Vers la mine de Marsange (Haute-Loire), à vos mouchoirs !

[Rémy A]

en un mot Déplorable

mais que faire ??

[rives_3]

Au delà du triste constat... que chacun fait dans ce fil ou pourra faire plus tard...

La bonne question tombe... " Que faire ? "

Et moi de taper dans la fourmilière... nous sommes nombreux collectionneurs amateurs ou non... débutants ou non... tous passionnés. Allons nous nous contenter de discuter seulement et de faire autant de constats que de perles à un collier qui promet de s'aggrandir avec les réhabilitations en série qui se préparent ou qui se font en ce moment même ?

N'avons nous pas des idées pour donner corps à un vrai projet qui nous fédéreraient tous ? N'y a-t-il pas un mécène qui dort et qui attend pour redorer son blason par une médiatisation bien sentie d'un projet phare... ? Sommes nous prêts à faire face à un tel projet( pour une mine déjà... ) collectivement et mettre en avant un vrai travail de concrétisation pour tous et non plus seulement pour soi ? Et d'en assumer les conséquences ?

J'insiste, je sais mais c'est pourtant la clé pour faire dans la légalité et dans le respect des lois la reprise d'une mine par un groupe de passionnés... pour peu qu'on arrive à amender le code minier vers un peu plus de souplesse...

J'ai un rêve pieux... être de ceux qui rouvriront La Gardette au public, même avec un accès payant, dans les règles avec l'administration locale et régionale...

Eric

[Invité titane]

Je suis entièrement d'accord Rives 3 .Cela marche dans d'autres pays,comme les USA

[LOIC]

un peu de poésie :

Le chemin ne changeait pas, trente deux ans plus tard la même fragrance d’aiguilles de pins séchées et de baies de genêts éclatant aux soleils d’été, avait comme figé le temps. Le silence des lieux était emprunt d’une sorte d’exaltante gravité.

Pour celui qui venait pour la première fois, les anciens travaux miniers de Marsanges se résumaient à deux murailles cimentées encadrant l’entrée du travers banc principal, cette obscure percée de huit cent mètres, filant sous terre en ligne droite, desservait un labyrinthe vertical de puits et de dépilages abandonnés. Plus loin écrasé de soleil, un long bâtiment couvert de tuiles mécaniques, qu’un paysan avait affecté à l’élevage de lamas silencieux et inattendus en cet endroit, avait servi de vestiaires et de forge. Suivant encore le remblai on devinait les trémies de chargement en surplomb d’une ancienne voie ferrée

La sécheresse minérale de l’ancien carreau était barrée d’une tranchée peu profonde où s’écoulait, sortant de la galerie, une eau limpide et fraîche. Dans cet accès souterrain au delà d’une grille épaisse aux montants soudés, on découvrait une voie ferrée s’enfonçant dans l’ombre sous une étroite voûte bétonnée. Une odeur de roches, de terres humides et une fraîcheur éternelle invitaient au frisson. Un train de wagonnets aux teintes d’oxydes disparaissait dans l’inquiétante pénombre.

Dans ce massif ancien, aux allures d’amphithéâtre forestier, où de petits champs jaunissant sous le soleil semblaient assiégés par de sombres conifères, un hameau à l’unique étroite et tortueuse ruelle délimitait l’horizon des sociétés humaines. Il n’y avait ensuite place que pour ceux qui, magnétisés par l’endroit s’engloutissaient dans l’éternité minérale des filons de spath fluor.

Un chemin d’exploitation suivait en surface le trajet du travers banc, la pente rectiligne courant au flan du massif menait vers d’autres étages. Dans les ruines et les haldes couvertes de ronces et d’arbres sauvages, de sombres accès pour la plupart effondrés menaient vers les filons abandonnés. Là, encore sous les ronces et les herbes folles, presque invisibles, des rails rouillés marquaient encore le chemin des galeries. J’y découvrais avec mélancolie un essieu avec une roue brisée, une benne renversée, des tuyaux de fonte s’enfonçant sous les terres effondrées.

Que venais je chercher en cet endroit ? Sans doute de bouleversants souvenirs du temps de mes 16 ans : L’adolescence, époque où l’enfance se noie dans un avenir confus, vide de projet mais plein d’illusions et d’espérances diffuses. Un temps où l’on prend conscience que faire machine arrière n’est jamais possible. Ce que certains appellent le destin est depuis longtemps en route, rien n’est inéluctable, mais déjà, l’enfance est passée, les voies que l’on vous à fait prendre, parce souvent on en connaissait pas d’autres, ont pour beaucoup scellés les décennies à venir.

Dans le soleil de ce matin de Juin, j’arpentais seul un lambeau de souvenirs, réminiscences de vacances d’été des années soixante dix, de routes montagneuses désertes parcourues à vélo dans des effluves de tour de France, de demi course double plateau, aux gardes boues démontés, de chaleurs qui avec le recul étaient toujours accablantes…

A cette époque, Marsanges fonctionnait encore, l’image d’un court train de berlines et d’un locotracteur sortant de la galerie en brinquebalant sur une voie disjointe. D’un type bourru nous autorisant à prendre quelques échantillons dans un tas de fluorine verte, à marqué à jamais mon existence.

C'était avant la mise en sécurité en 1974.... j'aime bien ces endroits ou des hommes en ont bavé, les anciennes mines sont toujours pleines de mélancolie

[Invité volcamine]

Merci loic pour ce petit texte qui est magnifique, pour moi aussi marsange compte beaucoup, c'est la premiere mine dans laquelle je suis rentré il y a maintenat 10 ans

SEB

[rives_3]

Beau texte Loïc

Il est très près de ce que je ressens quand je vais visiter une galerie ou même une carrière abandonnée... Un peu de nostalgie à s'imaginer ce qui a été, un peu de dépis de constater ce qui n'est plus au présent voire un peu de résignation... et après ? Et si ça dépendait de nous ?

Eric

[M-adit]

Tiens, il me dit quelque chose ce texte... Tu serais pas un transfuge de CK Zone Loïc?

En tout cas, bienvenu sur le forum des caillouteux!

[fredo]

très très beau texte, merci loic

[roc provencal]

en effet beau texte moi c'etait il y a 20 ans dans les mines de vaucron dans le var aujourd'hui toutes reabilitées, mais il faut savoir tirer un trait et chercher

de maniere differente

pour mar part les deblais me suffisent les mines dite orphelines sont devenues trop dangeureuses...

amicalement roc

[LOIC]

Ennui

Horizons noirs drapés de pluie

Sombre vicaire portes l’onction !

Pour celui qui part dans la nuit

Assourdi d’un sommeil de plomb

Infinis cieux teintés de gris

Mornes forêts, fangeux layons

Lourds ils s’en vont aux galeries

Carrier les redoutables filons

Et voilà l’oraison de leur vie

Eternels hivers comme saisons

Dimanches à se gorger d’oubli

Noyer la poussière d’ explosions

Je les contemple plein d’ennui

Aux fenêtres de notre maison

Demain je prends le train pour Paris

Pour liquider le reste de nos actions

[LOIC]

R2ALISE A PARTIR D'UNE PHOTO

marsang.bmp

[LOIC]

MARSANGES

Entendre le grondement

Des berlines en roulement

Sortant de la vieille mine

Les vertes fluorines

A travers les bancs

Les rails défient le temps

Vous pouvez bien fermer

Pour nous faire oublier

Ces glorieuses années

De Marsanges Barlet

Du train de Chambaret

Communal La Dreyt

Le bras et Péchiney

Pastro les italiens

Il ne reste plus rien

Mais nous irons bientôt

De Barlet à Pratclos

Dans l’odeur des sapins

Arpenter les chemins

[parfaitelumiere]

Ce qui est marrant en france c'est qu'il rendent hors la loi les collectionneurs et les amateurs,condamné a ramasser un peu a la va-vite des restes,alors qu'aux usa ils rachetent la sweet home mine et qu'ils reconstituent le filon sur une table,et qu'ils sont payés(et bien)pour le faire...

[rives_3]

Je crois surtout que ceux qui rachettent une mine aux states... ils sont payés par ce qu'ils vendent, pas par l'Etat... Tu vois ce que je veux dire ? Il y a un challenge pour exploiter et rentabiliser sans aides. En France, on pourrait fonctionner comme cela avec très peu de sites... Mais par contre, ouvrir à un plus large public, dans une logique de dévellopement économique local, c'est à voir...

Eric

[lulu]

j'adore

[stauros]

Je crois surtout que ceux qui rachettent une mine aux states... ils sont payés par ce qu'ils vendent, pas par l'Etat... Tu vois ce que je veux dire ? Il y a un challenge pour exploiter et rentabiliser sans aides. En France, on pourrait fonctionner comme cela avec très peu de sites... Mais par contre, ouvrir à un plus large public, dans une logique de dévellopement économique local, c'est à voir...

Eric

Dans le même esprit, je pourrais citer la carrière de pyrite de navajun en espagne. C'est un modèle du genre. Pedro ansorena exploite ce site uniquement pour les collectionneurs qui sont encadrés du début à la fin.. et super content en ressortant. Mais quid de la rentabilité d'un tel site, je ne connais pas les chiffres, mais il me semble que cela fait quelque années que ça marche...

Il est vrai que très peu de sites pourrais y prétendre en France, il faudrait déja que ce soit forcémment à ciel ouvert, et je ne sais pas si la législation espagnole est plus permissive ???

[1frangin]

juste une idée perso comme ça :

si dans les mines il y avait eu 1 mineur payé pour extraire des mineraux , je pense que la rentabilité des mines s'en serait ressentie !!!!

il n'y a qu'a comparer le prix de vente d'une bonne piece mineralogique et le prix de la tonne de minerai..................au moins on aurait peut etre aidé a la survie (peut etre limitée..?) de mines et surtout sauvé des concasseurs des petites merveilles pour nous!!!

comment ils font en chine ???(il doit y avoir de ça...??)

[rives_3]

Va pas chercher loin Frangin... à Trimouns, il est de notoriété que les mineurs récoltent pour leur compte des minéraux après les tirs... Il y a quelques années, après le départ des mineurs l'ingénieur qui restait pour la maintenance avant les neiges pouvait vendre à certains groupes des pièces que les mineurs n'avaient pas écoulés. Un revenu supplémentaire pour les mineurs... et un prélévement des plus belles pièces pour la société...

Pour la société exploitante ou pour les mineurs l'avantage était certain...

Eric

[sixpics]

Va pas chercher loin Frangin... à Trimouns, il est de notoriété que les mineurs récoltent pour leur compte des minéraux après les tirs... Il y a quelques années, après le départ des mineurs l'ingénieur qui restait pour la maintenance avant les neiges pouvait vendre à certains groupes des pièces que les mineurs n'avaient pas écoulés. Un revenu supplémentaire pour les mineurs... et un prélévement des plus belles pièces pour la société...

Pour la société exploitante ou pour les mineurs l'avantage était certain...

Eric

.......... ........au moins un directeur ou résponsable intelligent.........tout le monde s'y retrouve!

bye!

[1frangin]

Aujourd'hui, 00:19 Message #69

Citation (rives_3 @ vendredi 07 septembre 2007 à 22:16)

Va pas chercher loin Frangin... à Trimouns, il est de notoriété que les mineurs récoltent pour leur compte des minéraux après les tirs... Il y a quelques années, après le départ des mineurs l'ingénieur qui restait pour la maintenance avant les neiges pouvait vendre à certains groupes des pièces que les mineurs n'avaient pas écoulés. Un revenu supplémentaire pour les mineurs... et un prélévement des plus belles pièces pour la société...

Pour la société exploitante ou pour les mineurs l'avantage était certain....

Eric

.......... ........au moins un directeur ou résponsable intelligent........ tout le monde s'y retrouve!

bye!

c'est bien la que je voulais en venir !!!!! un exemple qui fonctionne .......................ailleur c'était pas possible ???? ou personne n'y avait penser !!!!

[bervichy]

Tombé par hasard sur ce forum, j'y apprend la fin des mines de Marsanges.

C'est dans cette mine que mon père m'a emmené il y a bien des années pour chercher des "cailloux verts" dans les déblais. Et c'est ici que j'ai pris le virus de la minéralo.

Je me demande maintenant ou je vais emmener ma fille pour qu'elle aussi puisse chercher des "cailloux verts"...

Je suis passé à Marsanges pour la dernière fois en aout 2006 et je me promettais d'y revenir en 2008. Ce ne sera pas la peine... Heureusement que j'ai mitraillé le coin, ça me fera des souvenirs.

J'espère en tout cas que l'autre côté de la montagne n'a pas subi le même sort.

Originaire de St Etienne, j'en ai vu disparaitre des mines... Mais à l'époque j'étais trop jeune pour m'en soucier. Voir aujourd'hui que Marsanges a été "mise en sécurité", ça me fait quelque chose.

Maintenant, pour illustrer le très joli poême de LOIC, et en particulier ce passage :"Dans cet accès souterrain au delà d’une grille épaisse aux montants soudés, on découvrait une voie ferrée s’enfonçant dans l’ombre sous une étroite voûte bétonnée. Une odeur de roches, de terres humides et une fraîcheur éternelle invitaient au frisson. Un train de wagonnets aux teintes d’oxydes disparaissait dans l’inquiétante pénombre."

Voilà une petite photo de la galerie.

[Papyfred]

C'est un bien triste spectacle... je suis du même avis que tous les intervenants précédants...

On en revient toujours à déplorer ce genre d'événement... pour une raison première, c'est que la plus part d'entre nous, joyeux drilles de la minéralogie, et bien nous aimons notre patrimoine, dans la liberté de cueillette des minéraux, quelque soit le niveau de compétence pour faire du sous terrain...

Vous le savez comme moi, l'Etat( ou la DRIRE ), ne voient qu'une priorité... le risque zéro en terme de responsabilité en cas d'accidents graves d'effondrement de galeries ou d'autres indidents de ce genre... c'est toujours la collectivité qui cotise pour les imprudents.

Il y a aussi une tendance " écologique " de remise en état de ces balafres du paysage originel... même si les moyens mis en oeuvre se contredisent avec l'objectif immédiat.

Nous n'avons pas encore trouvé les moyens et les idées de valoriser nous même le patrimoine, dans l'intérêt des générations futures. Car il faut le reconnaître... le boulot est immense et la convergence d'opinions sur les priorités impossible pour le moment... et oui, La Gardette, Marsanges et tant d'autres encores passés et à venir.

C'est déjà bien que certains d'entre nous puissent témoigner de ce qui a été, par photos, minéraux...

Eric

Le risque zéro? C'est quoi?

Zéro pinard, pour vignobles et vignerons français sur la paille?

Zéro clop, pour zéro cancer du tubago à l'hosto?

Zéro soin, pour trou de la Sécu comblé?

Zéro route, autoroute et autre-route, pour zéro auto télescopée?

Zéro auto, pour PSA-Renault faillités?

Zéro construction, pour Lafarge Saint Gobain écroulés?

Zéro goutte de fruits paysanne distillée, pour vodkas, gins et malts acheter?

Zéro sortie de chez soi, pour tireurs fous éviter?

Zéro course en montagnes, pour dévissages et pierres folles éviter?

Zéro ski? Zéro tout?

Zéro manger, respirer, boire, bouger? et pour crever de quoi? d'emm… à la fin?

Combien de morts par an, sur les routes, dans les hostos, dans la rue, sur les stades et autres lieux de compétition? Combien de morts par décennies dans les anciens travaux miniers?

Non! il ne s'agit aucunement d'une recherche du risque zéro - existe-t-il d'ailleurs? accepter de vivre, n'est-ce pas, déjà, accepter de mourir? - il s'agit d'un abandon de responsabilité ! Je suis majeur et vacciné, responsable et je m'assume !

Mais non: j'attends tout de la providence, l'État, la collectivité, l'assurance, … Or l'État se décharge sur le concessionnaire (tant qu'il y en a un), puis sur la région, le département, la commune, le Maire…

Un exemple: tu ne sais pas nager, cela ne t'empèche pas de te baigner dans la piscine minicipale; te te noies, le Maire va en prison…

Quand aux espaces "repaysagés", les exemples ne manquent plus (hélas) pour que l'on puisse juger sur pièces de leur valeur, et de leur emprise sur l'environnement : une blessure durable !

Tu as, cher Éric, oublié un aspect non négligeable, un des arguments que l'on nous oppose : la pollution ! Pollution que l'on reproche, surtout, aux exploitants. Alors, selon l'exploitation, on va te parler de pollution par le plomb, le fluor, le baryum, l'uranium, et que sais-je encore… C'est oublier un peu vite que ces minéraux étaient déjà présents dans le sol, bien longtemps avant les travaux d'extraction et que les eaux qui alimentaient les sources où tous ont bu durant des millénaires, les lessivaient plus ou moins…

Ils nous cassent nos terrains de jeux… j'ai parfois honte d'avoir tenté d'innoculer le virus de la minéralogie à mes filles, à mes petits-enfants, à de nombreux jeunes (enfin, plus jeunes que moi)…

[Papyfred]

juste une idée perso comme ça :

si dans les mines il y avait eu 1 mineur payé pour extraire des mineraux , je pense que la rentabilité des mines s'en serait ressentie !!!!

il n'y a qu'a comparer le prix de vente d'une bonne piece mineralogique et le prix de la tonne de minerai..................au moins on aurait peut etre aidé a la survie (peut etre limitée..?) de mines et surtout sauvé des concasseurs des petites merveilles pour nous!!!

comment ils font en chine ???(il doit y avoir de ça...??)

Claude Villemin, avait déjà exposé celà à propos des minéraux des mines du Niari (Mindouli, etc) (Dioptase, etc).

[1frangin]

c'est dans les dernieres sorties de langeac avant la fin ...............................

[rives_3]

Bonjour Papyfred,

C'est vrai, j'ai oublié de parler de la pollution, qu'elle soit chimique avec les eaux d'exaures ou visuelle avec les trous et déblais... En tout cas, personne ne songera à réaménager certains lieux avec des déblais si conséquents, oubliés depuis des dizaines d'années... que ce soit Challanches en Isère, Padern Montgaillard... pour rester de ceux qui me viennent en premier à l'esprit.

N'ai pas honte d'avoir transmis le virus, Papyfred, à ta place, j'en retirerai une certaine fierté... quand tu les conduis sur le terrain, tu ne fait pas que montrer les cailloux, tu fais vivre une expérience, une manière de vivre, une manière de profiter de la vie autrement plus belle, comme un chercheur de champignons, un chasseur d'images, un cueuilleur de paillettes d'or...

Comme je disais à ma famille qui critiquait parfois ma passion... "Il vaut mieux que je casse des cailloux que trainer dans un bar !" quoique l'un et l'autre ne sont pas incompatibles... en début ou fin de sortie... mais les jambes et les bras rompus, on n'a plus le même entrain pour lever le coude

Je sais que j'interesserai ma fille à cette passion, elle me suivra là où j'irai, au moins pour lui faire prendre le grand air et lui montrer autre chose que les quatres murs de la maison ou le trottoir gris de notre ville...

Eric