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Posté(e)

Bonjour, je suis actuellement entrain de préparer un bloc du Lutétien provenant de Damery (France) 

Je suis tombé sur ce qui pourrait ressembler à une dent de raie ? 

Merci pour votre aide ! IMG_20240904_170441.thumb.jpg.0f2c1ae03953641acc7ea63a2e01611c.jpgIMG_20240904_190924.thumb.jpg.1948e68da2a78ee37f7bfb10a845aecc.jpg

Posté(e)

Bonsoir

 

C'est une dent de raie, du Genre Myliobatis

 

Dans ces niveaux les dents restent globalement rare, mais relativement bien préservées ce qui compense un peu la rareté de ces spécimens.

 

Voir la planche que j'ai pu faire en récupérant différents éléments de collections éparses, les personnes qui les avaient trouvés m'avaient indiqués la faible densité de restes dentaires dans ces niveaux à environ 1 dent par mètre cube, toute taille et tous taxons confondus.

 

Depuis 2022 j'ai trouvé une autre dent que je n'ai pas encore photographiée, qui est une première pour moi dans ces niveaux

 

http://vertebresfossiles.free.fr/vertebres_bassin_parisien/lutetien_moyen_bp/vertebres_lutetien_moyen_bp.htm

Posté(e)
il y a une heure, elasmo a dit :

Bonsoir

 

C'est une dent de raie, du Genre Myliobatis

 

Dans ces niveaux les dents restent globalement rare, mais relativement bien préservées ce qui compense un peu la rareté de ces spécimens.

 

Voir la planche que j'ai pu faire en récupérant différents éléments de collections éparses, les personnes qui les avaient trouvés m'avaient indiqués la faible densité de restes dentaires dans ces niveaux à environ 1 dent par mètre cube, toute taille et tous taxons confondus.

 

Depuis 2022 j'ai trouvé une autre dent que je n'ai pas encore photographiée, qui est une première pour moi dans ces niveaux

 

http://vertebresfossiles.free.fr/vertebres_bassin_parisien/lutetien_moyen_bp/vertebres_lutetien_moyen_b

 Bonsoir, merci beaucoup ! 

Je vais la laisser en place 😁

Posté(e)

Un petit conseil pour le dégagement, c'est beaucoup plus facile une fois le sédiment humecté (faire des tests) mais globalement on arrive à de bons résultats, voir les photos d'amis qui ont fait de superbes dégagements

 

collection_guillou_2006_13.JPG

 

collection_guillou_2006_25.JPG

 

collection_guillou_2006_29.JPG

Posté(e)
Citation

Dégage sans appareil pneumatique ?

 

évidemment tout à la main, en humectant les sédiments, c'est juste un sable induré (compacté) rien à voir avec une roche calcaire du secondaire

Citation

La je suis impressionné

 

et ce ne sont pas les plus beaux spécimens

 

Un autre (triple) car ce ne sont pas des coquilles rares bien au contraire, elles sont même assez communes restes à les sortir entière c'est un autre problème, je précise à toute fin utile que tous ces spécimens ne proviennent pas du gisement classique, nul besoin de faire des commentaires désobligeant, tout provient d'un terrain privé et ce n'est pas non plus à la cave aux coquillages.

 

20220218_170338.jpg

Posté(e)

Ils sont magnifiques !!! 

Et oui je procède ainsi, j'utilise eau et outils de dentisterie 😁

J'ai hâte d'arriver à mon idée finale 😅

Vous pensez que le ladre est present sur celui le mieux conservé ? IMG_20240906_124812.thumb.jpg.9087ba954af5cc10d2403f93169f57b2.jpg

Posté(e)

Moi aussi je voudrais une campanile giganteum complet :wub: :pleurer:le miens n’est pas au mieux de sa forme…

il y a 54 minutes, elasmo a dit :

Un autre (triple) car ce ne sont pas des coquilles

Triple campanile c’est le jackpot :applaudir:

Mais d’ailleurs est vrai la rumeur qui dit que les campanile giganteum se sont éteints à cause de la surpopulation?

il y a 28 minutes, lilou59 a dit :

Vous pensez que le ladre est present sur celui le mieux conservé ? 

J’ ai rarement vu (a part au muséum de paris) des campaniles avec le labre ! Je trouve que toute la beauté d’un campanile réside dans son labre 

IMG_7153.jpeg

Voilà les miens un giganteum et un cornucopiae, j’avais un Campanile parisiense mais je l’ai échangé l’année dernière 

Posté(e)

Je n'ai jamais entendu une telle hypothèse (de surpopulation, qui est un biais de raisonnement) de personnes qui ne connaissent visiblement rien à la paléontologie)

 

Quelques benechi du cotentin

 

22_decembre_2019 (39).JPG

 

22_decembre_2019 (40).JPG

 

Pour en revenir au sujet de lilou59, très bien continue ainsi

 

Citation

Vous pensez que le ladre est présent sur celui le mieux conservé ? 

 

Les labres les mieux préservés le sont lorsqu'ils sont totalement recouverts d'organismes encroûtants tels que les huitres, sinon il y a de fortes probabilité qu'il soit partiel ou absente

Posté(e)
il y a une heure, elasmo a dit :

Je n'ai jamais entendu une telle hypothèse (de surpopulation, qui est un biais de raisonnement) de personnes qui ne connaissent visiblement rien à la paléontologie)

Je ne sais plus qui est la personne qui m’a dit ça mais j’ai trouvé un “article” dessus 

https://archeochampagne.epernay.fr/collections/le-parcours-de-visite/geologie/campanile/#:~:text=La raison de sa disparition,une disparition des ressources alimentaires.

Posté(e)
Il y a 11 heures, Kevin123456 a dit :

https://archeochampagne.epernay.fr/collections/le-parcours-de-visite/geologie/campanile/:" Cet animal a colonisé très rapidement la mer et a disparu subitement. La raison de sa disparition peut s’expliquer par une explosion démographique : on dénombrait un à deux individus par mètre carré, ce qui entraîne un amoindrissement voire une disparition des ressources alimentaires."

C'est ce qui s'appelle une hypothèse. est-elle Démontrable?

 

Page 46 du N°347 du minéraux&fossiles:  http://hybodus.free.fr/min_et_foss/fleury2_3.pdf

C'est plus nuancée et fidèle. 

Le banc à verrains (Verrain: Nom donné par les carriers à Campanile giganteum ) du Bassin parisien: la forte concentration en coquilles de C.g, un exemple de phénomène de concentration taphonomique? les problèmes de représentation mathématique de l'abondance et de l'orientation:gratte-tete::lire2:

 

Mémoire, Thèse: Campanile giganteum (Lamarck, 1804) à Fleury-la-Rivière (Lutétien du Bassin parisien, France) : aspects paléo-écologiques, taphonomiques, historiques

 

Auteurs:Béatrice Blomme, Martial Caridroit, Université Lille 1 - Sciences et technologies (Villeneuve-d'Ascq / 1970-2017). (Institution émettrice d'un diplôme)

 

Résumé:II y a 45 millions d'années environ, Campanile giganteum (Lamarck, 1804) se répandait sur tous les rivages de la Téthys, à la faveur d'une longue période de chaleur pendant le Paléocène et l'Eocène. On connaît dans le bassin de Paris de nombreux spécimens de ce grand Gastéropode dont un banc à forte concentration d'individus, autour de Damery, (Marne, 51, France). Des affleurements de ce banc sont présents à mi-coteaux à Fleury-La-Rivière, (51, France), où un viticulteur de Champagne a découvert plusieurs centaines de Campanile giganteum, à la coquille exceptionnellement préservée. La richesse des sables de Fleury-la-Rivière en individus de Campanile giganteum et leur préservation, ont permis une première approche de la révision de l'espèce, et à partir des caractères de l'ornementation externe et columellaire, de discuter la présence dans les mêmes niveaux, de formes voisines. Sur le plan de son écologie, C. giganteum a été comparé à l'espèce actuelle, C. symbolicum (Iredale, 1917); il pourrait être relié à des environnements marins peu profonds et proches du littoral; de tels environnements ayant livré des campaniles ne sont pas caractérisés à partir de la coupe de Fleury, sur le banc d'accumulation lui-même. En effet, pour l'essentiel, les coquilles collectées et étudiées sont allochtones, accumulées dans un réceptacle bio-sédimentaire relativement profond. En revanche, les données fossilifères et taphonomiques de l'unité immédiatement postérieure à l'accumulation, semblent indiquer un herbier qui serait propice à un milieu de vie de Campanile symbolicum. Postérieurement aux unités riches en campaniles du Lutétien moyen, l'espèce disparaît rapidement. Mais elle est relayée sur place et ailleurs, par des formes plus petites, jusqu'à la fin de l'Eocène. Au début de l'Oligocène, les formes attribuées aux Campanilidae disparaissent totalement du Bassin parisien, en relation probable avec un refroidissement généralisé

Posté(e)
Il y a 5 heures, flachmat a dit :

https://archeochampagne.epernay.fr/collections/le-parcours-de-visite/geologie/campanile/:" Cet animal a colonisé très rapidement la mer et a disparu subitement. La raison de sa disparition peut s’expliquer par une explosion démographique : on dénombrait un à deux individus par mètre carré, ce qui entraîne un amoindrissement voire une disparition des ressources alimentaires."

C'est ce qui s'appelle une hypothèse. est-elle Démontrable?

 

Page 46 du N°347 du minéraux&fossiles:  http://hybodus.free.fr/min_et_foss/fleury2_3.pdf

C'est plus nuancée et fidèle. 

Le banc à verrains (Verrain: Nom donné par les carriers à Campanile giganteum ) du Bassin parisien: la forte concentration en coquilles de C.g, un exemple de phénomène de concentration taphonomique? les problèmes de représentation mathématique de l'abondance et de l'orientation:gratte-tete::lire2:

 

Mémoire, Thèse: Campanile giganteum (Lamarck, 1804) à Fleury-la-Rivière (Lutétien du Bassin parisien, France) : aspects paléo-écologiques, taphonomiques, historiques

 

Auteurs:Béatrice Blomme, Martial Caridroit, Université Lille 1 - Sciences et technologies (Villeneuve-d'Ascq / 1970-2017). (Institution émettrice d'un diplôme)

 

Résumé:II y a 45 millions d'années environ, Campanile giganteum (Lamarck, 1804) se répandait sur tous les rivages de la Téthys, à la faveur d'une longue période de chaleur pendant le Paléocène et l'Eocène. On connaît dans le bassin de Paris de nombreux spécimens de ce grand Gastéropode dont un banc à forte concentration d'individus, autour de Damery, (Marne, 51, France). Des affleurements de ce banc sont présents à mi-coteaux à Fleury-La-Rivière, (51, France), où un viticulteur de Champagne a découvert plusieurs centaines de Campanile giganteum, à la coquille exceptionnellement préservée. La richesse des sables de Fleury-la-Rivière en individus de Campanile giganteum et leur préservation, ont permis une première approche de la révision de l'espèce, et à partir des caractères de l'ornementation externe et columellaire, de discuter la présence dans les mêmes niveaux, de formes voisines. Sur le plan de son écologie, C. giganteum a été comparé à l'espèce actuelle, C. symbolicum (Iredale, 1917); il pourrait être relié à des environnements marins peu profonds et proches du littoral; de tels environnements ayant livré des campaniles ne sont pas caractérisés à partir de la coupe de Fleury, sur le banc d'accumulation lui-même. En effet, pour l'essentiel, les coquilles collectées et étudiées sont allochtones, accumulées dans un réceptacle bio-sédimentaire relativement profond. En revanche, les données fossilifères et taphonomiques de l'unité immédiatement postérieure à l'accumulation, semblent indiquer un herbier qui serait propice à un milieu de vie de Campanile symbolicum. Postérieurement aux unités riches en campaniles du Lutétien moyen, l'espèce disparaît rapidement. Mais elle est relayée sur place et ailleurs, par des formes plus petites, jusqu'à la fin de l'Eocène. Au début de l'Oligocène, les formes attribuées aux Campanilidae disparaissent totalement du Bassin parisien, en relation probable avec un refroidissement généralisé

D’accord merci beaucoup pour ce résumé ! :applaudir:Je regarderai l’article 

Posté(e)
Citation

Merci, ça vaut la peine de le dégager ou il vaut mieux laisser comme ça ? 

 

Tout dépend de ton niveau d'expertise en dégagement, personnellement je n'irais pas trop loin dans le dégagement du labre, mais chacun fait comme il le veut

 

PS :

 

l'article de la revue Minéraux et Fossiles à été scanné par mes soins et est hébergée sur mon serveur personnel, il serait bon de préciser l'auteur du travail de scan et de mise en forme

 

je précise qu'il y a les trois parties (encore faut il maitriser l'informatique pour le savoir)

 

http://hybodus.free.fr/min_et_foss/fleury1_3.pdf

 

http://hybodus.free.fr/min_et_foss/fleury2_3.pdf

 

http://hybodus.free.fr/min_et_foss/fleury3_3.pdf

 

Ainsi qu'un autre article paru dans la même revue dans les années 1970, dont l'auteur est René TIMSCHACK

 

http://hybodus.free.fr/min_et_foss/cerithes_geantes_damery_annees_70.pdf

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