LES FARGES : une passion naît

[Invité TOURMALINE]

Merci pour ces évocations, Tourmaline, sur un gîte mythique. Elles sont trop rares dans notre milieu. Tu devrais contacter Louis Dominique. Un amateur a toute sa place dans ce genre de revue pour narrer une histoire passionnante de vie en quelque sorte.

Pour Alzheimer, je te rassure, tu n'es pas encore touché... ce mot demande un exercice de style pour le retenir... ;-)

Eric

J'ai déjà écrit 2 articles pour le Règne Minèral. Mais, je ne suis pas sur que ce récit puisse être utile à la revue, après leur superbe publication sur la mine des Farges; Hors Série XV 2009

Pour Alzheimer, j'ai juste un peu écorché son Nom. Merci d'avoir rectifié.

[Invité TOURMALINE]

Fin de l’année 1973, mes cadeaux pour Noël sont un petit sac à dos et surtout un livre « Guide des roches et minéraux » par Frederick H. POUGH. J’ai certainement eu d’autres cadeaux, mais je ne me rappel pas. Dans ce livre, peu de photos mais toutes les notions de minéralogie sont décrites. Je l’ai lu et relu des dizaines de fois.

Maintenant, j’ai un outil pour reconnaître ce que je ramasse aux Farges.

Je m’installe dans le grenier, un petit labo, pour déterminer mes cailloux. J’avais eu quelques temps avant une boite de chimie, je là ressors pour prendre la pipette, les tubes à essai, la lampe à alcool etc… je me procure du charbon de bois, de l’acide chlorhydrique et d’autre produit. Mon père m’aide à installé tous cela, car il est un peu inquiet, il y a de quoi. Mon premier essai aura lieu sur les pierres de couleur argenté, d’après ma lecture et mes essai (dureté, densité, trait etc…) il pourrai s’agir de galène, je vais le vérifié en faisant fondre un petit morceau dans du charbon de bois. Après chauffage, j’ai bien un globule entouré d’un résidu jaune, c’est bien de la galène. Je peu faire mes premières étiquettes. Pour l’orthose, ce sera plus compliqué, car les essais sont difficiles à faire. Au début je l’avais étiqueté Wollastonite mais je n’avais aucune certitude, il m’a fallu de la patience et de la volonté pour lui donné son vrai nom Orthose.

En Corrèze, à cette époque, les hivers son froid et il y a beaucoup de neige. Inutile d’aller sur les déblais, ils sont entièrement recouverts par 20 ou 30 centimètre de neige. A l’aide de mon livre, je prépare mes recherches du printemps.

Je récupère une vieille massette, un ou deux burins, quelques boites, du papier journal et je mets tout cela dans mon sac à dos.

Je m’installe une étagère où j’expose mes cailloux.

J’essaye en vain de mettre un nom sur les roches.

Je prépare des fiches, je numérote mes cailloux (aujourd’hui encore, je numérote mes roches et mes minéraux).

Le printemps arrive enfin, avec sa fraicheur du matin et ces belles journées ensoleillés, je vais enfin pouvoir retrouver la mine des Farges.

Une nouvelle année de recherche commence.

Photos de roches récolté en 1973

[Invité TOURMALINE]

Les beaux jours étant revenu je reprend le chemin à travers bois et champs pour retrouver les déblais de la mine. Maintenant, je suis équipé et j’ai retenu quelques informations en lissant mon livre, ceci m’aidera pour mes recherche.

Les rejets ont grossis durant l’hiver, par contre il devient difficile de trouver de beaux morceaux de galène, j’ai bien fait d’en récupéré l’année précédente. Le tri et mieux fait maintenant que l’exploitation à débuté. L’orthose n’est plus présente, tout a été recouvert par les nouveaux stériles durant l’hiver. Mais de nouveaux minéraux sont apparus. Je commence aussi à devenir un peu sélectif, je ne ramasse plus n’importe comment, je choisi. Cette sortie, me permet de récolté des quartz dont un est fumé et une barytine. Je n’est parcouru qu’une infime parti des déblais dans l’après-midi de ce dimanche et je ne me suis même pas servi de ma massette, il suffisait de ramasser les échantillons, ceci est rare de nos jour. Je rentre le sac à dos bien chargé et heureux de cette première journée. D’autres minéraux à déterminer, j’ai du travail d’identification qui m’attend.

Bon Noël a tous, je reprendrai lundi.

Photo de la barytine et des quartz

[jeanjean]

super ton histoire !!!

vivement lundi

Joyeux Noël à toutes et à tous !!

[Invité TOURMALINE]

Tard, mais comme promis, je reprends ce jour après avoir fait une superbe ballade dans la Chaîne des Puys ce jour, 2 belles hématites récoltées au puy de Turnisset et de belles photos. Je connais bien ces volcans, mais ces toujours un plaisir pour moi de les parcourir.

Je retourne sur les déblais de la mine des Farges toujours le dimanche, pour être tranquille. Je commence à chercher, mais Oh surprise, arrive une personne qui du haut des déblais et d’une voix très forte m’oblige à quitté les lieux. Je n’ai rien dit, j’ai récupéré mes affaires et je suis parti, une journée sans rien dans mon sac. Pas de chance pour cette fois, je rentre donc tranquillement chez moi.

Cela m’avais un peu refroidi et je suis resté quelques temps sans retourner à la mine. J’avais un peu peur de rencontrer de nouveau un employé et de me faire engueuler de nouveau. Après tout, il voulait avant tout me protéger, j’aurai pu me blessé dans les cailloux.

Quelques week-end passent et je décide d’y retourné, je ne suis pas très fier, car je ne sais pas ce qui m’attend. Sur place, je fais le tour des installations pour savoir s’il y a éventuellement quelqu’un avant de m’aventuré sur les déblais. Pas âme qui vive, je franchi la clôture et surprise, en face de moi un beau caillou avec des cristaux jaunes. Le bloc et énorme, il va falloir casser. Je pose mon sac et en sort ma massette, après une bonne heure d’effort, j’emballe c’est beaux cristaux jaune dans du papier journal. Un peu plus loin, je trouve un bloc avec le même type de cristaux, mais la couleur n’est pas la même ; ils sont incolore. Ma journée ce poursuit avec un minéral blanc marron très dense. Je récolte beaucoup de minéraux ce jour là, mon sac est plein et j’en ai mis dans un sac plastique. Mais, je n’ai toujours pas de Pyromorphite. Il faut dire qu’à l’époque, je ne sais pas ce que c’est que la pyro.

La suite demain

[Invité TOURMALINE]

Cette nouvelle année de recherche m’apportera beaucoup de satisfaction pour la récolte de minéraux. Galène massive en petits morceaux ne dépassant 4 ou 5 cm, quelques fluorines, des quartz, des barytines et quelques pyromorphites. Durant plus de 10 mois je me suis constitué une bonne réserves d’échantillons. Certes de qualité très moyenne, mais, cela me servira pour le futur. N’oublier pas que je ne suis qu’un ados de 15 ans, sans expériences, mais avec la soif d’apprendre, je suis avant tout un vrai passionné, quarante ans plus tard, cette passion est toujours là, même si, pour diverses raisons, il y a eu des interruptions temporaires.

De cette année de recherche, il me reste quelques échantillons, voir les photos.

Demain, je vous parlerai de ma visite dans les installations.

[trenen23]

Coucou, continue, dans les roches, c'est un microgranite ou une brèche en 2 ?

Sujet très sympa

LeMorion, si tu passes par là, ça te donnerait pas des idées sur une mine qu'on adore tous les deux (et il n'y a pas que nous !)

Serge

[Invité TOURMALINE]

Serge,

Cest un microgranite.

Pas beaucoup de temps ce jour.

J'ai fais une petite visite sur l'ancien site des Farges ce jour. Je n'y été pas retourné depuis 1987.

Aujourd'hui, les bâtiments restant sont occupés par un agriculteur. Ces une propriété PRIVEE et nous devons là respecté.

J'ai bavardais un peu avec l'agriculteur, personne très sympathique qui déplore le manque de sérieux de certains.

De plus, plus rien ne peut être trouvé, il ne reste même pas un minuscule bout de galène apparent sur le terrain.

Pour moi, cela m'a rappelé beaucoup de souvenir.

Toujours avec l’accord du journal LA MONTAGNE, je poste un extrait d’un article de 1974. Ecrit par Alain BASTARDIE. Les Photos sont de Marcel CHOUVY.

Malheureusement, les photos scannées ne sont pas très bonne.

EN SUIVANT LE FILON.pdf

[lemorion]

Coucou, continue, dans les roches, c'est un microgranite ou une brèche en 2 ?

Sujet très sympa

LeMorion, si tu passes par là, ça te donnerait pas des idées sur une mine qu'on adore tous les deux (et il n'y a pas que nous !)

Serge

Coucou Serge,

tu penses à une mine Haute-Viennoise située en bordure d'un massif Leucogranitique ??

C'est vrai que cela pourrait se faire, mais pour l'instant le récit de "TOURMALINE" est vraiment sympa, on suit chaque épisode quotidien avec plaisir !!

[trenen23]

Ben oui, une mine qui devrait l'objet d'un hors série d'une revue locale de qualité très correcte destinée à sortir pour une manifestation attendue sur tout le Limousin. Au passage je ne vous oublie pas, j'ai presque fini vos quelques lignes avec une petite carte géol.

Serge

[1frangin]

oui un sujet passionnant !!!

[Invité TOURMALINE]

Un dimanche où je ne trouve pas grand-chose sur les déblais, je décide de m’aventuré sur le carreau de la mine pour voir les installations. Tous est calmes, je grimpe sur le haut des déblais et je me dirige vers l’imposant chevalement de la mine. Il fait plus de 20 mètres de haut et le puits d’accès à une taille conséquente. Le tout est très bien protégé pour en interdire l’accès à qui que ce soit. Le puits fait 250 mètres de profondeur à cette époque, il me semble que plus tard il sera prolongé jusqu’à 400 mètres (A vérifier car je ne suis pas certain). Le minerais est transporté par tapis jusqu’à l’usine de traitement.

Je m’aventure vers le bâtiment ou le minerais est traité, et à ma grande surprise, tout est ouvert. Je pénètre dans les installations, il y a des tapis dans tous les sens, et des cuves de stockage. Je ne comprends pas tout ce que l’on faits dans ce bâtiment, mais j’apprécie de voir cette installation. L’explication me sera donné par l’article que j’ai mis en ligne hier, mais bien 3 où 4 mois plus tard. Sur le sol, sous les tapis, des petits morceaux de galène brillent. J’ai bien du en récupéré 2 à 3 kg ce jour là.

De très grosses conduites (Au moins 800 mm de diamètre) partent d’un bâtiment fermé celui-ci, et s’engouffre dans le puits d’accès à la mine, Ce sont les conduites de ventilations. D’autre plus petite, mais d’un diamètre de 200 mm au moins sorte du puits et vont vers un immense bassin de rétention situé pas très loin des installations. De grande quantité d’eau se déversent dans ce bassin en permanence.

Ce qui me frappe lors de cette visite NON AUTORISEE, c’est le silence avec de temps en temps un bruit de tôle ou de porte qui grince, qui me font sursauté à chaque fois. On ce serai cru dans une ville fantôme du Far West. C’est ce que j’ai ressenti ce jour là.

La visite s’achève, je retourne sur les déblais et avant de partir, je récolte ma première Pyromorphite (voir photo posté le 27/12/11).

Cette pyro n’est vraiment pas très belle, mais que de joie lorsque j’ai vu ces cristaux brillés au soleil. Pour vous la décrire, la gangue est une barytine blanche, sur laquelle de très fines aiguilles de pyros ont cristallisés. Les cristaux de couleur brun clair ont 1 mm de diamètre pour 5 à 6 mm de longueur. Echantillon de 8cm X 7cm.

La suite ce soir où demain, suivant mais possibilités.

[Invité TOURMALINE]

L’année 74 aura été très riche pour la récolte d’échantillons. L’hiver étant bientôt là, je décide de classer tous les échantillons récoltés au cours de l’année.

Je reprends donc les cageots où sont entreposés les échantillons et je commence le tri. Les plus belles pièces, environs une vingtaine sont étiquetés et disposés dans une petite vitrine de fortune que j’avais fais moi-même. Le reste est soigneusement trié et j’étiquette les cageots. Une quinzaine sont soigneusement empilé et bâché pour les protégés de la poussière. J’ai des barytines, des galènes, des quartz, des fluorines et des roches. Je ne sais pas à cette époque que j’ai là de quoi échanger, le futur me le prouvera.

Si j’ai pu mettre un nom sur les minéraux sans aucune certitude absolu, grâce à mon livre de Pough. Pour les quelques roches que j’ai, j’éprouve beaucoup de difficulté pour leur donné un Nom. De plus cette année, j’ai pu en récolté 2 ou 3 supplémentaires.

Il faut que je me procure un livre sur les roches (a cette époque très peu d’ordinateur et pas d’internet). Le libraire que je connais bien me propose une liste et je décide d’acheté le « Précis de pétrographie » par Jung. Je casse ma tirelire, car il coûte 170 francs, et une de mes sœurs m’aide pour l’achat.

Je n’ai pas choisi, le livre le plus simple pour un novice, mais à force de persévérances, et relecture après relecture, je commence à comprendre la pétrographie.

Je vais passer l’hiver 74-75 au chaud, je classe, je tri, je fais des essais, mais j’attends les beaux jours avec impatience, une nouvelle année de surprise m’attend.

A plus tard

Les derniéres photos de roches

Le microgranite est légérement altéré. Il est coloré en rouge par des oxydes ferriques je pense.

[Invité TOURMALINE]

Par une belle journée de printemps je me dirige tranquillement vers la mine. Lorsque j’ai franchis le petit ruisseau, j’aperçois les bâtiments et l’imposant chevalement. Plus que cinq minutes de marche et je serai sur les déblais. Ils ne sont pas très important, du fait du mode d’extraction du minerai. Abattage en remontant avec remblayage hydraulique effectué avec les rejets de l’usine de traitement. Cependant, ils sont assez riches en minéraux de qualité très moyenne.

Au cours de cette année, je récolterai quelques minéraux intéressant. Les pyromorphites ne sont plus rare.

Ma recherche de la journée est tellement fructueuse, que je vais être obligé de faire deux allez retour. Le deuxième trajet se fera à la tombé de la nuit avec l’aide de mon frère, pour éviter un autre aller retour. Je ne suis pas très loin de chez mes parents, 15 minutes suffise pour effectuer la distance domicile – mine.

Cette journée faste et certainement la plus grosse récolte que j’ai effectuée en 8 ans de recherche. De mémoire, j’ai dû remplir pas loin de 5 grands cageots de pyros, fluorine, barytine et quartz. Ce jour là, j’ai même récolté deux où trois calcite et je n’ai ramassé aucune galène, privilégiant les autres minéraux.

Le dimanche d’après sera décevant par rapport au précédent. Mais les rejets étant faible et ayant bien écumé les déblais la semaine d’avant, c’était logique. Quelques belles pièces sont quand même dans mon sac.

Cette année m’apportera encore beaucoup de bonheur pour le jeune minéralo que je suis. Cependant, mes études me verront partir pour Egletons en septembre, mes passages à la mine deviendront moins fréquents. Les cinq années d’exploitation qui reste, malgré le manque de temps, me permettrons de faire encore de belles découvertes.

A demain

[Théophraste]

super récit, merci !

[Dédé La Mitraille]

Bonsoir Tourmaline,

Tout cela me rappelle ma jeunesse et la période où j'ai pu faire quelques sorties sur ce site. Nous nous sommes peut-être croisés.

Personnellement, j'ai réalisé comme toi un suivi des déblais mais vraiment à partir de 1975 où à l'époque je jouais au rugby à l'USU, champion de france junior crabos.

Dans le début des années 70 c'est à dire avec mon copain Alain(Brousse) nos sommes souvent allés voir les mineurs. J'ai vu des choses magnifiques (pyro). Mais je vais te laisser finir ton histoire.

J'ai un copain qui jouait avec moi, est resté sous une plaque de béton mais tu as du en entendre parler.

Très belle histoire qui relance notre site.

Bravo

Dédé

[Invité TOURMALINE]

Bonsoir Dédé,

Nous devons certainement nous connaître, tu as du joué à cette époque avec Gatier, Chadebec et d'autre.

Moi je jouais au foot à l'ESU.

La mine reste certainement l'un de mes plus beau souvenir de minéralogiste.

Je poursuis mon histoire demain.

[Dédé La Mitraille]

Oui , Tourmaline, J'ai joué avec Chadebech et Galthier,mais aussi Loutrat, Leniaud, Puybaret, Limoujoux (les frères Jean Jo et Placide), Couderc, Madesclaire, Brutus, etc...... excuses pour ceux que j'ai oubliés.

Cela fait très longtemps que je n'ai pas revu certain.

Comme toi cette mine était l'attraction de l'époque, mais j'avais aussi d'autres terrains de jeu comme l'etang de Merlançon à coté de Meymac, où j'ai passé une partie de ma jeunesse avant d'aller à Brive puis Clermont. Les Chèzes, le Bismuth par exemple, Combressol pour la tourmaline (shorlite).

Bien j'attends vraiment la suite de ton histoire, comme tu étais tout proche des lieux.

Bonne semaine et à bientôt

Dédé

[Invité TOURMALINE]

Aprés ce petit interméde entre Dédé et moi, je reprends le fil de mon histoire sur les Farges.

Au cours de cette année 75 et des années qui suivrons, je me rendrai moins souvent à la mine. Les études mon éloigné du logis familiale, j’ai intégré l’équipe de football junior d’Ussel. Tout ceci m’occupe beaucoup et j’ai moins de temps pour les cailloux. Malgré tout, la passion est toujours là. Durant ces dernières années de recherche, j’aurai encore beaucoup de bonheur et de joie lors de découverte qui sorte de l’ordinaire. Je pense à la Cérusite associé à la pyromorphite. Lorsque j’ai découvert cette pièce en 1977, je l’avais étiqueté Barytine-Pyromorphite. Ce n’est que beaucoup plus tard que je m’apercevrai de mon erreur. Je récolterai encore quelques échantillons de Pyros et surtout deux échantillons de barytine assez particuliers, les cristaux s’enchevêtre en tous sens et sont partiellement gemme par endroit. Ma plus belle découverte sera cette pyromorphite sur barytine avec 3 cristaux de wulfénite orangée. Je me demande encore comment cette pièce si fragile à pu rester intacte lorsqu’elle a été jetée dans les déblais. Ceci reste un mystère pour moi.Le dernier échantillon particulier récolté sur les déblais et un quartz massif avec des cristaux de wolframite, OUI, j’ai bien dit Wolframite. Je pense que cette échantillon a dû être ramené, car à cette époque la société ELF et le BRGM faisait des reconnaissances pour Uranium et Wolfram à Neuf-Jour (Lieu-dit pas très éloigné des Farges). La mine fermera en 1981, mais durant ces années, elle m’aura permit de me constitué une belle collection de minéraux pour le débutant que j’étais. Sans oublié le grand nombre d’échantillons qui me servirons jusqu’aux années 90-95 pour les échanges. Cette mine a vu naître ma passion, sans elle, je n’aurai peut-être pas eu cet engouement pour la géologie.

[le sablais]

Ton histoire est passionnante !

le sablais

[Invité TOURMALINE]

Erratum : la mine fermera en 1984 et non 1981 comme dit précédemment.

Durant son activité, la mine des Farges à eu son lot de rumeur. Quand est-il exactement ?

Une rumeur à couru comme quoi, les mineurs ne pouvaient plus emporter des minéraux. Suite soit disant aux trafics de vente dont certain abusés. D’après l’un de mes camarade de football dont son père était mineur, cette interdiction à bien eu lieu, mais elle fut de très courte durée, et elle n’avait rien à voir avec ce soit disant trafic. Cependant, je n’en sais pas plus sur cette interdiction temporaire.

Ce qui est certain, c’est que comme dans toute ville minière, de nombreux amateurs où marchands venaient s’approvisionner en minéraux, chez certain mineurs.

Ce qu’il faut savoir aussi, à cette époque, chaque famille Usselloise avez au moins un minéral des Farges chez lui. J’ai vu chez certains des blocs de pyro somptueux, complètement abimé, car il n’y porté aucune attention. Même la Mairie d’Ussel avait dans la salle des mariages une petite vitrine avec des minéraux des Farges. Y sont-ils toujours ?

Cette activité minière à aussi contribuer à faire connaître cette petite ville de haute Corrèze dans le monde entier. Il n’était pas rare de voir en ville, des Allemands, des Italiens voir même des Américains où d’autre nationalité. Sans compté les retombées économique sur la ville.

A la fermeture en 1984, les rumeurs les plus folles ont couru dans toute la haute Corrèze.

-- La mine ferme, mais il reste encore des tonnes et des tonnes de minerais.

-- Les cours du plomb son au plus bas, il n’est plus rentable d’exploité ce gisement.

-- Les conditions de travail dans la mine ne sont plus bonnes, les mineurs se plaignent.

-- La société exploitante souhaite arrêter tout son département minier.

-- La concession n’a pas été renouvelée.

La liste n’est pas exhaustive, mais force est de constater que la rumeur est tenace car encore aujourd’hui, lorsqu’on évoque la fermeture de la mine, chacun y vas de son couplet.

Pour finir, ayons une pensé pour celui qui est mort dans cette mine. Je ne connais pas bien cette histoire, mais je pense que Dédé la mitraille pourrai nous le raconter.

Je termine ici ce récit sur mes aventures à la mine des Farges. Je ne sais pas si ce post était souhaitable sur ce Forum, plus destiné à la minéralogie qu’à la littérature sur la vie d’un Forumeur.

Merci à tous ceux qui m’on encouragé à faire cette exercice pas si simple qu’on pourrai le croire.

Conclusion : La mines des Farges au même titre que Chessy, Le beix etc… restera un fleuron de la minéralogie française, connu sur toute la planète.

Les dernières photos

[trenen23]

Je crois qu'un des problèmes de l'exploitation aux Farges était la présence de la Pyro en abondance, elle rentrait dans les teneurs en plomb mais n'était pas récupérable. Il me semble avoir aussi entendu dire que la mine était très pourrie avec des venues d'eau, ce qui est peut lié à l'abondance d'un minéral d'altération comme la pyro.

Serge

[Invité TOURMALINE]

Serge,

Pour la Pyro, je ne suis pas en mesure de confirmer. Par contre, cette mine était effectivement pourri, le granite étais très altéré et il y avait de grosses venues d'eau. L'approfondissement de la mine au alentour de -400m à vu les filons se réduirent considérablement avec des coût d'exploitation plus élévés, dû au mode d'extraction utilisé.

La fermeture de la mine est pour moi dû essentiellement à des problèmes d'exploitation difficile et de rentabilité.

Je vous joins un article de 1974 du journal La Montagne. Bien entendu cet article est publié ici avec leur accord.

Il parle des Farges, mais aussi d'Echassières et de l'or du Limousin.

La Recherche minière du Massif Central.pdf

[Dédé La Mitraille]

Erratum : la mine fermera en 1984 et non 1981 comme dit précédemment.

Durant son activité, la mine des Farges à eu son lot de rumeur. Quand est-il exactement ?

Une rumeur à couru comme quoi, les mineurs ne pouvaient plus emporter des minéraux. Suite soit disant aux trafics de vente dont certain abusés. D’après l’un de mes camarade de football dont son père était mineur, cette interdiction à bien eu lieu, mais elle fut de très courte durée, et elle n’avait rien à voir avec ce soit disant trafic. Cependant, je n’en sais pas plus sur cette interdiction temporaire.

Ce qui est certain, c’est que comme dans toute ville minière, de nombreux amateurs où marchands venaient s’approvisionner en minéraux, chez certain mineurs.

Ce qu’il faut savoir aussi, à cette époque, chaque famille Usselloise avez au moins un minéral des Farges chez lui. J’ai vu chez certains des blocs de pyro somptueux, complètement abimé, car il n’y porté aucune attention. Même la Mairie d’Ussel avait dans la salle des mariages une petite vitrine avec des minéraux des Farges. Y sont-ils toujours ?

Cette activité minière à aussi contribuer à faire connaître cette petite ville de haute Corrèze dans le monde entier. Il n’était pas rare de voir en ville, des Allemands, des Italiens voir même des Américains où d’autre nationalité. Sans compté les retombées économique sur la ville.

A la fermeture en 1984, les rumeurs les plus folles ont couru dans toute la haute Corrèze.

-- La mine ferme, mais il reste encore des tonnes et des tonnes de minerais.

-- Les cours du plomb son au plus bas, il n’est plus rentable d’exploité ce gisement.

-- Les conditions de travail dans la mine ne sont plus bonnes, les mineurs se plaignent.

-- La société exploitante souhaite arrêter tout son département minier.

-- La concession n’a pas été renouvelée.

La liste n’est pas exhaustive, mais force est de constater que la rumeur est tenace car encore aujourd’hui, lorsqu’on évoque la fermeture de la mine, chacun y vas de son couplet.

Pour finir, ayons une pensé pour celui qui est mort dans cette mine. Je ne connais pas bien cette histoire, mais je pense que Dédé la mitraille pourrai nous le raconter.

Je termine ici ce récit sur mes aventures à la mine des Farges. Je ne sais pas si ce post était souhaitable sur ce Forum, plus destiné à la minéralogie qu’à la littérature sur la vie d’un Forumeur.

Merci à tous ceux qui m’on encouragé à faire cette exercice pas si simple qu’on pourrai le croire.

Conclusion : La mines des Farges au même titre que Chessy, Le beix etc… restera un fleuron de la minéralogie française, connu sur toute la planète.

Les dernières photos

Bonsoir à tous,

Tourmaline me demande de raconter cette histoire. Ce n'est pas facile aujourd'hui mais afin de connaître la vérité je vais prendre contact avec l'ami qui se trouvait à côté de lui.

Il jouait au rugby avec moi (c'était un pilier de renom). Il est aujourd'hui handicapé et je ne l'ai pas revu depuis de nombreuses années.

Pour l'histoire, il est vraiment le seul à pouvoir, s'il le désire bien sur, nous la raconter.

A bientôt les amis et bonne soirée

Dédé

[Invité TOURMALINE]

Ce qui est important Dédé, c'est de ne pas oublié sa mémoire.

Toutes les mines ont eu leur lots de douleurs pour les familles.

Ici, je me suis permi de raconter mon bonheur d'avoir connu cette mine, une petite pensé de notre part pour celui qui à perdu la vie dans ces lieux n'est pas obligatoire mais indispensable. Car grace à lui, beaucoup de belles choses font le bonheur des collectionneur et de nos yeux.

Noubions pas les jeunes du forum, qui malheureusement n'ont pas connu les mines française en activités, il serons à travers ce message, que les minéraux, n'arrive pas à la surface par hazard.

Je te fais confiance pour la suite.