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Posté(e)

Une question de fond est posée par Pecos ici

 

la réponse un peu plus loin est qu’il faut connaitre l’Anglais technique.

 

du pour, du contre !

 

mais on doit aussi valoriser et faire connaître la langue Française qui a posé des jalons historiques en Sciences de la Terre.

 

Posté(e)

Merci pour avoir créé ce nouveau sujet, car il n'était pas très correct de continuer à polluer celui d'elasmo.

 

Pour mémoire le problème est parti d'une thèse de Justine Briais, tellement farcie d'anglicismes, d'abréviations et de néologismes qu'elle en devient totalement incompréhensible au non initié.

 

Certains vont dire justement qu'il faut être initié ?

 

Je leur rétorquerai que quand je lis les ouvrages de Lamarck, Deshayes, Cossmann par exemple, c'est une prose claire et précise, sans aucun des défauts énumérés plus haut.

Et pourtant c'est déjà "touffu".

Dans le domaine plus particulier de la stratigraphie, je ne me souviendrai que du "Précis de gélogie" (Dunod) dont le tome "paléontologie, stratigraphie" me semble un modèle de clarté étonnant quand on le compare avec la thèse en question.

On pourrait citer bien d'autres ouvrages tout aussi accessibles en étant quand même d'un haut niveau.

 

Mais cette mode qui consiste à jargonner "pour faire pro" (car ne nous y trompons pas, c'est de ça qu'il s'agit) est hélas assez ancienne.

 

Je relisais récemment un ouvrage d'Henriette Alimen (Atlas de préhistoire vol. 1, Boubée,  1965) lui aussi truffé d'anglicismes aussi inutiles que dérangeants.

On pourrait en trouver à la pelle.

 

Mais pourquoi faut-il s'en préoccuper ?

En vrac :

- parce que c'est encore une preuve de l'impérialisme anglo-saxon, qui s'immisce jusque dans les textes scolaires et universitaires. Nous sommes en France ou au USA ?

(Ce n'est pas une question de chauvinisme comme le pense Drealiste : on pense avec sa langue. Et si on utilise l'anglais on pense an anglais !)

 

- parce que ça rend le texte incompréhensible si on n'est pas initié au plus haut niveau, ce qui est très bête puisque le propos n'a rien de bien compliqué si on l'explique clairement.

 

- parce que la langue française est bien plus riche et précise que l'anglais pour les sciences de la vie et de la terre (au contraire des sciences humaines et de l'économie où l'anglais est bien plus précis)

- etc.

 

Bref...

Dans n'importe quel domaine (pas seulement la géologie) le jargon (au sens large) est néfaste car il ne fait que réduire le champ des personnes intéressées par notre activité.

Pourquoi dire :

"Pebble sized" au lieu de "De la taille d'un galet" ?

"Platier tidal" au lieu de '"Estran" ou "Zone de marnage" ?

"Calcaire grainstone puis packstone"  au lieu de ??? pas traduit.

Voir ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_de_Dunham

Mais pourquoi on se laisse imposer ces termes vagues à base de "stone quelque chose" ?

On ne sait plus parler français ?


Le pire c'est que si Justine Briais n'utilisais pas tous ces anglicismes dans sa thèse, elle aurait probablement raté sa soutenance tellement c'est rentré dans les usages !!!

 

« Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » (N. Boileau)

Posté(e)

Ok

soyons clair : le travail de thèse mentionné est de haut niveau et completement nouveau sur certains aspects

simplement en effet, les abbréviations sont dans le langage courant et on ne les connait avec l’usage.

C’est + que cassepieds quand on les decouvre, comme les noms de bêtes en latin pour les fossilo-refractaires...

 

Il s’agit de donner ici les traductions francophones pour les non-initiés pour éviter de polluer les sujets.

Posté(e)

C'est une vision passéiste des choses qui nous est présentée ici... De nos jours, les articles scientifiques, publiés dans des journaux internationaux dont le format n'est plus seulement physique mais aussi numérique, sont diffusés dans le monde entier par le biais d'internet. C'est en toute logique qu'ils sont rédigés en anglais. La communication, en aboutissement du travail de recherche, se fait en anglais à l'oral comme à l'écrit, sauf dans les rares cas où l'audience est exclusivement francophone. Il existe même des formations françaises dans lesquelles l'enseignement se fait à 90% en anglais.

En résumé, le problème de l'anglais en sciences n'en est pas un. Au contraire, ne pas pratiquer cette langue c'est :

- en tant que consommateur d'information, se priver de presque toutes les connaissances scientifiques de pointe disponibles (plus ou moins librement) sur internet ou dans les livres

- en tant que producteur d'information, apposer des barrières linguistiques (et donc géographiques, idéologiques, etc...) à ses communications (fortement contre-productif).

D'autant que non, le français n'est pas plus adapté que l'anglais en sciences, au contraire ; l'anglais permet de créer facilement des termes précis et concis à partir d'un ensemble de termes préexistants et sa grammaire très simple et flexible permet de faire ressortir les mots utiles, porteurs d'information (point de vue personnel).

Il existe aussi de très nombreux termes techniques anglais qui n'ont pas d'équivalent en français, d'autres fois encore les traduction françaises douteuses induisent le lecteur en erreur... Bref parfois il vaut mieux ne pas traduire plutôt que de massacrer l'information en francisant tout.

 

Quant à la critique du travail fini, on la connait facile et on espère que son auteur est au moins détenteur d'une thèse pour se la permettre.

Posté(e)

La question est débatu ici le mélange de termes anglais et français dans un texte.

alors que des termes francophones existent

a fortiori des abbréviations anglaises dans un texte pour non-initié.

perso ça ne me derange pas mais d’autres oui.

et en reflechissant on a l’equivalent => TST = cortege transgressif

 

Sequence Boundary => SB ou BS ?

c’est le sujet à debattre : melange de plusieurs langues : pour / contre et pourquoi ?

Posté(e)

A terme, tout finira par être en anglais et c'est tant mieux ! 

Ecrire en anglais permet l'universalité du savoir.

Pour les lecteurs, autant qu'ils apprennent la terminologie anglaise, ils ont tout à y gagner puisque ça leur donnera accès aux milliers/millions de travaux étrangers.

 

Je trouverais ça vraiment mal placé de vouloir défendre la langue française dans ce genre de domaines.... mal placé mais aussi dangereux puisque cela reviendrait à s'isoler et donc à se suicider scientifiquement.

 

Par contre, oui les anglicismes dans un texte français, c'est moche ! Tout français ou tout anglais me semble plus logique.

Mais bon, les thèses françaises doivent être rédigées en français (même les thèses en civilisation britannique :siffler: ), alors bon le mélange des termes n'est qu'un moyen de respecter les normes en vigueur tout en gardant une ouverture sur l'international.

Compromis à 2 balles en somme.... mais je trouve ça plutôt rassurant -et normal- que les jeunes chercheurs soient à fond sur les termes anglais puisqu'ils ont vocation à lire et à écrire dans cette langue !

 

 

Il y a 10 heures, pecos a dit :

Pour mémoire le problème est parti d'une thèse de Justine Briais, tellement farcie d'anglicismes, d'abréviations et de néologismes qu'elle en devient totalement incompréhensible au non initié.

 

Certains vont dire justement qu'il faut être initié ?

 

Oui enfin... vouloir qu'une thèse soit accessible aux profanes ? mouarf ! 

Faut pas en demander trop non plus. Par définition c'est un travail qui s'adresse aux initiés.

Pour les profanes, il y a justement des ouvrages de vulgarisation et/ou des manuels destinés aux étudiants de licence qui sont donc plus accessibles.

 

 

Autre chose.

 

Le jargon, ça parait barbare et pompeux mais c'est pas juste pour le fun que ça existe. 

Le but est d'avoir des termes précis pour savoir exactement de quoi on parle. Beaucoup de choses pourraient être simplifiées pour être accessibles aux profanes mais en simplifiant on perd souvent la subtilité et la précision du propos.

Mais, évidemment, certaines subtilités ne sont pas perceptibles par les profanes... et pour cause !

 

Après, oui, certaines personnes sont plus claires que d'autres mais là on parle de style, pas d'anglicismes.

 

 

Encore une autre chose.

 

Rater une soutenance ? 

Ne rêvons pas, cela n'arrive jamais ou presque. Ou alors on peut parler de soutenance ratée quand la soutenance se passe plus mal que prévu (critiques très dures, candidat qui a du mal à se défendre, etc..). 

Une fois l'autorisation de soutenir accordée, la soutenance est une simple formalité, un rite de passage.

L'auteur se serait peut être pris quelques remarques, pas beaucoup plus.

 

Posté(e)

Ecrivez et pensez en anglais,

regardez les series amerloques,

bouffez du mac do,

achetez des prosuits dérivés americains,

portez des fringues et casquettes estampillées new york et usa,

portez des "jeans" fringues à la mode et soi disant "cool" !

écoutez du rock n roll;

oui d'accord on a compris, vous vous soumettez à l'Angsoc (cf. 1984)

Etc

MAIS RESPECTEZ CEUX QUI AIMENT LA FRANCE mille sabords !

Et au final, sachez bien  que si la France ne vous plait pas et bien personne ne vous oblige à y rester ! Faites chier merde à force !

Posté(e)
il y a 13 minutes, Nico de Vierzon a dit :

Ecrivez et pensez en anglais,

regardez les series amerloques,

bouffez du mac do,

achetez des prosuits dérivés americains,

portez des fringues et casquettes estampillées new york et usa,

portez des "jeans" fringues à la mode et soi disant "cool" !

écoutez du rock n roll;

oui d'accord on a compris, vous vous soumettez à l'Angsoc (cf. 1984)

Etc

MAIS RESPECTEZ CEUX QUI AIMENT LA FRANCE mille sabords !

Et au final, sachez bien  que si la France ne vous plait pas et bien personne ne vous oblige à y rester ! Faites chier merde à force !

 

Sérieusement, c'est quoi ce commentaire de gros beauf ? 

 

Faudrait au moins essayer de comprendre les enjeux derrière le fait d'écrire en anglais.

 

Cocorico ! On va écrire en français et comme ça on aura le privilège d'être isolés du monde scientifique.

Bah putain, si c'est ça aimer la France....  ça promet !

 

Pour reprendre ta dernière phrase, si tu n'aimes pas l'anglais et les anglicismes, et bien personne ne t'oblige à lire ces textes, mais bordel respecte ceux qui aiment !

Pareil pour mon post....

Marrant comme ce genre d'argument peut être retourné..... 

 

 

Posté(e)

LOL

qui traduit LOL please ?

 

le vrai sujet c’est « Par contre, oui les anglicismes dans un texte français, c'est moche ! Tout français ou tout anglais me semble plus logique. »

dixit El señor JLOUI

 

Des chinois dans l’assistance ?

 

le Mandarin si on regarde bien c’est l’avenir.

 

On aime la langue française en géologie

ça n’empêche pas de communiquer en Anglais, c’est pas le sujet.

Le sujet est le melange des styles et l’excès de mnémoniques anglo-saxons dans un texte Français.

Posté(e)

LOL --> MDR 

 

Au fait, le pseudo là ça va pas !  Faut traduire ou quitter la France !

 

--> 50 millions d'années à venir

ou alors  下一个5000万年  ???

 

 

Pour en revenir au sujet, je pense que c'est moche mais obligatoire jusqu'à ce que l'on finisse par écrire en bigmac.

 

 

 

 

Posté(e)
Il y a 8 heures, Next50MY a dit :

La question est débatu ici le mélange de termes anglais et français dans un texte.

alors que des termes francophones existent

a fortiori des abbréviations anglaises dans un texte pour non-initié.

perso ça ne me derange pas mais d’autres oui.

et en reflechissant on a l’equivalent => TST = cortege transgressif

 

Sequence Boundary => SB ou BS ?

c’est le sujet à debattre : melange de plusieurs langues : pour / contre et pourquoi ?

 

Bonjour,

 

c'est une question de dosage non? Un petit peu ca va, mais si il y'en a trop, autant rediger direct en anglais.

 

Une thèse (pas une these complilation de publications internationales)  devrait être le plus possible en francais et eviter les anglicismes.

 

il n'y pas pas de charte sur le sujet dans les univeristés?

 

PS: je trouve l'anglais plus simple à rédiger, moi même faisant parti de cette generation des années 80, je suis nul en orthographe francaise. Next a du le remarquer ;-) mais je redige mes publis en anglais.

 

 

Posté(e)

une autre référence   "lexique anglais français de l"industrie minère"  office de la langue française Quebec

 

   Globalement , effectivement la tendance est à l'Anglais pour les communications  scientifiques plus particulèrement géologie et mines....Mais c'est une tendance tres politique et pas par facilité !

    l'avantage est que l'anglais est plus "concis" que le français mais c'est avant tout une volonté du monde anglosaxon ! Il n'y à qu'a en discuter avec certaines autorités!

  Seulement cette habitude devient problèmatique pour tout le monde y compris les anglosaxons !!!  En effet une bonne partie de cestermes devient incompréhensibles par ceux qui ne sont pas directement liés au domaine tres particulier de tel parution!!

      je m'en suis aperçu encore recemment pour un terme "technique" ancien compréhensible par la grande majorité des mineurs mais lors d'une discussion en réunion dans une société exploitant pourtant des matières premières minerales !  Pour ceux qui ont des contacts reguliers en anglais essayez par exemple d'utiliser le terme "jig" pour voir !!!!

 

Posté(e)

Ce qui se pratique aussi est un exposé technique en Français et des figures en Anglais pour le public qui a du mal à suivre l’exposé.

mais perso je n’ai jamais vu un exposé projeté à l ecran avec du texte alternant Français Anglais.

 

Dans le cas des thèses francophones il est probable que les parties anglophones soient tirées d’un futur papier international

ça donne une idée de ce qui sortira.

Posté(e)
Il y a 12 heures, Lucailloux a dit :

Quant à la critique du travail fini, on la connait facile et on espère que son auteur est au moins détenteur d'une thèse pour se la permettre.

Si ce principe s'applique à tout corps de métier. Pour dénoncer dès malfaçon, les clients sont pas dans le pétrin!

Il y a 19 heures, pecos a dit :

 

Il y a des fentes de dessiccation? Oops,,,sorry. Moth cracks!

Posté(e)
Il y a 14 heures, Lucailloux a dit :

Quant à la critique du travail fini, on la connait facile et on espère que son auteur est au moins détenteur d'une thèse pour se la permettre.

Je l'attendais celui-là.

L'argument d'autorité. :rolleyes:

C'est le seul qui reste quand on a pas grand chose à dire à part des banalités... "passéisme" <_<.

Au passage : c'est la forme qui est critiquée ici, pas le fond.

Pour ça une simple connaissance de la langue française suffit.

 

Revenons au sujet...

 

Tous ces termes anglais ne veulent pas dire grand chose de plus en anglais qu'en français, n'en déplaise à certains.

Si je montre les termes de la classification de Dunham,

Mudstone Wackestone Packstone Grainstone Floatstone Rudstone Boundstone

...par exemple, à la femme de mon cousin, qui est agrégée d'anglais , est-ce qu'elle comprend de quoi on parle ?

NON.

Car il n'y a rien à comprendre dans ces néologismes fourre-tout quand on est pas initié.

Elle comprend "roche grenue", "roche en groupe","roche flottante" etc... rien à voir avec le propos. :content:

Parce que c'est du JARGON.

 

Et pourquoi devrait-on utiliser du jargon anglais plutôt que français ?

Autant utiliser des numéros, ce serait tout aussi clair.

 

L'usage du jargon en science ou ailleurs est très bien documenté et étudié en sociologie.

Le jargon subjugue mais ne démontre pas.

On peut toujours être volontairement compliqué, mais on ne démontrera rien.

Le jargon permet à de petits groupes d'initiés de rester entre eux et de repousser les autres à la marge en les laissant dans l'ignorance.

 

 

Maintenant, gardez tous quand même à l'esprit qu'on est ici sur un forum en français, pas dans un article scientifique en langue anglaise.

Ici, on est tenu d'être clair, d'utiliser autant que possible des termes français, de s'adresser au plus grand nombre afin d'étendre le champ des lecteurs.

Je ne vous demande pas de traduire tout systématiquement.

Il faut être mesuré.

 

Prenons l'exemple de la volcanologie :

Je ne ne vois pas de souci à utiliser des termes comme "dyke" ou "sill" dont la traduction en français serait trop longue et qui sont bien connus et clairs.

 

Mais "ash plume", "lava flow", "conduit", "cinder cone", etc. que certains seraient tentés d'utiliser (surtout pour faire plus "pro") sont à proscrire car ils ont leurs équivalents parfaits en français.

 

Dans le cas de la thèse qui est critiquée ici, je pense que l'essentiel des anglicismes pourraient être évités.

 

Pour finir, dans le civil je suis botaniste ET développeur de logiciels.

Précisément je produis et j'écris des logiciels pour identifier les plantes.

 

Si je voulais jargonner j'écrirais :

« Ce sous arbrisseau acidophile croît dans les marais de l'étage collinéens »

 

Mais comme j'évite (en général), ce sera plutôt :

« Cet petit arbuste bas pousse dans les marais de moyenne montagne, sur sols granitiques ou sablonneux. »

 

C'est la même chose mais tout le monde comprend.;)

 

Invité jean francois06
Posté(e)
il y a 2 minutes, pecos a dit :

 

L'usage du jargon en science ou ailleurs est très bien documenté et étudié en sociologie.

Le jargon subjugue mais ne démontre pas.

On peut toujours être volontairement compliqué, mais on ne démontrera rien.

Le jargon permet à de petits groupes d'initiés de rester entre eux et de repousser les autres à la marge en les laissant dans l'ignorance.

 

Maintenant, gardez tous quand même à l'esprit qu'on est ici sur un forum en français, pas dans un article scientifique en langue anglaise.

Ici, on est tenu d'être clair, d'utiliser autant que possible des termes français, de s'adresser au plus grand nombre afin d'étendre le champ des auditeurs.

Je ne vous demande pas de traduire tout systématiquement.

Il faut être mesuré.

 

 

Quand est-il de notre propre pratique, ici sur le forum par exemple?

Dans le moteur de recherche du forum, cherchez des termes anglais  :

Des exemples de recherches : cross, fining up, slope, shelf, etc...

 

 

 

Posté(e)
Il y a 4 heures, zunyite a dit :

une autre référence   "lexique anglais français de l"industrie minère"  office de la langue française Quebec

 

   Globalement , effectivement la tendance est à l'Anglais pour les communications  scientifiques plus particulèrement géologie et mines....Mais c'est une tendance tres politique et pas par facilité !

    l'avantage est que l'anglais est plus "concis" que le français mais c'est avant tout une volonté du monde anglosaxon ! Il n'y à qu'a en discuter avec certaines autorités!

 

  Seulement cette habitude devient problèmatique pour tout le monde y compris les anglosaxons !!!  En effet une bonne partie de cestermes devient incompréhensibles par ceux qui ne sont pas directement liés au domaine tres particulier de tel parution!!

 

Je ne peux pas mieux dire et c'est une belle claque à ceux qui parlent de tendance irréversible et de fatalité.

Comme je l'écrivais même les anglophones finissent par ne plus rien y comprendre.

Tout est fait pour masquer le propos afin de paraitre plus savant : mais en fait le roi est nu.

 

L'anglais est précis ?

MDR.

Quand on appelle "badlands" dans certains ouvrages ou articles les ravinements de marne noire de la bordure occidentale du Larzac, croyez vous que c'est précis ?

-> pour un non géologue, on parle de "mauvaises terre", littéralement.

-> pour un géologue qui connait le terme, sans contexte on ne saura jamais de quelle couleur est la roche, ou quelle est sa composition, car le terme "bad lands" est trop vague, même en géologie.

Et pourtant on s'en délecte. :rolleyes:

 

Je cite la définition :

 L'expression badlands est utilisée en géologie pour caractériser une zone où un fort ruissellement et une végétation peu dense ont formé de profondes ravines.

 

Bien.

Nulle part il n'est indiqué que ça doit être de l'argile, du sable, de la marne, du calcaire, une roche cristalline...

En effet, c'est très précis... :mellow:

Mais contrairement à ce qu'indique la définition ça ne caractérise pas grand chose !

 

Je crois surtout que "ravinements de marne noire" en bon français est mille fois plus précis, bien que deux fois plus long.

Posté(e)

Tout ça n’empêchera personne d’aller prendre un charter ce week-end… ou de prendre un avion nolisé à l’occasion de la vacation de cette fin de semaine (rush sur le dico : c’est quoi nolisé ?).

Quoi de plus légitime, dans une thèse, donc d’un document qui n’est pas destiné à être vendu dans les kiosques, que de faire des références implicites à des classifications et travaux fondateurs. Ces classifications et travaux ont été réalisés par des anglosaxons ? Ben, tant pis pour nous.

La classification de Dunham pour les roches carbonatées est depuis longtemps la référence et elle n’a pas été transposée en langue française (pour définir packstone, il faut une vingtaine de mots français).  

Les équivalences aux MFS, TST, … de Brown et Fischer n’ont pas été définies en langue française...

Des habitudes (qui sont certes discutables) ont été prises. Parlons aleurite. Et là, vous allez consulter le dictionnaire de géol pour ensuite dire : ah oui, les silts! Gag !

Le principal est d’arriver à se comprendre au-delà des frontières et si le jargon professionnel aide à cela, pourquoi pas. Allez donc voir du côté médical où la communication internationale est (c’est le cas de le dire) vitale. Chaque secteur professionnel a son propre jargon. Ca ne participe pas pour autant à l’appauvrissement d’une langue ou d’une culture ni à la subordination de celle-ci à une autre.

Estimez vous heureux que la langue privilégiée par les mondes des affaires et des sciences soit l’anglais qui n’est jamais que la fusion d’une langue germanique et du français. Merci à Guillaume le Conquérant pour ce coup de main.

Imaginez l’affaire si les russes et l’alphabet cyrillique avaient décroché la timbale…

Posté(e)
il y a 34 minutes, jjnom a dit :

Tout ça n’empêchera personne d’aller prendre un charter ce week-end… ou de prendre un avion nolisé à l’occasion de la vacation de cette fin de semaine (rush sur le dico : c’est quoi nolisé ?).

Quoi de plus légitime, dans une thèse, donc d’un document qui n’est pas destiné à être vendu dans les kiosques, que de faire des références implicites à des classifications et travaux fondateurs. Ces classifications et travaux ont été réalisés par des anglosaxons ? Ben, tant pis pour nous.

La classification de Dunham pour les roches carbonatées est depuis longtemps la référence et elle n’a pas été transposée en langue française (pour définir packstone, il faut une vingtaine de mots français).  

Les équivalences aux MFS, TST, … de Brown et Fischer n’ont pas été définies en langue française...

Des habitudes (qui sont certes discutables) ont été prises. Parlons aleurite. Et là, vous allez consulter le dictionnaire de géol pour ensuite dire : ah oui, les silts! Gag !

Le principal est d’arriver à se comprendre au-delà des frontières et si le jargon professionnel aide à cela, pourquoi pas. Allez donc voir du côté médical où la communication internationale est (c’est le cas de le dire) vitale. Chaque secteur professionnel a son propre jargon. Ca ne participe pas pour autant à l’appauvrissement d’une langue ou d’une culture ni à la subordination de celle-ci à une autre.

Estimez vous heureux que la langue privilégiée par les mondes des affaires et des sciences soit l’anglais qui n’est jamais que la fusion d’une langue germanique et du français. Merci à Guillaume le Conquérant pour ce coup de main.

Imaginez l’affaire si les russes et l’alphabet cyrillique avaient décroché la timbale…

   justement c'est bien là où est le problème : c'est que cette  tendance non maîtrisée devient contre productive dans le sens où les lecteurs de cette thèse ne comprennent pas les termes  y compris les anglais de souche !!!!

    Il m'est arrivé plusieurs fois ces temps derniers de demander l'avis à des collègues anglais sur des textes de parutions sur des termes que je ne comprenais pas  dans mon domaine : eh bien eux non plus ne les comprenaient pas et pourtant, eux aussi du métier !!!

   J'ai finalement pu les comprendre en demandant au superviseur de ces travaux de these !! ce qui veut dire qu'en dehors d'une poignée de personnes issues du même modul d'enseignement, personne ne comprend....où est l' utilité ?????

Invité jean francois06
Posté(e)
il y a 12 minutes, jjnom a dit :

 

La classification de Dunham pour les roches carbonatées est depuis longtemps la référence et elle n’a pas été transposée en langue française (pour définir packstone, il faut une vingtaine de mots français).

 

Les équivalences aux MFS, TST, … de Brown et Fischer n’ont pas été définies en langue française...

 

 

Imaginez l’affaire si les russes et l’alphabet cyrillique avaient décroché la timbale…

 

Les abréviations ne sont pas traduites :

FSST : Falling Stage System Tract : cortège de régression forcée

LST : Lowstand System Tract : cortège de bas niveau

TST : Transgressive System Tract : cortège transgressif

HST : Highstand System Tract : cortège de haut niveau

RST : Regressive System Tract : cortège régressif

MFS : Maximum Flooding Surface : surface d'inondation maximale

.....

Plus difficile pour onlap, toplap, offlap, downlap

 

Pour les russes : gley, mammouth, il doit y en avoir d'autres. On a pris pas mal chez les allemands : gneiss, feldspaths, thalweg ...

Bref, une langue vivante évolue, s'enrichit en prenant des termes étrangers quand ils paraissent appropriés. Ceux qui finalement s'avèrent inutiles finissent par disparaître.

Les anglais nous en prennent aussi, par exemple fentes ou fractures en échelon, en echelon gash fractures, et aussi rudite, arenite, lutite ...

 

 

Posté(e)

C'est facile ça, gaeldeploeg : t'emploie thalweg quand tu veux parler de

vallée, vallon, dépression, creux, creusement, etc.

et que tu veux faire "pro".

Succès garanti.

 

La vérité est bien plus restrictive : c'est la ligne qui passe par les points les plus bas d'une vallée. 

Mais le plus souvent on l'emploie à tort et à travers.

(c'est du vécu j'en parlais il y a quelques mois avec un ami géologue en retraite, qui convenais bien volontiers du caractère vague du terme qu'on applique machinalement à pas mal d'endroits, dès que c'est un peu creux. Style : « va au fond du thalweg...»)

Posté(e)
Il y a 3 heures, jjnom a dit :

Chaque secteur professionnel a son propre jargon. Ca ne participe pas pour autant à l’appauvrissement d’une langue ou d’une culture ni à la subordination de celle-ci à une autre.

Tu parles d'enrichissement...

Quand tu veux acheter des clous, tu va au magasin et le plus souvent c'est marqué "pointes" sur le paquet :rolleyes:. L'ennui c'est que c'est au rayon "clouterie", pas au rayon "pointerie".

Quand tu veux attacher un truc sur un bateau tu prends un "bout" (fabriqué à la corderie, pas à la "bouterie", hein ?)

Quand tu fais tu parapente, tu vole sous une "voile"  ...cherche bien le mat et les espars moussaillon ! :P

Quand tu tranche les tendons des vertèbres de ta pièce de bœuf tu utilise une "feuille" (pas un tranchoir) :o

Etc.

Tout ça n'est là que dans un seul but.

Pas de faciliter la communication, non.

Au contraire : coder le langage en faisant en sorte qu'on ne soit compris que de ses "pairs".

 

C'est déprimant et limite puéril.

 

« Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » (N.Boileau)

Posté(e)
Il y a 8 heures, pecos a dit :

C'est facile ça, gaeldeploeg : t'emploie thalweg quand tu veux parler de

vallée, vallon, dépression, creux, creusement, etc.

Ah! La belle histoire que l'origine du nom de la vallée de Neandertal: l'envahisseur demanda au quelques locaux le nom de cette vallée. Ils lui dirent ´vallée ´dans leur langue maternelle, et lui ce dit que c'était une vallée dans sa langue! Résultat, l'homme de la vallée de Neanderthal=l'homme de la vallée trois fois en trois langues. Je ne sais pas si c'est un exemple d'enrichissement  par apport ou d'incompréhension.

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