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Posté(e)

Bonjour à tous,

 

Je sollicite l'avis de spécialiste pour essayer d'y voir plus clair sur le forage que j'ai fait faire chez moi.

 

Un copain géologue m'avait fait une coupe géologique que je joint avec la notice. A gauche sur la coupe il y a un forage ou l'eau a était trouvée à 25 m à droite c'est chez moi.

 

Le forage fait 78 m de profondeur, réalisé avec un marteau font de trou. Le foreur indique une prédominance de calcaire bleuté et plus rarement de calcaire blanc. A 68 m début de l'argile, il annonce avoir trouvé de l'eau en petite quantité et que ça sera sans doute confirmé en allant plus bas reprise le lendemain. Le lendemain forage jusqu'à 78 m de la boue d'argile remonte d'après le professionnel rien d'intéressant, je décide d'arrêter les frais en me disant que l aquifere est plus haut et que ça ne sert à rien de descendre plus bas.

 

Deux jours après je me rend compte que le niveau statique est à 15 m, je n'avais pas eu l'idée de regarder avant.

 

Soit environ 1,8 m3 en deux jours ou moins ou peut être beaucoup moins, débit qui dans tous les cas peut être suffisant à alimenter ma maison.

 

Merci d'avance de me donner votre avis.

Notice-secteur Calamiac.pdf

rect10389.png

Posté(e)

Merci pour votre réponse, je m'y attendais assez.

 

Le problème c'est que le trou n'est pas équipé, quel débit et pression d'air comprimé faudrait il au minimum pour espérer faire remonter de l'eau, l'idée c'est de faire baisser le niveau de la colonne d'eau pour évaluer le temps qu'il faut pour quelle remonte, et donc le débit.

Posté(e)

Le forage de Calamiac le bas est-il productif ? Il capte quel niveau aquifère ? Les calcaires de Ventenac (e4a) ou/et le calcaire à alvéolines (e3bc) ? Le schéma de son équipement et les données de ses résultats sont-ils disponibles? 

Le forage de Calamiac le haut devrait capter le niveau des calcaires de Ventenac... s'il est productif...

 Des venues d'eau se sont-elles manifestées au cours du forage ? 

Le trou a-t-il été développé, à l'air-lift ? Une injection d'HCl est-elle envisagée ?

Continuer de foncer jusqu'aux calcaires à alvéolines est-il envisage/able ?

Posté(e)

Merci pour vos réponses,

 

Pour Caterpillar, non pas vu de fossiles d'os, mais en même temps c'est sans doute pas évident à identifier dans les résidus de forage.

 

Oui Kayou, le forage de Calamiac le bas devrait être productif, l'eau a été rencontrée à 25m (donc dans  e4a) débit annoncé 2 m3/h, le fait de descendre plus bas n'a pas apporté plus d'eau, le forage n'est pas équipé d'une pompe pour le moment, c'est chez un voisin.

 

Oui au alentours de 68 m le foreur m'a appelé en me disant qu'il y avait de l'eau, après avoir atteint 78 m il m'a dit avoir injecté un produit pour dissoudre les argiles sans succès, puis il a remonté le matériel  et quitté le chantier. J'étais sur place le dernier jour de forage entre 68 et 78 (je suppose que l'on était dans e3bM) , à la reprise pas mal d'eau est sortie puis de la boue argileuse tantôt liquide, tantôt visqueuse.

 

Donc pas de développement du trou, pas d'HCL non plus je pense, je ne souhaite pas aller plus bas d'autant que le chantier a été replié.

 

J'ai sondé le trou aujourd'hui, avec une corde lestée, j'arrive à descendre à 44m, le trou semble bouché à ce niveau. Donc si la coupe est exact je ne rentre même plus dans l'aquifère, le niveau statique est à 15m. Je n'ai pas trouvé de moyen de faire un essai de pompage.

 

Dans quel cas faut il injecter de HCL et en quelle quantité ? quel est le protocol à suivre ?

Au vu de tous ces éléments est-ce que ça vaut le coup d'acheter une pompe bas de gamme pour faire un essai ou bien est-ce sans intérêt ?

 

 

Posté(e)

Pas clair c't'affaire.

On aurait eu une venue d'eau quasiment au même niveau qu'on entrait dans de l'argile?

Argiles e3bM (bleues) ou argiles (rouges) de remplissage d'un karst?

Le niveau à -15m n'est pas corrélable avec le niveau à -25m de l'autre forage...

Un surface piézo avec une pente en sens contraire du pendage des couches: dur à comprendre.

Le trou se serait déjà remblayé partiellement avant même la première mesure?

Posté(e)

"On aurait eu une venue d'eau quasiment au même niveau qu'on entrait dans de l'argile?"

c'est bien pour cela que je me demande si l'eau ne venait pas de plus haut et que ça se soit mis à couler bien plus tard après le passage du marteau. c'est possible ça ?

 

Oui entièrement d'accord avec votre analyse, du coup mon hypothèse c'est que le trou est bouché à -44m et qu'il s'est rempli avec des eaux de suintement venant de plus haut et donc qu'il ne reflète pas le niveau d'un éventuel aquifère. Je ne sais pas si c'est crédible, ici le sol de surface est sec et il n'y a pas eu de précipitations notables récemment ?

 

Ce qui me surprend c'est que d'après le foreur le sol était particulièrement compact et homogène, du coup je ne comprend pas ce qui bloque à - 44m, pour sonder j'ai utilisé de la corde et un tube d'acier comme leste.  Le forage a était réalisé jeudi dernier. Maintenant ça peut aussi être bouché partiellement et une voie d'eau peu exister.

Posté(e)
Citation

Le niveau à -15m n'est pas corrélable avec le niveau à -25m de l'autre forage...


Ce n'est pas ce qu'il a écrit, regardes mieux :

"A gauche sur la coupe il y a un forage ou l'eau a était trouvée à 25 m à droite c'est chez moi "

Moi je comprends qu'une venue d'eau a été recoupée à 25 m de profondeur, pas que le niveau piézométrique est à -25 m ...:content::content:
Comme le dis zunyite, il te faut faire un essai de pompage (dans les règles) pour définir les capacités de ton ouvrage et de la nappe. Normalement un professionnel doit pouvoir équiper ton forage en conséquence, faire l'essai et déséquiper le forage sans problème.
La question est de savoir si cela vaut la peine ... si ton forage s'est bouché sans avoir été sollicité, ce n'est quand même pas bon signe !
Injecter de l'acide sera sans effet, il ne dissoudra pas de l'argile, le foreur a mis autre chose, certainement de l'hexametaphophate de sodium
Après, un bloc éboulé peu aussi bloquer ta mesure ...
Ca fait un peu loin mais si tu veux un devis :P:P:P

Un log de forage peut être ?

 

Posté(e)

oui en effet, j'y pensais le niveau statique dans l'autre ouvrage est peut être  au dessus des - 15, enfin ce serait logique.

 

je pense qu'il y a quelque chose qui bloque mais qui venait de plus haut, car mon leste a été bloqué à deux reprises vers -25 et -35 en l'utilisant comme un pilon ça c'est décoincé donc je pense à une pierre qui est descendu à deux reprises et qui a finit par bien se coincer à - 44. A la deuxième descente c'est descendu sans encombre jusqu'à -44.

Je ne sais pas comment c'est passé la remonté du matériel mais ils n'ont peut être pris beaucoup de précautions en se disant que de toute façon il n'y avait rien d'exploitable.

 

la question que je me pose est de savoir si le niveau statique à -15 représente le niveau de la nappe, ou de l'eau de ruissellement qui est venu remplir le fond du trou et surtout si un forage qui de prime abord semble sec peut se mettre à être productif.

 

merci pour la proposition de devis, mais j'ai l'impression d'avoir déjà engagé pas mal d'argent dans cette affaire...

Posté(e)
il y a 48 minutes, Stef4412 a dit :

Moi je comprends qu'une venue d'eau a été recoupée à 25 m de profondeur, pas que le niveau piézométrique est à -25 m ...

C'est peut-être bien vrai, mais ça reste à vérifier.

Mais, quand même: -15m à Calamiac le Haut c'est 235m en NGF et le toit des marnes à l'affleurement est à 230m NGF...(sans ligne de source au contact e3bM/e4a) ce qui met bien la surface piézo en contrepente du pendage.

il y a 44 minutes, Vincent34 a dit :

oui en effet, j'y pensais le niveau statique dans l'autre ouvrage est peut être  au dessus des - 15, enfin ce serait logique.

Un statique à -15 ne me gênerait pas à C. le Bas. Ce qui me titille, c'est le -15 à C. le Haut

Posté(e)

Attention cependant pour faire mes mesures j'utilise de vieilles cordes dont les dimensions varient au fil du temps, le mesure avec une première corde  (dynamique qui a tendance à s'allonger) donne -15 , avec une autre de 34m (statique cette fois qui a tendance à rétrécir) j'étais pile au milieu donc 17 m. Donc 249-17=232 on est donc pas loin du toit des marnes à l'affleurement soit 230m (qui je suppose retient l'eau) en suivant ce résonnement on devrait avoir un niveau statique de -12 à Calamiac le bas, en supposant que le niveau de l'eau soit au top.

Tout ça ne me parait pas si déconnant d'autant que vu les échelles des cartes utilisées pour faire la coupe, tout ça se joue à l'épaisseur du trait de crayon.

 

Au niveau de l'affleurement il y a une ancienne mines de charbons qui serait continuellement inondée.

 

Par ailleurs j'ai l'impression qu'on limite le résonnement à de la 2D (celle de la coupe) peut être que calamiac le haut est plus prêt de la zone de recharge.

 

Bon enfin je suis pas géologue, mais c'est intéressant tout ça...

Posté(e)

Chouette un forage !

il faut commencer par observer.

Le foreur a-t-il échantillonné et emporté les déblais ?

ou bien les a-t-il laissés sur place ?

Il faudrait les décrire, présenter une coupe technique.

 

les bons foreurs sont également géologues dans l’âme et communiquent leur coupe technique à la banque de données du sous-sol avec un descriptif lithologique permettant de s’y retrouver.

 

Peux tu prendre des images des déblais et échantillonner tout ce qui est sorti ? Même en vrac !

 

On ne peut pas interpréter les aquifères avant d’avoir un minimum de descriptions lithologiques ainsi que les paramètres de forages avec au minimum la ROP.

 

Questions :

 

1. quel produit a été « injecté pour dissoudre les argiles » ?

 

2. si le forage est bouché à 44m, c’est dommage, ouvrage non équipé, perdu et réalisé dans l’improvisation.

quelle est la lithologie à 44m ?

 

3. Peux tu présenter ici une coupe technique des ouvrages voisins ?

 

4. Existe-t-il une procédure d’abandon des forages dans ton secteur ? Histoire de ne pas mettre en connection des aquifères qui ne devraient pas l’être.

renseignements à obtenir auprès des hydrogéologues agréés...

 

+1 pour les remarques de Stef

 

Au sujet de la corrélation pendages / surfaces piézo : c’est possible parfois mais en domaine karstifié, non c’est plus compliqué, la topo est importante à prendre en compte, les réseaux de fractures, les karsts, les failles, les variations latérales de faciès avec barrières de perméabilité, les zones de recharges de nappe...

 

Dans une telle entreprise, prendre également en considération les sources de pollution potentielle, et prévoir si l’objectif est l’AEP un périmètre de protection même informel.

 

 

Posté(e)

Malheureusement beaucoup de foreurs qui interviennent pour les particuliers avec un MFT (marteau fond de trou) et un taillant de 165mm, ne s'embarrassent pas d'une lithologie détaillée ("roche blanche dure/roche blanche friable") et de ROP (rate of penetration). Quant aux déblais, ben, avec le MFT et quasi pas d'eau... autant en emporte le vent.

Si on revient à la géol:

Mine de lignite ennoyée: OK, le niveau statique doit être probablement vers -12m (230 m NGF) à C. Le Bas. Il n'y a pas d'exutoire de la nappe vers le Sud et une surface pièzo quasi plane n'est pas impossible.

Les marnes e3bM = imperméable

e4b est un ensemble de marnes et grès = très peu perméable.

A C. le Haut, la nappe est probablement captive sous e4b. S'il y a de l'eau trouvée à la base des calcaires e4a, elle devrait remonter dans le trou jusque 230m NGF aussi. Le 232m NGF calculé via les cordes, n'est effectivement pas déconnant.

N.B.: Il pourrait aussi y avoir un apport d'eau par les bancs de grès contenus dans e4b.

Perso, je tenterai bien de tuber le trou jusqu'aux fatidiques 44 m. 25m possibles de rabattement... Il y a peut être quelque chose à en tirer dans l'hypothèse où le -44m serait le résultat d'un bloc de grès descendu et que la communication reste établie à travers les calcaires. Une fois le trou en sécurité, OK pour le tester.

C'est peut-être optimiste mais qui ne risque rien...

Posté(e)

Merci jjnom pour le brin d'optimisme, ça me remotive....

 

Si je tube combien je dois mettre de crépine, je commence avec le tube crépiné puis du tube plein jusqu'en haut ?

 

Y a t-il un mode opératoire particulier ?

Je pensais faire une chèvre de 4,5 m ou 5 m de haut, utiliser deux colliers, un en haut sur lequel je fixerais deux câbles pour aller sur le crochet du palan et un juste au dessous qui viendra en appui sur le pré-tubage une fois le tube descendu, et qui servira de bride le temps de repositionner le collier du haut sur le tube suivant.

 

Les tubes se montent à la colle il me semble, combien faut il attendre de temps pour que ce soit manipulable, tout le poids du tubage repose sur le dernier tube et donc sur le dernier collage (en négligeant les frottements qui sont sans doute loin d'être négligeables).

J'ai vu en faisant des recherches qu'il y en a qui mettent un rivet pop, mais bon en alu c'est peut être pas génial pour de l'eau potable ? sinon j'ai vu aussi des tubes qui se vissent ça parait être une bonne alternative.

 

Il n'y a pas à forcer ça doit descendre tout seul, le trou est forcément parfaitement vertical ?

 

Reste plus qu'à trouver le temps, je vous tiens au courant.

Posté(e)

ET bien si justement tous les foreurs maitrisent la profondeur et le temps donc par definition la vitesse d’avancement, sinon en bref il ne peut pas forer (du genre « il a fait un trou mais il a oublié combien de mètres et en combien de temps il l’a fait »  )

il suffit d’être présent sur site et s’intéresser à son métier...les niveaux rapides et les niveaux très durs.

pour le descriptif en effet la couleur, la dureté ainsi que d’autres paramètres aident à reconstituer la colonne lithologie complète.

Non non le vent n’évacue pas tout seul quelques dizaines de m3 de déblais.

là encore être sur place et suivre l’avancement est utile pour lever la coupe.

Invité jean francois06
Posté(e)

Bonjour,

as tu une coupe technique de ton forage? Diamètre, cimentation etc...

 

Un petit rappel de la réglementation pour l'abandon d'un forage.

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Posté(e)

Je ne réponds que sur la technique tubage.

Quasi tous les foreurs sont passés aux raccords filetés.

Plus cher mais + costaud, + facile de mise en œuvre, avec possibilité de démontage.

Si trou foré en 165 mm: Tube 113 x 125 ou 115 x 125 mm selon dispo.

Le filetage est à mi-épaisseur, sans tulipe.

Se trouve habituellement en longueurs de 4m (parfois 3)

On peut jouer avec 2 colliers mais les constructeurs de tubage proposent aussi des têtes de levage. 

Sinon, le filetage mâle d'un tube lisse peut faire l'affaire.

Maintien avant le vissage par un collier à ailes. Mettre le collier au moins 50 cm sous la connexion pour ne pas la déformer.

Compte tenu du faible débit et que le toit des calcaires est vers 40m, 1 longueur de crépine à la base de la colonne suffira. D'autant plus que le plus gros du débit arrivera probablement par la base du tubage.

Penser à un dispositif de suspension de la colonne, des fois que l'appui à - 44 m se sauve.

Euh... pour ce qui est de la parfaite verticalité...c'est plus l'exception que la règle. mais 125 dans 165 sur 44m ne devrait pas poser problème.

Un exemple de mise en oeuvre:

 

Posté(e)

Heureusement que les foreurs maitrisent à peu près les notions de base du forage sinon ils auraient du mal à faire les devis ... en revanche les coupes lithologiques, les prélèvements de cuttings, etc ... ça les fait prodigieusement ch... en tous cas ceux que je connais dans le sud est, et encore quand ils ne confondent pas grès et molasses par exemple (ceci dit c'est pas toujours facile)

"le vent n’évacue pas tout seul quelques dizaines de m3 de déblais" n'exagère pas il n'y en a pas tant que ça quand même :content::content:

Malheureusement être sur place n'est pas forcément évident et il est bien nécessaire de faire confiance aux foreurs, surtout qu'avec le temps on apprends aussi à les connaître et à travailler en confiance

 

Le tubage PVC fileté c'est super, mais il faut prévoir de bien graisser les filetages au préalable, d'être à deux et surtout penser à se pourvoir d'une clé à chaine adaptée au diamètre, ou deux

 

Posté(e)
Il y a 1 heure, Stef4412 a dit :

Heureusement que les foreurs maitrisent à peu près les notions de base du forage sinon ils auraient du mal à faire les devis

Malheureusement être sur place n'est pas forcément évident et il est bien nécessaire de faire confiance aux foreurs, surtout qu'avec le temps on apprends aussi à les connaître et à travailler en confiance

 

alors tu as résumé l’essentiel.

tout foreur maitrise une profondeur, le temps qu’il faut pour forer n’importe quelle unité de profondeur, en m ou en pieds.

si quelque a un doute, qu’il discute avec un foreur.

 

une coupe de foreur à quelques km de chez Vincent :

 

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Ça fait plus d’un siecle que foreurs et géologues savent causer. Ça ne va pas changer cette semaine.

 

Evidemment la question sur les nonos est un bon reflexe compte tenu de l’historique des decouvertes dans l’Eocene.

 

 

Posté(e)

Merci à jjnom et aux autres pour  vos message, le tubage ne me parait pas insurmontable après ces infos.

 

Concernant les déblais, 2.5 m3 en tout, le trou est en 200 mm.

 

concernant la nature des sols rencontrés j'ai les infos sur les 28 premiers mètres mais pas sur le reste :

0 - 0.5 terrain naturel

0.- 1.5 roche friable

1.5 -8 roche dure blanche

8 - 8.1 terre argileuse

8.1 -10 roche dure blanche

10 - 18 roche dure bleue

18 - 22 roche blanche dure

22 - 28 couche de roche dure bleue/blanche

 

de 28 à 68 c'est toujours à peu près pareil de ce que j'ai compris alternance de roche bleu/blanc, puis l'argile sur les 10 derniers mètres

Posté(e)

Bravo Vincent pour la coupe foreur !

Plusieurs remarques :

 

- dans la mesure où le maitre d’ouvrage est chez lui, je ne vois pas le problème d’être présent pendant le forage ou de mandater un geologue pour decrire la coupe

 

-le foreur doit être en mesure de livrer un ouvrage utilisable et repondant aux normes (mais c’est aussi au client de connaitre ce qu’il veut avant le début des travaux). Le foreur peut revenir sur site pour reforer la partie combler et équiper l’ouvrage

 

-non on ne peut pas corréler des niveaux statiques !

de toute évidence et contrairement à une remarque precedente, il existe une coherence entre l’aquifere rencontré dans le puits du voisin à 25m et celui rencontré à 68m. Mais il s’agit de comprendre la relation entre lithologie, venues d’eau, et niveau statiques après forage. Le venue d’eau du forage au toit des argiles peut être due à un drain perméable à plus forte transmissivité au toit des argiles: c’est tout à fait cohérent avec la zone constamment ennoyée avec un écoulement quelque soit la recharge de la nappe, les calcaires ont la plus forte probabilité d’avoir les meilleures caractéristiques réservoirs.

 

-Le descritif nous apporte l’info d’un possible niveau karstifié à 8m, par remplissage de cavité (vérifier avec la couleur) ou un niveau impermeable continu pouvant être la base d’un aquifère de surface (vérifier si le niveau statique actuel est à moins de 8m)

 

- si le niveau statique reste à 15m après quelques jours alors il est probable qu’un niveau marneux imperméable soit présent entre 22 et 28m et supporte un aquifère entre 18 et 22m avec une nappe en charge qui alimente le niveau statique à 15m.

la recharge de la nappe serait dans ce cas tributaire de la pluviométrie avec un assez faible volume exploitable lié à la topographie actuelle. Il faudrait couvrir cette zone et ne pas la mettre en communication avec l’aquifère principal de la base des calcaires de Ventenac.

 

- il faudrait discuter avec le foreur pour réaliser un pompage d’essai, correctement mesurer les niveaux statiques et dynamiques avec une sonde adaptée (lumineuse en contact avec l’eau).

 

- en fonction des resultats prevoir un massif filtrant et un tubage crépiné en face de l’aquifère principal uniquement.

prevoir d’isoler avec les aquiferes superficiels.

 

- prendre des photos et echantillonner les deblais pour discussion

 

Merci à Jjnom pour la video et Jef06 pour le petit rappel sur les recomm d’abandon et qui confirment que le forage ne s’improvise pas, notamment sur les obligations de distinguer les aquifères à ne pas mettre en communication (risques de pollution des nappes qui constituent une ressource collective).

 

 

Posté(e)

Les foreurs qui interviennent chez les particuliers savent, après quelque temps, combien il leur faudra d'heures pour creuser  un trou de x m dans tel coin de leur secteur. Après, faut pas espérer qu'ils vont noter le temps d'enfoncement tige par tige. On n'est pas dans l'oil and gas, ici.

200 mm? C'est gros pour un forage de particuier. Ca ne serait pas le diamètre du tube de surface, par hasard?

Pour le reste, les corrélations de niveau, les possibles niveaux karstifiés, les éventuels aquifères de surface etc...,  on peut broder à l'infini, sans plus de détails.

Y a t'il eu le moindre indice d'eau relevé par l'équipe dans les 30 premiers mètres?

OK pour tuber ce qui est "tubable" et tester corectement (pas avec une corde élastique). Ca donnera des éléments tangibles.

Comme l'impression que le demandeur ne souhaite pas vraiment faire revenir l'équipe mais sauver ce qui est récupérable. Je me trompe?

Conseil: mettre du "gravier" devant des calcaires: pas top. Ca va faire grimper les pertes de charge. Déjà que le débit semble bien faible.

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