levinc Posté(e) 27 septembre 2016 Signaler Posté(e) 27 septembre 2016 Bonjour à tous, Je viens d’acquérir une ammonite provenant du Cap Blanc-Nez : il s’agit surement d’une Metasigaloceras (turonien), je vous laisse me confirmer. Quel produit me conseillez-vous pour la renforcer et éviter qu’elle ne s’effrite davantage sans pour autant la dénaturer (pas de modification de la couleur ni d’effet brillant) ? Merci d’avance levinc Citer
charo Posté(e) 27 septembre 2016 Signaler Posté(e) 27 septembre 2016 Bonjour, Je ne vois pas de traces d'effritement aussi je la conserverais en l'état. Salut JP Citer
bly Posté(e) 27 septembre 2016 Signaler Posté(e) 27 septembre 2016 Et si tu veux vraiment la protéger, essaye de la résine très dilué dans de l'acétone (moins d'un quart de résine et le reste d'acétone), et tu mets plusieurs couche jusqu'à avoir ce que tu souhaites. Citer
jph Posté(e) 27 septembre 2016 Signaler Posté(e) 27 septembre 2016 Bonsoir, Il me semble effectivement voir des zones friables typiques des fossiles "en craie" de CBN. Belle pièce au passage. La colle à bois (de la colle à bois à l'eau pas avec solvants) diluées dans de l'eau en badigeon ou en bain. Eventuellement du paralloïd B72 (qui est une résine, voir Bly, utilisée par les ébénistes, les antiquaires et les archéologues pour consolider des pièces qui tendent à s'effriter) dilué dans de l'acétone en badigeon ou en bain. Avant traitement la pièce doit être parfaitement sèche de telle sorte que les produits pénètrent au mieux dans le pores et les fissures. Les deux techniques ont l'avantage d'être réversibles, par exemple si une pellicule malséante se forme en surface par excès de produit (brillance, altération de la couleur) elle peut être enlevée avec le solvant ad hoc, eau ou acétone. Avec paraloïd et acétone travailler dans un espace très ventilé, les vapeurs d'acétone sont très toxiques par inhalation, éviter aussi un jour à + 30°C qui n'arrange rien à la volatilité de l'acétone. Bon travail, jph Citer
levinc Posté(e) 28 septembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 28 septembre 2016 Merci à vous trois pour vos conseils. On m'a aussi recommandé d'utiliser un durcisseur à plâtre mat ou de la cire d'abeille incolore. Qu'en pensez vous ? Citer
milanko Posté(e) 28 septembre 2016 Signaler Posté(e) 28 septembre 2016 Bonsoir, je pense qu'il s'agit effectivement d'un Metasigaloceras ( M?rusticum (Sowerby)). J'ai toutefois un doute sur la provenance du spécimen qui m'évoque une ammonite de platier. Or, il me semble que l'unité T1 contenant ces ammonites n'affleure pas sur l'estran du Blanc Nez.Mes souvenirs sont anciens et c'est assez loin de mes bases.Je vais vérifier chez Amédro et Robaszynski. Il pourrait, par contre, provenir de Penly (76). il y a surement des spécialistes locaux qui pourront nous éclairer davantage... Bonne soirée. Citer
jjnom Posté(e) 28 septembre 2016 Signaler Posté(e) 28 septembre 2016 Le Turonien inf. n'affleure qu'en falaise au CBN Vrai qu'un côté a été bien usé mais la bête provient peut-être d'un bloc éboulé qui s'est fait "caresser" par la mer. Citer
levinc Posté(e) 29 septembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 29 septembre 2016 On m'a confirmé plusieurs fois que l'ammonite venait bien du Blanc Nez et j'ai d'ailleurs trouvé un article sur geologie-info qui évoquait la possiblité de trouver des Metasigaloceras au CBN donc je n'ai plus aucun doute sur la provenance (ci dessous un extrait de l'article) : " La craie Turonienne (-92 à -88 millions d'années) Visible entre le Grand Blanc Nez et Sangatte elle est cependant inaccessible autrement que par les éboulis. Mais un relevé a été fait sur ses 66 mètres de puissance. On distingue 5 niveaux successifs : le "b" et le "c" de la formation du Grand Blanc-Nez, puis la formation des Mottelettes, celle du Guet et celle du pont de Caffier. Le niveau " b " de la FGBN a une épaisseur de 9,50 m c'est de la craie noduleuse du Turonien inférieur que l'on distingue au dessus deux niveaux à Actinocamax plenus. De grands blocs éboulés fournissent matière pour extraction de fossiles parmi lesquels on trouvera des ammonites comme Mammites nodosoïdes, de grandes Lewesiceras peramplum de 30 à 80cm de diamètre, et plus rarement Metasigaloceras rusticum, et Fagesia catina. On y trouvera aussi des inocérames (labiatus , hercynicus mytiloides, schoendorfi), et des échinodermes comme Dorocidaris granulata, Discoidea minima, Conulus subrotendus, et les brachiopodes Orbirhynchia cuvieri, Gibbithyris grandi. A. Holbecq http://www.geologie-info.com/articles.php?Article=geologie-boulonnais " Citer
levinc Posté(e) 30 septembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 30 septembre 2016 Et sinon pour le durcisseur à plâtre mat ou la cire d'abeille incolore, ce sont des bonnes idées sur ce type de fossile ou il vaut mieux que je laisse l'ammonite telle quelle ? Citer
jph Posté(e) 30 septembre 2016 Signaler Posté(e) 30 septembre 2016 Bonjour, Jamais utilisé le durcisseur à plâtre, donc pas d'avis. Pour ce qui est de la cire d'abeille elle va donner un aspect brillant et ne va pas pénétrer. Pour consolider il faut un produit qui imprègne, comme la colle à bois ou le paralloid. Quitte à cirer après ce traitement si on veut un aspect plus fini (mais je ne suis pas chaud pour ce genre de finition, mais là on entre dans le domaine des goûts et couleurs ...). Belle journée à vous, jph Citer
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