Michel de Champigny Posté(e) 10 octobre 2014 Auteur Signaler Posté(e) 10 octobre 2014 Ensuite de l'amiante du Queyras (Hautes-Alpes) Citer
Michel de Champigny Posté(e) 10 octobre 2014 Auteur Signaler Posté(e) 10 octobre 2014 et fin pour le moment... Citer
blackschorl Posté(e) 10 octobre 2014 Signaler Posté(e) 10 octobre 2014 Pour rester dans le piquant, un peu de prixite x 5000, champ 25 microns x 200, champ 300 microns La suite dans un prochain numéro (sans doute le prochain d'ailleurs) d'une revue française de minéralogie (oups, j'ai donné un indice) Citer
jeanjean Posté(e) 10 octobre 2014 Signaler Posté(e) 10 octobre 2014 génial ! merci pour le partage :) Citer
baboune Posté(e) 10 octobre 2014 Signaler Posté(e) 10 octobre 2014 Quel chance de pouvoir accéder à un MEB , les analyses qui vont avec ne sont pas mal non plus,quoique certaines fois elles posent plus de problèmes que de solutions ! jp Citer
José el Français Posté(e) 10 octobre 2014 Signaler Posté(e) 10 octobre 2014 Qu'est-ce qui explique cette différence d'habitus (en tous cas d'apparence) entre ces Amiantes ? JeF Citer
Michel de Champigny Posté(e) 10 octobre 2014 Auteur Signaler Posté(e) 10 octobre 2014 Qu'est-ce qui explique cette différence d'habitus (en tous cas d'apparence) entre ces Amiantes ? JeF Bonsoir, L'échantillon italien est constitué d'amiante pure, apparemment de type chrysotile (on a fait une détermination par proche infra rouge). Celui des Hautes-Alpes est plus une serpentine en voie d'amiantisation avec essentiellement de l'anthophyllite et aussi des fibres d'asbeste. Michel Citer
José el Français Posté(e) 10 octobre 2014 Signaler Posté(e) 10 octobre 2014 Ok merci, une question d'âge final ? JeF Citer
Michel de Champigny Posté(e) 11 octobre 2014 Auteur Signaler Posté(e) 11 octobre 2014 Ok merci, une question d'âge final ? JeF J'avoue ne pas bien comprendre la question. Pour ce qui est des 2 échantillons, sans connaître le contexte du gisement de Val Malenco, je pense que ce ne sont pas les mêmes origines géologiques. Cdlt Michel Citer
José el Français Posté(e) 11 octobre 2014 Signaler Posté(e) 11 octobre 2014 Oui pardon, je m'exprime un peu comme une chèvre. Fallait comprendre "finalement", en gros est-ce que le gisement italien est plus vieux, donc plus géologiquement travaillé que le français qui atteindrait la même minéralogie dans quelques millions d'années ? Les indices observables permettent-ils d'en savoir plus ? Quelles seraient les autres observations (DRX par ex) à mener pour avoir une début d'idée ? Sinon toi tu l'utilises dans quel cadre ? JeF (qui s'en pose des questions...) Citer
Michel de Champigny Posté(e) 11 octobre 2014 Auteur Signaler Posté(e) 11 octobre 2014 Pour les questions géologiques, je ne sais pas et je n'ai pas cherché. J'ai depuis très longtemps cet échantillon italien qui est surtout intéressant pour ces grenats demantoïdes verts sur une matrice d'amiante. Il faudrait des recherches biblio sur ce gisement célèbre. L'autre échantillon je l'ai ramassé il y a aussi très longtemps dans la région de St Véran. Pour ce qui est de l'utilisation du MEB, il se trouve que la Société où je travaille distribue en France cet appareil. Nous avons un MEB de démo auquel je peux accéder assez facilement quand il est disponible et que j'ai le temps. Je fais juste des photos sympa avec et ça peut aussi m'aider à déterminer certains minéraux. Par exemple il n'est pas forcément évident de caractériser l'aeschynite de Trimouns par rapport à du rutile, même si la présence de pyrite oxydé est un bon signe. Considérons alors que je m'amuse avec un jouet à 100.000 euros car il est aussi équipé d'une micro analyse par XRF. A ce propos, l'amiante présente des pics très caractéristiques (Mg, Si) qui permettent facilement de déterminer sa présence dans des matériaux en microscopie électronique à balayage: quand on voit une fibre dans un matériau au MEB, le spectre analytique permet de dire sans risque de se tromper s'il s'agit d'amiante ou d'autre chose (fibre de verre, fibre de carbone, laine de roche, etc...). On distribue également un spectrophotomètre portable par proche infrarouge qui permet également de faire du diagnostic amiante sur les matériaux . Le spectre IR permet souvent de dire quel type de minéral est présent (il n'y a pas que le chrysotile qui constitue l'amiante, même si c'est le plus fréquent). Voilà, j'espère avoir répondu à tes questions. Michel Citer
Michel de Champigny Posté(e) 12 octobre 2014 Auteur Signaler Posté(e) 12 octobre 2014 Bonjour, Une dernière cession de photos pour le moment en terminant comme j'ai commencé avec l'aeschynite et associés de Trimouns. Le MEB est actuellement indisponible et je dois préparer d'autres échantillons pour les passer. Ce sera sans doute de l'azurite et de la malachite de Rogalle dans l'Ariège, de la vanadinite de Mibladen, goethite de Montroc, ranciéite (?) de la carrière d'Encourtiech (09) et d'autres. patience si ça vous intéresse toujours... Citer
Michel de Champigny Posté(e) 12 octobre 2014 Auteur Signaler Posté(e) 12 octobre 2014 Suite et fin... Citer
spath Posté(e) 12 octobre 2014 Signaler Posté(e) 12 octobre 2014 Ce sera sans doute de l'azurite et de la malachite de Rogalle dans l'Ariège, de la vanadinite de Mibladen, goethite de Montroc, ranciéite (?) de la carrière d'Encourtiech (09) et d'autres. patience si ça vous intéresse toujours... Pour sûr que ça nous intéresse ! Dans le message #1 tu parles "d'un MEB de table", il y a une différence avec un MEB de labo ? C'est un MEB de poche ? Citer
tempo Posté(e) 12 octobre 2014 Signaler Posté(e) 12 octobre 2014 Intéressant tout ça et je comprends mieux certaines choses sur d'autres sujets.... :) . Rare qu'on me pose de bonnes questions. Citer
Michel de Champigny Posté(e) 12 octobre 2014 Auteur Signaler Posté(e) 12 octobre 2014 Pour sûr que ça nous intéresse ! Dans le message #1 tu parles "d'un MEB de table", il y a une différence avec un MEB de labo ? C'est un MEB de poche ? Ça a la taille d'un gros PC et ça pèse environ 80kg auxquels on ajoute 2 écrans 19'' (un pour les images, un avec PC incorporé pour les analyses XRF). Il faut donc de grande poche, mais ça n'a rien à voir avec les MEB classiques qui occupent un grand espace (2 à 3 mètres) et pèsent quelques centaines de Kg. Les performances ne sont pas aussi les mêmes, mais la qualité actuelle des détecteurs font qu'on peut maintenant faire vraiment de belles choses. Une version permet de faire de la micro analyse par XRF et du mapping chimique (c'est à dire une carte de la répartition des éléments chimiques sur un échantillon). C'est celle que l'on a en démo. De mémoire, on atteint actuellement un grossissement maxi de 60000. Ce qui est bien c'est que, quand on introduit l'échantillon dans la machine, le vide se fait très rapidement et environ 30 secondes après on peut faire des photos. Dans la grande majorité des cas on n'a pas besoin de métalliser les échantillons (il faut le faire pour les échantillons biologiques). Citer
phénacite2 Posté(e) 12 octobre 2014 Signaler Posté(e) 12 octobre 2014 Pour participer un peu... zircon dans une gangue à saphir( silicate d'alumine, MONT CROUSTET) Citer
blackschorl Posté(e) 12 octobre 2014 Signaler Posté(e) 12 octobre 2014 Très belle série de photos. Juste une question sur l'analyse, c'est de l'XRF ou EDS? Effectivement un MEB de table dans la majorité des cas est suffisant (suivant le sujets et les matériaux, bien entendu). Dans mon cas, sur un MEB "traditionnel", c'est rare que je dépasse le x 10 000, parfois je monte à 50 000 pour m'amuser, mais à x100 000, par exemple sur la prixite, je n'y suis pas arrivé (soucis de métallisation - carbone- je pense). Et je n'ai jamais fait de cliché net au maximum offert par le MEB, à savoir... x 450 000 Citer
plusketroipiésoutair Posté(e) 12 octobre 2014 Signaler Posté(e) 12 octobre 2014 On peut utiliser un MEB sans métallisation de l'échantillon? En tout cas, si c'est efficace, c'est intéressant notamment pour conserver les échantillons intacts. Citer
blackschorl Posté(e) 12 octobre 2014 Signaler Posté(e) 12 octobre 2014 On peut utiliser un MEB sans métallisation de l'échantillon? En tout cas, si c'est efficace, c'est intéressant notamment pour conserver les échantillons intacts. Oui, dans les MEB dits environnementaux, on ne travaille pas sous vide (ou sous vide partiel), et il n'y a pa de métallisation nécessaire (sauf cas spécifiques type échantillons biologiques) Citer
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