mickaillou Posté(e) 26 avril 2016 Signaler Posté(e) 26 avril 2016 Bonsoir, j'ai un petit cas de conscience, J'ai, dans une boite en plastique, un échantillon de torbernite, arrivé par la poste et réduit en miette par le transport. Je me retrouve avec de la poudre verte, inexploitable, et j'aimerai m'en débarrasser. Avec deux bébés à la maison, j'aime pas trop garder ça. Seulement voilà, je n'ose ni la foutre à la poubelle, ni la jeter dans la nature. Auriez-vous une solution, propre et secu, pour virer quelques grammes de torbernite? J'avais pensé la donner aux poules pour avoir des oeufs carrés. Et je me suis rendu compte que j'oserai jamais manger un oeuf carré. Donc si il y a des érudits sur le recyclage des uranifères, je suis preneur. Bien à vous mick Citer
Michel de Champigny Posté(e) 26 avril 2016 Signaler Posté(e) 26 avril 2016 Bonjour, Quelques grammes: alors poubelle dans le non sélectif. Ça sera enfouie ad vitam eternam ou incinérée. Cdlt Michel Citer
ice tea Posté(e) 28 avril 2016 Signaler Posté(e) 28 avril 2016 Bonjour, Même avis que Michel de Champigny. ice tea Citer
1GM Posté(e) 28 avril 2016 Signaler Posté(e) 28 avril 2016 Pas mieux que les autres... Le plus important c'est que la poussière ne foute pas le camp avant que tu ne t'en débarrasses Citer
iCy79 Posté(e) 28 avril 2016 Signaler Posté(e) 28 avril 2016 Ca dépend de la taille de la poussière, beaucoup de sites d enfouissement sont équipés de détecteurs de radiation et qui sonnent parfois seulement pour une radio ou une couche contaminée. C'est sur pas dans le sélectif mais c'est logique. Après pour quelques grammes effectivement rien de dangereux. Citer
xav33 Posté(e) 28 avril 2016 Signaler Posté(e) 28 avril 2016 Si tu as une chappe en ciment à faire, tu les mets dessous en remblais. Citer
1GM Posté(e) 29 avril 2016 Signaler Posté(e) 29 avril 2016 Il y a 11 heures, iCy79 a dit : beaucoup de sites d enfouissement sont équipés de détecteurs de radiation et qui sonnent parfois seulement pour une radio ou une couche contaminée. Ce qui fait qu'ils sont généralement désactivés ( ou évité )... Car ils sont réglés avec un seuil de détaction trop bas ( mais règlementaire )... Ce qui les fait sonner régulièrement pour rien. ( enfin une radio ou une couche, ou un détecteur de fumée, ... ) Et comme à chaque fois c'est blocage complet de la décharge/centre de traitement le temps que les services compétents interviennent [ entrainant un manque à gagner important pour les exploitants ], ils sont coupés ( ou évité par les camions ). Citer
mickaillou Posté(e) 29 avril 2016 Auteur Signaler Posté(e) 29 avril 2016 Bonjour, merci pour vos conseils, je crois que je vais l'enfouir à une bonne profondeur dans un coin du jardin, bonne journée à vous mick Citer
Michel de Champigny Posté(e) 30 avril 2016 Signaler Posté(e) 30 avril 2016 Le 29/4/2016 à 09:15, mickaillou a dit : Bonjour, merci pour vos conseils, je crois que je vais l'enfouir à une bonne profondeur dans un coin du jardin, bonne journée à vous mick A mon avis le plus mauvais plan: lixiviation de sels d'uranium vers la nappe avec les eaux de pluie. Le mieux, c'est la poubelle... Cdlt Michel Citer
JLOUI Posté(e) 30 avril 2016 Signaler Posté(e) 30 avril 2016 On parle de quelques miettes, pas de quantités industrielles. Je ne pense pas que la migration de cette quantité infime d'uranium vers la nappe soit problématique. L'eau des nappes contient déjà des quantité infinitésimales d'uranium/radon (http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/bilan_100609.pdf) et c'est pas avec trois paillettes de plus que ça va changer quoique ce soit. Mais c'est vrai que c'est problématique ces poussières. En y pensant j'ai déjà du en mettre quelques unes dans le réseau d'évacuation des eaux lorsque je me lave les mains après avoir manipulé des uranifères..... Finalement, comme Michel, je pense qu'il est préférable de les mettre à la poubelle. Autant ne pas ''contaminer'' son jardin, la décharge, elle, est déjà complètement pourrie par toute sorte de produits toxiques alors autant tout regrouper au même endroit. edit: sinon il y a l'enfouissement en couche géologique profonde. L'avantage c'est qu'en creusant il y a surement moyen de trouver des minéraux En passant il y a un reportage arte (Voyage aux pays des déchets nucléaires) sur cette question. A voir en replay: http://www.arte.tv/guide/fr/061743-000-A/voyage-aux-pays-des-dechets-nucleaires Citer
mickaillou Posté(e) 30 avril 2016 Auteur Signaler Posté(e) 30 avril 2016 Salut, C'est juste, j'avais pensé à la nappe, mais, j'avais l'intention de l'enterrer dans sa boite, fermée hermétiquement, histoire de faire un cadeau aux archéologues du futur. Mais raisonnablement, je vais donc les foutre à la poubelle. Merci à vous bonne journée mick Citer
Michel de Champigny Posté(e) 30 avril 2016 Signaler Posté(e) 30 avril 2016 On n'est en général pas bien conscient de ce que peut représenter une contamination de l'eau par des métaux lourds. L'OMS a fixé une norme directrice pour l'uranium dans l'eau à 15 µg/l (ou 0,015 mg/l). Donc au delà de cette concentration, l'OMS considère l'eau comme non potable. 1 gramme d'uranium (soit 1 million de µg) qui se solubiliserait et passerait dans l'eau est donc susceptible de contaminer environ 66 m3 d'eau au point de la rendre non potable. On peut ainsi citer d'autres cas comme le mercure par exemple pour lequel la norme en France est de 10µg/l (susceptible de baisser dans les prochaines années). 1 g de mercure peut donc potentiellement polluer 100 m3 d'eau. 1 g de mercure, ce n'est pas beaucoup quand on pense aux anciennes piles boutons, aux tubes fluorescents, aux contacteurs électroniques, etc... Et ainsi de suite pour Pb, Cd, Al... Michel Citer
minbe Posté(e) 30 avril 2016 Signaler Posté(e) 30 avril 2016 Il y a 2 heures, Michel de Champigny a dit : On n'est en général pas bien conscient de ce que peut représenter une contamination de l'eau par des métaux lourds. L'OMS a fixé une norme directrice pour l'uranium dans l'eau à 15 µg/l (ou 0,015 mg/l). Donc au delà de cette concentration, l'OMS considère l'eau comme non potable. 1 gramme d'uranium (soit 1 million de µg) qui se solubiliserait et passerait dans l'eau est donc susceptible de contaminer environ 66 m3 d'eau au point de la rendre non potable. On peut ainsi citer d'autres cas comme le mercure par exemple pour lequel la norme en France est de 10µg/l (susceptible de baisser dans les prochaines années). 1 g de mercure peut donc potentiellement polluer 100 m3 d'eau. 1 g de mercure, ce n'est pas beaucoup quand on pense aux anciennes piles boutons, aux tubes fluorescents, aux contacteurs électroniques, etc... Et ainsi de suite pour Pb, Cd, Al... Michel Oui, mais heureusement, beaucoup de substances (dont la plupart des minéraux naturels) sont "insolubles" au sens du chimiste. C'est à dire que leur solubilité est tellement faible que la solution saturée que l'on pourrait réaliser ne renfermerait que fort peu de matière dissoute. Et en plus, on n'arrivera sans doute jamais à produire des solutions saturées si le milieu est percolé régulièrement. Michel Citer
JLOUI Posté(e) 1 mai 2016 Signaler Posté(e) 1 mai 2016 Il y a 22 heures, Michel de Champigny a dit : On n'est en général pas bien conscient de ce que peut représenter une contamination de l'eau par des métaux lourds. L'OMS a fixé une norme directrice pour l'uranium dans l'eau à 15 µg/l (ou 0,015 mg/l). Donc au delà de cette concentration, l'OMS considère l'eau comme non potable. 1 gramme d'uranium (soit 1 million de µg) qui se solubiliserait et passerait dans l'eau est donc susceptible de contaminer environ 66 m3 d'eau au point de la rendre non potable. On peut ainsi citer d'autres cas comme le mercure par exemple pour lequel la norme en France est de 10µg/l (susceptible de baisser dans les prochaines années). 1 g de mercure peut donc potentiellement polluer 100 m3 d'eau. 1 g de mercure, ce n'est pas beaucoup quand on pense aux anciennes piles boutons, aux tubes fluorescents, aux contacteurs électroniques, etc... Et ainsi de suite pour Pb, Cd, Al... Michel D'un point de vue théorique il y a bien risque de contamination mais en pratique, je doute. Déjà la torbernite c'est ~50% d'uranium, ensuite si c'est lessivé par la pluie, jamais tout cet uranium n'arrivera dans la nappe en même temps. Une certaine partie de cet uranium n'arrivera même sans doute jamais à la nappe. La contamination est donc plus diffuse et beaucoup moins importante. Également, 66 m3 c'est un gros volume d'eau mais par rapport au volume d'eau d'une nappe ça doit être négligeable. Après c'est sur que si tout le monde se met à enfouir des uranifères....... c'est un autre problème! Question: dans une décharge, n'y a-t-il pas risque de lixiviation? Ça doit surement être protégé par une bâche couplée à un aménagement permettant de drainer l'eau mais où va cette eau? Et quid des éventuelles fuites? Citer
mickaillou Posté(e) 1 mai 2016 Auteur Signaler Posté(e) 1 mai 2016 Bon bin finalement, le mieux c'est de les remettre dans la mine si je passe par margabal un jour.... Citer
JLOUI Posté(e) 1 mai 2016 Signaler Posté(e) 1 mai 2016 Effectivement, mais c'est pas le plus pratique ! Citer
Lucailloux Posté(e) 1 mai 2016 Signaler Posté(e) 1 mai 2016 Pas la peine de se prendre la tête pour si peu... Pour avoir la conscience tranquille : il y a un organisme qui s'occupe des déchets radioactifs, dont les ménagers (et il y en a bien plus qu'on ne le pense...), qui s'appelle l'ANDRA. http://www.andra.fr/download/site-principal/document/objets_radioactifs.pdf Sinon, dans n'importe quel labo ou service radiologie, ils ont des déchets radioactifs qui sont enlevés régulièrement. Citer
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