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Posté(e)

Réponse à Maelilou :

Je n'ai pas dans ma collection, ni rutile du brésil, ni pièce norvégienne et encore moins de brookite ...

Mais je n'ai pas non plus la même vision de la minéralogie visiblement, car pour moi être passionné ne veut pas dire posséder, et je pense que l'on peut parler de ses lectures, recherches sur le web et de ses discussions sur une dernière bourse, sur les minéraux cités sans les avoirs en vitrine.

Pour moi, ma collection est un plaisir mais pas le seul moyen d'assouvir ma passion ... c'est bien ce que je dis, certains collectionneurs ne regarde que leur "objets de vitrine" mais ne savent pas s'ouvrir et partager.

Aucune des façons n'est la bonne, ni celle de Maelilou, ni la mienne. C'est différent c'est tout.

Frédéric.

  • 4 semaines après...
Posté(e)

A la différence de beaucoup, j'y suis venu beaucoup plus tard : j'avais 40 ans ... En fait, au début, je suivais mon petit de 10 ans aux sorties dans la région. Il devait être accompagné et je tapais du marteau où cela lui était trop pénible... De sortie en sortie, il s'en est progressiment désintéressé, il a également connu un coup de marteau malheureux sur le doigt, et maintenant il préfère regarder ce qu'il a déjà... Il faut également savoir que les sorties autorisées avant l'age de 18 ans sont maintenant très rares.

Par contre, le virus m'a contaminé et c'est moi qui essaie d'être de sortie le plus souvent possible... et j'accumule, j'accumule, mon abri de jardin est full et je poursuis avec le garage...

A voir vos pièces, j'ai encore quelques décennies de travail devant moi. Aie, aie, j'endends déjà les premières (dizaines de ?) plaintes de mon épouse...

Patrick, Andenne, Belgique

Posté(e)

A six ans je cherchais, et j'ai commencé à faire porter des cailloux à mes parents. Puis, quand je voyais mes parents soigner leurs ampoules, j'étais bien obligé de dire que les cailloux qu'ils avaient descendus étaient vraiment beaux. Alors mon père a construit une vitrine pour mes cailloux. A cause de cette vitrine, j'ai du continuer à leur demander de porter d'autres cailloux et petit à petit je me suis mis à faire comme eux... à porter... mais avant la conservation le plaisir de chercher.

Posté(e)

Commencé grâce à la France :super:

Vacances dans les Cévennes, ramassage de "cailloux qui brillent" sur les Causses...

Achat de quelques petites pièces à des vendeurs ambulants (le truc habituel genre géodine de quartz...)

Rentré en Belgique, je me suis demandé comment continuer une collection...Quand on n'est pas habitué au monde de la minéralogie, on ne sait même pas qu'il y a des bourses, des clubs etc...C'est un domaine étranger...

Ma belle-soeur qui travaillait à Lille a ramené une affiche de la bourse de Wasquehal...

On était en 1992...Ma première bourse fut "chti" :clin-oeil:

Depuis, je suis drogué à mort, comme beaucoup d'autres ici... :clin-oeil:

Posté(e)

Bonjour :clin-oeil:

pour ma part j'ai commencé trés tôt par ramasser des fossiles....j'habitait le nord de la Meuse et dans le jardin de mes parents il suffisait de se baisser pour récolter rynchonelles, bivalve etc.....(c'est toujours le cas d'ailleurs.....). La proximité d'une mine de fer n'a pas arrangé les choses je passais des journées entiere à gratter les terrils à la recherche d'ammonite et de belemnite........Mais le déclic en ce qui concerne les mineraux c'est lorque mon père, mineur de fond dans cette fameuse mine de fer, m'a rapporté plusieurs Calcites du fond de la mine. c'était le choc....à partir de ce moment j'attendais avec impatience son retour en esperant toujours qu'il est quelque chose pour moi.....de cette époque il me reste 2 ou 3 specimens...les autres ayant été brisé ou perdu.

Ensuite j'ai laissé tombé à cause des études, du boulot.....de la vie de famille.

Et c'est depuis que mon fils à redecouvert chez ma mére tous ce que j'avais accumulé en cailloux que je me suis relancé dans la collection des mineraux avec une predilection pour les Calcites :clin-oeil:

  • 1 year later...
Posté(e)

Dès ma plus tendre enfance (hi hi hi ) , je me suis toujours intéressé aux sciences naturelles ; les champs des alentours se prêtaient bien à mes explorations ...plantes et herbiers, capture d'insectes et observations ...puis les mares de la forêt voisine et leur faune variée , dytiques, larves de toutes sortes et leurs métamorphoses , tétards et grenouilles, lézards, et j' en passe .....

Bien plus tard , un cousin passionné de coquillages me montre sa collection de fossiles étiquetés et rangés soigneusement dans des boites et la région parisienne étant tellement riche en carrières du tertiaire , me voilà lancé dans la coquille ; au bout de qqs années , l'expansion des villes fait disparaitre les gisements...il est temps de changer mon fusil d'épaule ....l'achat de bouquins traitant de fossiles et de leur gisements ( certains avec plans détaillées) me fait dévier vers les ammonites ...des km parcourus chaque semaine à la recherche de tous les morceaux possibles !!!!!! puis la découverte d'un noyau de pyrite cristallisée m'ouvre une nouvelle voie ...achat des inventaires minéralogiques , abonnement à toutes les revues qui traitent du sujet et vacances ( elles étaient déjà nombreuses) à parcourir toutes les régions en quête de cailloux sans laisser de coté les ammonites ...mais ,seul dans mon coin , l'usure se fait sentir

L'accélération va venir après mon inscription au club de mon village en 1991 , club dynamique qui effectuait des sorties tous les 15 jours un peu partout et qui existait depuis 1977 !!!!! sans que j'éprouve le besoin de les rencontrer ..c'est là que je découvre ce que sont réellement les AMMONITES ( Troyes, Laize, Feuguerolles, Thouars etc..) Inutile de vous dire que tous les morceaux que j'avais précédemment récoltés se sont retrouvés "balancés" dans ma cave ou scellés dans les murets du jardin !! ....Sorties nombreuses donc , bourse d'échanges, puis nombreux achats compensés aujourd'hui par qqs ventes ...Mais toute bonne chose a une fin ; mon club a rendu l'âme il y a deux ans pour différentes raisons et celui auquel je me suis inscrit ne me donne pas autant de satisfaction

Aujourd'hui, j'ai passé l'âge de repartir seul sur les routes et les sites bien que l'envie soit toujours là mais les distances à parcourir me rebutent ; un point cependant pour finir ; le redémarrage d'une collection de coquillages (actuels ceux là) il y a 2 ou 3 ans et une de papillons , toutes deux en sommeil depuis faute de moyens ...un retour aux sources en quelque sorte :coucou!: :coucou!:

Posté(e)

J'ai l'habitude de passer mes vacances avec mes grands-parents dans un petit village vers le Lac du Guéry.

L'activité essentielle se concentre sur le bois, les champignons.

J'avais pris goût à la marche de par une escapade dans le Verdon étant tout petit. Les routes ne m'attiraient pas une paille. Parcourir la campagne, de champ en champ. Un rien sauvage quoi. Un jour un ruisseau me barre le chemin.

Au cours de ma huitième année, je m'obstine à le franchir et, mon regard est détourné par une pierre

au fond de l'eau, qui diffère des roches des montagnes.

Je l'attrape et tombe sur une petite plaque de cristaux transparents foncés - dont les pointes sont assez rognées -.

Je venais de découvrir un quartz fumé en pleine Auvergne. Bientôt il n'y eut plus que çà qui occupait mes loisirs : la recherche de cristaux.

Au fur et à mesure des découvertes, j'ai pris conscience de la variété proposée dans le faciès d'une même espèce.

C'est çà qui va me booster et aussi le côté "esthétisme non éphémère" qui sort des tréfonds. Les contrastes de certaines associations vont avoir raison de moi.

...

Mon grand-père est maçon tailleur de pierres de Volvic ou d'Escolore (à la retraite mais poursuivant), je ne sais pas identifier si cela a un rapport direct.

J'ai rencontré des passionnés, on a parfois des jalousies sur nos trouvailles mais ce qui reste ce sont la convivialité des sorties et le frisson dans la quête de pièces dont le côté amorphe ne nous dit rien. Chacun s'accorde une couleur de prédilection (la fluo bleue plus que la verte).

...

Et puis j'ai croisé des personnages que je n'ai que très peu connu; je pense à l'agriculteur Mounaud de Villevaud; à M.Gilbert Gauthier, très regretté, surtout quand j'observe sa mine. Et je me demande si son côté fringant, la minéralogie et les voyages ne le lui avaient donné.

post-2963-1223525241_thumb.jpg

1925-2006

  • 1 mois après...
Posté(e)

oups... je ne sais pas trop quand ça m'a pris... Tout petit, je me souviens que mon père qui est président d'un club de rando m'emmenait souvent avec lui sur les chemins drômois et en montagne. Dès qu'on voyait un fossile ou juste une petite empreinte, c'était pour tous les 2 je crois un émerveillement. Faut dire qu'il a l'œil le père pour ces choses là... (espérons que ce soit héréditaire).

Plus tard, en terminale, j'ai eu 19/20 à un devoir de géol... dont je ne sais plus le sujet... alors voyant le temps passer, et pas d'autre gout particulier pour choisir quel type d'étude j'allais faire, je me suis dit que faire géologue, ça devait être bien! Entre temps, j'avais pas mal potasser sur l'astronomie, les dinosaures, j'aimais pas mal l'histoire aussi, alors ces cailloux qui nous parle du passé... je voulais en savoir plus.

Me voilà à Dolomieu (Grenoble)... 1, 2, 3 ans passent et plus j'avance dans les études, plus ça me plait.

J'ai commencé à grattouiller pour les fossiles alpins et surtout ceux proches de ma région d'origine (Montélimar), mais sans permis, c'était un peu lourd (je sortais souvent en VTT, donc ça limite l'exploration à qq km).

Puis, maîtrise en poche, je trouve mon boulot actuel il y a 8 ans pour faire visiter une mine d'argent en Auvergne. Je me disais la minéralo... beurk... et ben maintenant que j'y suis... non seulement j'y reste :grand sourire: , mais en plus, ça me plait plus que tout de fouiller en mine ou non. L'essentiel pour moi est de taper (je suis batteur par ailleurs!!!), puis même si je suis pas fan de porter des 10 aines de kg à chaque sortie, force est de constater que je ne sais combien de cartons sont pleins de minéraux locaux qu'il me reste à nettoyer et trier. ça commence à vraiment bien s'entasser au grenier, au bureau et à la cave.

Voilà, beaucoup de hasard je crois pour en arriver là. Mais assez heureux, car un domaine où on rencontre plein de monde et sympa la plupart du temps. J'aime les minéraux quand je suis en Auvergne et les fossiles quand je suis à Montélimar. 2 collections en même temps en fait aujourd'hui.

  • 14 years later...
Posté(e)

 

je suis passé dans plusieurs clubs et les vrais passionnés sont une minorité

 

on a l'impression que les gens viennent pour passer le temps ou pour le barbecue ou car ils s'ennuient chez eux ou alors le mari peut pas supporter sa femme donc il part de la maison le week end ou alors ça fait garderie pour les mômes etc 

 

loi de pareto :  j'estime que 20 % des adhérents de clubs sont vraiment intéressés  et les autres sont là par erreur 

 

 

 

.

 

 

Posté(e)

 

 

prenons mon cas . si je dois donner une réponse, c'est la suivante : 

 

"  en 1986 ma mère avait vu un coffret minéraux dans le catalogue maty  et donc  on l'a commandé  par hasard puis  mon père m'a inscrit dans un club de nature   pour me sortir de mon introversion ( ou plutôt pour essayer de me faire intégrer la société pain jeux comme tout bon robot social .  le formatage y est connu : "arrête de penser, sors de tes livres ,  trouve un travail  métro boulo télé, baise un peu quand même,  mange et amuse toi  puis crève après 80 ans de ce cirque "  )

 

c'est une réponse qui parait dans la moyenne statistique .  

 

pourtant il y a aucune raison valable de continuer la même chose 35 ans plus tard ...

 

la vrai raison est donc différente maintenant et est lié à ma philosophie de vie  que je ne développerai pas car je suis déjà assez éloigné de la moyenne  dans mes interventions ici 

 

et toute discussion en dehors de manger et s'amuser est à limiter dans notre société.  les gens sont pas à pour comprendre les choses mais pour suivre le mouvement.

 

ce n'est pas péjoratif , c'est un constat statistique à respecter.  tout comme on respecte le feu du barbecue en ne mettant pas sa main dessus

 

c'est simplement cause - - >  effet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Posté(e)

blablabla toujours la même chose en boucle, allez on enfonce encore une porte ouverte.

C'est bon on a compris, vous êtes très intelligent comparé à nous. 

Arrêtez donc de perdre du temps avec nous autres pauvres abrutis et allez trouver des gens intelligents qui vous comprennent.

Posté(e)

+1 avec JLOUI, ma précédente intervention ayant été modérée. 

Votre verbiage et vos idées fixes n'intéressent que vous. Grand bien vous fasse. Nous avons bien compris que vous n'apporterez rien de constructif à ce forum.

  • 1 year later...
Posté(e)

Hello

 

j'ai fait une recherche sur le forum sur le sujet "collection de minéraux", fort étonné de ne trouver que 2 topics sur le sujet, il doit quand même y avoir pas mal de collectionneurs sur le forum?

 

Et surtout, je me demande ce que les gens collectionnent et comment ils le font ...

 

Pour ma part j'ai eu en cadeau mes premiers cailloux à 8 ans au Maroc (1 améthyste 1 quartz 1 vanadinite et 1 wulfénite). Après j'ai acheté quelques cailloux de ci de là lors de mes nombreux voyages à l'étranger puis j'ai vraiment commencé une collection en 2012 quand j'ai commencé à fréquenter les salons de minéraux; et conjointement j'ai également commencé à aller gratter sur mes (secret) spots pyrénéens.

 

 

FLUORITE(MinervamineIllinoisUSA).thumb.jpg.f41cec8646b37a4cbe096e61d70c7a7a.jpg

 

 

 

Posté(e)

En ce qui me concerne, c'est une voie en arborescence, continue sur presque 6 décennies aujourd'hui.

A l'âge de 4-5 ans en Lorraine, je recherchais déjà assidûment les articles d'encrines, brachiopodes et gryphées dans les terrains de mon arrière grand-mère sur les côtes de Moselle. A 7 ans, je suis partie habiter les 11 années suivantes au Congo-Brazzaville. Je me souviens d'une de mes premières soirées là-bas chez des parents expat', littéralement scotchée des heures durant devant un ensemble de belles et grosses dioptases de Renéville et des aurichalcites duveteuses d'un bleu turquoise magnifique de Yanga-Koubanza,  pendant que les adultes bavardaient. Mon attirance pour le minéral est devenu alors, et pour toujours, partie intégrante de mon âme.

 

Il était à l'époque (politiquement troublée) fort difficile voire impossible d'aller sur site au Congo (Renéville, Mindouli, M'Passa, M'Fouati, plus ou moins à l'abandon dans les années 70...). De plus j'étais la seule intéressée dans la famille. Tout mon argent de poche passait en achats de minéraux auprès des "creuseurs" locaux ou leurs intermédiaires. Rentrée en France, je suis également revenue pour l'essentiel "aux fossiles" et à la pratique du terrain avec la possibilité d'explorer plusieurs départements français riches, en fonction de mes résidences successives: Alpes-Maritimes, Alpes de Haute-Provence, Hautes Alpes, Bordelais, Ile-de-France et Normandie, et enfin le Languedoc. En 1992, je me suis définitivement installée en Lozère. Le sud du Massif Central est intéressant tant au niveau minéralogique que paléontologique. Les deux domaines se partagent donc mes loisirs, même si la paléontologie conserve pour moi une prééminence d'ordre affectif ou émotionnel, s'agissant d'une confrontation directe aux êtres vivants du passé, et à l'immensité du temps qui nous en sépare. Littéralement, c'est une fenêtre qui s'ouvre sur d'autres mondes. 

 

Dans ces domaines, je privilégie le terrain et mes propres découvertes. Et les livres. Je me suis depuis longtemps détournée des salons et autres, à cause des prix de plus en plus délirants associés au manque d'intérêt ressenti  devant l'écrasante majorité des pièces exposées. 

Quant aux "ramifications" de ces passions: avec l'aide de mon premier mari, j'ai acquis du matériel et les connaissances de base pour la découpe, taille et polissage des minéraux et roches, puis très vite, je suis passée à la sculpture. Avec un ami professionnel, les bases du travail des métaux précieux. Enfin, au début des années 2000, j'ai entamé une collection de météorites, à laquelle je reviens un peu plus assidûment en ce moment, comme à chaque creux hivernal. Et là, je suis bien obligée de me rendre un peu plus tolérante au commerce. C'est qu'il n'y a guère de pratique de terrain envisageable sous nos cieux ! Je reste basiquement, farouchement, une "franc-tireuse" .

 

 

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