Douche écossaise et balade irlandaise.

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Et faudra te contenter de ça pour l'instant!

Salut insomniaque électronique!

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Dans les granites érodés, on trouve encore des quartz

Comme celui-ci

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Il y a ses petits frères derrière dans le fond.

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Comme le secteur des épigranites déborde largement sur un des axes incontournables de SKYE, je profiterai de nos différents passages pour faire mon "Averell Dalton" sur le bord de la route :

Tout est bon : les éboulis, reste de chantier, bord de Loch...

Je me suis constitué un magot pour les périodes creuses...

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Mais il n'y a pas que les cailloux, il y a aussi les curiosités touristiques.

Comme "the old man" par exemple :

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Il sert de repère pour les marins depuis des temps immmmmmémoriaux.

Sur le sentier qui y mène on trouve....

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....ô hasard! Des zéolites.

Mais rien qui justifie d'engager le gabarit de sécurité. Et comme je projette une visite intéressante pour le surlendemain, il vaut (et il vache aussi) mieux rester en bons termes avec les autorités supérieures.

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En attendant, soirée pêche en dessous de falaises-balaises et de moutons....

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...avec vue sur l'ile de Harris

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et toujours l'incertitude...

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Mais le lendemain, la réalité nous rattrape brutalement sous la forme d'une tempête. Le soir, alors que nous sommes stationnés sur un parking, le vent violent nous fait croire que nous roulons à 150 km/h.

Ce qui, même avec le 2 litres 8 turbo, constitue un exploit!

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Comme nous sommes des jusqu'au-boutistes, On va visiter Neist point light house, le point le plus à l'ouest de tout Skye.

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Le temps n'est pas super. Comme dirait la dame en jupe à la télé, c'est un ciel de traine, formule utilisée pour dire qu'après des sauts d'eau, il va tomber des cordes.

Et de fait, vent à mach 0.8, gouttes à l'horizontale....

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Ce qui m'intéresse n'est pas tant Neist Point que Moonen Bay dont on voit l'extrémité sud sur la gauche de la photo

[Mik du Tarn]

dis donc, c'est beau par là!

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Y a du matos là en bas.

http://www.mindat.org/loc-2954.html

La difficulté est d'y arriver.

Mais comme disait Guillaume d'Orange,

"Ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est chemin!"

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Voui Mik, l'ensemble de l'île est chouette!

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Finalement, on décide avec grand de tenter l'affaire entre deux averses.

Nom de la mission : Wet ass

temps alloué: 2 heures y compris aller et retour.

Matos : un sac à dos, une massette, un burin, quatre mains dont trois gauches.

L'appareil photo qui n'est pas vaterprouf restera sagement bien au chaud au fond du campingcar.

Aussi devras-tu lecteur à six dues te fier à mon propos et aux quelques illustrations que je fournirai pour égayer tout cela.

Mais demain, parce que là c'est leur de mon émission!

[Mik du Tarn]

Allez Culs mouillés, effectivemment cà n'a pas l'air simple d'y descendre, bon t'es là, donc vous avez méme réussi à remonter!

c'est chouette, on peut donc suivre peinard cette belle ballade!

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Et bien continuons la si tu le veux bien mon cher Mik.

Une petite gogole vue pour comprendre la topo des lieux :

En 1 c'est la direction de Neist Point et du parking.

2 : Le thalweg où coule le ruisseau

3 : Pente à180%

4 : Débouché sur la plage

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Nous nous lançâmes donc dans la lande pelée, mon fidèle compagnon et moi, sous un vent à recorner les dromadaires (ben, j'veux dire, si les bœufs ont perdu leurs cornes fô bien qu'elles finissent quelque part, non?). Les moutons passaient au galop en rang par 5. Dans le ciel (Parce que sur terre , ils se planquaient plutôt derrière la moindre bosse, rapport au risque de rejoindre ceux d'en haut).

Ils étaient suivis par David C. portant une urne pleine de faux bulletins et par un oryctérope sur son skate.

C'est moi qui les ai vu les nuages! J'y vois ce que je veux.

Nous suivîmes une ligne de niveau histoire d'éviter pour l'instant les montées et descentes inutiles. La terre finissait par une falaise d'une quinzaine de mètres de hauteur, surplombant la plage de galets. Deux points de descente me paraissaient possibles. Au niveau de la cascade peut-être, mais plus surement un peu plus loin, où le talus s'infléchissait pour passer au plus près de la plage.

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Nous allions d'un bon pas sur le sol souple et humide. La végétation nous fournissait des indices sur le niveau d'eau en dessous. Herbe verte tendre rase: godasses mouillées. herbe verte sombre, drue et ligneuse : godasses pleines.

Nous arrivâmes finalement sur le thalweg (2) où coulait un impétueux ruisseau, impatient de mêler ses eaux tourbeuses à la blanche écume des vagues. Nous le suivîmes sur une cinquantaine de mètres avant de déboucher sur la cascade. Le vent inflexible rejetait vers les terres les gouttes d'eau appelées par la pesanteur. Ce qui finit de nous tremper la face sud. Le constat fut immédiat. Pas de problème pour descendre. Dix mètres de chute libre ne sont pas un obstacle. En revanche le retour semblait plus improbable par là.

nous décidâmes donc de remonter est tenter notre chance sur le deuxième point. Nous suivîmes les pistes tracées par la population ovine. très vite la pente s'inclina fortement, ne nous laissant que les dix centimètres de la trace pour poser nos chaussures. De loin en loin, un léporidé, assistant indissociable des sculpteurs laineux de ce paysage, fuyait.

[Invité SPATHFLUO]

Le suspense est insoutenable, de même que l'humidité... mais c'est ça qu'est bon.

[jacques33]

Nous attaquâmes la descente vers la plage. Au bout de quelques mètres les premières zéolites apparurent dans les blocs dispersés. Mais la gangue étant très friable, nous les délaissâmes rapidement, espérant trouver mieux plus bas.

Le point que nous avions envisagé pour accéder au but final s'avéra idéal. A cet endroit, le talus surplombe la plage d'à peine un mètre cinquante. Et un bloc judicieusement placé permet une descente et une remontée aisées.

Autour de nous, des géodes s'ouvraient dans la plupart des galets. Elles nous livraient une belle diversité de zéolites de bonne taille. Nous nous mîmes donc à arpenter l'estran vers le sud, sachant que nous disposions d'une heure et demi pour faire notre choix. Cruel dilemme! A chaque pas en avant de nouvelles découvertes! Nous constituâmes des tas de ce qui nous semblait le plus intéressant. Rapidement, madame Massette fut dégainée et donna de la tête sur monsieur Burin.

Tout aussi vite les conclusions s'imposèrent.

[jacques33]

Vois-tu cher lecteur, une géode de zéolites c'est un peu comme ça :

Tant quelle est entière ça va, c'est solide.