elasmo Posté(e) 18 février 2016 Signaler Posté(e) 18 février 2016 Pour continuer à illustrer mes propos sur un autre fil (prospection thanétien et sparnacien) http://www.geoforum.fr/topic/29912-prospection-dans-loise-thanetien-et-sparnacien/ J'ouvre ce fil dans lequel je vais montrer quelques spécimens ayant subis des attaques biologiques, trous, coquilles rongés, percés, etc... Mon préféré (je me suis toujours demandé comment la coquille à pu résister à de tels percements) Un Haustator (Turritella) Une Athleta labrella ayant subie l'attaque de spongiaire (enfin c'est mon interprétation) Citer
elasmo Posté(e) 18 février 2016 Auteur Signaler Posté(e) 18 février 2016 Ce qui m'a été identifiée comme une écaille ayant subie une dégradation physico chimique (dixit Lionel Cavin) Citer
elasmo Posté(e) 18 février 2016 Auteur Signaler Posté(e) 18 février 2016 Détails de l'Ostrea bellovacina Citer
Quaternaire Posté(e) 19 février 2016 Signaler Posté(e) 19 février 2016 Bonjour, ces bioerosions sont étudiées par la branche de la paleontologie appelée Ichnologie. Les "trous" et autres traces fossiles sont regroupés en facies (Ichnofacies) avec differents genres (Ichnogenres): http://www.es.ucl.ac.uk/tf/ichno.htm Dans le cas des belles photos de Elasmo ci dessus la majorité des trous sont du genre Entobia. En Ichnyologie on parle uniquement de la trace (le trou) mais pas de l'animal qui les a fait bien que souvent on connaisse le coupable. Pour entobia ce sont des eponges, par analogie avec les bioreosions actuelles. Mais souvent en Ichnyologie, les bioreosions ou autres tracves fossiles peuvent avoir des convergences de formes et avoir été crées par des aninaux differents, ou laors une trace opu un trou peut avoir été réemprunter et modifier par un autre animal. C'est pour quoi on s'attache à parler de Ichnogenres. Citer
caterpillar Posté(e) 19 février 2016 Signaler Posté(e) 19 février 2016 C'est pas plutôt l'Ichnologie? Citer
Quaternaire Posté(e) 19 février 2016 Signaler Posté(e) 19 février 2016 oui tu as raison, j'ai modifier merci Citer
pierreux Posté(e) 19 février 2016 Signaler Posté(e) 19 février 2016 morceau ostera sparnacien Aisne Citer
elasmo Posté(e) 19 février 2016 Auteur Signaler Posté(e) 19 février 2016 J'ai comme l'impression que l'on peux devnier une sorte de galerie sur l'avant dernière photo, peux être les fameux vers dont parlais Quaternaire sur l'autre fil ? Citer
pierreux Posté(e) 19 février 2016 Signaler Posté(e) 19 février 2016 une autre photo ou on distingue une galerie Citer
gaeldeploeg Posté(e) 20 février 2016 Signaler Posté(e) 20 février 2016 Une cicatrice et des petits trous du Cuisien de Montataire. Citer
walden Posté(e) 20 février 2016 Signaler Posté(e) 20 février 2016 Très intéressant le bivalve multi-perforé, c'est exceptionnel. Citer
gaeldeploeg Posté(e) 20 février 2016 Signaler Posté(e) 20 février 2016 walden, tu parle de l'emmenthal? Citer
elasmo Posté(e) 21 février 2016 Auteur Signaler Posté(e) 21 février 2016 Un autre document intéressant : https://thomassaucede.files.wordpress.com/2013/05/ichno-l3-2014.pdf Citer
elasmo Posté(e) 21 février 2016 Auteur Signaler Posté(e) 21 février 2016 Dent de requin ayant subie une attaque de micro organisme (fongique d'où la blancheur de la dent) et vers en surface (petites galeries) Citer
elasmo Posté(e) 21 février 2016 Auteur Signaler Posté(e) 21 février 2016 Un autre bivalve ayant été multiperforé (moins que celui du Bartonien) : Une Haustator (Turritella) bouffée par des spongiaires : Citer
pierreux Posté(e) 6 avril 2016 Signaler Posté(e) 6 avril 2016 autre forme de prédation gastéropode cuisien ça ressemble a des perforations de natice actuelle http://natura-curiosus.fr/la-natice-un-predateur-discret/ Citer
elasmo Posté(e) 6 avril 2016 Auteur Signaler Posté(e) 6 avril 2016 Omalaxis laudunensis (DEFRANCE, 1828) Citer
elasmo Posté(e) 19 avril 2016 Auteur Signaler Posté(e) 19 avril 2016 C'est en faisant la photo que j'ai pu observer le phénomène d'attaque par ce qui ressemble à un prédateur de type élasmobranche, faite en demi arc de cercle, et la présence de trace de morsure (une quinzaine de stries parallèles) J'espère que la photo sera parlante, j'ai modifié les contrastes afin d'améliorer la visibilité des traces Citer
Altai Posté(e) 19 avril 2016 Signaler Posté(e) 19 avril 2016 Curieux ! On imagine mal un requin aller mordiller une dent rostrale de Pristis... Citer
jpp Posté(e) 19 avril 2016 Signaler Posté(e) 19 avril 2016 bonjour, Dans les coquilles actuels de la Manche on retrouve les mêmes choses, trous par des éponges et des polychètes (surtout les spionidae avec le genre Polydora qui par exemple sont un ennui pour les huitres et les moules ) http://archimer.ifremer.fr/doc/2004/these-162.pdf Citer
elasmo Posté(e) 19 avril 2016 Auteur Signaler Posté(e) 19 avril 2016 Intéressant document, notamment pour les huîtres que nous a montré Pierreux Pour la dent de Pristis c'est certes curieux, mais bien marqué en arc de cercle, je vois mal quel autre type d'animal aurait pu laisser une telle trace Citer
caenozoic Posté(e) 19 avril 2016 Signaler Posté(e) 19 avril 2016 Ha oui, c'est vraiment un mystère ces traces de prédations, à peine un centimètre et toutes ces marques ! Une dent rostrale de Pristis en plus c'est vraiment costaud du vivant de l'animal. Citer
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