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Posté(e)

Bonjour à toutes et à tous

 

Je suis actuellement en Master de recherche à l'université de Nice.

 

Après beaucoup de recherches et expériences en entretient, il m'est apparu que la géotechnique est le secteur recrutant le plus dans les géosciences (je dispose également des données statistiques de la société géologique de France). 

 

Cependant cette statistique concerne le marché de l'emploi Français.  M'expatrier est vu comme un objectif primordiale dans ma carrière: à cette fin, je voudrais savoir:

Si je me réoriente en géotechnique appliquée , aurais-je des opportunités d'emploi à l'étranger comme c'est le cas en géologie minière ou pétrolière (bien que  très sélectifs)? Existe-t-il un risque de concurrence avec les locaux, dans la mesure où c'est une qualification bien dispensée et répandue dans de nombreux pays? 

 

Merci de m'avoir lu, n'hésitez pas à me partager votre avis sur la question. 

 

Je vous présente mes excuses si le sujet existait déjà et que je l'ai zappé

 

Merci encore, très bonne journée à vous tous!

 

Posté(e)

Le fait est que la géotechnique est tres utilisée à l'étranger mais il y a forte concurrence  des locaux ; sans compter les differences d'analyses , calculs etc suivant les pays !!  Il faut voir plus vers les sociétés internationales qui ont des chantiers dans le monde et plus homogène en traitements resultats/analyses

  • 9 mois après...
Posté(e)

Bonjour!

 

je répond à ma propre question posé l'an passé à partir de ma propre expérience.

 

Après 4 mois d’autodidaxie en bases géotechnique et 4 mois de cours, j'ai très facilement intégré une boite de géotechnique (même avec un passé d'étudiant en recherche géologique pur et dur) qui fait des chantiers à l'international. Je suis maintenant en stage, chargé d'affaire en suisse, Luxembourg, Belgique, Allemagne, Italie et Espagne (on utilise nos normes françaises).

 

Selon comment j'arrive à gérer ça, je vais essayer d'implanter la boite dans un marché d'un autre continent.

Pour l'instant, la priorité reste d’acquérir le diplôme et de l'expérience (la boite ayant clairement exprimée son vœu de me garder en poste après le stage).

 

Je reviendrais faire part de mon témoignage si mon projet (plutôt long terme) aboutit. 

 

Citation

Le fait est que la géotechnique est tres utilisée à l'étranger mais il y a forte concurrence  des locaux ; sans compter les differences d'analyses , calculs etc suivant les pays !!  Il faut voir plus vers les sociétés internationales qui ont des chantiers dans le monde et plus homogène en traitements resultats/analyses

 

La norme NF P 94-500 (2013) et les normes suisses jouissent d'une reconnaissance de qualité à l'international. Un ingénieur du CEREMA m'a rapporté avoir travaillé avec une entreprise chinoise (clairement pas au point car alternant norme américaine/chinoise selon les "besoins" du maître d'oeuvre..); il a donc "imposé" la norme française pour homogénéiser les traitements. En outre, cette norme est également communément admise en Afrique du Nord (Egypte-Libye exclue) et de lOuest.

 

En outre, la mécanique du sol dépend en premier lieu du sol: la manière dont on en quantifie l'impact sur les structures est lui variable certes, mais ça s'apprend avec de l'expérience et la pratique. Le socle fondamentale de la géotechnique reste la connaissance du sol, et il s'agit d'une science homogène dans tous les pays (même si le contexte devra s'apprendre avec de l'expérience sur le terrain, comme en géologie). 

 

Je fait également part d'une observation récurrente: Dans la plupart des pays, "geotechnical engineering" renvoie à la géotechnique du maître d’œuvre en génie civil. Elle est très portée sur les calculs de dimensionnement et les calculs des forces/structure. La "géotechnique" tel que pratiquée sur le marché français avec un spécialiste chargé d’appréhender l'incidence sol/structure semble s'apparenter d'avantage à ce qui s'appelle "geological engineering" à l'international. Selon les pays, le terme peut avoir une forte connotation 'minière' cependant.

 

 

Je vous tient au courant, de sorte que si un autre étudiant souhaite suivre un parcours similaire, il en ressorte une expérience réaliste.

  • 2 years later...
Posté(e)

Bonjour, 

Je relance le sujet qui a désormais 2ans mais j’aimerais si possible avoir un retour…

Je suis actuellement de le même cas que vous en 2020 (a savoir me poser des questions sur l’international pour la géotechnique). Je suis en L3 science de la Terre et j’aimerais intégrer le master 3G (georessource, georisque et géotechnique) à Clermont-Ferrand ou Université Savoie Mont-Blanc. 
Je me pose beaucoup de questions sûrement l’employabilité du secteur en France et sur son ouverture internationale… 

Si vous avez quelques tuyaux, je les lirais avec grand plaisir ! 
Merci d’avance,

Cordialement. 

 

  • 4 mois après...
Posté(e)

Bonjour !

 

Je déterre ce sujet, et je répond totalement en retard. 

Bien de l'eau a coulé sous les ponts depuis 2020. Mon post du 13 Mars 2020 est pleins d'énormités que je me doit de corriger!

 

Citation

Le socle fondamentale de la géotechnique reste la connaissance du sol, et il s'agit d'une science homogène dans tous les pays (même si le contexte devra s'apprendre avec de l'expérience sur le terrain, comme en géologie). 

Pitié oubliez cette phrase aussi fausse que dite sans la moindre gène à l'époque. Comment un objet naturaliste comme le sol; par essence, inconnu et analogique pourrait être régi par une science homogène et par définition, non unifiée depuis Terzaghi ? Il existe autant de géotechnique qu'il n'y a de sol et de roches dans le monde. Multipliez les par les hommes, leur techniques et leur besoins X-X 

 

Je commencerait par décrire mon parcours depuis lors afin de contextualiser mon témoignage (je suis encore à des années lumières d'oser prétendre connaître toutes les subtilités de mon parcours et le champ des possibles du haut de mes 2 ans et 9 mois d'expérience). Il est important de souligner qu'il s'agit d'un vécu personnel, et que mes observations ne sont que le fruit d'un fragment d'expérience dans un marché professionnel en pleine évolution. Ne prenez pas ce témoignage pour une règle absolue donc ! Peut être que je me contredirait de nouveau dans 2 ans ? 

 

Depuis 2020 j'ai enchaîné les expériences dans 4 entreprises. 4 toutes bien différentes en taille, matériel; moyens financiers et humains, compétences, marché (bien que dans l'ensemble j'ai quand même fini par me spécialiser, malgré moi, dans la "géotech classique" du type villas/ bâtiments moyens/ bâtiment industriel.. rien de bien folichon donc (pas de ponts, barrages, tunnels sous l'atlantique ni Paris Express). 

 

à l'exception d'un d'entres eux, tous mes départs étaient souhaités de mon côté: je devais voir du pays et apprendre à penser différemment. Les Français étant les experts du "Fait comme moi, il n'y a que ça qui marche de toute façon", il était donc aisé de mettre en valeur les méthodes de l'entreprise, de se les approprier, et d'avoir "secrètement" un regard critique sur ce qui s'y faisait, et sur le fait de bûcher une fois à la maison, l'aspect théorique et pratique de ce que telle ou telle entreprise vantait comme "la méthode, la seule qui marche".

J'ai écrit avec différentes trames de rapport d'étude (reflet d'une approche scientifique différente et propre à chaque entreprise), vu et observés in situ pleins de sols et de roches d'endroits dont j'ignorais tout, appris différentes visions commerciales (du requin capitaliste vendant du sondage de la grosse boite à l'artisan modeste de la PME qui chiffre moyennant un investissement totale dans une seule affaire à la fois), ces 2.5 ans m'ont été très bénéfique. 

 

Malgré ça je maintient que cela reste insuffisant. J'aurais aimé passé plus de temps à parcourir la France et à me former d'avantage. Pour des raisons personnelles, j'ai cependant voulu accélérer mon départ à l'étranger. 

 

Je me suis donc associé avec un spécialiste du sondage, et formé ma propre boite sous-traitant l'ingénierie, sur la base de ce que j'avait tiré de meilleur dans les pratiques et les méthodes des entreprises dans lesquelles j'ai travaillé. 

Ce fonctionnement m'a privé de ce que j'avais de plus précieux dans le métier: le terrain. Je suis donc devenu un bon vieux "géologue de bureau", chose possible uniquement car mon associé est particulièrement qualifié et consciencieux sur la qualité des données récupérées in situ (car dans un monde ou les techniciens se font rare, je souhaite vraiment préciser combien c'est important surtout si on ne voit pas le terrain).

Je maintien malgré mon choix, qu'un géologue qui parle de ce qu'il n'a pas vu est moins bon qu'un géologue ayant pu voir ce dont il parle.  

 

Je travaille désormais depuis l'international malgré la triche évidente (mon marché lui est bien Français), et gagne décemment ma vie (au regard du taux de change et d'une activité plutôt soutenue). Dieu merci. 

 

Tout cela est bien charmant mais ça ne répond pas à la question de départ: comment va le marché de la géotechnique et surtout, est-ce qu'on peut bosser à l'international? 

 

J'ai, au grés de mes expériences, "forcé" les portes des entretiens des boites étrangères afin d'y travailler comme salarié au départ (car comme tout étudiant de fac qui se respecte, ma connaissance de l'économie et du marché de l'emploi se limitait aux 35 h + CV + lettre de motivation). 

 

J'y ai observés beaucoup de choses: 

- Les Français sont réputés travailler avec des méthodes peu répandues à l'international (le pressiomètre n'a pas la cote en Indonésie par exemple). A l'exception notable du Maghreb et de certains pays francophones d'Afrique de l'Ouest (Sénégal, Côte d'Ivoire, Mali), la grosse majorité travaille au SPT ou au pénétromètre (pour le meilleur comme pour le pire).

-La géotechnique est indissociable du travail de géologue. Et le travaille d'un géologue est indissociable d'un travail de terrain. Et le terrain est géographiquement localisé. 

 

Chaque changement de région s'accompagnait chez moi d'une difficulté d'adaptation à l'appréciation de la géométrie, de l'estimation des valeurs caractéristiques des terrains, de la cinématique régionale, et surtout des "pièges" et des "truc et astuces" à savoir sur la gestion des aléas géologiques connus des bureau compétents locaux seulement. Chaque terrain; chaque région demande un panel de matériel, de méthodes et une vision qui diffère sensiblement. Cette vision, qu'on l'accepte ou non, reste empirique malgré l'évolution de la technologie (non le dernier pressiomètre Ménard ni le dernier module de Foxta® ne vous dira pas combien les alternances marno-calcaires peuvent être traîtres quand il s'agit de fonder un ouvrage, et le pénétromètre qui s'autorégule pour vous dire "haha j'ai majoré la résistance car on est en peine période de sècheresse" n'existe pas). 

 

Cet aspect est le point clé qui distingue un bon géotechnicien d'un mauvais à mon sens subjectif.

On comprend donc que le géotechnicien voulant travailler à l'international devra forcément acquérir cette technicité régionale propre, qui dans son cas, s'accomplirait auprès d'un praticien local (avec ce que cela implique : langue, norme différentes, matériel et fournisseurs différents, culture et pratiques commerciales différentes, besoins différents). 

 

En parlant de besoin: 

-L'offre et la demande géotechnique sont extrêmement biaisé en France. La loi ELAN et la réforme de la norme AFNOR (amenant beaucoup d'assureurs de maisons individuelles à réclamer des G2 PRO désormais) a amené à une sorte de "marché de la médiocrité" ou produire plus devient forcément rentable, et ce, au détriment de la qualité de votre travail (produire mieux n'est pas forcément rentable sur ce marché qui domine actuellement en terme de chiffre d'affaire et de quantité)*. 

 

Chuinter ce processus implique désormais d'être très regardant sur ses clients, et de cibler les motivations de ce dernier (on devient des psy maintenant). "Cet archi m'appelle-t-il afin de couvrir légalement une bêtise de lui ou son client, ou bien s'agit-il d'un visionnaire cherchant une solution géotechnique réellement optimisée et supervisée afin de garantir à son client de la qualité à la hauteur de son prix?"

Naturellement, la marge de sélectivité qu'on a sur son marché est fonction de sa compétence technique: et cette caractéristique est parfaitement valable à l'internationale.

 

Dit plus simplement: "suivre" le marché français ne vous permettra pas de travailler à l'international. Car les recrutements massifs, couplés à la pénurie de main d'œuvre intellectuelle et même physique (manque de tech) risquent fortement de vous amener à travailler dans le fatidique marché des G1 de la loi ELAN, et de la conception AVP des ouvrages consécutifs à ces derniers. 

 

Très peu de pays sont aussi regardant sur la conception géotechniques des maisons ou des ouvrages courants (quand ce n'est pas un service inclut dans la liste des missions remplies par les ingénieurs structures ou les concepteurs). 

 

Pour conclure: 

 

Pour travailler à l'international, vous devrez acquérir des compétences spécifique au pays ciblé. Ces compétences (qu'elles soient de terrain ou culturelles/commerciales). Elles devront nécessairement répondre à un besoin local.

 

Un moyen envisageable est de passer par le salariat (se faire recruter par un groupe local), mais souvenez vous de cette règle: vous aurez à justifier pourquoi payer plus cher un expatrié français plutôt qu'un local. 

 

Un autre moyen (celui que j'envisage actuellement), est de :

 

-démarrer sa boite sur la base du marché local (français). cette étape implique déjà de bien s'entourer et de garder contact avec un large réseau de sondeurs, ingénieurs..etc

-Se déplacer dans le pays ciblé en tant que travailleur délocalisé. 

-Apprendre les codes, et les pratiques du coin, la géol. de terrain sur place par un contact, une PME locale. Collaborez avec eux, même officieusement et je dirais même (dans la mesure du possible) à perte sur certains sujets/ certaines affaires: vous n'êtes plus un salarié, et en tant que sous-traitant, c'est votre valeur technique en tant que service qui peut intéresser cette fois ci. Vous devrez à nouveau accepter l'idée que vous ne savez rien et devez apprendre. C'est un excellent moyen de découvrir un marché local (Attention toutefois, selon le pays cette étape peut être glissante car ça peut être vu comme de la concurrence déloyale, sans parler du fisc, des taxes et des déclarations à prévoir, des droits en termes d'assurances, le tout sachant que vous n'avez pas la nationalité.. chaque pays aura sa recette). 

 

-Migrer son activité progressivement (vous ne savez pas si ce que vous exploitez dans le Pays X est viable, surtout si vous n'avez qu'une faible visibilité sur la chose à cause d'une installation récente comme c'est mon cas). 

 

-Puis étape final, recrutez local. Entourez vous comme vous vous êtes entourés en France. Les ingénieurs locaux sont formés localement: l'important est de sortir de ce système du "je sais tout et tout se fait comme moi j'en ai l'habitude". Apprenez de vos salariés, demandez leur conseils, adaptez votre structure (dans la mesure du possible) à leurs observations. 

 

-Ne vous dévalorisez pas: la France est un pays qui a une longue histoire de la géotechnique, beaucoup de nos pratiques trouvent échos dans le monde: il s'agira de se les approprier et de les adapter à ce qui se fait/ peut se faire dans tel ou tel pays. C'est paradoxalement votre spécificité qui peut pérenniser votre activité à l'étranger en tant que PME. La fusion de votre vision/expérience acquise en sus de ce que peuvent vous apporter les praticiens locaux donnera une expertise qualitative qui pourra se distinguer de la concurrence. 

 

En tant qu'ancien étudiant de fac, je dirait au éventuels étudiants actuels: 

 

=> apprenez la vente et le fonctionnement élémentaire d'une entreprise. Pas besoin d'être un crack en économie, mais ce B.A-BA m'a cruellement fait défaut au début et m'a fait perdre du temps car je ne percevait le marché qu'au regard du prisme de la demande des entreprises (alors qu'elles ne font elles mêmes que répondre à une demande du marché, a laquelle plusieurs réponse, et non pas uniquement celles des entreprises, sont possibles). 

 

=>Gardez le contact avec les anciens de la fac ou les collègues. Beaucoup d'étudiants s'auto-persuadent que c'est un concours à celui qui aura le meilleur post le plus vite. Ne soyez pas concurrents: entraidez vous. Tout ceux que j'ai un jour aidés me l'ont un jour rendus x100, que ça soit par leur vécu, leur témoignage, leur compétence et expertise et leur expérience - voir leur collaboration à mes propres dossiers parfois. 

 

=>N'oubliez pas la géologie. Tout est important en géotechnique, je ne vous dit pas que le calcul c'est de la magie et que ça ne vaut rien. Mais dans les cursus spécialisés, cet aspect est trop mis de côté: comprenez ce que vous dites quand vous parlez d'une Argile ou d'un Grès.

 

=>Soyez soit patient (si vous êtes un étudiant médiocre comme moi), soit excellent afin de vous distinguer auprès d'un groupe à l'internationale

 

=> Soyez curieux: n'attendez pas de vos cursus (et ce n'est pas un manquement de leur part) de vous former sur absolument tout. Vous devrez continuer à avoir cette vision d'apprenant, même une fois votre diplôme en poche. Les pires ingénieurs et chargés d'agence que j'ai croisés étaient tous des gens convaincus qu'ils n'avaient plus rien à apprendre (tous l'ont malheureusement payés et j'ai pu être témoins de cela).  

 

à dans 2 ou 4 ans afin de voir si ce charabia aura encore du sens ou si j'avais vu juste cette fois-ci !

 

 

*Je rappelle que je ne base ce constat sur un vécu; je n'ai ni chiffres, ni statistiques officielles pour vous démontrer par A+B ce qu'il en est.

Je ne cesserai jamais d'inviter les éventuels étudiants qui lisent ceci à poursuivre leur recherches et à prendre ce témoignage pour ce qu'il est : un témoignage. 

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