icarealcyon Posté(e) 11 octobre 2022 Signaler Posté(e) 11 octobre 2022 Toujours de l'Oolithes de Villers, une Euaspidoceras babeanum de 20 cm de diamètre, déjà figurée sur un autre fil. Elle a été trouvée en place mais prête à tomber, dans la partie inférieure du niveau H15, au Cap d'Auberville. La forme arrondie et large de la chambre d'habitation attrapait le regard. Avril ou mai 1991. Nos post se sont croisés, merci beaucoup Bathollovien pour cet éclairage ! Citer
elasmo Posté(e) 11 octobre 2022 Auteur Signaler Posté(e) 11 octobre 2022 Je n'ai jamais vu ce type d'ammonite avant, bravo elle est magnifique, ce genre de découverte on s'en souviens à vie, que du bonheur Citer
Gratophil Posté(e) 11 octobre 2022 Signaler Posté(e) 11 octobre 2022 Absolument sublime de précision ! Bravo et Félicitations Philippe Citer
icarealcyon Posté(e) 11 octobre 2022 Signaler Posté(e) 11 octobre 2022 Merci Elasmo et Gratophil. C'est vrai que ce sont des émotions qui restent bien vivantes. Demain une petite suite, si je peux faire de bonnes photos. L'Oolithe de Villers était mon niveau favori, c'est le mieux représenté dans ma collection. Citer
icarealcyon Posté(e) 12 octobre 2022 Signaler Posté(e) 12 octobre 2022 Ouvrir mes boites des Vaches Noires pour la première fois depuis 20 ans au moins, c'est ouvrir la boite de Pandore ! J'ai pris en photo une centaine de spécimens, la présentation se fera par famille et sur plusieurs jours. Je me contenterai de noter le plus souvent l'identification au niveau du genre, dans la limite de mes connaissances. C'est avant tout un hommage à ce site paléontologique incomparable que je veux rendre ici, en partageant les images de ces magnifiques faunes avec vous. Pour commencer, les ammonites. Quand les photos se suivent sans séparation, c'est le même spécimen sous une autre vue. On commence ce soir par les Cardioceratidés. Marnes de Dives: Quenstedtoceras praelamberti morphe mince, avec pseudotest gris rosé, qui partage son nodule avec un pleurotomaire, un cérithe, un Isognomon et un beau bivalve (non déterminé) au revers : Deux types intermédiaires entre les genres Quenstedtoceras et Cardioceras, sommet des Marnes de Dives/ base des Marnes de Villers : Cardioceras m des Marnes de Villers (bien sous le niveau H15), inclus dans un nodule, et montrant un péristome complet avec l'éperon typique du genre: Cardioceras m non dégagé dans un bloc avec Lopha marshii et plicatules. Là encore le péristome est conservé. Niveau H15, mais trouvé sur l'estran. Cardioceras (Subvertebriceras) costellatum m, 98 mm, exemplaire avec péristome intact, Oolithe de Villers. Bloc détaché à proximité du banc, l'ammonite était presque complètement incluse, d'où son exceptionnelle préservation. Sa soeur quasi-jumelle mais trouvée sur l'estran donc un peu usée : 88 mm Cardioceras m à l'ornementation très vigoureuse , Oolithe de Villers mais trouvée sur l'estran (talus de la fausse terrasse) Un autre, trouvé en place, Oolithe de Villers: Cardioceras m à ornementation intermédiaire, toujours Oolithe de Villers (trouvé sur l'estran mais inclus): Cardioceras m à ornementation dense et fine, avec anomia , Oolithe de Villers, trouvé en place Pachycardioceras repletum m, Oolithe de Villers, trouvé en place Citer
chca 25 Posté(e) 12 octobre 2022 Signaler Posté(e) 12 octobre 2022 Tes cardio sont tout simplement magnifiques. Prends en bien soins. Citer
SACHA16 Posté(e) 12 octobre 2022 Signaler Posté(e) 12 octobre 2022 Un grand merci pour le partage Icarealcyon . Citer
icarealcyon Posté(e) 12 octobre 2022 Signaler Posté(e) 12 octobre 2022 Merci les amis ! Pour poursuivre avec les Cardiocératidés oxfordiens des Vaches Noires, quelques exemplaires macroconques, plus modestes en taille que ceux présentés plus haut, mais plus aisément manipulables pour leur tirer le portrait Goliathiceras de l'Oolithe de Villers (21 cm pour cet exemplaire auquel manque juste la chambre d'habitation) trouvé haut sur la fausse terrasse Un autre, légèrement plus petit (18 cm), avec début de la chambre d'habitation (sur bloc détaché à proximité du banc) Encore plus petit mais macroconque quand même, entièrement suturé: Le Cardiocératidé que j'ai trouvé en place le plus haut dans la série: juste au-dessus du banc à Lopha gregarea; il ressemble de face à un Goliathiceras mais arbore un profil mince. Un exemple de forme renflée, cadicône, très incliné sur son bloc, Oolithe de Villers (mais trouvé sur le talus de la fausse terrasse). Je ne me prononce pas sur M ou m, chambre d'habitation présente même si pas complète. Pour terminer cet aperçu (forcément sommaire) des cardiocératidés principalement issus de l'Oolithe de Villers, deux "cas" qui -vu le temps passé- sont des cold case: Un individu pathologique, apparemment complet. La blessure a affecté la chambre d'habitation et a été cicatrisée: Un autre individu qui a partagé son existence avec un ver marin qui a colonisé sa coquille. Sans que cela perturbe son ornementation, celle-ci est pourtant atypique car il n'y a pratiquement pas trace de carène sur cet individu. Oolithe de Villers. C'est tout pour aujourd'hui Citer
AMEDE Posté(e) 12 octobre 2022 Signaler Posté(e) 12 octobre 2022 C'est magnifique, merci de nous en faire profiter ! Citer
gryph58 Posté(e) 12 octobre 2022 Signaler Posté(e) 12 octobre 2022 + 1 ! Avec quoi dégages tu tes pièces ? Citer
icarealcyon Posté(e) 12 octobre 2022 Signaler Posté(e) 12 octobre 2022 Bonsoir Chantal, à l'époque, c'était des aiguilles diverses emmanchées (fabriquées sur mesure par mon premier mari) et un petit marteau, des scalpels aussi. Le tout sous ma bino russe MBC10. Je me suis rendue compte en les passant en revue aujourd'hui que les pièces trouvées au début n'ont pas été dégagées aussi bien que celles de la fin, 4 ans plus tard. Logique. Il n'y a pas de casse, on peut juste mieux faire. Je pourrai les reprendre, mais il me faudra ré-apprendre cette roche, que j'avais fini par connaitre par coeur. Ce n'est plus le cas maintenant. Elles ont toutes demandé un important travail de dégagement. Si elles sont bien conservées, c'est parce que ces coquilles étaient incluses en partie ,ou pour certaines, en quasi-totalité. Le bloc brut montré plus haut, c'est juste un léger voile de roche ! Citer
STR Posté(e) 13 octobre 2022 Signaler Posté(e) 13 octobre 2022 Magnifique collection ! Merci pour le partage. Ce qui est intéressant avec les collections basées sur un lieu donné quand elles contiennent beaucoup d'échantillons, c'est qu'elles permettent de se faire une idée plus détaillé du biote ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Biote ) présent à cet endroit précis, à un moment précis, dans un environnement précis. Citer
gars de falaises Posté(e) 13 octobre 2022 Signaler Posté(e) 13 octobre 2022 Il y a 14 heures, AMEDE a dit : C'est magnifique, merci de nous en faire profiter ! Oui, vraiment magnifique voire splendide. Citer
icarealcyon Posté(e) 13 octobre 2022 Signaler Posté(e) 13 octobre 2022 Bonsoir à tous, aujourd'hui: les Euaspidoceratidae sont de sortie ! Mais auparavant, pour illustrer le propos de STR: Il y a 7 heures, STR a dit : 'elles permettent de se faire une idée plus détaillé du biote voici deux exemplaires assez marquants de "vie" où se trouvent associés des animaux qui voudraient nous raconter des choses sur leur milieu. Sur ce premier bloc issu de l'Oolithe de Villers, trouvé dans le talus de la fausse terrasse, un petit Parawedekindia voisine avec un groupe très rapproché, voire entremêlé, d'une quinzaine au moins de juvéniles Cardioceras. Ce regroupement d'un tel nombre d'ammonites de la même espèce et du même âge dans un volume très réduit est tout-à-fait unique dans mes découvertes aux Vaches Noires. Un Euaspidoceras cf douvillei de l'Oolithe de Villers, au pseudotest plutôt bien conservé et solide, sauf que bizarrement, seule une petite partie d'un tour interne est cassée, avec un remplissage de sédiment comprenant, à sa surface, une pointe de dent brisée de requin (hybodonte possible? à cause des plis de l'émailloïde). Le dégagement de cette pièce peut être amélioré, c'est une des plus anciennes (trouvaille de 1988 ou 1989) Citer
icarealcyon Posté(e) 13 octobre 2022 Signaler Posté(e) 13 octobre 2022 Les Euaspidoceras des Vaches Noires : toutes pareilles et toutes différentes ! A Part E. babeanum figuré plus haut qui se singularise par son épaisseur et la disparition des tubercules externes à un stade adulte, les autres Euaspidoceras se distinguent essentiellement par l'apparition plus ou moins précoce ou tardive des tubercules ombilicaux. Un exemplaire de la partie supérieure des Marnes de Dives ( Callovien supérieur): Euaspidoceras subbabeanum, moyennement épais, à tuberculation interne précoce. La cohorte des E. douvillei, Oolithe de Villers, section du tour quasi-circulaire et à tuberculation interne plutôt tardive: Euaspidoceras perarmatum, un exemplaire plus récent dans la série: base du calcaire d'Auberville. Diamètre 19 cm. Les Euaspidoceras sont des formes macroconques. Leurs microconques seraient les Mirosphinctes. Je voudrais figurer ici une ammonite qui pourrait appartenir à ce genre, si je procède par élimination, tant elle est atypique. Elle n'est pas dégagée complètement mais on en voit l'essentiel, surtout l'étrange costulation ventrale. Environ 35 mm de diamètre, partie supérieure des Marnes de Dives. Deux Mirosphinctes cf mirus de l'Oolithe de Villers: autour de 40 mm de diamètre chacun. C'est tout pour aujourd'hui ! Citer
Alexminéral Posté(e) 14 octobre 2022 Signaler Posté(e) 14 octobre 2022 Belle série,merci de nous les présenter Citer
elasmo Posté(e) 14 octobre 2022 Auteur Signaler Posté(e) 14 octobre 2022 Je suis émerveillé par tant de belles choses d'un niveau que je ne connais qu'à travers les éboulis de la fausse terrasses, cela complète très fortement ma connaissance des vaches noires. Merci pour ce partage Citer
gars de falaises Posté(e) 14 octobre 2022 Signaler Posté(e) 14 octobre 2022 Bonjour, Moi également, c'est vraiment magnifique et je reste sur le derrière pour parler poliment. Je ne suis pas très calé en matière d'ammonites mais j'ai déjà vu une ammonite présentant des excroissances au niveau de la loge d"habitation qualifiées d’apophyses jugales. Est-ce cas en ce qui concerne votre dernier spécimen photographié? Il y a aussi le genre nortoniceras qui a une sorte de crochet En tout cas, je reste sans voix... Citer
icarealcyon Posté(e) 14 octobre 2022 Signaler Posté(e) 14 octobre 2022 Il y a 5 heures, gars de falaises a dit : apophyses jugales. Est-ce cas en ce qui concerne votre dernier spécimen photographié? Bonjour, oui, c'est le nom de ces expansions latérales de la coquille présentes uniquement chez des ammonites microconques. Les macroconques présentent un péristome simple, dépourvu de ces structures. Il s'agit d'un dimorphisme sexuel. En se basant sur les faunes de céphalopodes actuelles, il est quasiment certain que les macroconques sont des femelles et les microconques des mâles. Ce soir, on va évoquer les Peltoceratinae des Vaches Noires, à l'ornementation bien caractéristique. On commence par une triste vision: une Peltoceras schroederi , actuellement 25 cm de diamètre, à l'origine bien plus grande, des Marnes de Dives. Epigénisée en pyrite malheureusement instable. Elle a déjà été amputée de la moitié du dernier tour. Contrairement à mes autres ammonites pyriteuses des Vaches Noires, qui montrent une bonne stabilité (en plus elles sont conservées dans un air très sec)), rien n'a pu arrêter sa destruction. Je pense que c'est lié en premier lieu à un dessalage incomplet. C'est d'autant plus triste qu'elle est restée une trouvaille unique. Dans l'Oolithe de Villers, il existe de très grandes Peltoceratoïdes. Cet exemplaire, possiblement P constantii n'est pas une de ces géantes avec seulement 23 cm de diamètre. Il a été trouvé disloqué de longue date en plusieurs morceaux, à la surface supérieure de l'Oolithe de Villers. Le recollage a été rendu difficile, non jointif, par un semis de petits cristaux de gypse qui se sont formés sur les faces à réassembler, lesquelles, en plus, ont "travaillé". Un exemplaire non complet de Peltoceratoides williamsoni, une espèce plus petite de l'Oolithe de Villers: Les microconques des Peltoceratoides sont les Parawedekindia. Toutes celles présentées ci-dessous proviennent de l'Oolithe de Villers. Je n'ai pas eu la chance d'en trouver avec les apophyses jugales conservées. La régularité de l'ornementation, totalement dépourvue d'épines ou tubercules, les rend "reposantes", je trouve. Un joli doublé: Un très grand exemplaire de Parawedekindia arduennense, 15 cm de diamètre. Comme beaucoup de ses congénères, il a été très prisé par ses contemporains huîtres et vers marins qui ont abondamment colonisé une face ! Le collègue un peu plus petit a surtout été colonisé par les vers marins Un troisième, très comparable au premier mais un peu moins complet Et un dernier Parawedekindia arduennense, bien classique, 95 mm de diamètre Pour terminer le post du jour, j'y ajoute une ammonite qui reste un cas unique dans mes trouvailles, tant au niveau de l'espèce que de l'horizon stratigraphique : une Perisphinctes du groupe antecedens, de l'Oolithe de Trouville, une découverte dans le talus de la fausse terrasse ! Entièrement en calcite translucide comme de l'albâtre. Bon week end à tous ! Citer
gars de falaises Posté(e) 15 octobre 2022 Signaler Posté(e) 15 octobre 2022 Bonjour Icarealcyon et merci pour votre réponse et toutes les photos et informations que vous partagez: J'ai moi même quelques euaspidoceras de Madagascar mais tout petits. Comme vous avez pu le deviner😉, je ne suis pas un grand scientifique mais tout ceci m'intéresse beaucoup et je me pose des tas de questions: pourquoi les ammonites ont elles disparues et pas les nautiloides? Pourquoi des groupes très anciens de gastéropodes (pleurotomaridae) sont encore représentés ? Quid des ammonites hétéromorphes: adaptation au milieu ou dégénérescence, ce que je ne pense pas. Des espèces du Maastrtichien son rectilignes comme des orthoceras (Baculites anceps) Aux Vaches Noires, il y a peut-être des ammonites trivialement qualifiés de "déroulées" dans le Cénomanien. (scaphites?) A nouveau merci et bien cordialement Citer
icarealcyon Posté(e) 16 octobre 2022 Signaler Posté(e) 16 octobre 2022 Bonjour, ci-dessus un élément de réponse (capital) à leur disparition. A cela il faut sans doute ajouter la stratégie de reproduction des ammonites de type oeufs nombreux, petits et absence de soin parental; contrairement aux nautiles : peu d'oeufs, de plus plus gros volume et soin parental. La période d'effondrement du plancton de la crise KT leur a été fatale. Aux Vaches Noires, il n'y a pas de Scaphites répertorié dans le Cénomanien (que je n'ai pas prospecté), mais pourquoi pas restant à découvrir ? Le très rare genre Sharpeiceras, une ammonite à enroulement planispiralé, y a bien été trouvé. Les hétéromorphes sont des ammonites adaptées à un milieu spécialisé, nullement dégénérées. Quant aux Pleurotomaires, bien représentés aux Vaches Noires (Callovien supérieur surtout) ils étaient présents en milieu peu profond au Jurassique, mais la famille s'est peu à peu déplacée vers les grands fonds (de 100m à 1000m), qui sont des milieux d'une remarquable stabilité. Cela peut expliquer leur longévité. Citer
icarealcyon Posté(e) 16 octobre 2022 Signaler Posté(e) 16 octobre 2022 Aujourd'hui, je vais présenter mes Nautiles des Vaches Noires. Beaucoup moins fréquents que les ammonites, ce sont toujours de belles surprises quand on les découvre, même si l'esthétique n'est pas au rendez-vous. Dans les Marnes de Dives (partie supérieure) à Houlgate, je n'ai trouvé que des petits individus, autour de 7 à 8 cm de diamètre. Un Pseudaganides proche sinon identique à celui figurant dans le HS de Fossiles, partiellement épigénisé en pyrite (stable celle-là !) Un autre individu des Marnes de Dives, aux sutures concaves et non sinusoïdales: Cenoceras sp Dans l'Oolithe de Villers, il existe de véritables géants, hélas souvent fragmentaires ou très mal conservés. Ceux figurés ci-après n'atteignent pas, et de loin, les tailles maximales observées. Ils présentent une conservation correcte, même si elle est moins fine que celle des ammonites. Les plages de pseudotest conservé montrent une surface lisse, sans ornementation. Ces Nautiles servaient de point d'attache à toute une faune fixée: huîtres, serpules, bryozoaires. D'après le HS de Fossiles, ils sont attribuables au genre Cenoceras. L'épaisseur du tour varie, ainsi que la forme de la zone ventrale: arrondie, anguleuse ou déprimée. Un petit individu trouvé sur l'estran mais bien de l'Oolithe de Villers, 8.5 cm Un nautile à section trapézoïdale, à cause de l'angle net entre flanc et ventre, 10.5 cm, Oolithe de Villers mais trouvé dans le talus de la fausse terrasse Un individu à section trapézoïdale de plus grande taille (19.5 cm), Oolithe de Villers, trouvé à proximité du banc Et pour terminer, le plus grand de mes Nautiles, 23 cm, Oolithe de Villers, trouvé sur la fausse terrasse (et une de mes ultimes découvertes sur le site ). Moins épais que le précédent. Le ventre présente une très légère dépression. Il est entièrement cloisonné, ce qui implique qu'il lui manque au moins un demi-tour. Citer
Cardiocerasdu25 Posté(e) 16 octobre 2022 Signaler Posté(e) 16 octobre 2022 Le 10/10/2022 à 17:45, icarealcyon a dit : Des petites ammonites pyriteuses du sommet des Marnes de Dives- base des Marnes de Villers, toujours côté Houlgate: Des Distichoceras bipartitum, 2 cm pour la plus grande Des Hecticoceras, 2 cm pour la plus grande Des Kosmoceras, 5 cm pour la plus grande, un probable macroconque incomplet; les autres sont des microconques présentant tous la chambre d'habitation, bien épineuse Vraiment pas fréquent: un Creniceras à la crénulation très basse et vite interrompue, 10mm 2 Périsphinctes, 2 Mirospinctes et une (probable?) Parawedekindia primitive (33 mm de diamètre pour cette dernière) Pour terminer cette série "petites ammonites de Villers", des Cardioceratidés de la base des Marnes de Villers, 40 mm pour la plus grande Salut Belles trouvailles ! Mais quelquds coquilles dans les identifications : pour la 5e photo pas de mirosphinctes mais perisphinctes picteti pour la 3e en haut et Euaspidoceras pour la 2e du bas Citer
gars de falaises Posté(e) 17 octobre 2022 Signaler Posté(e) 17 octobre 2022 Le 16/10/2022 à 09:56, icarealcyon a dit : Bonjour, ci-dessus un élément de réponse (capital) à leur disparition. A cela il faut sans doute ajouter la stratégie de reproduction des ammonites de type oeufs nombreux, petits et absence de soin parental; contrairement aux nautiles : peu d'oeufs, de plus plus gros volume et soin parental. La période d'effondrement du plancton de la crise KT leur a été fatale. Aux Vaches Noires, il n'y a pas de Scaphites répertorié dans le Cénomanien (que je n'ai pas prospecté), mais pourquoi pas restant à découvrir ? Le très rare genre Sharpeiceras, une ammonite à enroulement planispiralé, y a bien été trouvé. Les hétéromorphes sont des ammonites adaptées à un milieu spécialisé, nullement dégénérées. Quant aux Pleurotomaires, bien représentés aux Vaches Noires (Callovien supérieur surtout) ils étaient présents en milieu peu profond au Jurassique, mais la famille s'est peu à peu déplacée vers les grands fonds (de 100m à 1000m), qui sont des milieux d'une remarquable stabilité. Cela peut expliquer leur longévité. Merci encore beaucoup pour toutes ces informations. Pour les pleurotomaraires, j'ai consulté une source qui indique même que les espèces encore existantes de ces gastéropodes vivent jusqu' à 3 000 m de profondeur ce qui serait incroyable, mais il y a bien des organismes qui vivent dans une eau très chaude à proximité des fumeurs noirs et des formes de vie dans les plus grands fonds jamais explorés (plus de 10 000 mètres, une tonne de pression au centimètre carré). Citer
icarealcyon Posté(e) 17 octobre 2022 Signaler Posté(e) 17 octobre 2022 Merci beaucoup Cardiocerasdu25 pour ces précisions ! Toujours à la recherche d'un certain carton qui contient mes fossiles des Vaches Noires autres que les ammonites et nautiles, je n'ai pas grand'chose de plus à vous mettre sous la dent pour le moment. J'ai quand même retrouvé une boite de spécimens qui auraient largement leur place dans les post dédiés plus haut à leurs familles. J'en ajoute quelques-uns ici. A relier au post sur les Peltoceratinae, cet individu de 13 cm de diamètre est probablement un P. constantii. Oolithe de Villers. Il est intéressant car il montre bien le changement d'ornementation qui intervient à partir de 8 à 9 cm de diamètre environ et affecte autant le ventre que les flancs. Il lui manque un peu moins d'un demi-tour pour être complet. Et deux Kosmoceras cf ornatum ou spinosum, de la partie supérieure des Marnes de Dives, à Houlgate, montrant une belle épigénisation du test en calcite: 6 cm 10 cm Une Kosmoceras ressemblant à K duncani, 10 cm, incomplètement dégagée d'une gangue localement extrêmement dure. Partie supérieure des Marnes de Dives à Houlgate. Du boulot en perspective pour ma retraite En attendant, à la recherche du carton perdu ! Citer
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