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Posté(e)

j ai trouvé :

un morceaux de kosmoceras

2 miodolus bipartitus

2/3 gryphaea dilatata

un bloc de lopha gregarea

et quelques autres bivalves

je vous prends des photos ce wk, rien de bien exceptionnel par rapport à ce que j ai vu sur le forum mais bon c est un début et puis vu le monde qui cherchait j ai du avoir les miettes ,

par contre, j ai réussi à enlever la glaise dessus, mais il reste de la marne (si je ne me trompe pas) dur qui reste imperméable à l eau (gryphaea dilatata) ou dans les interstices des lopha grega. Comment je pourrais faire pour les nettoyer :

le Héxamétaphosphate de Sodium sera t il efficace ou il faut une autre méthode ?

Posté(e)

Tu peux essayer le vinaigre blanc si il y a des morceaux de marnes récalcitrante, mais le frottement est de loin la méthode la plus efficace pour beaucoup de spécimen, après d'autres moyens mécaniques peuvent être employé comme le dremel ou autre engin du même type, perso j'ai adapté du spontex comme abrasif c'est cela qui fonctionne le mieux sur les oursins du cénomanien par exemple.

Pour les marnes il est conseillé de les faires bien sécher, puis de les plonger dans l'eau chaude (du robinet, ne pas la faire chauffer au risque de s'ébouillanter).

Posté(e)

Alors pour la dremel, j avais essayé avec des fraises diamantées en boule mais c est pas concluant dans le sens ou je fais un trou sinon essayé brosses plastiques dremel mais là les poils s usent vitesse grand V. Qu est ce que tu conseilerais comme embout ?

Comme elles étaient bien sèche, trouver sur le dessus de la coulée (avantage d'être grand), j'ai essayé l eau chaude mais je ne sais pas si je m y suis bien pris car ça n'a rien donné c est toujours aussi dur.

J ai pas vu( et certainement passé au travers) est ce qu il y a des méthodes données sur le forum ?

Posté(e)

merci ;-)

j ai utiliser l’éponge boule inox pour l aspect bondé, avec la spontex ça marchait pas,

pour l intérieur je vais passer un foret à la disqueuse pour faire un plat de manière à mieux gratter (1 cm d épaisseur à enlever)

par contre c est entre les petits espaces que je ne sais pas comment faire du coup

Posté(e)

vous remercie tous les 2

je viens de trouver comment faire

oui tout a fait c est corrosif, c est comme du destop, ca dilue toutes matières organiques

je pense que c est comme tout, tout est dangereux (enfin presque), après c est de prendre toutes les dispositions nécessaires, je pensais qu il m en restais en pastille, j ai du le finir pour déboucher les canalisations

  • 1 mois après...
Posté(e)

Cela fait des années que j'utilise la potasse caustique (hydroxyde de potassium, KOH pour les intimes) sans trop de problème. Le principe est que l'ion potassium, très gros, s'insinue entre les feuillets d'argile et les fait éclater.

Il faut :

- une gangue argileuse,

- une bébête calcaire (exemple : un test d'oursin) ou autre matériau non argileux,

- de la potasse (si, si !), qui n'est pas facile à trouver (perso j'ai acheté un sac de 25 Kg de potasse en écailles de qualité technique chez un grossiste en produits chimiques, moins cher que 2 Kg de potasse en 1/2 billes de qualité analyse !),

- de l'huile de vaseline,

- des gants de chimie (dans les magasins de bricolage : gants bleus remontant jusqu'aux coudes).

Attention :

- la potasse caustique est... caustique : ne pas manipuler à mains nues mais toujours avec des gants,

- ne pas verser de l'eau dessus : réaction exothermique (ça chauffe) avec risques de projections (gare aux yeux !),

- la potasse est déliquescente (elle pompe l'humidité de l'air et se liquéfie en solution aqueuse) : la conserver dans des bocaux étanches (type bocal à conserve avec couvercle à levier et joint en caoutchouc),

- ne pas laisser à portée des enfants ni dans un endroit à risques (risque de renverser ou casser les bocaux, présence d'animaux dont les chats qui se frottent à tout et n'importe quoi, etc...).

Comment je fais :

- J'utilise un "panier" en "grillage" ajouré de plastique (ayant contenu des plants de salade, si mes souvenirs sont bons) posé à l'envers dans un bac étanche plus grand,

- je pose le fossile mouillé sur le fond de ce panier (ce qui place le fossile en hauteur, puisque ledit panier est à l'envers, me fais-je bien comprendre ?),

- je pose délicatement (à la main gantée ou avec une pince) des écailles de potasse sur les zones à nettoyer : les écailles "collent" sur la roche humide,

- j'attends 24 heures (ou plus) : la potasse s'est dissoute avec l'humidité et a coulé dans le fond du bac (ce qui évite les coulures caustiques dans votre laboratoire/cuisine/salle de bain/garage/cave/balcon/autre (rayer les mentions inutiles)),

- la zone argileuse où se trouvait la potasse a dû se fragiliser et blanchir : la brosser sous un filet d'eau (toujours avec les gants !!!),

- recommencer les étapes précédents jusqu'au résultat désiré, sachant que la potasse peut aussi attaquer le calcaire de votre fossile mais c'est beaucoup plus lent que pour l'argile,

- faire tremper le fossile quelques instants dans du vinaigre blanc pour neutraliser grossièrement la potasse (attention : le vinaigre utilisé trop longtemps peut attaquer votre fossile calcaire),

- faire sécher le fossile assez vite mais complètement (soleil, radiateur...),

- le mettre à tremper dans l'huile de vaseline pour saponifier ce qui peut rester de potasse (quelques jours à quelques années s'il y a des interstices : si le fossile dont le traitement est terminé blanchit au bout de quelques semaines, c'est qu'il restait de la potasse --> recommencer le trempage dans l'huile).

La solution caustique qui reste au fond du bac peut être évacuée sans danger dans votre lavabo/douche/WC sous réserve de faire ensuite couler de l'eau dessus pour rincer. Aucun risque d'attaquer les canalisations métalliques (ou PVC), contrairement aux acides. Par contre je suis plus réservé en ce qui concerne le collecteur en béton, à la longue...

Certains préconisent de protéger les zones déjà dégagées du fossile avec du vernis, puis d'enfermer celui-ci dans une boîte étanche pleine d'écailles de potasse (méthode décrite dans un ancien numéro de la revue Minéraux et Fossiles). J'ai essayé... et oublié ledit fossile quelques semaines. Résultat des courses : un oursin complètement rongé et bon à jeter (NB : Toxaster amplus de l'Hauterivien supérieur : on en trouve heureusement par centaines), alors qu'avec la méthode ci-dessus, si vous oubliez (ou n'avez pas le temps) de vous en occuper, les risques sont limités du fait de la faible quantité de potasse utilisée et de son écoulement dans le bac récepteur.

Posté(e)

dans les toilettes!!!!!! encore un qui aime la nature!!! (dillue toutes matieres organiques)

C'est bien en tant qu'écolo ayant de bonnes notions de chimie que j'écris qu'on peut jeter la potasse dans les toilettes.

C'est beaucoup moins dommageable que le chlore de l'eau de Javel, et neutralise même celui-ci (formation de chlorure de potassium sans danger).

Rappelons aussi que le potassium fait partie des 3 nutriments principaux de la flore (NPK : N = azote, P = phosphore, K = potassium (kalium en latin)).

Alors à moins que vos toilettes n'alimentent directement votre potager (et même !), ce qui est illégal, il n'y a pas de risque.

Je ne dirai pas la même chose du nettoyage à l'acide chlorhydrique (HCl) : d'une part, comme écrit plus haut, le chlore non neutralisé est très dangereux pour la nature, d'autre part les chlorures (surtout formés à partir de gangues filoniennes métalliques) peuvent contenir des ions toxiques (plomb, cadmium, etc...).

Mes bains d'acide finissent à la déchetterie, sur les palettes DMS (Déchets Ménagers Spéciaux).

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