trenen23 Posté(e) 4 février 2018 Signaler Posté(e) 4 février 2018 Coté températures j'ai trouvé ça qui correspond mieux à nos domaines hydrothermaux Geochimica et Cosmochimica Acta Volume 71, Issue 20, 15 October 2007, Pages 4942-4953 Zinc complexation in aqueous sulfide solutions: Determination of the stoichiometry and stability of complexes via ZnS(cr) solubility measurements at 100 °C and 150 bars Author links open overlay panelB.R.TagirovabO.M.SuleimenovaT.M.Sewarda Citer
Next50MY Posté(e) 4 février 2018 Signaler Posté(e) 4 février 2018 100 deg et 150 bar va pouvoir se trouver frequemment dans des conditions d’enfouissement classique en domaine sédimentaire Téthysien. a fortiori avec des sédiments marneux et anoxiques favorables à la formation de septarias et précipitation de sulfures. En conséquence, voir dans l’article mentionné par Trenen les températures minimales à ces pressions pour la cristallisation de wurtzite. sujet utile au delà de l’aspect mineralo passionnant Citer
LMZ Posté(e) 4 février 2018 Signaler Posté(e) 4 février 2018 Suis au courant que température ,pression et composition des fluides sont intimement liés Merci pour le graphique J'ai lu quelque part que dans les filons habituels à baryte et fluo, la température de formation de la baryte était 60-70° Les nodules contenant ces sulfures sont à baryte La marmatite ,se présente sous la forme de tétraèdre orange à noir Quelquefois isolés ,le plus souvent accolés par leur base ,les sommets étant tous du même côté ,façon rape Pour la spharélite ,cristaux rouges ,me souviens plus le faciès Pour la wurzite (??) forme de cornet de glace effilé orange Citer
minbe Posté(e) 5 février 2018 Auteur Signaler Posté(e) 5 février 2018 Bonjour LMZ, Si vous avez un peu de matière (il n'en faut vraiment pas beaucoup !) de cette "wurtzite" en cornet de glace orange, je peux faire une analyse par diffraction des rayons X. Si cela vous intéresse, envoyez-moi un message privé. De toute manière, je coince concernant l'identification de wurtzite. Tous les échantillons analysés jusqu'à présent ne montrent que de la sphalérite ! C'est le cas notamment de la "wurtzite" de Pribram bien fibreuse (échantillon historique) mais aussi d'une sphalérite également bien fibreuse du pays de Galles. Et à mon avis, ce serait aussi la même chose sur la "wurtzite" de Pont-Péan dont j'ai parlé dans un autre post sur geoforum (minéraux bretons). Toute aide est la bienvenue ! Merci Michel Citer
jjnom Posté(e) 8 février 2018 Signaler Posté(e) 8 février 2018 Ben, c’est un phénomène, cette wurtzite. Forme de haute température de la sphalérite : de fait, elle est courante dans les scories de la métallurgie des non ferreux. Elle semble aussi pouvoir se former en contexte hydrothermal. C’est le cas, semble t’il, au Pérou et en Grèce : Pérou: " Sphalerite, 50microns to 0.5mm in size, occurs as scattered dusty grains and as solid inclusion in pyrite. Wurtzite is observed in pyrite and sphalerite, and it occurs as crust covering the surface of reddish sphalerite in vugs. Under the microscope, wurtzite show dendritic, and columnar growth texture among sphalerite crystals." https://www.jstage.jst.go.jp/article/shigenchishitsu1951/40/219/40_219_23/_pdf Kirki, Grèce : " Quartz, kaolinite/dickite, alunite and barite are the gangue minerals closely associated with the ore. Massive wurtzite aggregates fill open spaces either of the ore or the silicified rocks, usually filling the inner wall of cavities. It is evident that wurtzite was the last formed sulfide mineral." Et il n’est peut-être pas impossible qu’elle puisse se former lors d’une “simple” diagénèse. Voir ce doc sur la wurtzite dans les nodules de sidérite du Carbonifère de l’Ohio : http://rruff.info/uploads/CM21_697.pdf Elle semble souvent associée à la pyrite. Bon, normal : ce sont deux sulfures. Mais aussi avec la baryte. Ah… Soufre à l’état réduit et soufre à l’état oxydé. Va pas bien ensemble. Elle est le premier sulfure à se former dans l’Ohio et le dernier en Grèce… La sphalérite est excédentaire en soufre et la Wurtzite déficitaire. D’où l’idée que la « disponibilité » (les as de la thermodynamique parlent de fugacité) en soufre serait la clé de l’existence ou non de l’espèce minérale. Mouais... Comment alors expliquer la wurtzite dans la sphalérite du Pérou ? Pas clair, tout ça. Citer
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