Les mines ouvertes à la visite en France (éco-musée etc)

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Salut à tous,

Second reportage aujourd'hui sur les mines du Fourcail (Val d'Aran) en Espagne.

Ces mines côté espagnol appartenaient en fait à la concession du Bentaillou (mines du Biros). Son exploitation a commencé à la fin du XIXème siècle et a fermé après la 1ère guerre mondiale. A 2400m d'altitude, on y extrayait la galène et la blende.

L'ensemble des infrastructures de cette mine n'est pas forcement aménagé pour la visite. La partie espagnole n'est juste qu'un sentier sur la voie Décauville, la partie française est le GR transfrontalier et un sentier aménagé (en ce qui concerne la voie Décauville côté France).

Malheureusement, vu les conditions météorologiques exceptionnelles cet hiver dans les Pyrénées, je n'ai pas vraiment pu accéder aux mines en elle-même (trop de neige, éboulements le jour même, restes de couloirs d'avalanches). De plus, il faut déjà 4h de marche pour atteindre le port d'Orle.

Les mines sont par là....

On voit une halde (à gauche) et un mur de la voie Décauville (à droite), si si!

Les cabanes (on voit une structure métallique) et la voie Décauville qui part vers la droite!

On devine la voie Décauville à flanc de pente (de gauche à droite sur la photo) !

Un zoom pour les mal-voyants :-)

à suivre...

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Les wagonnets étaient tractés sur les rails par des mules jusqu'au port d'Orle. Comprenez le mot "port" par col.

En face, la France!!!

Nous voici en France! La voie Décauville se poursuit à flanc de pente avec ses tunnels, ses soutènements de voie.

On voit par ci par là, des restes de rails dans les éboulis. Cette voie s'arrêtait à une station de câbles (inaccessible ce jour malheureusement).

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Depuis cette station de câbles, des pylônes acheminaient le minerai vers le début du seconde voie Décauville (plus en bas).

The first

Les deux du milieu

The last dans la forêt

La réception du câble sur une première plateforme (fortement détruit par un couloir avalancheux)

Un reste de moteur sous la neige

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Une fosse avec une cuve métallique de 1m de diamètre sur 3m de haut servant certainement de contre-poids!

Le minerai était vidé des bennes suspendus sur ces déversoirs (depuis la plateforme du dessus) pour remplir les wagonnets

Et hop c'est reparti, en avant tête de mule....

Petit passage devant le bâtiment de stockage de matériel

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Restes d'armatures métalliques reliant les bennes aux câbles

Vestiges de bennes et wagonnets

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Suite de la voie Décauville (tranchée creusée pour le passage de la voie)

De nombreux tunnels ont également été creusés

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On voit encore les traverses dans la plupart des tunnels. En dehors, elles sont très peu visibles. On trébuche par contre sur les boulons vissés dans le sol....

Le long de la voie, un local souterrain permettait de mettre à l'abri le matériel l'hiver

La voie et son mur de soutènement

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Encore des tunnels

Aménagements de la voie au passage des minis talwegs

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la voie, ses tunnels et ses tranchées sur plusieurs kilomètres!!!!

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En bout de voie, une roue marquait le départ d'un nouveau câble

Le minerai était descendu vers Artiguepla (il reste des tas de déblais) pour être ensuite acheminé vers la laverie de Lascoux

Après ce périple de plusieurs kilomètres et d'un dénivelé certain, l'aventure folle s'achève ici!

[JML 31]

Pour ceux intéressés, il existe à Sem (Le Village du Rancié) un petit musée de la mine. Outils d'époque, lampes de mineur, etc etc.

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Pour ce troisième et dernier volet, je vous propose une visite des mines du Bentaillou, les fameuses et les plus connues des Pyrénées. Mais pas la visite la plus facile (vu en plus les conditions météorologiques du jour). Tout comme celles du Port d'Orle (Val d'Aran), la balade des mines (toutes fermées) est libre, mais sans aucun aménagements touristiques liés à leurs visites (juste le GR10 qui passent à certains endroits de la concession).

Je passe l'historique (plein d'infos sont disponibles sur le net). Nous sommes partis presque dans le soleil à environ 1000m d'altitude pour arriver aux mines les plus hautes (environ 2100m). A mi-montée, des rafales de vent très violentes et continues nous ont obligés à nous coucher par terre, impossible d'avancer (projection de débris, sables etc....). Tout là-haut, le soleil fut au rendez-vous, mais très vite le brouillard est arrivé et la descente fut pour le moins originale (un air fantomatique parmi les vestiges) pour se terminer sous la pluie vers la fin de la descente.

Nous commencerons par les mines supérieures dites ESPELETTA

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Ses déblais

Et la vue sur les montagnes

Le minerai était ensuite roulé par wagonnets vers un déversoir en pierre, pour être emmené directement par rails (autre voie de roulage inférieure) vers la station Narbonne

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Mais la voie de roulage supérieure se poursuit plus loin pour atteindre les mines dites SAINTE AMELIE II

Sa plateforme pivotante

Et ses wagons en contrebas (dommage!)

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Une des entrées éboulées

Et le bout de la voie de roulage effondrée

Que l'on rattrape au dessous qui mène vers celles dites SAINTE AMELIE I

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Elle aussi effondrée

Et un joli wagonnet

Voie de roulage que l'on rattrape plus loin qui rejoint celle inferieure menant à la Station Narbonne

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Avec une petite cabane de chantier au passage

Pour arriver au dessus de la station Narbonne

Le puits n'en ai peut-être pas un. Plutôt une trémie pour déverser le minerai des niveaux supérieurs vers les wagons de la galerie "Station Narbonne"?

Et les pylônes? Pas de pylône vers les galeries supérieures! Peut-être les derniers avant la station Narbonne provenant d'une part d'une galerie isolée sur la crête frontalière et d'autre part d'une petite exploitation située côté espagnol (minerai apporté à la frontière par voie de roulage). Tout est supposition, pas facile à expliquer.

Et une roue perdue

Entree de galerie "Station Narbonne"

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L'intérieur

Son carreau

Ses vestiges

L'ensemble du minerai collecté ici était alors acheminé directement par câbles à la Station de Rouge

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C'est assez dangereux à cet endroit d'ailleurs

De là, on arrive par un plan incliné avec rails à la Station St Jean. Le minerai de St Jean était soit acheminé par roulage jusqu'à ROUGE ou était tracté par le plan incliné jusqu'à la Station Narbonne pour être acheminé par câbles à la Station de ROUGE. Ici non plus, c'est pas clair pour moi. D'autant plus, qu'il existe une autre galerie appartenant à St Jean au dessus des cabanes du Bentaillou.

Son entrée et ses wagonnets

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Plus bas, on arrive aux célèbres cabanes en tôle.

Ses pylones et sa roue perdue

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Nous suivrons alors les pylônes et encore des roues égarées pour arriver à ROUGE

Ses rails et vestiges

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Un système motorisé pour un treuil

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Toujours à ROUGE, un sacré bazar

L'entrée de la galerie

Et la grande Dame des lieux : BROOKVILLE

(son ventilateur tournait avec le vent!)

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Le minerai de ROUGE était acheminé par rails jusqu'à un plan incliné pour être déversé dans un système de concassage

Et Hop direction par câbles à la Station de ROUGE

Le pylône arrivant de ROUGE

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Et celui arrivant de la Station narbonne

Pour se rejoindre à la Station de ROUGE

Et toute la machinerie