caterpillar Posté(e) 17 mars 2019 Signaler Posté(e) 17 mars 2019 Les fameux "bancs à poissons" de la base des schistes cartons. On y trouve également du crustacé et de petites ammonites Citer
gaeldeploeg Posté(e) 17 mars 2019 Signaler Posté(e) 17 mars 2019 Il y a 1 heure, caterpillar a dit : Les fameux "bancs à poissons" de la base des schistes cartons. On y trouve également du crustacé et de petites ammonites C’est toujours dans les partie inférieur dés bancs de schiste, les concentration de vertébrés, ( soupir ) Citer
icarealcyon Posté(e) 17 mars 2019 Signaler Posté(e) 17 mars 2019 Il y a 2 heures, caterpillar a dit : On y trouve également du crustacé Parmi les crustacés de ces niveaux, il y en a un qui m'est plus particulièrement cher car il m'a été dédié en 2015 par les spécialistes qui l'ont étudié au MNHN (MM Denis AUDO et Sylvain CHARBONNIER): Gabaleryon coquelae Voici l'holotype: -en lumière normale -en fluorescence eryon1 en microfluorescence .jpg.tif Un des paratypes en vue ventrale (contre-empreinte de l'exemplaire ci-dessus, image C) Citer
icarealcyon Posté(e) 17 mars 2019 Signaler Posté(e) 17 mars 2019 J'ai récolté hier des petits fragments lumachelliques comme on en rencontre à l'occasion dans le Toarcien moyen, dans la zone à bifrons. A première vue, c'est très banal: minuscules débris coquillers divers et variés cimentés par de la marne indurée et de la pyrite. Sauf que...sur un de ces cailloux quelque chose brillait. A la bino, bingo ! c'est bien une mini-dent de mini-requin ! Et pas toute seule... Certaines dents sont si petites que je n'ai pas réussi à les photographier correctement, pas assez de lumière. En tout, il y en a plus d'une dizaine, réparties à la surface de 6 petits fragments de lumachelle. Il y a aussi des piquants d'oursins ! Où diable sont les tests ? Dans plusieurs fragments, une multitude de minuscules bébés ammonites pyritisés Mystère pour ces minuscules (et fréquents) objets ovales (<0.5 mm) à surface très complexe et sillonnée. Au revers, ils sont concaves. Des dents de poisson de type broyeuses, isolées ? Un petit inventaire résumant vite fait de ce que j'ai pu reconnaître aujourd'hui à la bino (et avec une lumière exécrable) dans ces cailloux gris : -débris ligneux carbonisés, -grains de quartz roulés, incolores, -petits bivalves variés, test présent, -petits gastéropodes variés, test présent, -rostres de bélemnites, -ammonitelles pyritisées, -aptychi, -articles d'encrines (pentacrines), -fragments de piquants d'oursins de types différents (leur dimensions minuscules m'interpellent: s'il n'y a pas tri dû aux courants marins, ce sont vraiment des oursins nains !) -coraux solitaires, -bryozoaires, -dents broyeuses de poissons (?) et de mini-squales: pour ces derniers, la racine apparaît systématiquement corrodée, l'émail très brillant (ça aide à les repérer !). C'est tout pour aujourd'hui ... "You know what ? I'm happy !" Citer
caterpillar Posté(e) 18 mars 2019 Signaler Posté(e) 18 mars 2019 C'est vrai que dans ces niveaux, on se focalise souvent sur la macrofaune. J'avais entendu parler de niveaux à minuscules dents de requins. Faut croire que tu y es dedans Citer
KLOKLO81 Posté(e) 18 mars 2019 Signaler Posté(e) 18 mars 2019 De très belles trouvailles, encore merci de nous en faire profiter. Citer
gryph58 Posté(e) 18 mars 2019 Auteur Signaler Posté(e) 18 mars 2019 Le 17/03/2019 à 18:59, icarealcyon a dit : Parmi les crustacés de ces niveaux, il y en a un qui m'est plus particulièrement cher car il m'a été dédié en 2015 par les spécialistes qui l'ont étudié au MNHN (MM Denis AUDO et Sylvain CHARBONNIER): Gabaleryon coquelae Wohaaa !! Mais tu cumules les découverte extraordinaires, bravo ! Citer
fossilo19 Posté(e) 18 mars 2019 Signaler Posté(e) 18 mars 2019 Icarealcyon, je peux me tromper, je ne suis pas spécialiste, mais il me semble que sur la dernière dent en photo (reproduite ci dessous) on distingue un sommet en acrodine, ce serait alors un reste d'actinoptérygien?, pour compléter ta liste... ? Citer
icarealcyon Posté(e) 18 mars 2019 Signaler Posté(e) 18 mars 2019 Ces lumachelles ouvrent une fenêtre unique sur une faune présente dans cette mer toarcienne des Causses, dont les vestiges sont apparemment absents des marnes noires "normales", ou tellement diffus dans la masse qu'ils passent parfaitement inaperçus. Comme le souligne à juste titre Caterpillar, ces micro-fossiles sont des plus discrets. Les oursins sont remarquablement absents parmi les fossiles ordinaires de ces terrains. Les dents, qu'elles soient de poisson, de squale ou de reptile marin, manquent à l'appel. La plus grande dent ci-dessus (la première découverte) mesure 4 mm de hauteur, avec la pointe montrant une cassure peu usée, mais entière elle n'aurait probablement pas excédé 6 mm); celle qui présente 5 pointes hors du sédiment mesure 1,2 mm de hauteur ! Les autres sont encore plus menues, certaines à la limite de la résolution au plus fort grossissement de ma bino russe. Mais, tout comme les piquants d'oursins, elles sont très variées de forme. La concentration de ces minuscules fossiles interpelle. Qu'est-ce qui a permis ce phénomène ? Ces lumachelles ne correspondent pas à un niveau donné. Elles sont de faible ampleur, discontinues et très peu épaisses (1 à 1.5 cm d'épaisseur ou moins) et très fragiles. Cela me fait penser à des concentrations de débris dans de légers creux du fond marin, sous l'influence du courant. Les éléments les plus denses de l'ensemble (qui ont peut-être agi comme des pièges pour les débris plus légers) sont les rostres de bélemnites et les grains de quartz. Ces derniers peuvent mesurer jusqu'à 3 à 4 mm de diamètre. Leur présence même, et leur aspect bien arrondi, poli, presque brillant est étonnant dans ce contexte marqué par ailleurs par une sédimentation extrêmement fine. Citer
icarealcyon Posté(e) 19 mars 2019 Signaler Posté(e) 19 mars 2019 Il y a 13 heures, fossilo19 a dit : on distingue un sommet en acrodine Ce contraste de couleur à la pointe est visible sur plusieurs dents simples. Je pensais à une usure de l'émail, mais c'est une possibilité qu'il y ait des dents d'actinoptérygiens dans cet ensemble. La dent à pointes multiples présente elle aussi cette couleur différente aux pointes. Chez d'autres spécimens, la couleur de l'extrémité reste identique, mais devient translucide. L'absence d'écailles ganoïdes dans cette lumachelle est étonnante au regard des autres vestiges conservés, mais je n'ai certainement encore fait le tour complet de ce qu'il y a à découvrir. Citer
gaeldeploeg Posté(e) 19 mars 2019 Signaler Posté(e) 19 mars 2019 Le 17 mars 2019 à 21:16, icarealcyon a dit : Mystère pour ces minuscules (et fréquents) objets ovales (<0.5 mm) à surface très complexe et sillonnée. Au revers, ils sont concaves. Des dents de poisson de type broyeuses, isolées ? Macromesodon ! Citer
elasmo Posté(e) 19 mars 2019 Signaler Posté(e) 19 mars 2019 Sympa ces découvertes La dent que mentionne Guy est bien une dent avec un capuchon d'acrodine typique des poisson actinoptérygien Pour la dent de requin, il est probable qu'elle appartienne à un Orthacodus ou Paraorthacodus En ce qui concerne les "dents de Macromesodon", j'ai un doute, j'y verrais plutôt des ostracodes Citer
gaeldeploeg Posté(e) 19 mars 2019 Signaler Posté(e) 19 mars 2019 il y a une heure, elasmo a dit : "dents de Macromesodon" Elles ne sont pas toujours lisse matériel Luxembourg Citer
BJ14 Posté(e) 19 mars 2019 Signaler Posté(e) 19 mars 2019 Belle trouvaille Icarealcyon, comme quoi toujours observer à la bino les "petites pièces", bravo Citer
gaeldeploeg Posté(e) 19 mars 2019 Signaler Posté(e) 19 mars 2019 Il y a 21 heures, icarealcyon a dit : La concentration de ces minuscules fossiles interpelle. Qu'est-ce qui a permis ce phénomène ? Ces lumachelles ne correspondent pas à un niveau donné. Elles sont de faible ampleur, discontinues et très peu épaisses (1 à 1.5 cm d'épaisseur ou moins) et très fragiles. Cela me fait penser à des concentrations de débris dans de légers creux du fond marin, sous l'influence du courant. Les éléments les plus denses de l'ensemble (qui ont peut-être agi comme des pièges pour les débris plus légers Toujours au Luxembourg, sur un chantier de super marché où les couches étaient horizontales, ces dépôts ont étaient interprétés comme des chenaux de baines, il y a aussi des ´regurgitation’ très étalé Citer
Nico de Vierzon Posté(e) 20 mars 2019 Signaler Posté(e) 20 mars 2019 Si tu cherches des lumachelles, à l'ouest/Nord/Ouest de St Paul des Fonts il y a des bandes entières à certains niveaux si mes souvenirs sont bons, avec pas mal de morceaux de cornucopia Citer
icarealcyon Posté(e) 20 mars 2019 Signaler Posté(e) 20 mars 2019 Bonjour à tous, merci pour votre intérêt ! Et vos précieuses informations . La "vision" que je me faisais de cette mer des Causses se trouve bouleversée par ces trouvailles. La présence d'oursins de différentes espèces, les squales, les actinoptérygiens à priori très variés... Hier, j'ai été échantillonner rapidement une autre lumachelle située dans un niveau différent (z. à variabilis, la première étant située dans la z. à bifrons et à 2 km de distance). Je suis passée un nombre incalculable de fois à côté, sans soupçonner son intérêt. A première vue, elle contient également des dents, des piquants d'oursins en fragments plus allongés, des bélemnites et des fragments ligneux, mais aucun grain de quartz et les coquilles de mollusques sont beaucoup plus fragmentaires et usées. Les dents par contre ne montrent pas ou très peu d'usure, à part la racine corrodée. Je vais trier les morceaux à la bino, et vous présenterai les photos de ces nouveaux spécimens dès que ce sera fait. Voici des photos de cette seconde lumachelle en place (niveau "caillouteux" gris-beige au centre de la première image) Lumachelle associée à du bois flotté A propos des fossiles ovales pour lesquels Gaël penche pour Macromesodon et Elasmo des ostracodes, j'ai réussi à prendre en photo un revers d'un de ces objets. et deux autres, qui montrent un petit rebord sur le pourtour. Cela aidera peut-être à trancher. Ils sont infiniment plus nombreux dans les deux lumachelles échantillonnées que les dents de poissons, rapport de 10 pour 1 au minimum ! Dire que je suis enthousiaste est un mot faible . Une nouvelle possibilité de recherche se présente à moi. Elle possède beaucoup d'avantages, et même, ce qui n'est pas négligeable, physiquement parlant, car la récolte de ces échantillons demande peu d'efforts. A mon âge, je ne peux plus faire le dahu comme à 20 ans. Il n'y a qu'à se baisser, mais c'est justement ça qui est parfois difficile ! Citer
caterpillar Posté(e) 20 mars 2019 Signaler Posté(e) 20 mars 2019 Il y a 7 heures, icarealcyon a dit : Il n'y a qu'à se baisser, C'est se relever qui est le plus dur!! Citer
gaeldeploeg Posté(e) 21 mars 2019 Signaler Posté(e) 21 mars 2019 Le 20 mars 2019 à 11:10, icarealcyon a dit : La "vision" que je me faisais de cette mer des Causses se trouve bouleversée par ces trouvailles. Comme tu a localisé les niveaux( c'est le plus dure)Lavage et tamisage de marnes défloculées à l'aide d'un produit phosphaté (lessive).Tri de micro-restes de fossiles issus des marnes et tu va halluciné! Citer
icarealcyon Posté(e) 21 mars 2019 Signaler Posté(e) 21 mars 2019 C'est en effet la meilleure recette car ces cailloux gris sont friables et fragiles. Ils se délitent avec de nombreuses passées marneuses. Je connais à ce jour une bonne dizaine de ce type d'affleurement, situés dans différents horizons, aujourd'hui seulement deux explorés spécifiquement pour ces dents et les deux montrent déjà des différences. C'est un vaste sujet....je pense pouvoir poster ce soir les images de ce que j'ai trouvé dans la seconde lumachelle. Citer
icarealcyon Posté(e) 21 mars 2019 Signaler Posté(e) 21 mars 2019 Bonsoir à tous, voici ce que j'ai réussi à photographier (avec mon portable à un oculaire de la bino) parmi les micro-dents fossiles (de moins d' 1mm à 3,5 mm de hauteur pour la plus grande) observées dans cette lumachelle, située un peu plus haut que la précédente dans la série des marnes toarciennes: partie moyenne de la zone à variabilis. Si on la compare à la première, les restes de bivalves et gastéropodes y sont beaucoup plus petits, fragmentés et roulés; il y a de nombreux micro-coprolithes de poissons (rares dans la première lumachelle). Du moins, je suppose que c'est la nature de vagues petits objets cylindriques plus ou moins phosphatés, ocre pâle. Les bélemnites, le bois carbonisé et les dents broyeuses de macromesodon sont présents en quantités équivalentes. Les dents d'actinoptérygiens et de chondrostéens me semblent un peu plus fréquentes: 16 exemplaires, repérés à la surface d'une trentaine de fragments ramassés. Ces morceaux de lumachelle mesurent entre 3 et 10 cm de long, pour 5 à 20 mm d'épaisseur. Les radioles d'oursins y présentent des longueurs conservées parfois supérieures au premier gisement : on arrive à 2 cm ! La surface de ces radioles présente une ornementation très variée .Il n'y a aucun grain de quartz roulé. Comme pour la première lumachelle, les dents se repèrent au premier abord par la vive brillance de l'émail. Et une radiole d'oursin à la surface pour le moins rugueuse.... Citer
gaeldeploeg Posté(e) 22 mars 2019 Signaler Posté(e) 22 mars 2019 Histoire de te sur-motivé: -_L'industrie_du_ciment_de_Vassy_et_son_role_dans_les_decouvertes_des_vertebres_toarciens_de_l'Avallonnais -https://www.minerauxetfossiles.com/produit/fossiles-n34/ C'est du Toarcien et quelque fossiles issu de trie de résidu de rinçage toarcien Citer
icarealcyon Posté(e) 23 mars 2019 Signaler Posté(e) 23 mars 2019 Le pire, c'est que j'ai ce numéro, et je me suis régalée à le lire quand je l'ai reçu, mais je n'avais pas encore fait le lien. Merci Gaël ! En tout cas, sur l'article en ligne on peut zoomer sur les photos. Exemple (on pouvait zoomer encore plus, mais il a vraiment une bonne tête !) : Donc, j'ai plus que certainement du Pachycormus, et dans les 2 lots. Hier soir, j'ai repris tous les fragments qui se sont séparés, effrités, etc... au premier nettoyage de la seconde lumachelle pour les nettoyer à leur tour. J'y ai déjà repéré 8 nouvelles dents, et ce n'est pas fini . C'est un tout autre boulot que de trier les ammonites ! Je n'ai jamais eu affaire à des micro-fossiles de ce type et de cet intérêt. Il importe de faire les choses sérieusement. Déjà, il me faut impérativement trouver une méthode de classement efficace (et le rangement, je ne suis pas très douée pour ça). La grande majorité des dents étant à peine visibles à l'oeil nu, j'ai marqué l'emplacement de celles repérées avec une touche de feutre bleu à proximité. Je vais conserver les pièces stockées par lumachelle d'origine, identifiée (site-horizon) puisqu'elles proviendront de gisements et niveaux différents. Déjà ça. Après ça se complique. S'ajoute le fait que les autres vestiges présents sur ces mêmes cailloux sont tout aussi intéressants (il y a en effet sûrement des plaques d'astéries). Donc à la base il faudrait commencer par numéroter et répertorier chaque morceau, avec photo. Puis le recours à la photo systématique des inclusions apparait incontournable pour s'y retrouver, et essayer de regrouper les dents, les radioles et plus généralement chaque catégorie identifiable par types, etc...avant de pouvoir se risquer à analyser les ensembles. Bref, rien que du bonheur Citer
caterpillar Posté(e) 24 mars 2019 Signaler Posté(e) 24 mars 2019 Article intéressant p 56-57 https://docplayer.fr/97196074-Le-jurassique-inferieur-et-moyen-au-luxembourg.html Citer
icarealcyon Posté(e) 25 mars 2019 Signaler Posté(e) 25 mars 2019 Merci beaucoup Caterpillar pour cet article, qui décrit bien le contexte des gisements du Nord-Est et on y trouve une liste des chondrichtiens récoltés en Lorraine et en Normandie, avec une planche figurant 11 spécimens. Bonne base pour les recherches à mener en fonction des noms cités. En particulier, cela m'a permis de reconnaitre une dent très spéciale (la 11 sur la planche: Toarcibatis elongata dont j'ai trouvé 2 bons exemplaires). Il y a donc de la raie aussi. Dans l'ensemble, les spécimens lozériens me paraissent remarquables par l'absence d'usure visible de la couronne. L'absence de racine conservée semble la norme. J'ai été échantillonner samedi après-midi une troisième lumachelle située également dans la zone à variabilis. Je l'ai traitée ce dimanche. Celle-ci n'a donné que 3 dents, contre 12 pour la première et 26 pour la seconde, mais toujours des spécimens comparables, entre 1 et 2.5 mm environ, à couronne non usée. Cette troisième lumachelle parait donc relativement pauvre. C'est la première échantillonnée (z. à bifrons) qui parait jusqu'ici la plus riche en dents, si on la rapporte au volume des fragments récoltés. Je pense que ce thème de recherche original mérite un sujet à part de ce fil "Faune des Terres Noires des Grands Causses" consacré originellement par Gryph 58 aux ammonites domériennes-toarciennes. Je vais le créer dès que j'aurais assez de matière photographique à vous soumettre. Etant donné la taille réellement minuscule de ces objets, et le fait que je ne dispose que de mon téléphone tenu à un oculaire de ma bino, il faut disposer d'un maximum de lumière pour obtenir une photo acceptable. Voici néanmoins quelques-unes de ces petites dernières (entre 1 et 3 mm de hauteur de couronne, ce ne sont pas les plus menues !) Citer
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