spécialisation artisanale.

L’analyse des déchets de taille caractéristiques abandonnés sur l’atelier permet de considérer que chaque nucléus offrait la possibilité de produire un nombre assez réduit de pointes (probablement pas plus de sept). Plusieurs centaines d’entre elles, issues de ces nucléus naviformes, ont cependant quitté l’atelier, à l’exception de rares pièces brisées en cours de débitage.

La destination des pointes en obsidienne est pratiquement inconnue, si l’on excepte quelques éléments fragmentaires découverts en Syrie. Leur diffusion locale, en Anatolie Centrale, n’est pas mieux documentée. Seule la similitude avec les productions en silex du corridor levantin est possible ; les pointes issues de nucléus naviformes constituant les supports privilégiés des pointes à base retouchée ou pédonculée, sont caractéristiques des équipements du 9ème millénaire av. JC. Dans plusieurs sites du Proche-Orient les analyses de traces liées à leur utilisation montrent leur caractère multi-fonctionnel et l’intensité de leurs usages, indiquant d’une certaine façon la valeur qui leur était accordée. Le statut particulier de ces pointes en silex est parfois illustré par leur contexte de découverte (caches telles que celle de Jerf-el-Ahmar, bâtiments exceptionnels tels que la « maison des morts » de Cayönü). Ces objets étaient-ils également impliqués dans des pratiques cérémonielles ? Affichaient-ils le statut de leurs détenteurs ?

Les installations paléolithiques de Kaletepe

La Mission a permis d’établir la très grande ancienneté de l’exploitation des obsidiennes du Göllüdag pour la fabrication des outillages, avec la découverte et l’évaluation du site de Kaletepe Deresi 3 dont la chronologie recouvre une partie du Paléolithique inférieur et moyen (depuis l’Acheuléen, probablement antérieur à 500 000, jusqu’au Moustérien, dont une étape est datée vers 150 000).

Le site est localisé dans un vallon (dere), dont l’activité érosive a mis au jour les niveaux archéologiques. La fouille s’est articulée sur la réalisation de deux transects distants d’une quinzaine de mètres et livrant 19 niveaux archéologiques sur une puissance d’environ 8 mètres. À la base des dépôts la surface fouillée atteint une trentaine de m2.

L’analyse de l’industrie des différents niveaux, totalisant environ 4 000 restes de taille et outils, a permis à L. Slimak d’identifier trois phases principales :

Phase 1 : Moustérien et/ou Acheuléen supérieur (niveaux II’ et III)

Phase 2 : Acheuléen (niveaux IV, VAm et VIAm)

Phase 3 : Acheuléen (niveau VI’Am)

Selon les contextes les différentes roches disponibles pour la confection des outillages (obsidiennes, andésites, rhyolites, basaltes) sont diversement sollicitées.

La faune n’a été conservée que dans un des horizons moustériens, il s’agit de restes d’équidés.

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Posté(e)
les aztèques realisaient des miroirs avec de la pyrite polie pas de photos :P

Dans le Templo Mayor (le temple principal de la capitale aztèque) il y a un « miroir » de pyrite au centre, autour duquel les tesselles de turquoise sont disposées de manière à former l'image de quatre serpents. On a trouvé aussi de ces plaques polies de pyrite dans les tombeaux des princes péruviens ! Pour certains,ce serait en fait de la marcasite !

le sablais

Posté(e)

le sable peut servir a cintrer des tuyaux

Ce système permet de faire des coudes dont le rayon est beaucoup plus petit qu'avec les autres méthodes.

1. Ecraser l'une des extrémités du tube ou enfoncer un bouchon de liège.

2. Remplir le tube de sable sec et fin à l'aide d'un entonnoir ou cornet de papier puis boucher cette extrémité.. Marquer à la craie sur le tube la zone à cintrer. Chauffer cet endroit.spacer.gifspacer.gifspacer.gif4. Cintrer le tube à la main en le tenant avec des chiffons assez près de la zone chauffée

spacer.gifspacer.gifspacer.gif697f01c928fcb2b62cecde492426-savoircintrer8-bis.jpg

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