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Posté(e)

Je ne crois pas à l'existence de l'azurite sur Chabrières. J'imagine autre chose, sur la base des premières observations faites par JMF.

pour les minéraux bleutés, les analyses n'ont pas encore été faites. En revanche, il y a des magnétites sur le Pelvat.

Il y aurait aussi du cuivre natif (à confirmer) d'après aussi les observations des techniciens du MEB du MNHN.

Posté(e)

:mort de rire: :mort de rire: :mort de rire: tout dépends de la quantité

Je rajouterai "très, très" au milieu de la phrase

Plus sérieusement

Thorin, ton bloc bleuté m'a fait penser à la bornite exploitée jadis à Saint Véran d'où mon intervention un plus avant dans le fil :

attachicon.gifPICT0213.JPG

C'était dans les haldes en 2006, et en fait de bornite, c'est un minerai complexe à base de bornite mais contenant des métaux lourds (U, Pb, Th, Au, Hg, Te, ...). Quant au bleu, il n'y a jamais eu là que de l'azurite provenant de l'altération météorique du minerai ...

A+

il y a effectivement une très forte ressemblance avec des minéralisations de St Veran. Les gars du MNHN ne serait pas surpris de retrouver des tellurures dans les mineraux du Pelvat.

affaire à suivre. le reste, la semaine prochaine........

Posté(e)

Stef, j'oubliais que ces trucs avaient été trouvés à St Veran, En fait c'est surtout l'uranium, l'or et le mercure qui m'avaient fait tiquer !. Que je n'en ai pas trouvé n'est pas anormal, c'est du micro et je suis à peu près sur que la répartition dans le minerai est plutôt irrégulière.

Pour vos trucs bleutés, ça peut être plein de secondaires différents du cuivre, assez souvent brochantite quand on est sur du cuivre gris, mais mes camarades micromonteurs ont plus l'habitude.

Serge

Posté(e)

Stef, j'oubliais que ces trucs avaient été trouvés à St Veran, En fait c'est surtout l'uranium, l'or et le mercure qui m'avaient fait tiquer !. Que je n'en ai pas trouvé n'est pas anormal, c'est du micro et je suis à peu près sur que la répartition dans le minerai est plutôt irrégulière.

Rassures toi Serge je n'ai jamais trouvé mieux que toi depuis 20 ans que j'y traine : bornite, cuivre (oui c'est un classique dans ce type de minerai), chalcopyrite et hematite et quelques silicates (albite, epidote, prehnite, grenat, glaucophane, riebeckite, stilpnomelane et ferro-glaucophane) et anecdotiques (malheureusement micros) de la gangue.

En revanche, il y a des magnétites sur le Pelvat.

La magnetite est effectivement un minéral classique dans les serpentinites

Signalée à St Véran à la mine (jamais trouvée) et signalée il y a longtemps en cristaux centimétriques du côté du Queyron/Cornivier (jamais cherchée), trouvée ailleurs dans ces montagnes (petits octaèdres millimétriques) ; en corse tout à fait dans le même contexte (Morosaglia, Matra, San Pedrone, ...).

A+

  • 3 semaines après...
Posté(e)

Alors puisqu'on en parle, les mineraux bleus et verts sont essentiellement des sulfates de cuivre, Langite, Linarite, Chalcantite ? Un DRX doit être entrepris plus tard pour différencier les espèces. Un peu de malachite existe.

Pour le sulfure, de la Chalcopyrite en grande majorité et des covellites en légére oxydation.

les analyses continuent....

Posté(e)

Ahhhhhh ! Enfin des news !!!! :super:

Pourquoi un "?" après la dénomination des 3 sulfates ? Rien de sûr pour l'instant ou juste un doute sur la Chalcantite ?

Et sinon, c'est quoi un DRX ????

On attend la suite !!

Bon week-end, Xav !!!!

Posté(e)

ce sont des sulfates, mais il ne savent pas encore de quelle espéces il s'agit.

Le DRX c'est un diffractomêtre à rayons X si je ne m'abuse.

Si une sommité peut nous le confirmer et expliquer son fonctionnement.....

Posté(e)

Salut

la chalcanthite me semble un peu curieuse dans ce milieux là (j'imagine mal un minéral fortement hygroscopique tenir le choc entre pluies et neiges) ... thorin, quand tu l'as ramassé qu'elles étaient les conditions météo précédentes ?

Dans le même ordre d'idée tu dois pouvoir exclure la dolerophanite et la chalcocyanite, sans gros soucis :clin-oeil:

Sinon, chalcopyrite et covellite, c'est déjà pas mal ...

A+

Posté(e)

la diffraction au rayons x nécessite de réduire le minéral en morceau, de le bombarder d'électron, et en fonction de l'angle de rebond des électrons sur les atomes, on arrive à déterminer la constitution du minéral

Posté(e)

@ Steph : Les échantillons qui ont été analysés au MNHN sont ceux de Xavier, pas les miens ! Voir avec lui pour les conditions météo !!

Par contre, ce qui m'a surpris, c'est que les couleurs sur la paroi étaient nettement plus intenses fin août, avec un hygrométrie très basse qu'en octobre (hygrométrie très élevée - brouillard - et froid relatif).

il me semble que la Chalcanthite colore l'eau en bleu or les écoulements ne semblent pas laisser de dépôt bleuté sur les parois ... :gratte-tete:

@Orlean : merci pour ces précisions !

Posté(e)

DRX...

Je suppose qu'il faut entendre "diffraction sous rayons X".

Pour déterminer la nature du minéral, une très petite quantité du minéral, moins d'un demi mm³, est réduite en poudre et introduite dans un capillaire. Une des variantes prévoit une fixation sur un fin fil de verre vaseliné, voire aussi sur une pointe vaselinée, mais c'est moins précis. Il existe d'autres variantes.

Le capillaire, en rotation autour de son axe, est soumis à un rayonnement RX perpendiculaire à l'axe de rotation, rayonnement monochromatique.

Le réseau cristallin du minéral provoque une diffraction du rayonnement RX avec des interférences qui renforcent certaines direction de diffractions et éteignent les autres. En recevant ces rayons diffractés sur une pellicule photographique (il existe des variantes de réception sur capteurs photosensibles 'électroniques'; beaucoup plus sensible mais moins précis; gain de temps mais perte de précision), on peut observer un 'spectre' de raies (quelques unes à deux trois dizaines) caractéristique de chaque minéral: une véritable carte d'identité.

Des mesures simples sur la pellicule permettent de déterminer l'angle de ces diffractions 'actives' et un calcul par une formule assez simple permet de calculer des valeurs 'd' correspondant à des distances dans le réseau cristallin (distance entre plans réticulaires notamment).

Des tables reprennent ces valeurs et leur usage permet de déterminer la nature du minéral.

Ceci est maintenant fait automatiquement, d'un clic, avec l'informatique...

En soi, cette méthode de détermination est accessible à un lycéen dès qu'il a fait suffisamment de trigonométrie (une formule très simple avec un sinus...)... pour ce qui est des calculs. Et pour la réalisation du spectre, les manipulations sont aussi assez aisées mais nécessitent, avec les diffracteurs anciens modèles, certaines précautions dues à l'usage des RX cancérogènes.

Si la pratique est aisée, la théorie sur laquelle se fonde ces spectres de diffraction relève au niveau universitaire, un cinquantaine de pages théoriques...

Il faut ajouter que les diffractions RX sur un bout de monocristal orienté (!), sans rotation, permettent une étude très poussée du réseau cristallin et de la maille cristalline, jusqu'à déterminer la position des atomes et la classe de symétrie complète...

  • 2 mois après...
  • 4 semaines après...
Posté(e)

Je viens de parcourir ce sujet avec grand intérêt.

Pour moi, la formation du Pelvat est hyper proche de St-Véran.

La Chalcostibite éventuelle évoquée par Xav n'y est pas présente à ma connaissance et donc la source de ces "masses" ou dépôts bleutés est à trouver ailleurs.

La formation géologique du Pelvat est très loin du contexte de St-Pons qui se situe dans l'autochtone et où l'on trouve les illustres sulfosels.

Mais la région est si complexe avec toutes ces nappes, que, même si il y a pauvreté minéralogique, on peut toujours avoir des surprises dans ce secteur et que c'est aussi pour cela que cette vallée est passionnante.

Bonne balade à tous les passionnés d'Ubaye

Posté(e)

même si il y a pauvreté minéralogique,

J'évoquai la ressemblance avec une chalcostibite uniquement.

ET PAUVRETE MINERALOGIQUE !!!!!!!!!!!!!!!

la Présence de ces masses bleutées est du à la présence de masse de chalcopyrite au sein de filon d'albite avec épidotes.

l'exposition prolongée au intempéries a oxydé l'ensemble des minéraux présents et en a précipité d'autres. notamment des sulfates et silicates.

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