jjnom Posté(e) 20 novembre 2016 Signaler Posté(e) 20 novembre 2016 il y a 32 minutes, Drealiste a dit : "Dm- to cm-thick lacustrine poorly-sorted reverse-graded clast-supported kaolinite-rich volcaniclastic andesitic litharenite bed", soyons fous. Enfin un banc de tuf quoi. Excellent! Quand je vous dis qu'il a un esprit de synthèse unique! Citer
Next50MY Posté(e) 20 novembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 20 novembre 2016 il y a 58 minutes, Drealiste a dit : "Dm- to cm-thick lacustrine poorly-sorted reverse-graded clast-supported kaolinite-rich volcaniclastic andesitic litharenite bed", soyons fous. Enfin un banc de tuf quoi. grey to light greenish grey, soyons précis Citer
Drealiste Posté(e) 20 novembre 2016 Signaler Posté(e) 20 novembre 2016 ah oui, on peut ajouter "weathering-prone lenticular-shaped sulphur-smelling azoic grey to light greenish grey [...]", tant qu'à faire. Reste à voir si la saveur peut être un critère d'identification (quoique si ça colle à la langue ou crisse sous les dents...) Citer
Next50MY Posté(e) 21 novembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 21 novembre 2016 Indice d'épuisement des idées. Je pense qu'on a fait le tour du sujet sur les concepts. D'autres avis ? Citer
Drealiste Posté(e) 22 novembre 2016 Signaler Posté(e) 22 novembre 2016 Toutes formations corses désignées volcano-sédimentaire permien, quoi que ça puisse signifier : Cinérites calco-alcalines bien stratifiées : avec quelques cordaïtes et autres plantules : Tufs andésitiques à ponces/flammes, clastes divers (shales, granites) et débris charbonneux : L'altération de cinérites dacitiques donne des trucs rigolos : Beaucoup plus courant et bien moins appétissant, des arkoses rhyodacitiques vaguement schistosées : Couverture pyroclastique d'une vaste nappe d'ignimbrite rhyolitique ("tuf flammé") : Lequel devient nettement plus fin (cinéritique) et stratifié : avant d'être surmonté par de belles arkoses roses à composition largement rhyolitique : contenant quelques caillasses respectables (ignimbrites, granites) : voire sacrément balèzes : Le tout drape joliment une nappe d'ignimbrites, surtout dans ses dépressions : De l'autre côté de la montagne du fond, bon gros conglomérat volcaniclastique (~100% de rhyolite, ignimbrite...) qui remplit une caldeira : Et avec tout ça j'ai tué les heureux possesseurs de modems... Citer
Invité jean francois06 Posté(e) 22 novembre 2016 Signaler Posté(e) 22 novembre 2016 @Drealiste Superbes ! Je mets quelques photos aussi. Du côté de Biot et de son volcanisme andésitique. Des conglomérats andésitiques alternant avec des cinérites . Dans l'Estérel, déja vu sur un autre fil, avec un beau granoclassement, des brèches surmontées par des cinérites. Citer
Next50MY Posté(e) 23 novembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 23 novembre 2016 Magnifiques exemples qui réunissent la Corse et l'Esterel, comme à l'époque Permienne. Citer
jjnom Posté(e) 23 novembre 2016 Signaler Posté(e) 23 novembre 2016 Chouettes photos en effet. Je me demandais ce que donnerait "Couverture pyroclastique d'une vaste nappe d'ignimbrite rhyolitique ("tuf flammé") lequel devient nettement plus fin (cinéritique) et stratifié avant d'être surmonté par de belles arkoses roses à composition largement rhyolitique contenant quelques caillasses respectables (ignimbrites, granites) voire sacrément balèzes." en termes volcanoclastosédimentodréalistiques? Je pense que ça va être beaucoup moins parlant et un poil plus long... Pour Biot, on parle traditionnellement de conglomérat alors que les photos montrent des éléments anguleux. Pourquoi ne pas préciser brèches? Conglomérat, ça fait + aquatique que brèche? Citer
Drealiste Posté(e) 23 novembre 2016 Signaler Posté(e) 23 novembre 2016 2 hours ago, jjnom said: Chouettes photos en effet. Je me demandais ce que donnerait "Couverture pyroclastique d'une vaste nappe d'ignimbrite rhyolitique ("tuf flammé") lequel devient nettement plus fin (cinéritique) et stratifié avant d'être surmonté par de belles arkoses roses à composition largement rhyolitique contenant quelques caillasses respectables (ignimbrites, granites) voire sacrément balèzes."en termes volcanoclastosédimentodréalistiques? Ce serait plus précis, et permettrait alors de [commencer à] mettre en évidence une évolution du chimisme et du dynamisme magmatique dans l'espace et au cours du temps... Et ce serait bien sûr parfaitement imbuvable (sans compter les noms/âges des formations, leur répartition, leurs relations géométriques, que j'ai omis...), comme n'importe quelle partie "description lithologique" d'un papier de sédimento Citer
Next50MY Posté(e) 23 novembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 23 novembre 2016 Il est clairement plus passionnant d'interpreter, correler, faire des blocs diagrammes, cartes etc que des descriptions. Mais sans descriptions precises pas d'interp possible. Garbage in => Garbage out Citer
Invité jean francois06 Posté(e) 25 novembre 2016 Signaler Posté(e) 25 novembre 2016 Le 23/11/2016 à 13:01, jjnom a dit : Pour Biot, on parle traditionnellement de conglomérat alors que les photos montrent des éléments anguleux. Pourquoi ne pas préciser brèches? Conglomérat, ça fait + aquatique que brèche? Voici ce qu'en dit la nouvelle carte géologique Grasse-Cannes, quelques extraits : sur l'ancienne carte, la formation était noté "m alpha": "Conglomérats andésitiques. Des conglomérats stratifiés à éléments volcaniques labradoritiques et gangue cinéritique, des brèches et des tufs volcaniques forment d'importants épandages dans la région de Biot, Antibes, Villeneuve-Loubet et se retrouvent en pointements isolés à Roquefort-les Pins, à l'Est de la Gaude et près de Saint Vallier de Thiey...." Citer
Next50MY Posté(e) 26 novembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 26 novembre 2016 Sur les galets de l'Esteron ce qui est peu connu c'est les histoires exposees par jjnom sur quartz arrondis dans un milieu en conditions de hautes temperature. De ce fait les interp restent delicates sans lames. Concernant les graviers ou galets arrondis je pense que la confusion est impossible et reconnaissable pr la geometrie, et les traces d'impacts. Si c'est polygenique, cela va conforter le caractere volcano-sedimentaire. c'est sans aucun doute la morphoscopie, la diversité des graviers et galets, les figures sedimentaires traduisant un regime d'ecoulement aquatique ou aerien qui demontreront le caractere volcano-sedimentaire. Les sedimentologues ont leur place dans ces sujets. Et seuls les geologues avec une cultures volcano + sedimento (ou un travail d'equipe coordonné dans la joie et bonne humeur ) parviendront à faire des observations et syntheses correctes. Drealiste, STP est ce que tu peux donner des ref de papiers avec de bonnes descriptions a teinture sedimento dans tes exemples Corses ? Citer
jjnom Posté(e) 26 novembre 2016 Signaler Posté(e) 26 novembre 2016 Mon interrogation à laquelle JF et la notice de la carte Grasse-Cannes ont répondu était qu'on voit souvent écrit brèches andésitiques pour des formations équivalentes tant en terme de position que d'époque et que par contre, pour Biot, j'ai toujours vu utiliser le terme conglomérat. S'il y a un mélange de galets arrondis et de blocs anguleux, oui, OK pour conglomérat et dépôt en milieu aquatique. Je viens de lire qu'on y aurait trouvé aussi des bois flottés. Mais bon, le caractère aquatique de vrais brèches et en plus monogèniques, ça ne doit pas toujours être évident à démontrer. Citer
gaeldeploeg Posté(e) 27 novembre 2016 Signaler Posté(e) 27 novembre 2016 Il y a 10 heures, jjnom a dit : S'il y a un mélange de galets arrondis et de blocs anguleux, oui, OK pour conglomérat et dépôt en milieu aquatique. Je viens de lire qu'on y aurait trouvé aussi des bois flottés. aquatique,?! Un lahar c'est un milieu liquide..... avec des bois fracassé et carbonisé et un peut flotté Bon, alors. Le Cantal! /imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fgeo.cybercantal.net%2Fimg%2Fvolcan04.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fgeo.cybercantal.net%2Fphp%2Flire.php%3Fid%3D22&h=336&w=580&tbnid=BV3jen4ksC0pLM%3A&vet=1&docid=Xl_MeguGvr4mHM&ei=K0k6WPLFHMWzacPlvzA&tbm=isch&client=safari&iact=rc&uact=3&dur=726&page=2&start=50&ndsp=27&ved=0ahUKEwiyh-739cfQAhXFWRoKHcPyDwYQMwhhKD8wPw&safe=active&bih=868&biw=1324 Citer
Next50MY Posté(e) 27 novembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 27 novembre 2016 Les lahars, coulées boueuses, c'est sans doute une grosse proportion de ce qui constitue la peripherie des edifices volcaniques, mais c'est à la limite du volcano-sédimentaire. c'est a discuter car dans les processus de sédimentation actuelle en remplissage des vallées : les coulées de solifluction, et differentes coulées boueuses caractéristiques des versants de vallées sont des équivalents de ces lahars caractérisés par une absence de classement des éléments. Dans ces processus d'érosions, la géométrie des loupes de glissement, le climat, la végétation, la teneur en eau, la teneur en argile, le relief et la pente d'équilibre spécifiques aux matériaux sont encore des paramètres à prendre en compte et qui vont influencer le volume déplacé. Si l'ensemble est cimenté et induré sous forme d'une brèche avec des éléments préxistants, de socle, de sédiments, et de plusieurs éruptions, j'aurais tendance à dire qu'il s'agit d'une roche volcano-sédimentaire. Merci Gael pour ce cas. Citer
Quaternaire Posté(e) 27 novembre 2016 Signaler Posté(e) 27 novembre 2016 un "Debris flow" c'est pas en milieu aquatique de dépot, bien que l'eau soit necessaire, celui ci celui ci ne se met pas en place dans l'eau (lac ou autre) mais au sein d'un chenal de torrent. Il se caracterise par les levées morphologiques sur les coté et un bourelet frontal. Citer
Invité jean francois06 Posté(e) 27 novembre 2016 Signaler Posté(e) 27 novembre 2016 Debris flow abordés dans ce sujet : Lahar, kifkif bourricot, mais avec du matériel volcanique. Citer
Next50MY Posté(e) 27 novembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 27 novembre 2016 Il y a de nombreux exemples de debris flow dans les sediments anciens, notamment dans les zones de ruptures de pentes, ou dans les zones de restrictions, resauts, par définition puisque l'écoulement est stoppé. Tout comme les solifluctions, en periphérie des édifices volcaniques les lahars et coulées boueuses sont la premiere étape du processus volcanosédimentaire. D'ailleurs il n'existe aucune restriction à des debris flows se prolongeant en milieu aquatique (deux milieux quasiment non miscibles). L'incision et la reprise en erosion torrentielle de ces debris flows ou en milieu aquatique c'est ça qu'on doit traquer pour raisonner en terme sédimentologique avec les premiers éléments constituant la base d'une séquence volcano-sédimentaire type. pour simplifier et eviter les hors sujets : Les debris flows sont largements decrits associés aux courant de turbidité en bas du talus continental, comme précisé plus haut en amont des larges lobes turbiditiques Citer
Next50MY Posté(e) 27 novembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 27 novembre 2016 il y a 41 minutes, jean francois06 a dit : Debris flow abordés dans ce sujet : Lahar, kifkif bourricot, mais avec du matériel volcanique. Merci pour tes ex et la video Jef06. Celui qui a filmé a pris le risque d'etre emporté avec la vegetation des bordures si l'évenement avait été plus violent. ça montre bien que le processus de sedimentation brechique peut être quasi instantané. On retrouve l'idée dans les canyons incisant le shelf break et qui iront alimenter en debris flow l'amont des lobes turbiditiques des bassins profonds. Citer
Invité jean francois06 Posté(e) 27 novembre 2016 Signaler Posté(e) 27 novembre 2016 (modifié) Il y a 2 heures, Next50MY a dit : On retrouve l'idée dans les canyons incisant le shelf break et qui iront alimenter en debris flow l'amont des lobes turbiditiques des bassins profonds. Dans ce cas là on ne parle pas de débris flow (faux), voir les schémas de Quat plus haut et ses explications, mais de turbidites qui ont un comportement plus proche d'une avalanche, voire d'une pyroclastic flow. En fait on parle aussi de debris flow sous marin. Je me corrige. http://www.sepmstrata.org/page.aspx?pageid=37 Modifié 27 novembre 2016 par jean francois06 Citer
jjnom Posté(e) 27 novembre 2016 Signaler Posté(e) 27 novembre 2016 Explication de texte: J'ai utilisé le mot aquatique parce que l'adjectif suppose l'intervention d'une quantité importante d'eau dans la genèse de la formation. Ca ne pré-suppose pas que l'eau est salée ou pas, en mouvement ou pas. Ca ne voulait écarter aucun milieu où clastes volcaniques et eau participent à la création d'une roche volcanoclastique, pas même les lahaars et les débris flows. Question de vocabulaire et de sens qu'on veut bien donner à un mot. Citer
gaeldeploeg Posté(e) 27 novembre 2016 Signaler Posté(e) 27 novembre 2016 Il y a 2 heures, jjnom a dit : Question de vocabulaire Et d'interprétation. Bon ben cela ne marche pas. le documentaire le volcan poulpe avec quelque images de volcano-séd en formation Citer
Next50MY Posté(e) 29 novembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 29 novembre 2016 Drealiste aborde +haut un sujet qui n'a pas été relevé par les forumeurs suivants mais qui est important sur ce que signifie "volcano-sedimentaire" : - soit il s'agit d'une alternance de roches volcaniques et de roches sedimentaires - soit cela qualifie une roche mixte la citation du dico de geol tel que mentionné par l'intervenant qui suit concerne le 1er cas de figure et dans la 2eme ed n'etait franchement pas tres utile. Dans le cas d'une succession/ alternance, c'est clairement pratique et simplificateur pour ne pas dire une grosse paresse. Citer
Invité jean francois06 Posté(e) 29 novembre 2016 Signaler Posté(e) 29 novembre 2016 Quelques sites pour des définitions : http://www.virtual-geology.info/sediments-and-strata/volcan.html http://volcanology.geol.ucsb.edu/facies.htm http://volcanology.geol.ucsb.edu/frags.htm http://www.geologyin.com/2014/12/pyroclastic-and-volcaniclastic-deposits.html Citer
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