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Posté(e)

C'est agréable de discuter à bâtons rompus, mais cela donne parfois l'impression de vertige, et quel que soit le but poursuivi par ce sujet (pour quelle finalité concrète: une thèse, un entreprise particulière ?) il faut quand même savoir se fixer un objectif, faire concis, arrêter des choix, et conclure.

Posté(e)

Ooups. . Salsigne que j'connais pas merci Kayou pour ces infos.

Tentons de rectifier le tire :) :

exploitation or - arsenic + histoire = patrimoine geol, minier/archeo

coté patrimoine mineralogique la calcite abondante pourait etre classee comme caracteristique et l'yvonite ("rare") comme "remarquable/exceptionelles" de haute valeur patrimoniale pour la mineralogie puisque c'est de ce site que l'echantillon type est sorti.

La preservation (collecte) a des fins patrimoniale serait donc plus importante a effectuer pour l'yvonite que pour la calcite.

La generalisation de tel principe pourait (re)mettre en valeur le role de l'amateur dans la prospection/connaisance des sites en leur faissant jouer un role dans la preservation patrimoniale. La protection mineralogique in-situ passerai par des sites prioritaires en terme de collecte d'espece patrimoniale. Les amateurs en fonction de leurs decouverte pourait garder en collection perso les especes abondantes mais obligation de transmettre a une " collection patrimoniale" une partie des echantillons d'especes "classees".

ce raisonnement vous semble t-il judicieu?

en revanche, il imposerait sur ce type de site (ou il y a plusieur type de patrimoine ) la redaction de document d'objectifs comme on le fait pour les sites Nat. 2000 coté patrimoine vivant/consiliation usages des sites.

Posté(e)
C'est agréable de discuter à bâtons rompus, mais cela donne parfois l'impression de vertige, et quel que soit le but poursuivi par ce sujet (pour quelle finalité concrète: une thèse, un entreprise particulière ?) il faut quand même savoir se fixer un objectif, faire concis, arrêter des choix, et conclure.
j'mettrai mes brouillons(page evernote) pour l'article geowiki en ligne dans la semaine si j'ai le temps. Dans celui-ci se trouve la mise en valeur des divers points de vue sur la definition du patrimoine mineralogie, role des structures existantes, . . .et comment il est pris en compte actuellement dans la reglementation. On pourat en discuter a ce moment là. . . mais desole Kayou je ne me suis pas fixé de delais pour tenir cet objectifs!

Le second objectifs de se post (mais j'ai souvenir de t'avoir repondu aussi a ce sujet. . notre diference de generation t'excuse :) . . Alzei qui? :) ) est de voir si entre nous geoforumeur on arrive a ce construire une definition commune consensuel. bref parmis les divers point de vue existant et le flou/paradoxe reglementaire actuelest ton capable de developper une vision commune et quels outils pourait servir a voloriser ce point de vue. . . C'est ce dont nous discutons actuellement il me semble. La aussi nous ne nous sommes pas fixé de delais!

Je ne sais pas ci les autres y ont d'autres objectifs lorsqu'il participe a ces echanges. . . Chacun vois midi a sa porte!

mais pour ma part l'obtention d'une vision commune avec les gens que je croise virtuellement sur geoforum me motive ; c'est souvent autours de ces points de "discordes" vis a vis de ce qu'on appelle patrimoine mineralogique que de nombreux posts s'emflamment et parfois ferme! (exemple cf. Post collection GE).

De plus cote job, je fais partie des corps de metier qui doivent integrer ces notions de patrimoine naturel dans toutes ces declinaisons. . .J'y trouve donc aussi un interet "pro" me permettant d'ameliorer mon esprit critique sur ce volet.

EDIT : comme j'fais de la dysorthographie a terme pour la redac final je vais avoir besoin d'un Pro de l'or taux graphe . . . Puis je compter sur toi?

Posté(e)

C'est pour rédiger un chapitre dans Géowiki ? Ou pour faire voter une loi ? Tout est patrimoine dans une encyclopédie.

Savoir ce que l'on trouve ici ou là (site par site), ou bien où se trouvent tels ou tels éléments (gypse dans quels départements) ?

Ce travail a été développé, et continue à l'être, dans Géowiki.

Un chapitre spécial intitulé "Patrimoine" ?

Un titre, 3 lignes de généralités, et puis passer au cas par cas, site par site: exploité ou pas, abandonné ou pas...si ce n'est déjà fait.

Tout existe déjà sur le net, wiki en fait partie, et dans les sujets de géoforum, juste faire une compilation (géographique ou alphabétique) avec des clés de recherche pointues pour naviguer, interroger, chercher et trouver, participer.

Attention aux redondances, et faire en sorte qu'une interrogation sur google recherche ouvre plus souvent sur wiki (ça c'est le point de vue "utilisateur" lambda, car plus vite fait d'avoir une réponse (et même un choix) en entrant le mot ou la question dans la ligne google).

Posté(e)

Je pensai que je venais de te dire que la nous ne discutions plus de l'article pour geowiki . . . Mais du "second objectif" : vision consensuel . . et "outils" qui peuvent nous servir (a partir du cadre legislatif existant) a faire reconnaitre le droit de l'amateur de cailloux d'etre considerer comme un usager du territoire (accessibilité ressource, preservation patrimoine, . . .).

Et si je prends ma casquette pro (meme si j'exerce plus directement dans ce domaine en ce moment) une petite question pour illustrer : pourquoi ou plutot de quel droit, devrai je prendre en compte l'existance des amateurs de peches en riviere (comme je prends aussi compte de la preservation des reserves et patrimoine piscicoles ) et pas celle du chercheur de cailloux ? haa oui c'est vrai nous sommes que des pilleurs!?

Pour l'article geowiki . . .pas besoin de reinventer l'eau chaude une loi reconnait deja le patrimoine mineralogique (pourquoi en voudrais tu une autre? ) il s'agit donc plutot de rappeler les frontieres et imbrications qui existent entre patrimoine minier/archeo, patrimoine naturel, patrimoine geol, . . etc . . . et le patrimoine mineralogique. . . Et comment il est pris en compte par les differents acteurs . .donc pas de redondance! et quelques liens oui, vers les articles dans geowiki sur les collections patrimoniales existantes (= collections inalinenable/mussee de france).

EDIT : et souligner les paradoxes existant actuellement et qui nuisent aux amateurs et a leur contributions dans la valorisation et preservation d'un patrimoine mineralogique vivant. D'ou l'interet d'ouvrir a la reflexion!

sans vouloir te formaliser, mais il me semble qu'il te manque quelques notions d'amenagement du territoire (au sens large) pour apprecier ce post.

J'tenterai de te les faire partager, mais pas ce soir, . . .c'est dimanche lol.

Posté(e)

Intervention constructive SVP! !!!

Concernant les grands principes d'integration en amenagement du territoire du patrimoine naturel ou sens large bio et geodiversité dans lequel je ne comprends pas pourquoi le patrimoine mineralogique (cristaux) ne pourait pas s'inclure

et integrer l'existance des differents acteurs (dont amateurs et leurs contributions à valoriser et faire vivre ce patrimoine) ? Propos ci-apres.

sinon lire aussi article Wpedia sur ce qu'est l'amenagement du territoire en guise d'intro.

Dans l'attente de lire vos arguments. . . :)

Sinon merci de rester lecteur . . . !!!

En revanche je veux bien comprendre l'avenir etant derriere vous que vous n'y trouviez aucun interet propre, ce qui peut expliquer votre positionnement et interventions sans fond . . .Non ? :) oupss j'suis joueuse je sais! LoL

A vous lire. :) . . .!!!

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Actuellement, pour des raisons multiples qui tiennent à l'occupation complète de l'espace, à la mondialisation des échanges, les biens patrimoniaux ont changé de statut et les objets patrimoniaux sont reconnus comme des éléments structurants et sont considérés comme d'importants marqueurs territoriaux.

Avec l'élargissement du concept de patrimoine, il ne s'agit plus de classification ou d'action ponctuelle de sauvegarde, mais plutôt d'une gestion dynamique et territoriale globale.

Le patrimoine s'est étendu dans l'espace et dans le temps, pour devenir à la fois un enjeu socio-économique et un enjeu politique très important.

On est ainsi passé progressivement d'une protection de périmètre à une protection de contenu, d'un régime d'autorisation ponctuelle à l'application de règlements formels, ou si l'on préfère d'une logique de « sanctuaire » à une logique d'urbanisme.

Aujourd'hui les politiques patrimoniales se sont donc étendues, décloisonnées notamment vers l'urbanisme, l'environnement, l'aménagement du territoire, l'histoire et la mémoire.

Devant ces mutations, nous devons réfléchir et aboutir à la nécessité d'envisager la conservation du patrimoine, la mise en valeur des sites et objets dans un contexte de planification locale et régionale globale.

Cette planification doit être intégrée à un cadre plus large afin de maîtriser le développement du territoire.

Elle devra permettre une prise de conscience réelle grâce à des outils concrets.

Dans ce cadre, un certain nombre de questions se posent :

- Comment utiliser les donnees des inventaires comme outil au service des politiques de gestion territoriale ?

- Peut-on introduire la notion de patrimoine dans la planification régionale comme outil de développement ? à quelle échelle ? Dans quels demarches (etude d'impact, zonage de protection, procedure de sauvetage, . . .)?

-Comment prendre en compte le roles des usagers (amateurs) dans les dynamiques locales?

- Comment consilier les divers conflits d'usages ?

- Quel sera l'instrument qui permettra de mettre en valeur le patrimoine dans la planification territoriale?

BREF . . . Comment une stratégie qui s'appuie sur la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel peut s'integrer au développement régional (developpement des infrastructures, developpement de l'economie locale, exploitation des ressources, . . .) ?

Pour cela, il s'agirait d' :

* Élaborer une méthodologie qui conduit à l'identification du patrimoine pour l'intégrer dans les dynamiques d'aménagement.

* Initier de nouveaux instrument (outils) au service de politiques d'aménagement durable qui prendrait donc en charge la valorisation et la preservation du patrimoine.

* Intégrer la dimension des "objets patrimoniaux" dans la réflexion sur le patrimoine naturel en tant qu'outil au service de développement territorial.

Toute cette richesse naturelle est confrontée à plusieurs problèmes environnementaux, legislation paradoxale, conflits d'usages parfois sans reponse, d'où la nécessité de la prise de conscience des différents acteurs à différents niveaux pour attribuer au patrimoine une importance en raison du poids économique, culturel, pedagogique qu'il représente.

Le patrimoine constitue une richesse dont la protection, la conservation et la mise en valeur imposent aux autorités sur le territoire desquels il est situé, des responsabilités afin que ce patrimoine n'apparaisse plus comme un frein au développement (sanctuaire fige) mais comme un facteur déterminant de ce développement.

« La protection, la conservation et la mise en valeur du patrimoine devraient être envisagées comme l'un des aspects fondamentaux de l'aménagement du territoire et de la planification au niveau national, régional ou local ».

Ainsi toutes les mesures concernant le patrimoine doivent être complétées par d'autres tendant à donner à chaque bien de ce patrimoine une fonction qui l'insère dans la vie sociale, économique, scientifique et culturelle.

Il est donc necessaire d'aboutir à un des politiques d'aménagement territorial qui se base sur les orientations suivantes :

- L'intégration du patrimoine dans la politique d'aménagement du territoire dès les premières phases du processus de décision en matière d'aménagement.

- L'intégration du patrimoine dans la vie sociale et économique comme étant l'un des aspects fondamentaux de l'aménagement du territoire et de la planification nationale à tous les échelons.

- La conservation des éléments spécifiques du patrimoine en vue de la création de base prospective pouvant servir aux generations futurs pour devellopper les secteurs productifs de l'économie régionale.

Posté(e)

moi je suis ...

et il parait évident qu'il manque quelque chose au niveau protection du patrimoine minéral ...

le lien entre la nature du sous sol du sol de la végétation qui y pousse et de la faune présente n'est plus à faire !

mais si on parle protection aux minéralos = interdiction ... et là ça coince !!

la faune la flore si on ne fait rien vie et meurt ... les minéraux eux restent pour "l'éternité" ...

mais autant la faune flore fait partie du visible (randonneurs naturalistes ...) les minéraux sont dans la partie invisible !!

il faut pour qu'ils soient visibles les extraires !! et partout où il y a trvx (routes lotissement carrières...) il y a extraction mais également destruction !! donc perte sans prélevement ...

c'est dans ce cadre là qu'il faut (faudrait?) un "cadre législatif" ou du moins une reconnaissance pour poursuivre sereinement nôtre passion ...

adé c'est bien ça ?

Posté(e)

Le principal frein au développement d'un tourisme minéralogique pourrait bien être les règles de sécurité applicables pour tous sur les fronts de taille ou en mines.

L'indépendant isolé n'a pas beaucoup de solution.

Mais on s'en sort avec le milieu associatif, ses statuts et ses procédures d'assurance.

Regarde côté GB comment ça se passe.

Posté(e)

+1 Next

+ 1 1frangin

Nuggetxxx, kayou, ...Garder en tête que la gestion du patrimoine naturel est une activité jeune donc en cours de construction, notamment au niveau de ses méthodes.

Tant qu'il n'y aura pas d'argumentaires ...je ne m'abaisserai pas à dialoguer...il n'y a qu'une chose à dire : Don't feed ...the toon (cf la video) : http://www.geoforum.fr/topic/5542-dont-feed-the-troll/

Les questions posées dans mon derniers post sont aussi les questions qui étaient à l'ordre du jour fin 2012 sur les suites possibles de l'inventaire géologique (Sachant que inventaire géol est un outil similaire au ZNIEFF et qu'il devrait avoir des répercutions "similaires" en terme d'aménagement du territoire)

J'aime bien cette petite phrase d'un discours de Michel (MEDD) « Nous avons besoin de politiques locales et d'outils qui intègrent la gestion et qui aillent jusqu’aux milieux naturels, jusqu’aux territoires. D’ailleurs si nous ne le faisons pas assez, les collectivités territoriales, les professionnels et les usagers des territoires sauraient nous le rappeler!"

Oui nous saurons leur rappeler :)... !!!

1frangin, a mon sens pas besoin de cadre législatif complémentaire celui existant (même si loin d'être idyllique...comme l'a souligné à plusieurs reprise Zunyite) ouvre déjà de (belles?) perspectives (a ceux qui voudront ou s'en donneront les moyens de les saisir) pour commencer à faire bouger les choses et à faire reconnaitre notre passion et le droit de l'exercer sans nuire aux autres et inversement.

Sinon que pensais -tu de mon exemple de salsigne (sur le principe ...le site que je ne connais pas ne s'y prête peut-etre pas dans la réalité)

En terme de gestion d'espace naturel ... et de patrimoine minéralogique le PNR du Luberon est un exemple trop rare ... mais sur lequel nous pouvons aussi nous appuyer pour montrer que les "situations de conflits d’intérêts " peuvent être géré autrement que par de l'interdiction, sanctuarisation, et évincement d'un groupe d'acteurs.

Next toi qui es plus paléonto ... j'ai vu dans des actes de colloques qu'ils réfléchissaient eux aussi à une sorte de liste rouge adapté à ce domaine (lien dès que je le retrouve)... As tu plus d'info ?

Posté(e)

Non pas de lecture à ce sujet pour le Lubéron mais il me semble qu'il devrait s'agir des sites à poissons fossiles par ex. Tout ce qui touche aux vertébrés fossiles est délicat et fait l'objet de pillages à cause des prix et de la collectionnite maladive constatée, y compris des vols de collections.

Je ne sais pas si ton sujet à un rapport avec ton job mais si il s'agit de voir les études d'impacts naturels pour des ouvrages routiers par ex, je pense que le mieux est de contacter les auteurs d'études publiées sur les sujets qui concernent les parcours ou localités.

Je pense que en amont tu obtiendras la meilleure anticipation des découvertes géologiques minéralogiques ou paléontologiques.

En l'absence de réponse, tu obtiendras des avis sans doute plus rapide avec l'univers associatif mais visites sur le terrain sans doute immédiates.

Regarde aussi des exemples réussis de fouilles encadrées par des exploitants de sablières qui ont de gros programmes de remise à la vie sauvage des sites, plans d'eau notamment.

Les décharges controlées sont devenues le cauchemar des paléontologues mais peuvent dans certains cas contribuer au maintien des exploitations.

Je ne sais pas si la minéralogie est mieux lotie que la paléontologie, mais je pense que la réflexion actuelle peut aboutir à un résultat concret si tu vas visiter l'exemple des irreductibles Frangins et les musées de ref tels que les mines de Paris ou Ales.

Pour être pragmatique et ne pas nourrir les bestioles, le mieux est peut être en effet de graver dans le granite geowiki quelques faits concrets de ta dissertation

Posté(e)

merci next. Pas de lien direct avec mon activité actuellement j'suis plus mobilisee dans l'exploitation (gestion des infras existantes), quelques reflexions sur la "conception route durable en parallèle" dans lequel ces prises en compte pourrait trouver place. Et 'suis dans le 80 actuellement donc j'ai plus de chance de croiser des amateurs de fossile que de minéraux .. Ales j'pense pouvoir trouver le temps pendant mes congés au printemps dans mon nouveau second fief...parait que la collection est vraiment top.

Pour jouer la carte de la transparence:) ... voici ce qui pourrait faire office de préambule pour l’article qui pourra figurer dans geowiki …mes notes et brouillons sur le reste de l’article suivront…mais j’suis bordelo-numerique et grosse utilisatrice du langage sms donc un peu de ménage s’impose avant:)

Préambule :

L'État reconnait par le biais de la loi du 27 février 2002, relative à la démocratie de proximité. (Code de l’environnement, Art. L. 411-5) le patrimoine géologique et ses composants (dont le patrimoine paléontologique et minéralogique) comme faisant partie du patrimoine naturel, au même titre que le patrimoine faunistique et floristique. Cette notion de patrimoine géologique bien que développée depuis quelques décennies, a réellement émergée au début des années 1990 au cours d'un congrès international sur la protection du patrimoine géologique à Dignes-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence).

La notion de patrimoine minéralogique est donc un sous-ensemble de celle du patrimoine géologique qui est lui-même est un sous-ensemble du patrimoine naturel.

Cependant le législateur par cette loi n’a fait obligation, comme il l’avait fait avec l’inventaire ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) en 1982, que de dresser un inventaire du patrimoine géologique sans aller au-delà dans les définitions auxquels dernier peut prendre et dans des modalités de jugement de valeur qu’il présuppose. Positionnement du législateur qui dans un contexte de décentralisation des compétences et de mise en œuvre de politiques publiques locales se conçoit facilement ; Puisque c’est aujourd’hui plus qu’avant aux acteurs d’un territoire de s’approprier cette notion de patrimoine et de juger de son potentiel et de son expression localement.

Néanmoins, la reconnaissance des notions de patrimoine géologique, paléontologique, minéralogique, … est tardive et ces dernières doivent trouver leur place dans un contexte réglementaire complexe déjà existant.

Cet article vise donc à éclaircir la définition et la situation actuelle du patrimoine minéralogique (I), sa place symbologique et juridique que celui-ci tient vis à vis des autres type de patrimoine comme le patrimoine minier, archéologique, mais aussi celui qu’il tient au sein du patrimoine géologique et plus globalement du patrimoine naturel.

Dans un second temps, cet article mettra en évidence les différents acteurs ( structures et leurs « outils ») intervenant sur le patrimoine minéralogique ou en ayant la charge (II).

Puis il s’attardera à percevoir quels sont les champs prospectifs d’aménagement du territoire (démarches en urbanisme, environnement,…) pouvant permettre aux premiers représentants (les amateurs) et bénéficiaires du patrimoine minéralogique à trouver une place dans cet enchevêtrement pour continuer à valoriser, à promouvoir et faire vivre leur passion et le patrimoine minéralogique localement (III).

Ce préambule (et la suite de l’article) est une proposition qui reste ouvert à discussion, reformulation,.. Syntaxe et orthographe n’étant pas mes forts toute âme bienveillante sera bienvenue ;)

Autant les 3 ere parties de cet article peuvent « se permettre de rejoindre » geowiki puisque basés sur des éléments factuels et ouvrant à réflexion en partie III (cf comme celles mises en avant dans le post 206) sans forcer la vision du lecteur vers un parti pris ;
Il ne me semble pas qu’il y est redondance avec d’autres sujets sur geowiki, Qu’en pensez vous ?
mais des liens seront effectivement à faire au sein de géowiki notamment vers les collections dites patrimoniales (musée de France), patrimoine minier, etc … et quelques liens externes legifrance, INPN, …etc

Autant la « 4 eme partie » n’engage que nous participants à ce post et ne peut ce permettre de rejoindre géowiki. Il s’agit donc bien (du second objectif de ce post) formulation/déclinaison d’une vision consensuelle, que nous ne pouvons nous permettre d’imposer à tous mais que nous pourrons chacun (participants ou lecteurs) à notre niveau (amateur, pro …)réutiliser si besoin…

Et pour ceux qui nous rejoindraient ou passent faire une lecture rapide voici un petit résumé rapide et non exhaustif :
Nous discutons actuellement de ce qui pourrait être qualifié de IV eme partie de cet article :
Construction d’une vision consensuelle et comment la mettre en œuvre ? c.a.d. s’adapter au contexte existant, articuler/décloisonner les actions, contribuer à construire des « outils » communs, … etc …

Ces discussions tournent actuellement autour :

- De collections représentatives de la connaissance minéralogique d'un territoire (sorte de « bibliotheque/mineralotheque » systématique et informations complémentaire organisée non pas par classe mais par site,… et de la complémentarité des collections déjà existantes.

- De la problématique de transmission du patrimoine minéralogique public ou privé (hors collections inaliénables des musees de france)

- De structure(s) pouvant jouer un rôle (s’il y avait lieu d’être) similaire à celui jouer par les conservatoires botaniques pour la flore qui ont 4 grandes missions : connaissance, conservation, conseil/expertise, pédagogie

- Des possibilités de « consensus » autour des mesures de protection in-situ qui intègre trop souvent de manière anecdotique la préservation des minéraux (dont mise en avant des « bonnes » pratiques)

- La notion de liste rouge et niveau de menace/rareté de représentation, ..pour hiérarchiser les « actions de préservation/ collecte »)

- La possibilité de rejoindre les protocoles d’étude amont (ICPE / Travaux,…) pour y faire intégrer la notion de préservation de minéraux voués à la destruction,

- De l’intérêt(?) de rédiger vade-mecum destinés aux gestionnaires territoriaux permettant d’expliquer les nécessités d’avoir une approche de préservation adaptée aux minéraux

- ….etc ….

Posté(e)

ADS, je ne pensais pas que la discussion prendrait corps comme cela...

Sans vouloir passer de la brosse à reluire, c'est bien charpenté. Perso, je trouve cette approche multidisciplinaire et surtout multifacette, avec cet aspect de lien avec la société civile et les institutions... ce qu'aucun amateur d'asso n'a su faire avec autant d'esprit de synthèse. Comme quoi, discuter à plusieurs, c'est porteur, surtout quand quelqu'un ne cherche pas à porter le chapeau où à tirer à soi un bénéfice quelconque.

Si les points V et VI suivent, j'en serai, je l'espère. Du moment que cet état d'esprit de partage se poursuit...

Eric

Posté(e)

Très heureuse que tu te retrouves dans cette vision ... se donner les moyens de construire des outils communs que chacun pourra s'approprier pour être acteur du territoire localement mais aussi pour faire de la pedago aupres des elus locaux (maires, conseillés généraux, sénateurs,...) a à mon sens plus d’intérêt et de perspective que de se rassembler sous une même "étiquette" (sauf pour reconnaître à une structure (?) des compétences de conseil/expertise où là me semble t-il il y a un manque. . . et tout ne peut reposer sur le dos des amateurs) ; mais bon, on en est pas encore là!.

Avant de passer à V et VI, il faut que j'prenne le temps la mise en forme et organisation des propos des I, II et III...et j'avoue que c'est consommateur de temps ...mais quand on aime on ne compte pas :)

Posté(e)
en minéralogie : peu de sites à mon avis méritent cette protection/interdiction ... comme groix par ex !! (mais comment sont les affleurements sur groix depuis que personne ne gratouille ?

En tout cas ceux qui ont gratouillé à la belle epoque nous ont transmis un beau patrimoine ;-) et tres probablement bien exposé pour le plaisir de tous.

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Posté(e)

Ha oui. . . 75! !! cool . . . c'est vrai qu'on peut regreter ne plus pouvoir envisager du Groix de nos jours. . .mais cela renforce d'autant plus l'interet de ces pieces . . . et en plus c'est du "signé FB ".

Posté(e)
Le principal frein au développement d'un tourisme minéralogique pourrait bien être les règles de sécurité applicables pour tous sur les fronts de taille ou en mines.

L'indépendant isolé n'a pas beaucoup de solution.

Mais on s'en sort avec le milieu associatif, ses statuts et ses procédures d'assurance.

Regarde côté GB comment ça se passe.

article sur l'offre et la sous representation des geosiences dans le tourisme :

http://www.google.com/url?sa=t&source=web&cd=17&ved=0CEwQFjAGOAo&url=http%3A%2F%2Fteoros.revues.org%2Fpdf%2F892&ei=eRD3UNKzIOyM0wWr6ICoAg&usg=AFQjCNEpeLNDXeM9Da6mveqhD4Oovo4Kpg

meme sans parler securité, il semble qu'on soit pas tres doué dans le domaine

Posté(e)

Même bien assuré , en cherchant du "Génépi " , ou à bien cadrer un Chamois , on peut y laisser sa peau !!!

Un détail ! En Botanique ou en Zoologie , quand une Espéce est protégée , repérée et conservée , personne ne pense trouver , la Primevère à 20 pétales ou la Vipére sans queue ni tête !!!

En minéralogie , on garde toujours l'Espoir de découvrir le " Méga cristal " ou l' Association de Folie !!!

Allez demander , à nos Amis , les Chercheurs - Trouveurs de cesser leurs recherches !!!

Posté(e)
Même bien assuré , en cherchant du "Génépi " , ou à bien cadrer un Chamois , on peut y laisser sa peau !!!

Le problème n'est pas le risque en soit...le risque est partout, on peut se tuer en glissant dans la baignoire...mais plutôt comment gérer le risque et assumer des responsabilités vis à vis de tiers.

Un détail ! En Botanique ou en Zoologie , quand une Espéce est protégée , repérée et conservée , personne ne pense trouver , la Primevère à 20 pétales ou la Vipére sans queue ni tête !!!

Cela dépend de ce qui motive l’individu : la démarche "naturaliste" ou la "collection" exemple de l'herbier en botanique...et certains dans ce dernier cas sont aussi atteint de collectionnite...mais c'est vrai qu'on en croise moins souvent désormais... l'évolution de la "conscience environnementale" à probablement contribué à faire diminuer le phénomène (la mode n'existe pas uniquement que dans le textile :)

En minéralogie , on garde toujours l'Espoir de découvrir le " Méga cristal " ou l' Association de Folie !!!

Je pense qu'il est difficile de résumer l'activité de passionné de minéraux à une quête visant à combler une insatisfaction permanente "pathologique", puisque ce n'est plus forcement l'objet qui passionne le collectionneur atteint de "collectionnite aiguë" mais la quête perpétuelle. Cf O.Coron psychologue clinicien et psychanalyste concernant ces derniers : "L'enjeu d'une collection n'est donc pas d'obtenir les objets pour en profiter mais de constituer une série. C'est au bout du compte la quête elle-même qui passionne le collectionneur, pris dans une insatisfaction continuelle et recherchant sans cesse l'objet suivant."

et un petit lien vers un autre sujet de geoforum : http://www.geoforum.fr/topic/7697-les-collectionneurs-sont-ils-nevroses/

Allez demander , à nos Amis , les Chercheurs - Trouveurs de cesser leurs recherches !!!

Difficilement comparable c'est un job, trop souvent très mal rémunéré au regard du niveau d'étude donc heureusement qu'ils y trouvent d'autres attraits ; mais ces recherches ne sont pas effectué dans un but "egocentré" de satisfaction personnel, mais plutôt dans l'envie de faire avancer les connaissances de la communautés ... la satisfaction personnel du chercheur se trouve plus dans la reconnaissance des autres de la qualité de ces "investigations"... mais cela peut être vrai dans plein d'autre domaine ! C'est plus une problématique de positionnement de la motivation Cf pyramide de Maslow : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins_de_Maslow

----------

Bref...et plus globalement, a mon sens les raccourcis trop rapide ou permettant de "classer" des gens sous une même étiquette peuvent être dangereux. C'est d'ailleurs une des armes les plus utilisées par les "anti-mineralogistes" avec des raccourcis du genre: prospection = pillage.

Posté(e)

Je n'ai jamais cherché ( ni trouvé , d'ailleurs ! ) de Quartz dans ma baignoire !

Exemples aberrants choisis à dessein !!

Ne laissons surtout pas la psychanalyse mettre son nez , dans nos activités " Normales " !!!

Je parlais des Minéralogistes - Collectionneurs qui supportent déja mal comme ça les Interdits !!!!

Posté(e)
Je parlais des Minéralogistes - Collectionneurs qui supportent déja mal comme ça les Interdits !!!!
et alors?

Je ne vois pas ou tu veux en venir ? Les points abordés tendent au contraire de lever certains "interdits". .. sortir de la logique "sanctuaires".

Posté(e)

Je rejoins Rives , la démarche me semble très bien .

Pour en revenir à mes posts , peut être faudra t il envisager un toilettage des lois si on veut envisager des pratiques similaires à ce qui se passe en GB ou en FL ?

Posté(e)

Je n'ai pas encore regardé les pratiques dans autres pays ... si vous avez des lectures à suggérer n’hésitez pas.

Toilettage je ne sais pas ...plus de lisibilité très probablement... et surtout plus de prise de conscience et d’intégration du patrimoine minéralogique localement .

Géopolis mène des réflexions sur la "legislation" des prélèvements : http://www.geopolis.fr/joomla/index.php/dernieres-actualites/204-dossier-juridique-approche-juridique-du-prelevement-geologique.html

Sinon le senat à deja repondu que le code minier n'était pas la pour prendre en compte le volet patrimoniale de la minéralogie : "Le code minier ne présente donc pas de carence en matière de protection du patrimoine minéralogique, puisque cela n'est pas ni ne saurait être son objet. Il ne l'interdit toutefois pas non plus " : http://www.senat.fr/questions/base/2002/qSEQ020701042.html

Sinon voici pour avis le premier jet de la partie 1 de l'article pour géowiki ....

I / Patrimoine minéralogique, quelle définition ? quelle place ?
Le patrimoine minéralogique regroupe l'ensemble des sites naturels d'intérêts minéralogiques mais également les objets et collections issus de ces sites.
Est-ce à dire que tous les affleurements, gites ou échantillons de minéraux, sont patrimoine ? Cela nous amène tout d'abord à se poser la question de ce qu'on l'entend dans l'adjectif minéralogique qui se réfère aux minéraux et dans le termes de Patrimoine ; puis à s'interroger sur la place que le patrimoine minéralogique tient au cœur des autres types de patrimoine : naturel, géologique, archéologique, minier et culturel.
L'adjectif minéralogique qui se réfère aux minéraux peut prendre plusieurs définition en fonction de l'approche retenue ; l'approche scientifique retiendra les mineraux sous l'angle de leurs étude : la minéralogie (nomenclature, propriété, cristallographie,...), celle historique s'attardera aux hommes illustres qui ont fait évoluer la science mineralogique où les minéraux (objets) sont les supports de leur découverte (connaissances des gites, des espèces minérales, évolution des champs d'analyse, ...), celle productive ce rapprochera de l'exploitation des minéraux sous l'angle de minerais et de l'estimation des proportions suffisamment intéressante pour en justifier l'exploitation (industrie). Selon Alexandre BRONGNIART dans son traité élémentaire de minéralogie (1807) la minéralogie est " une branche de l'histoire naturelle, les mêmes principes qui dirigent les naturalistes en générales, doivent diriger aussi le mineralogiste". Aujourd'hui, c'est bien dans la lignée de la définition d'Alexandre BRONGNIART que s'entend, dans son association au terme patrimoine, la minéralogie et l'adjectif minéralogique.
Dans cette dernière approche, le minéralogiste est un naturaliste spécialisé dans les minéraux sous leurs formes les plus abouties : cristaux naturels. La minéralogie est donc sous cet angle, l'approche naturaliste spécialisée dans les minéraux cristallisés naturellement. Dans un Avis et rapport du Conseil Économique et Social (CES) français de fin 2007, le CES définit les naturalistes comme les professionnels (chercheurs, ingénieurs et techniciens) et amateurs (membres associations, pratiquants experts non professionnel, ...) ayant des compétences spécifique en science naturel ; et précise que la spécialisation des naturalistes (botanique, zoologie, minéralogie, astronomie, ...) en fait aujourd'hui un groupe forcément hétérogène, mais qu'« ils ont en commun de partager un même corpus de connaissances et expériences qui leur font percevoir la complexité de la nature et de la vie ». À cause du manque d'écologue et de géonome en France, « des missions d'inventaire, de collecte d’informations sur le terrain, de gestion, de sensibilisation et d’information du public » sont transférées à ces naturalistes qui « sont de ce fait les partenaires privilégiés pour toute réflexion sur la nature". Dans ce cadre faut-il penser que toutes approche naturaliste, et plus particulièrement celle de la minéralogie a vocation patrimoniale ?
Dans son acceptation la plus large, le patrimoine naturel est « l’ensemble des biens dont l’existence, la production et la reproduction sont le résultat de l’activité de la nature, même si les objets qui le composent subissent des modifications du fait de l’Homme » (INSEE, 1986). Le terme patrimoine induit aussi bien étymologiquement, la référence à une liste de biens hérités du père, dont aujourd'hui, la notion est aussi bien appliquée aux biens possédés par un individu, qu’aux biens dont une communauté d’individus a la responsabilité et fait donc toujours référence à la notion de transmission d'objets hérités du passé et qui doivent être transmis (La traduction de « patrimoine » en anglais sous le terme de « heritage » souligne d’ailleurs bien cette notion de transmission) ; qu'a une approche humaniste qui consiste à dire que "nous n’héritons pas de la Terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants" et qui rejoint le concept de développement durable, popularisé par le Rapport Brundtland, qui s'entend comme "un mode de développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futurs" .
Au regard des éclaircissement apportés, le patrimoine minéralogique concerne donc les minéraux cristallisés naturellement s'exprimant via une approche naturaliste qui œuvre à transmettre les objets, sites et connaissances sur ces minéraux aux générations futures. Mais, de la même façon que le naturaliste du vivant a su distinguer la nature ordinaire, qui mérite attention, de la nature exceptionnelle, qui focalise les actions conservatoires, le minéralogiste doit distinguer dans son environnement minéral les objets ordinaires de ceux, remarquables, dont il se sent responsable pour la transmission aux générations futures. Un objet minéralogique remarquable est distingué pour des motifs très différents : son intérêt scientifique, pédagogique, historique, ou pour sa rareté, son exemplarité, sa représentativité, ou encore pour son état exceptionnel de conservation, ou encore de sa qualité esthétique, voire parce qu’il est associé à un autre type de patrimoine.
Il convient toutefois de ne pas assimiler le patrimoine naturel et plus précisément le patrimoine minéralogique à notre univers domestique. Contrairement à d'autres biens matériels, si les éléments naturels ont une valeur, ils n’ont pas de prix et ne peuvent pas être uniquement achetés et vendus comme de simples biens de consommation. Les économistes distinguent d’ailleurs plusieurs valeurs propres aux éléments naturels. La valeur minéralogique peut donc ce décomposer en différentes notion de valeur :
  • La valeur d’usage : lorsqu’un élément naturel constitue une ressource et est consommé. On distingue au sein de la valeur d'usage : la valeur de consommation directe (utilisation de la ressource sans transformation) ; la valeur de production (transformation du produit) ; la valeur récréative,....
  • La valeur d’option : lorsqu’un élément naturel sera ou pourrait être consommé dans le futur
  • La valeur d’existence : lorsqu’un élément naturel procure une satisfaction ou un bien être quelconque.
  • La valeur écologique : lorsqu’un élément naturel est nécessaire au bon fonctionnement d'un écosystème.
Puisque les éléments naturels n’ont pas de prix, mais plutôt une valeur, et qu’ils doivent être transmis de générations en générations, les sociétés humaines ne possèdent pas un patrimoine naturel, mais elles en ont la responsabilité. Cette responsabilité patrimoniale s'intègre directement dans le concept de développement durable en considérant qu'une conservation durable du patrimoine va se soucier des dimensions sociale, économique et environnementale, et les intégrer.
Dernier né de la prise en compte patrimoniale, le patrimoine géologique et son volet minéralogique doivent donc trouver une place vis à vis des autres types de patrimoine comme le patrimoine minier, archéologique, mais aussi plus globalement au sein du patrimoine naturel. De nombreux sites comportement des vocations patrimoniales multiples, même si certaines dispositions et pratiques sont intégrés dans des législations et réglementations spécifiques pour l'archéologie, les exploitations minieres,..., la pratique minéralogique et ses enjeux patrimoniaux relèvent néanmoins de textes éparses et hétérogènes pouvant relever en autre des codes civil, minier, rural, de l'environnement, du patrimoine, du travail, des eaux et forets, etc...
Le patrimoine minier, par exemple, se situe à l'interface de deux milieux : le milieu naturel et l'espace organisé par l'homme. Les anciennes mines font donc partie intégrante du patrimoine archéologique et des droits qui le régisse. Dans ce cadre les “archéologues” y inscrivent leurs activités dans le cadre des fouilles archéologiques et prônent le respect des sites de leur point de vue, cependant cet espace minier renferme aussi d'autres richesses patrimoniales ne relevant pas du patrimoine archéologique mais du patrimoine naturel. Il s'opère donc des conflits dans les enjeux de préservation du patrimoine minier/archéologique vis à vis du patrimoine naturel : Les naturalistes de la biodiversité souhaitent pouvoir observer et protéger des biotopes souterrains extrêmement fragiles, ceux de la géodiversité souhaitent pouvoir se pencher sur le patrimoine géologique, les minéralogiste souhaitent préserver les minéraux qui s'ils restent enfouit sont menacés de disparation, ... cependant aucuns d'eux ne peut mener complétement ces démarches patrimoniales lié à une extension et une prédominance discutable du poids du patrimoine archéologique vis à vis du patrimoine naturel. Ces mêmes types de conflits existent aussi au sein même des différents volets du patrimoine naturel, les procédures et règlements jusqu'ici mis en place avaient pour vocation la préservation du patrimoine naturel vivant, leurs interprétations et mise en œuvre actuelles sont peut adaptées aux enjeux du patrimoine minéralogique. Une adaptation raisonnée permettant la prise en compte acceptable du patrimoine minéralogique se doit donc d'être menés.
Les conflits possibles entre conservation et développement des différents type de patrimoine doivent donc être résolu par des compromis équilibré tenant compte de tous les intérêts légitimes, tout en conciliant les valeurs reconnues au niveau mondial aussi bien que local.

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