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Posté(e)

Dans les devis il est bien écrit forage en 200 mm.

 

Voilà l'historique complet :

 

Comme beaucoup de monde j'ai fait venir un sorcier qui avait la réputation de ne s'être jamais trompé, il a annoncé l'eau à 9 m et 4m3/h.

J'étais sceptique mais c'était alléchant alors j'ai contacté deux entreprises de forage qui ont mis beaucoup de temps à répondre avec des propositions assez proches.

L'une des deux allait intervenir chez mon voisin donc j'ai choisi celle la.

 

Première phase, forage jusqu'à 28 m pas d'eau rencontrée, je demande au foreur d'arrêter et s'il serait d'accord pour reprendre plus tard, le temps que j'étudie la question. Accord de principe de sa part pour reprendre plus tard.

 

Il passe chez le voisin et trouve l'eau à 25 m, forage jusqu'à 50 m qui n'apporte pas plus d'eau. Au même moment je fais faire la coupe géologique et décide que ça vaut la peine de continuer.

 

La deuxième phase se fera plusieurs mois après, venue d'eau à 68 m (c'est probablement avant 68 m d'ailleurs, je n'ai pas eu de détail, mais ce jour la il arrête son travail à -68m et m'appelle en me disant qu'il a trouvé de l'eau et qu'il faut descendre plus profond, j'avais fixé la limite à 70m), Le jour suivant orage dans l'argile jusqu'à 78m, je décide d'arrêter en me disant que l'on est dans le toit de la couche imperméable située au dessous de la couche aquifère.

 

Pour le foreur rien d'exploitable, je cherche à vérifier si c'est bien le cas, si ça n'a pas changé, je m'intéroge sur le fait qu'il y ai eu une venue d'eau et pas d'essais, soufflage, air lift, etc.

 

Depuis le début l''entreprise de forage met plus d'un mois à répondre aux mails et ne répond pas aux messages téléphoniques, donc je préfère me débrouiller par moi même. Par contre s'il s'avère que le trou est productif, je les ferais sans doute revenir pour terminer le travail.

 

Le 17/02 je les ai contacté par mail pour savoir si l'installation d'une sonde géothermique était envisageable dans ce forage dans l'idée de faire du géocooling, à ce jour pas de réponse, je précise que les factures ont été payé à chaque fois le jour ou l'entreprise a quitté le chantier.

Posté(e)

Le professionnel qui est intervenu n'a pas évoqué de risque de contamination d'aquifère, ni de mise en communication de plusieurs aquifères

entre eux, d'ailleurs au passage il faudrait qu'il y en ai plusieurs ce qui ne semble pas être le cas.

 

Il n'a pas non plus abordé le sujet des procédures d'abandon de forage que je découvre ici, n'étant pas professionnel dans ce secteur, je ne pouvais pas deviner ces informations !

 

L'histoire se résume ainsi, le foreur va jusqu'à -78 m, pas d'eau, règlement de la facture, affaire classée. Je constate qu'il y a de l'eau à -15m, je veux vérifier que le foreur n'est pas passé à côté de quelque chose, normal vu l'investissement que celà représente.

 

merci pour vos encouragements !

 

 

Invité jean francois06
Posté(e)
il y a 57 minutes, Vincent34 a dit :

Le professionnel qui est intervenu n'a pas évoqué de risque de contamination d'aquifère, ni de mise en communication de plusieurs aquifères

entre eux, d'ailleurs au passage il faudrait qu'il y en ai plusieurs ce qui ne semble pas être le cas.

 

Il n'a pas non plus abordé le sujet des procédures d'abandon de forage que je découvre ici, n'étant pas professionnel dans ce secteur, je ne pouvais pas deviner ces informations !

 

L'histoire se résume ainsi, le foreur va jusqu'à -78 m, pas d'eau, règlement de la facture, affaire classée. Je constate qu'il y a de l'eau à -15m, je veux vérifier que le foreur n'est pas passé à côté de quelque chose, normal vu l'investissement que celà représente.

 

merci pour vos encouragements !

 

 

Le professionnel, s'il est sérieux doit connaître la législation.

http://www.sfeg-forages.fr/index.asp?id=425#informations

https://www.afpac.org/Normes-relatives-au-forage_a91.html

http://www.dordogne.chambagri.fr/fileadmin/documents_ca24/Internet/PAT_doc/particuliers/plaq_puits-forages_ARS_DREAL.pdf

https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/146/files/2011/02/adaptation-réglementaire-forages.pdf

 

http://www.ceseau.org/reglementation.php

Posté(e)

Exactement et cela s’appelle un hydrogéologue agréé

compte tenu du contexte géologique :

- soit vous réalisez avec votre voisin un ouvrage exploité aux normes

- soit vous procédez à un abandon aux normes

- soit vous (le maitre d’ouvrage, le maitre d’oeuvre et les éventuels gignols qui donnent des conseils à 2 sous) vous exposez à des poursuites des communes qui exploitent le ou les aquifères en commun qui seraient contaminés si une pollution de surface venait se produire.

 

c’est malheureux mais il doit y avoir bien pire que ce cas de figure.

 

c’est votre eau ne faites pas n’importe quoi !

Posté(e)

Ca pourrait mériter un sujet à part mais on est ici sur un cas typique de forage pour particulier.

Le forage d'eau en France sur le marché des particuliers n'est absolument pas encadré.

Les particuliers s'adressent à un foreur comme ils s'adressent au plombier ou à l'électricien.

Ces foreurs sont censés être les hommes de l'art mais voilà, il n'y a pas de formation/diplôme de foreurs d'eau. Ce sont tous des gars formés sur le tas.

Pas de garantie décennale: les assureurs refusent de les couvrir.

Des milliers de trous sont réalisés tous les ans sans que le maître d'ouvrage ait été vraiment conseillé. Les ouvrages déclarés ne représentent que la partie émergée de l'iceberg.

Il n'y a pas de police en la matière et rien n'a changé dans ce secteur ces 40 dernières années.

En outre, ces foreurs là sont en concurrence avec l'eau de distribution. Pas évident de rentabiliser un forage pour une maison particulière qui utilise moins de 500 litres/jour... 

En irrigation, une étude d'impact est obligatoire avant que le dossier monte en Préfecture. Une étude à moins de 1000 Euros...

Les normes, c'est surtout valable pour les ouvrages de collectivités publiques.

Ouais, pas génial, je sais, mais c'est la réalité.

 

Posté(e)

Pour clore le débat en ce qui me concerne, je suis soucieux de l'impact que j'ai sur l'environnement et de la terre que je vais laisser à mes enfants. J'ai isolé ma maison, je me chauffe au bois avec un appareil performant, je traite mes eaux usées avec une phytoepuration, j autoconsomme mon électricité photovoltaïque et j'en passe.

 

En définitive que ce forage soit productif ou pas, je ferai ce qu'il faut pour qu'il n'y ai pas de risque de contamination de l aquifere.

 

Je rejoins jjnom qui a très bien résumé la situation, le particulier n'est pas informé et les entreprises de forage font omissions de l aspect réglementaire.

Posté(e)

C'est quand même pas très juste tout ça ...
Bien sur que les foreurs (ceux qui sont sérieux en tous les cas) sont couverts par des décennales, ont des caces, ... même si pour la plupart leurs formation résulte de leur expérience sur le terrain je te l'accorde.
Évidemment qu'il est mieux qu'un hydrogéologue gère le chantier, mais cela à un coût que les particuliers ne prennent pas en charge vu les montants et ça se comprend.
Aujourd'hui les forages sont soumis à déclaration obligatoire auprès des services compétents, ce qui est malheureux c'est que ce n'est jamais le même entre chaque département ... et les dossiers peuvent être parfois délirants. En revanche aucune obligation de déclaration au BRGM, pas cool ...
Les normes bien sur sont valables dans tous les cas, pas que pour les collectivités (parfois ce ne sont pas les mêmes notamment en ce qui concerne l'eau potable ! ), mais il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt ! Qui va abandonner un forage dans les règles ? On couvercle, un bouchon et on en parle plus. Dans la réalité c'est comme ça !
Quant à reprendre le forage en question pour une sonde géothermique c'est toujours faisable mais souvent un peu compliqué, les foreurs en général préfèrent reforer à côté

 

Une chose semble sure, le foreur en question ne semble pas très sérieux, il aurait au moins pu rappeler

Posté(e)
il y a 12 minutes, Stef4412 a dit :

Bien sur que les foreurs (ceux qui sont sérieux en tous les cas) sont couverts par des décennales

Assures t'en bien. Je connais perso des foreurs nationaux, et des plus sérieux, dont les compagnies d'assurance ont toujours refusé de leur accorder une décennale.

 

il y a 22 minutes, Stef4412 a dit :

Les normes bien sur sont valables dans tous les cas, pas que pour les collectivités

Eh oui, elles sont valables (applicables) dans tous les cas mais très souvent pas appliquées sur le marché des particuliers.

Ce que tu dis des abandons est tout à fait vrai.

 Quand on arrive sur les collectivités locales, c'est bien sur beaucoup mieux cadré compte tenu des populations à l'aval. Mais bon, je connais aussi quelques bureaux d'études généralistes intervenant sur ce marché qui ne sont franchement pas top.

Tout comme les déclarations obligatoires. Obligation aussi dans tous les cas (à plus de 10m de profondeur). Obligatoires mais souvent oubliées.

J'ai connu des années où il a du se faire jusqu'à 4000 trous pour particuliers/an sur un seul département du Sud-Est. Combien dans la banque de données du sous-sol?

Bien sur, des entreprises sortent du lot. Celles qui ont été "éduquées" par un encadrement compétent, mais vraiment pas assez nombreuses.

Des centaines en France et seulement une petite quarantaine à avoir signé la charte de qualité.

C'est bien dommage et j'en ai de l'amertume car c'est un beau métier, d'autant plus qu'il n'est pas facile, mais la corporation n'est pas structurée et n'intéresse pas grand monde là-haut.

Bon, si quelqu'un croise Hulot, il a un sujet de discussion tout prêt.

 

 

Posté(e)

Tu devrais realiser d’abord un pompage d’essai et si les résultats sont probants équiper le puits.

 

Comme Stef,

Ici on ne peut pas laisser dire n’importe quoi et il faudrait quand même reflechir qu’il s’agit d’un forum public avant d’écrire ce qu’on lit

du style « pourquoi y a t’il de l’eau quand on entre dans l’argile »

plutot que

« la venue d’eau principale se situe à la base de l’aquifere»

 

la raison de l’absence de description d’eau du foreur étant peut etre une mauvaise transmissivité en zone de recharge de nappe, le bureau d’étude est là pour superviser le pompage d’essai avec des  descriptions sont la pour argumenter.

Il doit être simple de se procurer un bon carnet d’adresse et les conseils auprès du service geologique regional du BRGM.

 

Pour ce qui concerne ce sujet on ne doit pas faire dans le bricolage et acquerir les données de base sans conclure hativement

 

Certaines remarques laissent songeur, ben si les bons foreurs notent les break d’avancement et les temps précis. Avec un carnet de note et un crayon...high tech., en tout cas en ce qui me concerne ceux que j’ai croisé en geotech et hydro procedent ainsi. Des bons commerciaux sans doute pour faire autant de trous sans respect des regles de l’art ?

En TP forage quand on avait 20ans on faisait une courbe d’avancement, comme les grands

pas toi jjnom ?

bon à supposer que le foreur ne prenne pas des notes sur carnet (numero de tiges, longueur de tiges, prof, heure ... ah bon ça existe ???), le geologue prend des notes à sa place.

on a vraiment l’impression que ici comme sur d’autres sujet c’est precher le faux pour connaitre le vrai.

 

ajoutons à cela que le secteur de Vincent est une zone de recharge de la nappe Eocène et que c’est sans doute un secteur qui pourrait faire l’objet d’un périmètre de protection si c’est pas déjà fait...

et la c’est chaud d’un point de vue juridique. La chance qu’a un « mauvais pro » c’est qu’il existe peut etre peu de pro dans la surveillance des mauvaises pratiques...

il est fort possible que le foreur fasse le minimum ici en l’absence de supervision sérieuse. A lui de t’expliquer pourquoi il n’appliques pas les regles.

renseignes toi à ce sujet, je pense qu’avec tous ces avis il faut à présent réfléchir avec des vrais professionnels calmement et avec discernement. Les enjeux peuvent être intéressant pour un bon foreur et un bon bureau d’étude géothermique qui pratique les pompages d’essai et disposent d’une bonne expérience en thermicité, pratique des doublets de forage.

 

on peut commencer par examiner ceci :

http://infoterre.brgm.fr/rapports/82-SGN-023-EAU.pdf

 

En bref Vincent, adresses toi d’abord aux pros du BRGM qui te dirigeront vers les meilleurs specialistes et ex de realisation.

 

Et ton ami géologue dans tout ça ?

il pourrait decrire les déblais autour de l’ouvrage ?

bonne chance pour trouver les bons professionnels dans ton beau projet geothermique.

Invité jean francois06
Posté(e)
il y a 52 minutes, Next50MY a dit :

 Inutile donc de faire croire que les particuliers ne sont pas concernés par le sujet.

 

 

Je crois que personne ne veut faire croire que les particuliers ne sont pas concernés.

Mais la pratique montre que de nombreux  forages ne sont pas déclarés, ce qui implique des propriétaires, et des entreprises de forages qui ne déclarent pas.

http://www.set-revue.fr/les-substituts-au-reseau-arbitrages-des-consommateurs-et-consequences-pour-le-gestionnaire-reflexion

"Ces forages sont en effet considérés comme très nombreux par la plupart des experts, mais comme ils ne sont pas déclarés, il est impossible d’évaluer le volume qu’ils sont susceptibles de prélever. Or, cette ressource stratégique, qui alimente la majeure partie des 432 000 habitants que compte le département en 2006, est considérée comme en limite de surexploitation et classée en zone de répartition des eaux (ZRE) à ce titre [2].

[2] De ce fait, tout ouvrage (y compris domestique) devrait être déclaré, ce qui est loin d’être le cas. La loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006 renforce par ailleurs cette obligation, tout ouvrage (puits ou forage) réalisé pour les usages domestiques devant être déclaré en mairie (date limite de déclaration : le 31 décembre 2009)"

 

 

https://www.afpac.org/Normes-relatives-au-forage_a91.html

"Normes relatives au forage

Focus sur les normes encadrant les travaux de forages

La prolifération incontrôlée des forages individuels en France est perçue comme une menace, avec trois principaux impacts négatifs : 

Impact négatif sur les ressources en eau souterraine

Impact négatif sur la santé publique

Impact négatif sur les gestionnaires des réseaux publics de distribution d’eau potable et d’assainissement

A ce titre, un certain nombre de textes s’appliquent pour ces travaux de forage ; 

Rappel des codes et réglementations qui s'appliquent aux forages :

Le Code Minier article 131 "Forages d'une profondeur supérieure à 10 mètres",

Le Code de l'Environnement - réglementation loi sur l'eau,

Le décret 93-742 du 29 mars 93 dit "décret procédure" : opérations soumises à déclaration ou autorisation,

Le décret 93-743 du 29 mars 93 dit "décret nomenclature",

Le décret 94-364 du 29 avril 94 qui définit les zones de répartition,

Le décret 96-102 du 2 février 96 qui établit des règles techniques,

Les 3 arrêtés du 11 septembre 2003 - application du décret 96-102 : prescriptions générales et prescriptions applicables aux prélèvements soumis à déclaration ou autorisation,

Le Code de la Santé Publique "usage alimentaire ou sanitaire", articles R 1321-6 à 10 et 14 (soumis à déclaration ou autorisation)."

 

 

Conclusion, avant d'entreprendre un forage, se renseigner à la mairie pour connaitre les textes en vigueur et les démarches administratives à entreprendre. 

Posté(e)
il y a une heure, Next50MY a dit :

Inutile donc de faire croire que les particuliers ne sont pas concernés par le sujet.

Affirmation incorrecte. Je dis que les règles sont applicables mais souvent non appliquées sur le marché des petits forages en alimentation d'eau domestique.

Il se trouve que j'étais présent à ce colloque de Bordeaux et que je connais bien la problématique de la Charente Maritime. Une foultitude de petits forages domestiques dans l'aquifère de surface hautement pollué en nitrates par les pratiques agricoles. De nombreux forages d'irrigation souvent mal réalisés. A l'époque, le paysan qui voulait de l'eau en quantité captait couramment 2 nappes. Et pourtant, il y avait 2 hydrogéologues en DDA...Il a fallu interdire l'accès à la nappe de l'Albien.

La très grande majorité des forages domestiques ont été réalisés de façon sauvage et ne sont pas connus des autorités.

Le rapport mentionné vise surtout les forages d'irrigation. Forages privés certes, mais pas "de particuliers" que j'entends dans le sens domestique.

Il y a 7 heures, Next50MY a dit :

bon à supposer que le foreur ne prenne pas des notes sur carnet (numero de tiges, longueur de tiges, prof, heure ... ah bon ça existe ???), le geologue prend des notes à sa place.

on a vraiment l’impression que ici comme sur d’autres sujet c’est precher le faux pour connaitre le vrai.

Tu ne t'imagines quand même pas qu'il y a un géologue qui suit la réalisation de chaque forage domestique? Tu rêves, là!

Merci à JF et à Vincent qui confirment mes écrits.

Posté(e)

Alors en biblio BRGM beaucoup d’infos

dans ce secteur au sujet des aquiferes principaux qui sont les calcaires paléozoiques karstifiés

 

dans l’Eocene, le calcaire de Ventenac a des bonnes transmissivités avec effectivement des niveaux karstifiés et fracturés productifs exploités à une dizaines de km au SE...assez logique

 

Les grès fracturés eocene sup avec une nappe en charge sous des marnes sont producteurs également vers le sud.

 

Un ex d’ouvrage bien équipé dans ces environs avec lithologie décrite par un foreur compétent :

FF7DC4B1-D839-4706-80C0-3DE196BD7043.thumb.jpeg.15a42e5555d231f5e67916b6c05cb693.jpeg

 

malheureusement pour Vincent

- son secteur n’a pas l’Eocene Sup

- la zone de recharge de nappe n’a peut etre pas suffisamment de volume

- les aquiferes paleozoiques vont demander un cout de forage important

 

il ne reste plus qu’a realiser les tests de pompage et equiper ou abandonner l’ouvrage

Posté(e)

Ben oui

Citation

 

A ce titre, un certain nombre de textes s’appliquent pour ces travaux de forage ; 

Rappel des codes et réglementations qui s'appliquent aux forages :

Le Code Minier article 131 "Forages d'une profondeur supérieure à 10 mètres,

Le Code de l'Environnement - réglementation loi sur l'eau,

Le décret 93-742 du 29 mars 93 dit "décret procédure" : opérations soumises à déclaration ou autorisation,

Le décret 93-743 du 29 mars 93 dit "décret nomenclature",

Le décret 94-364 du 29 avril 94 qui définit les zones de répartition,

Le décret 96-102 du 2 février 96 qui établit des règles techniques,

Les 3 arrêtés du 11 septembre 2003 - application du décret 96-102 : prescriptions générales et prescriptions applicables aux prélèvements soumis à déclaration ou autorisation,

Le Code de la Santé Publique "usage alimentaire ou sanitaire", articles R 1321-6 à 10 et 14 (soumis à déclaration ou autorisation).

 

Après faut pas s'étonner que des "indélicats" préfèrent forer que de faire des papiers, il faut être conscient que foreur c'est aussi un gagne pain et que le client fait la gueule quand on lui annonce 2 mois. 3 mois, 4 mois voir plus de délais que pour ça ! J'ai vu 2 ans sur Fos pour un forage au milieu d'un parking !.......  UN temps monstrueux passé à faire et refaire le dossier car il ne plaisait pas au fonctionnaire derrière son bureau, à contrario dans le 05 c'est réglé en quelques jours ... le bon sens paysan peut être ! :P

 

Citation


J'ai connu des années où il a du se faire jusqu'à 4000 trous pour particuliers/an sur un seul département du Sud-Est. Combien dans la banque de données du sous-sol?

 


Il me semble voir ici un amalgame : la déclaration en préfecture est bien sur obligatoire, mais pas celle à la BSS qui fait l'objet d'une autre procédure et est au bon vouloir du professionnel. C'est peut être aussi pour cela que tu t'étonnes de na pas en voir des tas ...

Posté(e)

Faire croire que les foreurs font des milliers de trous illégaux non-déclarés pour particuliers ce n’est pas très ... comment dire ?, surtout à l’égard d’amis foreurs.

si il ne comprend pas ça beeen ...

 

Oui et faire croire que les foreurs sont des gens qui apprennent uniquement sur le tas (sous-entendu moins doué qu’un type qui preconise de ne pas mettre de gravier a cause des pertes de charges, ah bon ??)

ça demontre que en fait le gars qui apprend sur le tas est bien plus doué que le gars qui preconise de ne pas mettre de massif filtrant...

la encore il faut s’abstenir de donner des conseils pour noyer (une nième fois) the fish.

Tiens le fishing : encore une activité que le foreur apprend avec l’experience.

 

Oui les regles s’appliquent à tout le monde : particuliers et collectivités

 

le forage est aussi un échange entre une demande (le proprio) et un pro (le foreur). Si la demande n’est pas claire (sans hydrogeologue) le foreur va sans doute faire le minimum et il aura (parfois) raison pour une simple raison financiere. Sauf qu’il a obligation d’informer des normes, ce qui visiblement n’était pas fait ici (ou Vincent a mal compris).

 

au sujet de la BSS, évidemment quand on a participé on sait comment ça fonctionne mais c’est un autre sujet.

 

dans le cas de Vincent ça vaudrait peut être le coup de trouver un bureau d’étude qui descendra un Gamma-Ray dans son puits et celui du voisin, afin d’évaluer la geometrie des aquiferes, et une imagerie (une camera) pour les niveaux fracturés. Techniques simples le bureau d’étude équipé saura ce qu’il faut trouver et les decisions à prendre.

bye bye

 

le réseau de points BDSS du BRGM autour de La Livinière:

 

CAB75A45-FFB8-40F3-BAB5-CEF7CE470B8B.thumb.png.3fce8b9de2bfb85dff1a3e3b7aa7d1c5.png

 

Le sujet se situe dans l’Eocène inf e3C-e4a-e4b

 

le site paléonto de reférence MP15 est plus récent (e4-6), bartonien limite Auversien- Marinésien mais pas du tout étudié en sédimentologie.

Ça vaudrait le coup de corréler le ou les niveaux fossilifères avec les forages des environs.

Posté(e)

Prêter aux autres des pensées ou intentions qu'ils n'ont jamais eus, dénigrer pour humilier... Petit.

Restons sur la technique et en particulier sur le gravier.

Il y a 8 heures, Next50MY a dit :

 

Oui et faire croire que les foreurs sont des gens qui apprennent uniquement sur le tas (sous-entendu moins doué qu’un type qui preconise de ne pas mettre de gravier a cause des pertes de charges, ah bon ??)

ça demontre que en fait le gars qui apprend sur le tas est bien plus doué que le gars qui preconise de ne pas mettre de massif filtrant...

Si les écoulements en conduites étaient régis par les mêmes lois que les écoulements en milieu poreux, on n'aurait jamais entendu parler de Mr Darcy.

On ne met de gravier autour des crépines que si c'est nécessaire, principalement pour filtrer, retenir des fines. S'il n'y a rien à filtrer...

Ah... et pour les pertes de charge: http://infoterre.brgm.fr/rapports/79-SGN-727-HYD.pdf

Solages.thumb.JPG.2715ed48b1c52afccce1fadfda358c88.JPG

Il y a 14 heures, Stef4412 a dit :

Il me semble voir ici un amalgame : la déclaration en préfecture est bien sur obligatoire, mais pas celle à la BSS qui fait l'objet d'une autre procédure et est au bon vouloir du professionnel. C'est peut être aussi pour cela que tu t'étonnes de na pas en voir des tas ...

Je reconnais que mon texte n'était pas top et le raccourci brutal mais je n'ai plus très envie de m'expliquer sur ce fil.

Posté(e)

Jjnom du calme

on peut te trouver des stages de forages si tu veux pour calculer les vitesses d’avancement.

tu es parti sur ce terrain alors assumes.

 

ah oui au fait le massif filtrant concerne les risques d’eboulement de l’ouvrage

compte tenu du massacre deja fait

c’est un minimum

 

C’est pas un jeu de galets de granitoides ici

il s’agit de ressources en eau et avec des enjeux importants.

 

Le puits doit être re-foré et équipé aux normes ou abandonné dans les normes

 

Vincent cette coupe technique devrait approcher la configuration de ton puits.

 

757841E1-2CD1-4CFC-ABE1-9427079F86BF.thumb.jpeg.dc484a449277b58e954fe21f99adec94.jpeg

 

la source est dans le titre en haut

 

En resumé Vincent verifie avec un hydrogéologue AGRÉE la coupe géologique.

- la faisabilité d’un essai de pompage après re-forage

- la zone crepinée juste au dessus de l’argile (nappe captive sur le shema)

- l’isolement de la nappe libre superficielle

 

plus tu attends plus ca risque de couter cher a toi ou a la collectivité.

 

Pas merci au sourcier pour ses conseils a 2 balles

 

on aimerait bien avoir l’avis éclairé de Kayou qui a pratiqué beaucoup d’hydraulique villageoise

Tu devrais avoir un bon carnet d’adresse puisque tu es dans le secteur de Vincent

Posté(e)

Aucune nécessité de dénigrer les messages d'autres intervenants, de s'interpeler ou de glisser des allusions inutiles.

Il suffit de donner des infos concrètes et le lecteur jugera.

Je m'en voudrais de devoir fermer ce sujet intéressant pour une mauvaise gestions des échanges entre les participants.

 

la modération

Posté(e)

d'accord avec le sablais ; vincent 34 veut resoudre son problème....le reste il n'en a rien à f....

      je suis assez d'accord sur l'avant dernier message...

             

Il y a 3 heures, Next50MY a dit :

En resumé Vincent verifie avec un hydrogéologue AGRÉE la coupe géologique.

- la faisabilité d’un essai de pompage après re-forage

- la zone crepinée juste au dessus de l’argile (nappe captive sur le shema)

- l’isolement de la nappe libre superficielle

 

plus tu attends plus ca risque de couter cher a toi ou a la collectivité.

 

Pas merci au sourcier pour ses conseils a 2 balles

 

on aimerait bien avoir l’avis éclairé de Kayou qui a pratiqué beaucoup d’hydraulique villageoise

Tu devrais avoir un bon carnet d’adresse puisque tu es dans le secteur de Vincent

    maintenant que le forage est fait....manifestement pas par des spécialistes , pour rattraper le coup cela me semble le plus "sûr"   éventuellement un essais de pompage avec soufflage du trou peut se faire avant reforage MAIS par des foreurs compétents car cela demande de la maîtrise!

        Pour faire tous les ans de la consultation pour des forages, c'est une partie pas simple entre compétence/prix  et ce n'est malheureusement pas à la portée du particulier d'où l'intervention d'un hydrogéolgue agréé : son coût sera généralement compensé par un bon ratio compétence/prix dans le choix des intervenants

Posté(e)

2 ex de société bien équipées d’apres ce qu’on lit sur leur site (avec diagraphies et imagerie notamment)

 

Grand Sud Forage

ForaSud

 

Dans ce type de business elles doivent se connaitre et s’entre-aider quand les commandes sont pleines et sur le materiel.

Donc si une de celles ci n’est pas dispo tu auras sans doute des bonnes recommandations.

 

Vincent je crois qu’en contactant le BRGM de Montpellier et une de ces sociétés tu devrais trouver des propositions. L’occasion pour l’une d’entre elles de montrer leur savoir faire.

Posté(e)

Je vous remercie pour ces contacts, je pense que la solution qui s'impose c'est l'abandon de forage, en effet si je consulte une de ces société et un hydrogéologue la facture sera telle que l'opération ne sera pas économiquement rentable et en plus pour probablement avoir très peu ou pas d'eau.

 

Depuis le début j'ai été mal conseillé, et l'aspect réglementaire ne m'a pas été présenté, sinon je n'aurais rien entrepris.

 

Les infos que j'avais c'est on fait on trou ça coûte environ 50€/m, si il y a de l'eau il faut ajouter environ 1000€ pour le matériel de pompage, s'il n'y en a pas tant pis. Il ne m'a même pas été dit que l'ouvrage devait être déclaré !

 

Par contre je voudrais être certain de bien comprendre. Les risques liés aux communications entre aquifères ça je vois bien, par contre dans mon cas je ne vois qu'un seul aquifère, tout ce qui a été traversé jusqu'à 68 m était sec et en plus on est pas à l'étiage.

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