origine vie

[cayron]

Communiqué à la SMP DIJON : 

Suite à la présentation du 06 décembre 2017 par Alain Renard de l'émission ARTE sur la systématique et l'évolution du vivant je vous fait part d'une information nulle part reprise (à ma connaissance) par les journalistes scientifiques. 
explications : 

Un beau matin de juillet, dès le lever du soleil j'avais pris mon auto et branché la radio. 

Une biologiste sur France Info faisait part de ses travaux sur les bactéries trouvées dans des carrotages de forrages (aquifères ou géothermaux) vers 500m de profondeur et la scientifique de nous expliquer: 
"suivant nos analyses il ne peut sagir de bactéries (endormies) déposées lors de la formation des strates mais bien d'organismes constitués in situ (donc récemment)"
La biologiste a continué son briant exposé sans que le journaliste qui l'interwievait n'y touve rien à redire.

Fin 70 début 80 ayant travaillé sur des projets de géothermie, je me souviens des problèmes que nous avions rencontrés à savoir une extraordianaire corrosion des circuits, des  échangeurs et des pompes de réinjection. Tout ce matériel était  pourtant en Inox. 
Lors d'une réunion organisée avec les "pétroliers" ceux ci nous ont expliqués, qu'en plus de la salinité des eaux, des bactéries fossiles, grâce à la décompression se réveillaient et bouffaient à peu près tout y compris l'Inox. Nos projets furent revus avec du matériel en titane. A cause des surplus générés nombres de projets furent abandonnés.

Mais alors ??? !!!
C'est bien connu, les origines de la vie et de la création de la terre  remontent à 5800 ans .... enfin c'était la vérité durant des siècles jusqu'au 18 em.
En fait non elle remonte à 60 000 ans , ..... enfin c'était la vérité post Buffon
Mais non , elle remonte à 500 millions d'années.... Vous n'y êtes pas c'est 2 milliards d'années ..... ???

Si la vie (des assemblages moléculaires qui se reproduisent à l'identique (ou presque) (virus et bactéries) n'avait en fait pas une origine mais se créait à partir des éléments minéraux et en permanance (ou presque) à certains endroits  sous nos pieds.
Absurde, délirant non ? Toutes les expériences n'ont elles pas été tentées; on arrive bien à recréer des acides aminés (bases de la vie) mais le sapiens n'arrive toujours pas à créer la vie. (frustrant non ?)

Ha oui.... Tu penses que tous les labos ont tout essayés ? C'est là que tu te gourre car pour apréhender la chose il faut faire appel aux calculs statistiques propres aux grands nombres et pour être grands, les chiffres sont vraiment impressionnant. 

Quels sont les paramètres PTT plus :
P : pression : normalement 100 bars mais avec la tectonique ça doit bien varier de 50 (sous la mer) à 500 ou plus dans les zones de subduction ou à proximité des poches magmatiques
T: Température : de 20 à .... 1000 °C en fonction de la localisation. 
T: Temps de 1s à 4.5 milliards d'années 

Et pour les plus:
V: volumes de matières concernées (entre 450 et 550m de profondeur) pour la partie de croute concernée ça fait : 510 *10 puissance 13  m3 
5 100 000 000 000 000  ( prière de vérifier quand même si j'ai pas oublié un zéro)
- présence d'une foultitudes d'élements dont le carbonne, l'hyrogène et l'oxygènes diversements répartis 
- vous ajoutez une pincée d'émetteurs radioactifs pour ioniser les lieux et bousculer des électrons.

Alors toi, t'en est ou dans tes empériences de labo ? 

Finalement ce raisonnement ne doit pas déplaire aux exobiologistes et aux biologistes quantiques (si si ça existe).

Ayant fait part de mes pensées au systématicien Guillaume Le Cointre (suite à sa brillante conf de Montbard) me voilà traité de créationniste !

Pourtant celà n'a rien de créationnisme;  bien au contraire car le facteur temps dans l'affaire a toute sont importance (rayonnements ionisants). Les créationnistes seraient plûtôt ceux qui pensent  que la vie est apparue à une date précise. 
Evidemment cette hypotèse (qui n'impacte pas le principe de la sélection naturelles)remet en cause la classification phylogénétique; sachant que les virus et bactéries sont porteurs d'informations modifiants l'ADN.
 
SVP  si quelqu'un pouvait me retrouver le nom de la scientifique qui a parlé sur France Inter : Merci d'avance 

 

Daniel Cayron

 

 

 

 

 

 

Salutatous 

Daniel Cayron
 

[Invité jean francois06]

Elle est peut-étre parmi les auteurs de cet article : http://archimer.ifremer.fr/doc/00201/31243/29895.pdf

https://www-iuem.univ-brest.fr/fr/science-et-societe/sciences-pour-tous/actu-des-publis/Aout2014

 

ou bien : https://www.franceculture.fr/emissions/continent-sciences/intraterrestres-et-autres-vivants-des-milieux-extremes

Bénédicte Ménez

 

 

[qgermain]

Bonjour, je suis d'accord que on n'a pas encore tous essayé afin de comprendre les origines de la vie, mais donc on ne sait toujours pas le lien precis entre la vie et la terre.Cela va s'expliquer au fu r et a mesure que les experiences vont etre realisée et on le saura a un moment ou un autre de toute maniere.

[cayron]

Merci ,

 

C'est super je vais suivre le sujet de près, c'est passionnant.

 

J'ai retrouvé la réponse de G. Lecointre à la question que je lui avait posé. 

Je vous la recopie ci après  .... voilà une sympathique polémique non ?

 

" Mail réponse du 25 Mars 2017

Bonjour
J'ai bien reçu votre courrier du 3 décembre.
En décembre il a passé deux semaines dans une pile de courriers auxquels il fallait que je réponde, puis je suis parti trois mois en Antarctique sans accès à ma messagerie. Je suis parti sans avoir fini mes tâches. Me voilà de retour et je réponds à vos interrogations : non, il n'y a pas d'organismes vivants qui se créent en permanence à partir de la vie minérale. Si ce genre de génération spontanée existait, en effet la communauté scientifique des biologistes ferait grand bruit ! Ce qu'a voulu dire l'oratrice, probablement, c'est que à 500 m sous Terre les cellules qui y parviennent continuent de se diviser. Et de prospérer malgré les conditions hostiles. Il y a eu un papier la semaine dernière dans une revue-vitrine américaine sur les bactéries vivant dans le sédiment des grands fonds marins vieux de 5000 ans, et je vous livre ci-dessous le résumé que j'en ai fait. Il ne s'agit pas du milieu terrestre, certes, mais le sédiment profond est très hostile car très pauvre en énergie chimique disponible, et seuls quelques lignages d'archées et d'eubactéries à croissance lente arrivent encore à y croître.

Les communautés microbiennes du sédiment marin profond : une sélection purifiante, pas une adaptation.
Starnawski P. et al. PNAS 114 (11), pp. 2940-2945 (14 mars 2017)
Cet article compare les diversités génétiques des communautés d’eubactéries et d’archées de la surface du sédiment des fonds marins jusqu’aux profondeurs sédimentaires vieilles de 5000 ans, pauvres en énergie chimique. Les séquences d’ADN sont caractérisées et comparées le long d’un gradient de profondeur. Cette étude permet d’abord de caractériser un ensemble limité de lignages génétiques correspondant à des archées et des eubactéries non cultivées, présentes tout au long du gradient. Leur répartition dans le sédiment profond pauvre en énergie n’est pas stratifiée, mais c’est au contraire quelques lignages rares déjà présents en surface et dotés de capacités de survie en conditions très limitantes en sources d’énergie qui deviennent prépondérants en profondeur. En somme, les souches très rares en surface deviennent les seules à pouvoir survivre en profondeur : ce sont les mêmes, avec le même patrimoine génétique faiblement variable. En effet, sur quatre lignages biens suivis et bien caractérisés, il s’avère que la diversité génétique nucléotidique intra-lignage est très faible quel que soit l’âge et la profondeur du sédiment. Une sélection purifiante s’opère donc, seules les souches capables d’endurer des limitations sévères en sources d’énergie arrivant à survivre avec des taux de croissance très faibles dans le sédiment marin profond. La capacité à vivre dans un tel environnement n’est donc pas le fruit d’une acquisition sélective en cours d’enfouissement à partir de diversités génétiques stratifiées renouvelées, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’un processus d’adaptation qui s’opèrerait le long du gradient de profondeur.
Bien cordialement
G. Lecointre