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Hydrogeologie et climat


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Invité goudale
Posté(e)

Bonjour,

Je suis nouveau sur le site. Je prépare actuellement la licence (L1) de bio chimie Physique et Géologie proposée par l'univ Pierre et Marie Curie à distance.

Un des devoir proposé me pose problème. Voilà:

Après 2 mois de sécheresse, il pleut enfin. Quel va être le devenir des gouttes d'eau? Développez plusieurs exemples correspondant à des régions climatiques particulières (zones arides chaude et froide, tempérée et zone équatoriale).

Dans quelles conditions les gouttes pourront atteindre la nappe phréatique?

Alors j'ai déjà réfléchit à la question; je me base sur la "formule" Précipitation = evapotranspiration + ruissellement + infiltration.

Pour chacun des climats je définis les différents facteurs par exemple, climat aride et froid: t° basses faible végétation donc ET faible; sol souvent gelé donc peu d'infiltration, l'eau aura donc tendance à ruisseler, la nappe phréatique si elle existe est peut rechargée. Mais je suppose que le type de sol doit influencer ces facteurs. Or j'ai du mal à associer climat et type de sol. Trop de facteurs entrent en jeu, et j'ai du mal à faire des généralités. :clin-oeil:

Par exemple, en climat aride et chaud, on rencontre plusierus types de sol: sable quartzeux dans le desert, sols fersiallitiques. En climat equatorial, ce seront les sols ferrugineux, ferrallitiques.

Auriez vous des conseils? Merci d'avance.

Posté(e)

Salut Goudale :clin-oeil: je vais te décevoir, je sais que tu attends une réponse qui pourrait t'aider, hélas ce n'est pas bien ma partie, mais je pense que des spécialistes te répondront sous peu !

Pour ma part, je me contenterais de cette réflexion : " Après 2 mois de sécheresse, il pleut enfin. " Oui, OK ! mais , " il pleut "? ou " IL PLEUT "?

Parce qu'en climat… disons, méditéranéen, s'il tombe un peu d'eau et que se lève le mistral, c'est évaporation totale et immédiate ! pour qu'une partie de l'eau alimente la nappe, il faut une certaine abondance, et surtout, absence de vent au cours des premiers jours suivants… Évidemment, un tas d'autres facteurs entrent en jeu !

Bon courage, À+

Posté(e)
Dans quelles conditions les gouttes pourront atteindre la nappe phréatique?

Alors j'ai déjà réfléchit à la question; je me base sur la "formule" Précipitation = evapotranspiration + ruissellement + infiltration.

Pour chacun des climats je définis les différents facteurs par exemple, climat aride et froid: t° basses faible végétation donc ET faible; sol souvent gelé donc peu d'infiltration, l'eau aura donc tendance à ruisseler, la nappe phréatique si elle existe est peut rechargée. Mais je suppose que le type de sol doit influencer ces facteurs. Or j'ai du mal à associer climat et type de sol. Trop de facteurs entrent en jeu, et j'ai du mal à faire des généralités. :super:

Par exemple, en climat aride et chaud, on rencontre plusierus types de sol: sable quartzeux dans le desert, sols fersiallitiques. En climat equatorial, ce seront les sols ferrugineux, ferrallitiques.

Auriez vous des conseils? Merci d'avance.

Deja il faut qu'il y ai une nappe phreatique, donc une roche aquifere.

Si tu as des roches aquitards ou aquiclude (impermeable) type argiles et marnes, tu aura beau y faire tomber toutes la pluie que tu veuyx celle ci ruissellera dans le premier thalweg pour rejoinde les rivieres et fleuves.

Ensuite le sol influence la retenue de l'eau en partie mais c'est surtout la roche permeble ou impermeable qui determineras l'infiltration ou non, du moins pour des echelles de bassins versant de l'ordre de la dizaine de km2, pour des petits bassins l'influence du sol sur les processus prendra de plus en plus d'importance pour domier a l'echelle de la centaine de m2.

Pour le sol, la texture et la structure du sol determine l'infiltration texture sableuse tres permeable, mais pas de rweserve en esu dans le sol, texture limoneuse moins permeable mais bonne retention en eau, sols argileux= impermable pas d'infiltration.

voir ici: http://policy.nrcs.usda.gov/media/pdf/H_210_630_7.pdf

voir mon article: Les PELOSOLS issus des marnes du Keuper en Moselle et au Luxembourg, incidence sur l’hydrologie sur mon geoblog, adresse en signature

Pour le climat brievement, tu as besoin non pas de beaucoup de pluie mais breve mais plutot de pluie moins abondante sur une longue periode d'automne et d'hiver (pas d'evapotranspiration) pour rechergar ta nappe, c'est le cas des zones temperee.

Le top: climat tempere, sols sableux roches aquifere type gres, calcaire.

Le flop: climat desertique, sols argileux, roches impermeable :argile

Posté(e)

Salut,

depuis 2 ans j'ai pas fais d'hydrogéologie , mais je pense qu'il y ait une relation étroite entre , le climat, l'évaporation , la nature du sol (ce dernier est lié aussi au climat), la présence de végétation ,l'altitude...d'une part et la vitesse d'infiltration de l'eau pour attendre la nappe phréatique d'autre part ...en effet ,dans l'estimation par exemple du bilan de Thornthwaite la quantité de pluie qui tombe ne vaut rien à elle seule , ce bilan est fonction des RFU (réserves facilement utilisables ,cette quantité est absorbée par la végétation) , P(les précipitations) , de l'ETP (évapotranspiration potentielle "Quantité d'eau évaporée à partir d'une surface suffisamment alimentée") et de l'ETR("Evapotranspiration réelle" Quantité d'eau réellement évaporée) de telle sorte que :

Si P+RFU > ETP -->ETR=ETP

Si P+RFU<ETP -->ETR=P+RFU

à noter également que la nature des sols est fonction des climats , et qu'un sol imperméable(argile par exemple) empêche en partie l'infiltration de l'eau ...

Voilà, je suis pas un spécialiste, alors il se peut que je me trompe qlq part...À vous donc nos chers spécialistes si vous nous recevez :lunettes soleil:

Bien amicalement

  • 1 mois après...
Posté(e)

Holala

l'infiltration efficace capable d'alimenter une nappe souterraine...

mais c'est qu'il y a plein de critères à envisager... c'est tout un programme ça !

On suppose que les conditions sont égales dans les divers cas de climat (même srtucture géologique...)

Que les précipitations sont aussi identiques,

donc qu'est-ce qui change dans le bilan?

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Invité
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