coxoceras Posté(e) 2 février 2019 Signaler Posté(e) 2 février 2019 Une vraie mine d'informations. Merci pour le lien jjnom Citer
gryph58 Posté(e) 2 février 2019 Auteur Signaler Posté(e) 2 février 2019 Merci ! Oui super ce site ! En plus d'avoir des tas de publications intéressantes il est fait d'une manière pratique à utiliser et les téléchargements sont rapides. Citer
jjnom Posté(e) 2 février 2019 Signaler Posté(e) 2 février 2019 Merci pour les merci. Cependant, attention que certains de ces documents ont une cinquantaine d'années d'âge et que des révisions sont passées sous les ponts. Citer
KLOKLO81 Posté(e) 3 février 2019 Signaler Posté(e) 3 février 2019 Bonjour, Malgré toute cette documentation fort intéressante j'ai besoin de votre aide pour déterminer ces quelques ammonites du causse de Barjac (Grammoceras ou Pseudogrammoceras ? ) Certaines sont un peu écrasées. J'ai d'autres photos prisent séparément de plus près. Merci pour votre aide. Citer
icarealcyon Posté(e) 3 février 2019 Signaler Posté(e) 3 février 2019 Bonjour Kloklo81, Je vais m'essayer à l'exercice... AVANT l'apéro (encore qu'après, qui sait, on y gagne peut-être un don de double-vue...). Pour les ammonites de la planche 1, je dirais grammoceras sp pour le premier (à cause de l'ouverture de l'ombilic et la faible épaisseur) et pseudogrammoceras ou phlyséogrammocéras (et dans ce cas de pour le second (à cause de la carène élevée). Planche 2, des phlyséogrammoceras dispansum à divers stades de croissance. Planche 3 : je n'arrive pas à trancher entre des pseudogrammocéras et des phlyséogrammocéras. Les côtes sont fasciculées pour les 3 premiers. Le dernier est très juvénile et quasiment lisse, ce qui ne donne pas beaucoup de pistes ! Mais c'est bien un grammoceratidae. Le gisement de Cénaret-Barjac a fait l'objet d'un inventaire publié: c'est l'objet du livre de V. TRINCAL et R. JATTIOT "Guide des ammonites pyriteuses, Toarcien moyen et supérieur des Causses (Lozère-France)",2015, Editions du Piat Citer
jjnom Posté(e) 3 février 2019 Signaler Posté(e) 3 février 2019 A la tienne, Icarealcyon! Les ammonites vernies en photo de classe, pour moi, ça n'est pas facile, même avec le nez sur l'écran. Si tu pouvais faire les photos en lumière naturelle et tenter de minimiser les reflets, perso, ça m'aiderait. 3 ou 4 à la fois, vues latérales, ventrales et sections (comme le fait Gryph) Pourquoi 3 rangées? Celle de droite de la première rangée tranche sur les autres avec ses côtes très peu flexueuses et sa forte carène. Oui, la première de cette même rangée est plus évolute que ses copines Et encore oui, on est dans le quartier des Grammoceratinae. Pour le reste, comme dit, je peine. Citer
KLOKLO81 Posté(e) 3 février 2019 Signaler Posté(e) 3 février 2019 Merci à vous deux pour votre aide participative, j'espère pouvoir faire d'autre photo en lumière du jour, si le temps le permet car pluie et neige c'est pas évident, même dans le sud ! Donc c'est bien toutes des Grammoceratinae. Merci pour l'indication sur le livre du gisement de Cénaret Barjac. Citer
KLOKLO81 Posté(e) 4 février 2019 Signaler Posté(e) 4 février 2019 Bonjour, me revoilà avec un peu de soleil ce matin. Comme me la demandé jjnom, j'ai refait des photos qui j'espère sont plus parlantes. Sur la première photo, celle de droite serait une Grammoceras. La troisième photo représenterait des Phlysiogrammoceras. Citer
gryph58 Posté(e) 4 février 2019 Auteur Signaler Posté(e) 4 février 2019 Bonjour Claude, Tu devrais numéroter chaque fossile ce serait plus facile de savoir desquels on parle Pour moi mais sans garantie les 4, 5, 7, 8 et peut être 9 seraient des Phlyseogrammoceras dispansum. Citer
KLOKLO81 Posté(e) 4 février 2019 Signaler Posté(e) 4 février 2019 Merci Chantal pour ta réponse, c'est vrai qu'avec des numéros comme tu le fais c'est plus facile pour répondre. Je vais m'appliquer pour la suite. Citer
icarealcyon Posté(e) 4 février 2019 Signaler Posté(e) 4 février 2019 Sur les deux dernières planches de Kloklo81, où il y a 4 spécimens, le premier individu à gauche m'interpelle. Les côtes sont assez raides et fasciculées, la carène est élevée, bordée de 2 bandes plates. Le tour croit rapidement en hauteur, elle est assez épaisse. Il est possible que ce soit un représentant du genre Gruneria. A titre de comparaison, en voici deux, une grande et une petite, de Lozère également. Gruneria gruneri est marqueur de la seconde sous-zone, et du dernier horizon de la zone à dispansum. Citer
jjnom Posté(e) 5 février 2019 Signaler Posté(e) 5 février 2019 Ca valait le coup de refaire les photos. La possible Gruneria avec ses côtes intercalaires aurait fort bien pu passer à la trappe. Et mes yeux te remercient. Dans les spécimens de Kloklo, celle qui me chiffonne est la 2°. La faiblesse de la costulation n'aide pas mais: si on dit Grammoceras, il ne me semble pas qu'il y ait de côtes intercalaires comme une doerntense et le rapport des diamètres coquille/ombilic est trop grand pour une striatulum. si on dit Pseudogrammoceras, la bande ombilicale ne me semble pas assez abrupte pour une bingmanni. si on dit Phlyseogrammoceras, je ne vois pas de fasciculation des côtes comme sur une dispansum et comme sur les autres Phlyseo photographiées. Votre avis? Citer
KLOKLO81 Posté(e) 5 février 2019 Signaler Posté(e) 5 février 2019 Bonjour, Merci vous pour ces précisions, je vous poste 2 photos rapprochées des 2 ammonites concernées par vos réponses. La première pour la Grugerai gruneri qui effectivement très proche de celle de icarealcyon, la suivante est la seconde (celle de droite) de la première photo du haut. Citer
icarealcyon Posté(e) 6 février 2019 Signaler Posté(e) 6 février 2019 Bonjour, la 2 est une grammoceras (faible épaisseur, pente ombilicale faible, ombilic très ouvert, carène non tranchante), plutôt à rapprocher de g. striatulum à cause de la finesse de la costulation qui devient bien régulière à la fin du dernier tour, sans intercalaires. Citer
KLOKLO81 Posté(e) 6 février 2019 Signaler Posté(e) 6 février 2019 Bonjour, Merci bien pour ces réponses. Au sujet du livre sur le causse et les ammonites pyriteuses, existe-t-il plusieurs éditions ? J'ai trouvé ce lien : Guide des ammonites pyriteuses - Toarcien moyen.... Romain Jattiot, Vincent Trincal - Decitre - 9782917198315 - Livre au prix de 23 €. Je pense qu'il y a une grande concordance entre les sites du Toarcien des Causses de Lozère et ceux de l'Aveyron. Citer
icarealcyon Posté(e) 6 février 2019 Signaler Posté(e) 6 février 2019 C'est effectivement ce livre-là. Il contient un grand poster dépliable sur lequel sont récapitulées toutes les ammonites trouvées à Cénaret (80 espèces), ainsi que les clefs de détermination. Il est pratique à l'usage, pas ardu dans sa rédaction. Mais, s'agissant d'un inventaire, certaines espèces très rares n'ont pas été trouvées sur le site et donc elles n'y sont pas décrites. Le Toarcien de Lozère et celui de l'Aveyron participent de la même formation, la mer des Causses, qui a connu plusieurs séquences d'isolement au cours du Toarcien, ainsi que quelques ouvertures sur le domaine méditerranéen. Il existe toujours de petites différences d'un gisement à l'autre (taille des spécimens, qualité de conservation, nombre d'espèces et nombre d'individus d'une espèce donnée...) en Lozère comme en Aveyron, mais la faune est globalement identique pour un niveau donné, quand on se situe sur l'axe d'épaisseur maximale des marnes domériennes-toarciennes (en gros un axe Mende-Millau). Quand on s'éloigne de cet axe, l'épaisseur du dépôt diminuant, on peut avoir, selon le paléorelief, des séries condensées voire des lacunes. Mais Cénaret se trouve dans l'axe de dépôt le plus épais, une centaine de mètres d'épaisseur pour le Toarcien, comme au Balduc et Sainte-Hélène. Il existe toutefois beaucoup plus d'affleurements de terres grises à nu en Aveyron qu'en Lozère, où la politique de stabilisation des sols (drainage, reboisement, terrassements) menée depuis un siècle et demi a porté ses fruits. Citer
icarealcyon Posté(e) 6 février 2019 Signaler Posté(e) 6 février 2019 La "colle" du jour Nous voici momentanément repartis dans le Toarcien moyen, zone et sous-zone à bifrons: je suis tombée sur une drôle de bestiole, un dactyliocératidae à l'ornementation faite de côtes fines annulaires simples, proverses, se dédoublant très rarement sur le ventre, et quand elles le font, c'est très haut sur celui-ci. La section du tour est bien circulaire. Pour rajouter à l'inhabituel: ses flancs présentent des ondulations. J'ai d'abord pensé à un spécimen pathologique, mais la grande régularité de cette ornementation atypique, déjà présente au plus jeune stade conservé, me fait douter. Hélas, il n'y a que le dernier tour et demi de conservé, avec le départ de la chambre d'habitation sur le dernier centimètre. Elle devait faire plus d'un tour d'après les marques laissées sur le moule interne. Voici la chose, avez-vous un avis ? Citer
gryph58 Posté(e) 6 février 2019 Auteur Signaler Posté(e) 6 février 2019 Bonjour à tous, @icarealcyon Dommage que ton ammonite ne soit pas entièrement conservée. As tu cherché parmi les planches de J Monestier ? Pendant qu'on était sur les Gruneria ces spécimens que je ne sais pas trop comment classer pourraient ils être des Gruneria ? 1 et 2 ont des côtes bien marquées Les côtes du n° 3 sont fines et sa carène est bien visible. Citer
KLOKLO81 Posté(e) 6 février 2019 Signaler Posté(e) 6 février 2019 Bonjour à tous, aujourd'hui un peu de soleil ! Si ces planches du toarcien de Buckman peuvent aider Chantal ? Bonne réception et bonne journée. 1b.pdf 4b.pdf Citer
gryph58 Posté(e) 6 février 2019 Auteur Signaler Posté(e) 6 février 2019 Merci pour ces planches. Elles ne manquent pas un peu de tubercules pour être des Denckmania ? En fait mes cinq bestioles sont peut être tout simplement des Haugia. Citer
KLOKLO81 Posté(e) 6 février 2019 Signaler Posté(e) 6 février 2019 Toutes mes excuses, j'ai zappé la réponse d' icarealcyon pour le livre des ammonites pyriteuses et je l'en remercie pour ses informations. Citer
icarealcyon Posté(e) 6 février 2019 Signaler Posté(e) 6 février 2019 Bonjour Gryph, pour moi, 1,2,4 et 5 sont assez clairement des haugia, avec peut-être un microconque (ex-brodeia, ou sinon un microconque de denckmannia) pour la 2 (à cause des côtes qui rebroussent vers l'arrière) . La 3 est beaucoup plus difficile à cerner. Les côtes sont fasciculées et très proverses, la section du tour s'élève rapidement. Mais coquille très juvénile. Selon le niveau d'origine, cela pourrait être un H. illustris (la plus involute et plate des haugia), ou un pseudogrammoceras du groupe fallaciosum, ou un jeune phlyséogrammoceras dispansum. Chez tout ce petit monde, les coquilles juvéniles de ce diamètre tendent à être plus renflées, avec des sections beaucoup plus circulaires qu'à un stade plus mature, la carène a le même aspect et, ce qui n'arrange rien, à ce stade il existe un certain polymorphisme (qui s'atténue avec la croissance). Citer
icarealcyon Posté(e) 6 février 2019 Signaler Posté(e) 6 février 2019 C'est tout à fait exact qu'il existe une certaine ressemblance entre les gruneria et les haugia. Mais la position stratigraphique ôte le doute immédiatement, quand on les trouve en place. haugia est du toarcien moyen, gruneria du toarcien supérieur, dernier horizon de la zone à dispansum, donc beaucoup plus haut dans la série. L'allure de leurs côtes fasciculées diffère un légèrement: plus fines, raides de l'ombilic au haut du flanc, et un peu plus proverses chez gruneria. A diamètre identique, gruneria est plus épaisse, avec un mur ombilical plus vertical et haut. Le ventre est ce qui diffère le plus nettement chez ces deux genres. Une nette bande plate sépare le haut des côtes de la carène chez gruneria, chez qui elle reste moins élevée que chez haugia. Citer
gryph58 Posté(e) 6 février 2019 Auteur Signaler Posté(e) 6 février 2019 Alors justement ces six là proviennent d'un site où d'après la carte géol on ne trouverais que du Toarcien supérieur. Je m'étais demandé pour elles aussi si elles ne pourraient elles pas être des Gruneria mais il semblerait donc que ce soit des Haugia aussi ? Ce n'est pas évident à rendre en photo mais la 4 a des côtes plus proéminentes toutes les trois ou quatre côtes. La faune de ce site (d'où je n'ai encore rien posté) ne ressemble pas aux autre endroits que j'ai visité. Les ammonites y sont, à l'inverse des autres sites, plus rares que les gastéropodes et la plupart sont aplaties. Je n'y ai trouvé que quelques espèces d'ammonites: des Calliphylloceras, des Osperlioceras reynesi ? et ces bestioles ci ainsi que d'autres à côtes plus fines. Encore une fois je te remercie pour ton aide précieuse. J'espère que tu n'en as pas trop ras le bol de répondre à mes questions mais sois rassurée j'ai bientôt fini d'identifier mes récoltes du Toarcien. Citer
jjnom Posté(e) 6 février 2019 Signaler Posté(e) 6 février 2019 Il y a 10 heures, icarealcyon a dit : Bonjour, la 2 est une grammoceras (faible épaisseur, pente ombilicale faible, ombilic très ouvert, carène non tranchante), plutôt à rapprocher de g. striatulum à cause de la finesse de la costulation qui devient bien régulière à la fin du dernier tour, sans intercalaires. Ombilic très ouvert, je veux bien mais point trop n'en faut. Chez G. striatulum, les rapports D/O que j'ai en général vont de 2,4 à 2,7. Là, on est à plus de trois!... Ca me semble bien élevé pour un striatulum classique. Un striatulum caussenardus peut-être... Il y a 9 heures, icarealcyon a dit : La "colle" du jour Oui, ça fait bizarre, parce que des Dactylio avec autant de côtes simples, ça sent le Dactylio primitif. Ca se trouve plutôt à l'étage en dessous et s'appelle Reynesoceras. Avec Dumortieria, Cotteswoldia et Walkeri, on grimpe dans la série et on est bien au-dessus des Haugia mais à niveau avec les Gruneria (zone à pseudoradiosa) Citer
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