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Posté(e)

Ben moi aussi, j'ai des messages, mais ça n'est pas du tout les mêmes, ce qui est assez rigolo. Je ne sais pas trop pourquoi. Peut être à cause d'un précédent post évoquant la perte d'au moins un client potentiel.... ch'sais pas. Moi, ça évoque plutôt la mémoire du copain disparu. Pour bloquer des mp, ça doit être faisable mais je ne sais pas comment. Par contre ça m'arrange que vous fassiez part des mp reçus. Déjà, ça changera ma manière de répondre aux siens, je n'ai pas pris le temps jusque là.

Après, y' toujours possibilité de laisser pisser le mérinos. Quand vide est la vessie de l'ovin lanifère australien, souvent la miction s'arrête (vieux proverbe aborigène datant d'après la colonisation)

Serge

Posté(e)

Jean Pierre, alias TitiGris, a été viré du forum. Jean Pierre semble ne pas être à son coup d'essai ici sur Géoforum, et il ne doit pas être confondu avec un "autre" ;), tout aussi pénible.

Toute communauté à ses marginaux, à la notre de "gérer" les siens, ce qu'illustre assez bien ici la "discussion".

Discussion qui peut reprendre sur des échanges et propositions plus développés et constructifs peut être :).

Cordialement.

Posté(e)

Connaissant un peu le Tarn et ses environs ,mais ne pouvant ,pour raison de santé ,descendre dans des puits ,je serais bien curieux de situer ce "fameux" puits de 80 mètres et ce , pour ma culture personnelle (en MP bien sûr)

jp

Posté(e)

avant de parler a tort et a travers, il faudrait que nous nous assurions de bien comprendre les motivation de l'UNICEM, il aurait donc ete sensé de commencer par leur poser la question, aussi naïve soit-elle:

A qui, et en quoi, une personne qui accederait a une carriere peut-t-elle causer grief mis a part elle-meme?

Invité titane
Posté(e)

Ils sont responsables pénalement de tout ce qui se passe dans la carrière .

Posté(e)

+ 1 avec titane !!

installation classée interdite au public ... tout est dit !! c'est pourquoi il est imposer "normalement" ... une clôture de 1,80 m ceinturant complètement le site ... afin d'empêcher toute intrusion que ce soit randonneur chasseur caillouteux ou voleurs ...

l'accueil de public ne peut s'effectuer que sous certaines conditions ... (heure et jour ouvrable et ouvrés ! accompagné par un responsable et/ou un SST ... )

Posté(e)

avant de parler a tort et a travers, il faudrait que nous nous assurions de bien comprendre les motivation de l'UNICEM, il aurait donc ete sensé de commencer par leur poser la question, aussi naïve soit-elle:

A qui, et en quoi, une personne qui accederait a une carriere peut-t-elle causer grief mis a part elle-meme?

Arrêté relatif aux exploitations de carrières et aux installations de premier traitement des matériaux de carrières
Section 3 : Sécurité du public

Durant les heures d'activité, l'accès au site en exploitation est contrôlé. En dehors des heures ouvrées, cet accès est interdit.

L'accès de toute zone dangereuse est interdit par une clôture efficace ou tout autre dispositif équivalent. Le danger est signalé par des pancartes placées, d'une part, sur le ou les chemins d'accès aux abords des travaux et des installations de stockage des déchets inertes et des terres non polluées résultant du fonctionnement des carrières, d'autre part, à proximité des zones clôturées. Les dispositions ci-dessus sont applicables aux orifices des puits et aux ouvertures de galeries qui donnent accès aux travaux souterrains.

Mais plus globalement cf le Code civil (applicable pour tous):

...
Les articles L 1382 et L 1383 du code civil :
«Tout fait quelconque
de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé
à la réparer ».
L 1383:
«Chacun est responsable du dommage qu’il a causé non
seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence».

Donc s'il y a un accident la responsabilité du propriétaire pour comportement fautif peu etre mise en cause, comme par exemple via le défaut de signalisation ou de clôture d’un lieu dangereux ou une absence d’interdiction : "il faut protéger le visiteur contre lui-même".

Dans ce cas, le propriétaire est responsable du dommage SAUF si :

- Le propriétaire apporte la preuve de son comportement non fautif (exemple : panneaux, clôtures, ...)

- Le propriétaire apporte la preuve de l’imprudence de la victime.

Concernant l'exemple des activités en montage un lien qui résume bien les responsabilités : http://www.camptocamp.org/articles/110456/fr/la-pratique-des-sports-de-nature-notions-juridiques-et-responsabilite.

Posté(e)

donc, la loi interdit l'acces au pulic mais impose egalement au carriers la mise en place d'une cloture (avec pancartes). Des lors qu'une telle cloture a bien ete mise en place, je suppose qu'ils sont couverts en cas d'intrusion?

Posté(e)

donc, la loi interdit l'acces au pulic mais impose egalement au carriers la mise en place d'une cloture (avec pancartes). Des lors qu'une telle cloture a bien ete mise en place, je suppose qu'ils sont couverts en cas d'intrusion?

Oui et non...

Par principe, ils sont considérés comme ayant commis une faute par les services compétents... qui vont se mettre à chercher la petite bête... et qui la trouveront, parce même le carrier le plus respectueux des textes en vigueur en aura loupé un ou aura lègérement dévé de interpréation à la lettre d'un texte....

Par exemple tu fais comment pour mettre une barrière d'1m80 avec dessus des panneaux 'entrée Interdite' visite en tout points de ton exploitation quand ta carrière c'est un trou dans le sol ?

Il faut que tu mettes la barrière à la limite de ton front d'exploitation pour qu'elle soit vue du bas... saufe que quand tu vas t'étendre tu va devoir la repousser la barrière... Donc tu va passer un temps fou et mettre beaucoup d'argent dans la barrière si tu suit le texte à la lettre.

Comme tu cherche à économiser tu vas mettre ta barrière en limite des terrains de ton exploitation... Les Panneaux ne seront pas visible depuis le fond du trou mais tu as respecté l'esprit de la loi... ton exploitation possède une barrière sur laquelle est indiqué entrée interdite.

Sauf que en cas d'accident tu es en tors.

Autre exemple : tu as une carrière en millieu Alpin... Avec la neige, les Avalanches, et tout et tout... Tu fais comment pour y mettre une barrière toute l'année ?

A la première avalanche ta barrière elle est bonne a être remplacée. Et si il y as 2m de neige, ta barrière elle ne sers plus à rien... Sauf que théoriquement il faudrais qu'elle soit visible ( avec les panneaux ) même sous 2m de neige...

Et ca c'est rien que pour la barrière qui ceinture le site. Je suis convaincu que si les services de l'état se mettent sérieusement à chercher des poux sur une exploitation ils trouveront suffisament de chose pour que la responsabilité du carrier soit engagé, d'ou la nécessité de trouver un juste millieu pour notre activité.

Posté(e)

"La nécessite de trouver un juste milieu pour notre activité" comme l'indique 1GM je suis OK ...mais c'est une problématique globale pas spécifique à une carrière.

Les grands principes de responsabilité sont identiques qu'il s'agisse d'un site privé d'exploitation, d'un chantier, d'une propriété privé lamda, d'un espace ou voie publique.

c'est l’enquête (suite à un accident) qui indique qui a réellement sa responsabilité mis en cause.

Ex : des clôtures et panneaux ont bien été mis en place quelques années avant mais n'ont pas été entretenus donc trous, des panneaux illisibles ou manquant ... peuvent permettre de le mettre en cause = comportement fautif "défaut d'entretien courant".

Pour caricaturer la seule méthode permettant de ne pas être tenu responsable, pour un proprio/gestionnaire de site, est d'être irréprochable sur les dispositifs de sécurité...et de réussir à le prouver , ce qui est souvent très difficile. ..d’où le développement dans les structures publiques et privées de patrouillage/ main courante (suivi d'actions correctrices). Mais cela nécessite une organisation spécifique et a un cout ... !!

Si tu as l'autorisation de caillouter, il est aussi responsable. ..d'où conditions fixés en amont (EPI, zone délimitée, ... ) et la encore même si c'est toi qui n'a pas respecté l'ensemble des consignes, il faudra qu'il prouve qu'il t'as bien données ces consignes, qu'elles étaient clairement compréhensible ect...sinon là encore il peut être tenu responsable en cas d'accident.

Ces principes ne me choque pas surtout lorsqu'il s'agit de personnes morales qui connaissement les risques et ont comme obligation d’être garant de la sécurité et d'y consacrer des moyens adaptés ...d'où mon petit coup de gueule quelques posts avant : "Pas de passe droit!"

D'un autre coté...horsmi dial. dans le vide... l'objectif de ce post reste à développer par celui qu'il l'a créé; car l'UNICEM connait les responsabilités incombant à ses adhérents.

Posté(e)

Bonjour à tous,

J'apporte un peu mon point de vu.

Avec tous les règlements européens, les lois, les décrets et etc.

Comment voulez-vous y retrouver quelques choses et comment ne pas dépasser le cadre de la loi. Comme exemple :

- Les Carriers n'ont pas le temps de se retourner avec toutes les mesures qui changent constamment ;

- Les particuliers qui vont prendre un caillou, une feuille ou une fleur et sont hors la loi, car ils n'ont pas vu qu'on avait protégé cette zone depuis peu ;

- Pour nous, que ce soit en carrière, en montagne, en forêt, en mine, ... sommes-nous sûr d'être dans le cadre de la loi. (propriété privée non signalée ou publique munie d'un arrêté spécifique qu'on n'aura pas vu ou su)

- De toutes manières, on dit bien que nul n'est censé ne pas connaître la loi. Vous lisez souvent le Bodacc ? Avez-vous lu des articles ?

Et bien pour ma part, c'est dur. Il faut que j'y passe du temps et elles peuvent être modifié à tous moment par exemple par des jurisprudences.

Les seules personnes qui peuvent peut-être bien nous aiguiller c'est un avocat, ça à un coût et ils se spécialisent tous. (certainement dû à ce que j'ai dit plus haut)

Après pour les accidents, on cherchera toujours un responsable. les carriers seront toujours dans le viseur même avec une décharge de notre part. (les assurances et l'Etat n'aiment pas débourser de l'argent surtout pour un particulier qui aura ou pas fait attention. Ils préfèrent que l'on reste tous à la maison en prient qu'un caillou de l'espace ne nous tombe pas sur le coin du crâne :grand sourire: )

Il faut dire que c'est un lieu de travail, s'Il y a eu un accident civil, il aurait pu en avoir un dans le cadre du travail.

Et là on cherche tous les manquements aux risques dans le cadre du travail et ils cherchent la petite bête pour pas débourser un centime.

Pour moi, l'idée d'une charte avec les carriers, une formation sur les risques, une prospection accompagnée sont bonnes mais elles ne supprimeront pas le problème que lorsqu'il y aura un accident, il faudra un responsable.

J'ai fait une note de synthèse (il y a longtemps) dans le cadre d'un concours pour mon travail sur les accidents en mer et en montagne.

Les textes parlaient justement à qui devait incomber la faute. Il faut que je les retrouvent mais je suis pas certain qu'ils sont encore d'actualités.

Bonne soirée,

Zarma

Posté(e)

c'est vrai que l'idee qu'il doit toujours y avoir un responsable est un probleme de fond en france. Alors que finalement, les malheurs ca arrive. C'est la faute a la vie. M'enfin c'est tellement facile de se plaindre et de montrer du doigt.

Posté(e)

c'est vrai que l'idee qu'il doit toujours y avoir un responsable est un probleme de fond en france. Alors que finalement, les malheurs ca arrive. C'est la faute a la vie. M'enfin c'est tellement facile de se plaindre et de montrer du doigt.

C'est d'abord un fonctionnement d'assurance.

Un exemple je suis le troll, je n'ai plus son nom.

Je vais dans une carrière sans autorisation le week-end seul.

Un rocher (pas Ferrero) me tombe dessus je suis gravement blessé. le carriériste me retrouve. (Bon il peut faire aussi style Scify concassage avec le rocher)

Bon il ne le fait pas. Là rentre en jeu les pompiers pour t'amener à l'hopital qui vont te charcuter. Il y a aussi les policiers ou gendarmes pour les premiers constats.

Pour le carrier, entre en jeu l'inspection du travail et la DREAL (Pas sur pour ce dernier), ben oui même si ce n'est pas un accident du travail a t'on respecté les normes et ils vont chercher.

Je compte donc 4 ou 5 institutions à payer. (hommes et matos)

J'ai la responsabilité civile Ouf. Va entrer en jeu l'assurance avec un expert. (2 entreprises à payer)

Bon l'assurance aime bien être payée mais pour débourser, ils vont chercher qui a fauté.

Donc ils vont voir avec leurs experts : les constat des policiers, ceux de l'inspection du travail et de la DREAL.

Houlà, il y a une norme qui n'a pas été respecté par le carrier et qui n'a malheureusement rien à voir avec l'accident.

Que va faire mon assurance pour débourser moins ? ben elle va se retourner sur celle du carrier.

L'Etat par ses institutions vont faire un rappel à la loi au carrier pour un vice de norme minime et fermer l'entreprise jusqu'à mise au norme.

Bon là, dans mon histoire, on voit le nombre d'acteurs. Je peux vous en faire une autre on aura à peut de chose près les mêmes acteurs.

Pour moi, il faut :

1) Pour nous ou les assos, vérifer ce qui est marqué dans nos contrat d'assurance ;

2) Idem pour les carriers ;

3) Faut que je retrouve ces textes de loi et voir l'évolution parce que ce qui est marqué sur l'arrière des contrat d'assurance Aîe ;

4) Se mettre d'accord avec toutes les parties pour une prospection sécurisé. (charte, formation, en semaine, en week-end, accompagné par une personne de l'entreprise ou par une de l'assos)

5) Peut-être même leur donner un coup de main pour sécuriser ces zones. (c'est une idée de donnant donnant) Exemple : vérif des clotures, Peut-être pour les plus expérimentés donner des idées pour une amélioration de la protection des risques, condition de travail : Ergonomie.

Pour finir, ne faite pas attention à l'orthographe je crois que j'ai fait un gros brainstorming.

Zarma

Posté(e)

Tout ce qu'il fallait dire a été dit par les uns et par les autres :gratte-tete: et malheureusement, tourne et retourne, on en revient toujours au même point de blocage: celui qui se fait écrouler la falaise dessus, même s'il a fait l'imbécile pour en arriver là, ne sera pas tenu pour responsable par les compagnies d'assurances et par les pouvoirs publics... :lire2: parce que, comme Jésus disait sur la croix : "pardonnez leur Père, parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font".

Même s'il signe une décharge en écrivant qu'il endosse la responsabilité entière de ses actes dans la carrière, ce papier n'aura aucune valeur juridique.

Le coupable désigné, c'est celui qui sait, celui qui connaissait les dangers, celui qui possédait la compétence, les moyens et l'autorité pour circuler dans ce site dangereux en pleine responsabilité et en pleine connaissance. Donc, c'est le carrier, c'est le directeur de la mine... Il aurait dû mettre un grillage plus élevé!

Pour contourner cet éternel problème, il y a des personnes intelligentes qui, finalement, :mais c est bien sur: se sont données les moyens adaptés: les archéologues miniers. La plupart avaient déjà acquis, en autodidactes, des compétences extrêmement solides pour se prémunir des risques d'accidents, mais pour être en quelque sorte "patentés", ils ont passé différents stages de formation (spéléo alpine, réglementation minière, dangers en milieu minier, etc...), diplomants, moyennant quoi le ministère de la Culture a pu les mandater officiellement en parfait accord avec les DRIRE pour effectuer les fouilles de sauvetage et les études archéologiques réglementaires prévues depuis 1995 par le Code Minier (préservation des intérêts prévus à l'article 79 qui est devenu le L161-1 dans le nouveau Code Minier). Ils avaient la connaissance, l'autorité et les moyens, donc c'étaient eux aussi des personnes sachantes et donc pleinement responsables de leurs actes, puisque en principe parfaitement formées pour empêcher l'accident de les frapper.

Bon, vous connaissez tous la suite du raisonnement : les minéralogistes auraient aimé que la Minéralo (avec un grand M, c'est à dire l'inventaire, l'étude, la valorisation et la protection du patrimoine minéralogique) soit également consacrée d'utilité publique :Suisse: par une loi. Cette "consécration" aurait permis que les adeptes de cette conception de la Minéralo (=les gens comme vous qui sont animés de ces 4 idéaux) puissent accéder aux sites minéralogiques "autrement". Finalement, les progrès récents enregistrés au plan législatif par la protection du patrimoine géologique n'ont malheureusement pas abouti à ce statut officiel des minéralos: seuls les aspects "protection, sanctuarisation des géotopes " = (dans les faits) les "interdictions" , ont été jusqu'ici pris en compte. L'aspect VALORISATION et donc "autorisation officielle des initiatives individuelles d'étude et de valorisation" viendra (espérons) après . :question:

Posté(e)

Tout ce qu'il fallait dire a été dit par les uns et par les autres :gratte-tete: et malheureusement, tourne et retourne, on en revient toujours au même point de blocage: celui qui se fait écrouler la falaise dessus, même s'il a fait l'imbécile pour en arriver là, ne sera pas tenu pour responsable par les compagnies d'assurances et par les pouvoirs publics... :lire2: parce que, comme Jésus disait sur la croix : "pardonnez leur Père, parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font".

Même s'il signe une décharge en écrivant qu'il endosse la responsabilité entière de ses actes dans la carrière, ce papier n'aura aucune valeur juridique.

Le coupable désigné, c'est celui qui sait, celui qui connaissait les dangers, celui qui possédait la compétence, les moyens et l'autorité pour circuler dans ce site dangereux en pleine responsabilité et en pleine connaissance. Donc, c'est le carrier, c'est le directeur de la mine... Il aurait dû mettre un grillage plus élevé!

Pour contourner cet éternel problème, il y a des personnes intelligentes qui, finalement, :mais c est bien sur: se sont données les moyens adaptés: les archéologues miniers. La plupart avaient déjà acquis, en autodidactes, des compétences extrêmement solides pour se prémunir des risques d'accidents, mais pour être en quelque sorte "patentés", ils ont passé différents stages de formation (spéléo alpine, réglementation minière, dangers en milieu minier, etc...), diplomants, moyennant quoi le ministère de la Culture a pu les mandater officiellement en parfait accord avec les DRIRE pour effectuer les fouilles de sauvetage et les études archéologiques réglementaires prévues depuis 1995 par le Code Minier (préservation des intérêts prévus à l'article 79 qui est devenu le L161-1 dans le nouveau Code Minier). Ils avaient la connaissance, l'autorité et les moyens, donc c'étaient eux aussi des personnes sachantes et donc pleinement responsables de leurs actes, puisque en principe parfaitement formées pour empêcher l'accident de les frapper.

Bon, vous connaissez tous la suite du raisonnement : les minéralogistes auraient aimé que la Minéralo (avec un grand M, c'est à dire l'inventaire, l'étude, la valorisation et la protection du patrimoine minéralogique) soit également consacrée d'utilité publique :Suisse: par une loi. Cette "consécration" aurait permis que les adeptes de cette conception de la Minéralo (=les gens comme vous qui sont animés de ces 4 idéaux) puissent accéder aux sites minéralogiques "autrement". Finalement, les progrès récents enregistrés au plan législatif par la protection du patrimoine géologique n'ont malheureusement pas abouti à ce statut officiel des minéralos: seuls les aspects "protection, sanctuarisation des géotopes " = (dans les faits) les "interdictions" , ont été jusqu'ici pris en compte. L'aspect VALORISATION et donc "autorisation officielle des initiatives individuelles d'étude et de valorisation" viendra (espérons) après . :question:

La, je ne suis pas d'accord un mineur, un carrier, un responsable du travail, un archéologue, un pompier en intervention, etc...

Tu crois qu'ils ne connaissent pas les risques comme les archéologues miniers ? c'est pas parce que vous avez fait Bac + 10, faut vous croire au dessus des risques.

Qui te dit qu'une petite pierre d'une zone dite sécurisé, ne va pas déclencher une avalanche.

Mon grand-père a vu des galeries qui pour lui était dangereuse et qui ont tenu des années et d'autres sécurisés et là "boum"

Je le répète le risque zéro n'existe pas et cela vaut aussi pour toute activité minière : archéologie, entreprise, prospecteur.

Il n'y a qu'un seul moyen de réduire le problème, c'est de discuter des zones à risques et des zone potentiellement exploitable.

De discuter de notre activité vis à vis de la loi.

Pour finir, d'essayer d'avoir un lien entre l'activité ludique du prospecteur et l'activité minière.

Je sais que les carriers ou les miniers font visiter des scolaires sur leurs prospections donc ils doivent avoir des textes sur celles-ci.

Peuvent-il nous donner ces textes ?

Zarma.

Posté(e)

Juste pour info, les DRIRE/DIREN ça n'existe plus depuis qq temps déjà... désormais on parle de DREAL. Ceux qui dynamitent "vos" galeries, sécurisent "vos" carrières, et protègent le patrimoine naturel (y compris géologique désormais) contre... "je vous laisse deviner qui" ;)

Posté(e)

c'est l’enquête (suite à un accident) qui indique qui a réellement sa responsabilité mis en cause.

Ex : des clôtures et panneaux ont bien été mis en place quelques années avant mais n'ont pas été entretenus donc trous, des panneaux illisibles ou manquant ... peuvent permettre de le mettre en cause = comportement fautif "défaut d'entretien courant".

Pour caricaturer la seule méthode permettant de ne pas être tenu responsable, pour un proprio/gestionnaire de site, est d'être irréprochable sur les dispositifs de sécurité...et de réussir à le prouver , ce qui est souvent très difficile. ..d’où le développement dans les structures publiques et privées de patrouillage/ main courante (suivi d'actions correctrices). Mais cela nécessite une organisation spécifique et a un cout ... !!

Je pense que c'est un peu plus compliqué (ou plus simple) que cela.

N'oubliez pas le concept de la faute irrésistible (évènement insurmontable). JP a dit plusieurs fois que rien ne l'arrêterais dans sa volonté d'aller prospecter en carrière, si un accident devait lui arriver, un simple copié collé de ses propos désengagerait sans doute le carrier de ses responsabilités car :

1) l'individu était prévenu (message initial du forum)

2) franchissement de barrières de dissuasion avec pancartes d'avertissements

3) il a prouvé qu'il savait et que cela ne l'arrêterait pas

La limite de la faute irrésistible se situe sans doute entre la volonté d'un fraudeur de frauder face à une dissuasion qui obéit aux normes. On est pas si éloigné du concept de force majeure en quelque sorte.

installation classée interdite au public ... tout est dit !! c'est pourquoi il est imposer "normalement" ... une clôture de 1,80 m ceinturant complètement le site ... afin d'empêcher toute intrusion que ce soit randonneur chasseur caillouteux ou voleurs ...

l'accueil de public ne peut s'effectuer que sous certaines conditions ... (heure et jour ouvrable et ouvrés ! accompagné par un responsable et/ou un SST ... )

Voilà, donc normalement, nul besoin de mettre des miradors et une armée complète de surveillants armés jusqu'aux dents.

Je le redis, le message de l'UNICEM renforce encore un peu plus le concept de faute irrésistible (ils ne sont pas idiots, et ont bien raison) et était sans doute écrit dans ce but (et donc pas dans celui d'ouvrir un débat).

Posté(e)

Pour aller dans le sens d'Azoque, il se peut que ça puisse se mettre en place en Limousin.

Déjà deux des trois associations limousines sont présentes à la CRPG. On est trois à être présents de part notre statut scientifique et un quatrième qui a été investi au titre de l'inventaire du patrimoine en collection. Les échanges avec la DREAL et les autres membres de la commission sont fructueux. Il est vrai que quand on se siège ensemble on échange plus facilement sans parti pris et les préjugés éventuels sautent plus facilement. On essaie de préserver la possibilité de récolte mais ça ne sera pas toujours possible (les chiroptères sur la pegmatite de Chabannes p. ex.) Mais qu'on peut penser qu'il pourra y avoir des actions de préservation du patrimoine minéralogique avec récolte éventuelle.

Attention, ce qui suit est purement perso, mais ces actions ne pourront à mon sens pas avoir pour but la mise en collection privée (ce qui est l'objectif principal de beaucoup d'entre nous), encore moins la récolte avec commercialisation des pièces surnuméraires en bourse (ce qui demeure un objectif secondaire de nombre d'entre nous !) du coup ça fera surement râler dans les chaumières. Mais bon on verra, ce qui est sur c'est que les amateurs (sauf moi, c'est pas une blague !) ont eu des interventions de qualité auquel ont été sensibles les partenaires de la DREAL et les scientifiques, ça apporte pas mal de crédibilité.

Tout ça dépend beaucoup quand même des personnalités en présence, il va s'en dire, mais on verra.

Serge

PS: il faudra quand même protéger certains objets géologiques contre l'exploitation par les collectionneurs. Je vais me répéter, mais quand on voit une galerie antique non étudiée explosée, ça fout les boules (ne me raconter pas que c'est impossible, s'il y a des quartz type La Gardette, on sera fort peu nombreux à ne pas y gratter!). C'est plutôt rare, mais on ne pourra pas laisser faire

Invité titane
Posté(e)
JexSavoie, (le) 12 Juin 2014 - 20:34, a écrit :

Je pense que c'est un peu plus compliqué (ou plus simple) que cela.

N'oubliez pas le concept de la faute irrésistible (évènement insurmontable). JP a dit plusieurs fois que rien ne l'arrêterais dans sa volonté d'aller prospecter en carrière, si un accident devait lui arriver, un simple copié collé de ses propos désengagerait sans doute le carrier de ses responsabilités car :

1) l'individu était prévenu (message initial du forum)

2) franchissement de barrières de dissuasion avec pancartes d'avertissements

3) il a prouvé qu'il savait et que cela ne l'arrêterait pas

La limite de la faute irrésistible se situe sans doute entre la volonté d'un fraudeur de frauder face à une dissuasion qui obéit aux normes. On est pas si éloigné du concept de force majeure en quelque sorte.

Voilà, donc normalement, nul besoin de mettre des miradors et une armée complète de surveillants armés jusqu'aux dents.

Je le redis, le message de l'UNICEM renforce encore un peu plus le concept de faute irrésistible (ils ne sont pas idiots, et ont bien raison) et était sans doute écrit dans ce but (et donc pas dans celui d'ouvrir un débat).

Tu as tout à fait raison.

Posté(e)

Hello tous,

Comme je viens de me taper les 14 pages du sujet, il faut que je vienne mettre mon grain de sel.

Même si ne me suis remis à la minéralo que depuis 6 ou 7 ans, j'ai 65 balais au compteur, mais quand je suis sur un site, j'en ai à peu près 14. Je suis comme vous tous, la fièvre du caillou, ça me connaît.

Ce que je voulais vous dire, c'est que je ne suis JAMAIS entré sans autorisation dans une carrière en activité. Mais on ne m'a JAMAIS refusé l'accès. J'ai demandé avec les formes, en étant POLI. Et j'ai mis chaussures de sécurité, casque, gilet fluo, gants et lunettes. Et jamais tout seul. Et avec une assurance.

Je vous assure, au bout de 30 secondes on ne s'en aperçoit plus, et si vous vous sentez ridicule, c'est uniquement dans votre tête.

Anecdote: j'ai voulu aller prospecter les haldes d'une ancienne mine. Pour ça, il fallait que j'emprunte un chemin privé. Je suis donc allé voir le proprio pour lui demander la permission. Le gars est tombé sur le c.. (les fesses). Jamais on ne lui avait demandé la permission. Même, quand il faisait remarquer à des minéralos de passage qu'ils étaient sur une propriété privée, en général, il n'avait pour toute réponse qu'une bordée d'injures (les dernières: "gosse de riche", "enc....é" SIC).

Je vous laisse en tirer la morale.

Pareil pour les agriculteurs. Il suffit de respecter les gens, de discuter, d'être poli et sympa, on obtient tout ce qu'on veut, et le sourire en plus.

Si j'ai bien tout lu, personne n'a parlé des carrières abandonnées. Il y a peu, je suis allé dans une carrière abandonnée depuis longtemps, bien cachée et pas facile d'accès. Assez impressionnante et à l'évidence dangereuse. Strictement aucune clôture, aucun panneau, aucun signalement. On avait les EPI, on n'est pas restés longtemps, et seul le plus aguerri est allé chercher des échantillons dans le coin le plus escarpé, les autres restant loin à l'écart. Bien sûr qu'on a pris un risque. Mais on avait quelle probabilité d'avoir un éboulement? Une chance sur mille? sur un million? On a pensé qu'en faisant TRES attention, et avec toutes les autres précautions, le risque était minime et acceptable. Très inférieur à celui d'avoir un accident sur la route en rentrant. De fait, tout s'est bien passé, et la récolte excellente.Mais la question est: qui est le propriétaire à qui demander la permission? Cette carrière est au fin fond d'une forêt domaniale. Donc le propriétaire, c'est l'Etat? Mais alors, c'est nous? Mais alors, le site n'est pas en conformité! Mais que fait la Dreal!

C'est là qu'il faut rigoler. Mais attention: rigolez, mais restez sérieux! Je me fais écrabouiller dans cette carrière, qu'est-ce qui se passe?

Portez-vous bien!

JP

Posté(e)

(sérieux) il faut que les pancartes soient bi- ou même tri-lingues, si on veut montrer que les collectionneurs du Monde entier qui viennent sur ce site célèbre (La Gardette? Saint-Salvy?...) ont été prévenus correctement du danger :lumiere:

Posté(e)

qui est le propriétaire à qui demander la permission? Cette carrière est au fin fond d'une forêt domaniale. Donc le propriétaire, c'est l'Etat? Mais alors, c'est nous? Mais alors, le site n'est pas en conformité! Mais que fait la Dreal!

C'est là qu'il faut rigoler. Mais attention: rigolez, mais restez sérieux! Je me fais écrabouiller dans cette carrière, qu'est-ce qui se passe?

Portez-vous bien!

JP

Tu as raison c'est État. Une forêt domaniale fait partie du domaine privé de l'Etat et il est géré par l'ONF. Donc c'est le responsable local de L'ONF, un fonctionnaire d'état qui comme un carrier est responsable en cas d'accident. Je suppose que s'il prouve que tu cailloutais (avec outils) et que c'est cela qui à causé un éboulement il ne sera pas mis en cause ; Idem s'il prouve que l'éboulement était un cas de force majeur (type catastrophe naturelle). En revanche s'il ne peut le prouver et que le site peut être qualifié de dangereux sans moyen de d'avertissement (panneaux,..) alors il sera jugé coupable. En plus d'une peine (prison) il sera aussi radié de la fonction publique.

sinon, un gros Big +1: autorisation et politesse... C'est gratuit, ca fait plaisir... et ça ouvre des portes!

  • 2 years later...
Posté(e)

 Bonsoir, 

 

   Nouvel accident mortel sur un site minier abandonné  à Vénachat près Compreignac (87) le lundi 14 novembre 2016 ;  un bloc a écrasé ( vers 17h30)  un chercheur de minéraux sous les yeux de sa femme . 

   En relisant l'ensemble des échanges de Mai- juin 2014, certaines prises de position apparaissent aujourd'hui encore plus irresponsables ; quand est-ce que leurs auteurs comprendront les risques qu'ils font courir à eux-mêmes mais aussi aux autres car , même s'ils sont seuls en carrière ou mines (à ciel ouvert ou souterraines) , les fouilles qu'ils entreprennent fragilisent les fronts de taille ?

  Il faudrait que des représentants de clubs ou associations fossiles-minéraux , volontaires, responsables  et motivés, constituent  un petit groupe de réflexion ( sur une région par exemple ) afin d'envisager et de préparer une rencontre avec des responsables nationaux (ou régionaux ) de l'UNICEM pour essayer de mettre sur pied une sorte de partenariat .

  Y a t-il des avis concordants ?

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