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Posté(e)

Si la carène que je crois voir sur les photos est bien réelle, c'est plutôt un Cardioceras.

Il y a vraiment aussi du Callovien dans ces dépots condensés de la région dijonnaise ? Je crois me rappeler que c'est surtout des faunes oxfordiennes qu'on y rencontre ?

Posté(e)

Bonjour,

Si possible afin de déterminer avec plus de precision je pense qu'il faudrait des renseignements stratigraphiques plus poussés sur la découverte,

Le genre Quenstedtoceras (Hyatt 1877) => plutôt Callovien

" " Cardioceras (Neumayr & Uhlig 1881) => Plutôt Oxfordien

La zonation plus précise aiderait beaucoup étant donné la conservation de cette ammonite, et l'évolution de la famille des Cardioceratinae au cours du Callovo-oxfordien.

Sur la question de l'espèce je pencherai bien sur une forme macro Cardioceras bukowskii (Maire 1938) sans pour autant en être certains...

Foudecailloux

Posté(e)

Oui travaux LINO Dijon ou tout au plus CALLOVO-OXFORDIEN ce qui change peut-être tout !!

le terme callovo-oxfordien ne veut rien dire , c'est soit l'un , soit l'autre , autrement dit il y a du callovien et de l'oxfordien.

Posté(e)

1997. Scouflaire, Q., Marchand, D., Bonnot, A., Courville, P., Raffray, M. & Huault, V.

Le contact Callovo-Oxfordien dans les environs de Chaignay : nouvelles données stratigraphiques et paléontologiques

in Bulletin Scientifique de Bourgogne - 49

- Société des Sciences Naturelles de Bourgogne

pl 2 (P. williamsoni)

Il faudra contacter

Scouflaire, Q., Marchand, D., Bonnot, A., Courville, P., Raffray, M. & Huault, V. pour leur dire

:desole: car c'est bien cet étage condensé que je cherche

Posté(e)

1997. Scouflaire, Q., Marchand, D., Bonnot, A., Courville, P., Raffray, M. & Huault, V.

Le contact Callovo-Oxfordien dans les environs de Chaignay : nouvelles données stratigraphiques et paléontologiques

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:desole: car c'est bien cet étage condensé que je cherche

Oui... Sauf que pour déterminer une ammonite il faut une zonation précise. Je viens de regarder la doc sur ce contact Dogger-Malm en Côte d'Or, et il s'agit des couches de passages, la limite entre le Callovien et l'Oxfordien si je ne me trompe pas. Or la faune ammonitique de chaque ensemble si la récolte s'effectue par bancs permet de déterminer et de distinguer les deux étages. Il me semble qu'a Chaignay, on constate un condensement de la zone à Scarburgense et la zone à Paucicostatum, représentant ici le condensé de la limite et du contact de ses deux étages pour la coupe de Chaignay.

Il ne te reste plus qu'à potasser un peu la famille des Cardioceratinae (Cf. thèse de D. Marchand) afin de déterminer sur quel étage tu te situes grace à la détermination de ta faune ammonitique récoltée sur place.

Posté(e)

1997. Scouflaire, Q., Marchand, D., Bonnot, A., Courville, P., Raffray, M. & Huault, V.

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:desole: car c'est bien cet étage condensé que je cherche

sur la note ce n'est pas écrit callovo-oxfordien ?????.

sinon , comme fou de cailloux , récolter banc par banc ou et horizon par horizon , trouver une ammonite indice d'horizon ce qui facilite la détermination ,donc tu comprendras aisément qu'écrire que ton ammonite est tout au plus du callovo-oxfordien , oups pardon , du callovien ou de l'oxfordien est loin d'etre précis , l'éventail temps est trop long pour une détermination correcte.

  • 3 mois après...
Invité HotShot
Posté(e)

Je remonte ce sujet pour une courte remarque sur le "callovo-oxfordien" de la région dijonnaise. Le terme est vraiment fourre-tout :)

- on peut y voir une commodité cartographique (le joli rouge "j3-5" des cartes BRGM...) vu que ce niveau est facile à reconnaître par son faciès "oolite ferrugineuse" (qui se trouve dès le Callovien terminal), mais affleure souvent très mal et avec des variations latérales assez importantes, des fois peu de fossiles vraiment déterminables...

- on peut aussi y voir un argument sédimentologique: la transition Callovien-Oxfordien est marquée dans la région par une condensation souvent poussée (du style "béton ferrugineux" de qq centimètres), et des remaniements fréquents (quand ce n'est pas carrément des surfaces d'omission et d'érosion). Devant un bloc de caillasse sans trop de fossiles, dur de dire si c'est du Callovien terminal ou de l'Oxfordien inf./moyen...

- et surtout, certains remaniements donnent lieu à un joyeux m.rdier pour les paleux. Par exemple vers Hauteville, dans les affleurements frais d'un lotissement en construction, on trouve quelques trognons de Quenstedtoceras pur sucre - très corrodés, ferruginisés - dans des blocs d'oolite ferrugineuse mêlant C. bukowskii et A. helenae ! De fait, la durée de formation de certains bancs englobe certainement l'intervalle des deux étages, une éventuelle datation absolue donnerait un résultat pas très joli...

La coupe de Chaignay (cf. article ci-dessus) est remarquablement complète (enfin, pour la région...) et les faunes successives, abondantes, sont vraiment bien individualisées ; le terme "callovo-oxfordien" n'indique pas une incertitude ou un mélange de faunes, c'est plutôt un raccourci pour désigner "une unité non pas bio- mais lithostratigraphique dont la formation s'est étalée du callovien à l'oxfordien" (et ça n'a de valeur que pour ce mini-secteur géographique).

edit: et pour la bestiole en photo, ça a bien des airs de Charles bukowski :)

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Invité
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