Théophraste Posté(e) 15 mars 2011 Signaler Posté(e) 15 mars 2011 Assoiffés de métaux, les Chinois ont choisi d'élargir leurs méthodes de participation aux projets miniers d'ici. Non seulement acceptent-ils maintenant de se contenter d'une participation au capital des minières, mais ils sont prêts à s'engager beaucoup plus tôt dans les projets.Le cas Nemaska Nemaska Exploration, qui a découvert un gisement de lithium près du village cri de Nemaska, a accueilli un actionnaire chinois majeur dans la société au début de l'année. Chengdu Tianqi Industry Group Co., apparentée au plus important fournisseur de lithium pour piles en Chine, a acquis 10% des actions pour environ 3,7 millions de dollars. Les deux parties négocient une entente afin que la société de Québec puisse fournir annuellement 100 000 tonnes d'un concentré que Tianqi pourrait transformer en carbonate de lithium, utilisé dans les piles. Le projet Whabouchi, de Nemaska, devrait pouvoir livrer ses premières tonnes de concentré à la fin de 2012 par l'entremise du port de Saguenay, à La Baie. Il y a quelques années, les Chinois auraient exigé de mettre directement la main sur 50% du projet, par exemple, puis auraient créé un partenariat pour la production. «On ne souhaitait pas cela, explique le président et chef de la direction, Guy Bourassa. Parce qu'à un certain moment, le partenaire cherche seulement à diluer ta participation dans le projet et devient en quelque sorte un concurrent.» Nemaska est entré en contact avec Tianqi en juillet 2010, dans le cadre d'une mission québécoise en Asie. Nemaska venait à peine de terminer son premier calcul de ressources, qui a révélé la présence de quelque 10 millions de tonnes de minerai à une teneur de 1,62% de lithium. Les Chinois se sont engagés avant même la publication de l'étude économique préliminaire, en janvier. «Auparavant, ils attendaient généralement qu'un projet soit rendu assez près de la production pour sauter dans l'aventure», souligne M. Bourassa, dans une entrevue en marge du congrès de l'Association des prospecteurs et entrepreneurs miniers du Canada (PDAC). Dominique Doucet, PDG de Ressources Sirios, note aussi l'engouement des Asiatiques pour des projets d'exploration plus grassroots. Une nouveauté, souligne-t-il. «Même plus besoin d'avoir une estimation de ressources pour attirer leur attention.» Le cas Exploration Midland C'est ce qu'a pu constater Exploration Midland. En mars dernier, la société d'État japonaise Japan, Oil, Gas and Metals National Corporation (JOGMEC) a acquis une option de 50% sur son projet de terres rares Ytterby. Situé à proximité de celui de Quest Rare Minerals, à 200 kilomètres au nord-est de Schefferville, le projet n'affiche toujours aucune ressource officielle. «Les Japonais sont entrés juste avec la géologie, les sédiments, la radiométrie», note le président de Midland, Gino Roger. Citer
CAILLOUTEUX Posté(e) 28 juin 2012 Signaler Posté(e) 28 juin 2012 Dans le même ordre d'idées La fluorine fait aussi l'objet des inquiétudes de l'UE Terres rares : la procédure déposée contre la Chine auprès de l'OMC se ... Page 1 of ... Page 1 of 1 rechercher une valeur OK Terres rares : la procédure déposée contre la Chine auprès de l'OMC se poursuit 27/06/2012 à 14:38 L'UE, le Japon et les USA pointent du doigt les restrictions commerciales imposées par Pékin... Faute de compromis trouvé avec la Chine, l'Union européenne, les Etats-Unis et le Japon ont demandé à l'Organisation mondiale du commerce, la constitution d'un groupe d'experts spécial sur les "terres rares". Il s'agit de la deuxième étape, après les consultations dans les règlements des différends opérés par l'OMC, rappelle la Commission européenne. Ces consultations menées en avril n'ont débouché sur aucune solution. La Chine qui produit 95% de ces terres rares, ensemble de 17 éléments chimiques, "a progressivement renforcé ses restrictions à l'exportation sur ces matériaux (...) en augmentant les impôts et en réduisant considérablement ses quotas d'exportation", rappelle la Commission. Si les terres rares représentent une faible part du produit fini, elles ne sont pas substituables et leur indisponibilité peut conduire à l'interruption de chaînes de valeur entières. Ces éléments sont notamment utilisés pour la fabrication de voitures électriques, écrans plats ou encore lentilles de caméra. Bruxelles estimes que l'attitude de la Chine entre en contradiction avec le cadre commercial non discriminatoire que les membres de l'OMC, y compris la Chine, ont ratifié... à la une http://finances.oran...procedure-depos... 28/06/2012 Dans le même ordre d'idées Citer
Augustin Posté(e) 28 juin 2012 Signaler Posté(e) 28 juin 2012 Et oui, ils sont malins ces chinois ! Dommage que tout le monde s'en soit rendu compte trop tard... Citer
AlainR Posté(e) 28 juin 2012 Signaler Posté(e) 28 juin 2012 Malins non, mais leur problème est qu'ils ont 1 milliard 300 millions de personnes à faire vivre. Petit à petit ils sont moins pauvres, certains sont devenus carrément riches et pour tous les pays exportateurs de la planète c'est un marché énorme qui est en train de s'ouvrir. Et ils vont certainement venir financièrement en aide à la vieille Europe ancrée dans ses mauvaises habitudes. Il ne faut pas attribuer aux chinois tous les malheurs du monde et leurs faire des faux procés à tout bout de champ, ils sont des partenaires économiques incontournables, le futur ne pourra pas se faire sans eux. Citer
trenen23 Posté(e) 28 juin 2012 Signaler Posté(e) 28 juin 2012 Sur le coup, je ne crois pas que la préoccupation des dirigeants chinois et des oligarques qui vont certainement se mettre en place (si ce n'est déjà fait) soit de nourrir les chinois (du moins jusqu'à ce que la cocotte minute risque de sauter). Quand on négocie avec les partenaires économiques chinpois, on ne discute pas avec le peuple chinois. D'accord, nous on fait pareil et dès que le peuple devient riche, il se comporte le plus souvent comme un nouveau riche (d'où le vocable), mais le débat dépasserait le débat de café du commerce que j'affectionne, je suis plus café que champagne et petits fours. Serge Citer
AlainR Posté(e) 28 juin 2012 Signaler Posté(e) 28 juin 2012 mais le débat dépasserait le débat de café du commerce que j'affectionne, je suis plus café que champagne et petits fours. Serge On va tailler les oreilles en pointe à Théo pour nous mettre des sujets comme ça Citer
Augustin Posté(e) 28 juin 2012 Signaler Posté(e) 28 juin 2012 Merci Serge, je pense qu'on est sur la même longueur d'onde. Citer
CAILLOUTEUX Posté(e) 28 juin 2012 Signaler Posté(e) 28 juin 2012 Il ne faut pas attribuer aux chinois tous les malheurs du monde et leurs faire des faux procés à tout bout de champ, ils sont des partenaires économiques incontournables, le futur ne pourra pas se faire sans eux. Et pourtant il on bel et bien pratiqué le dumping pout tout et la fluo en particulier (c'est mon dada la fluo) Je mettrais les décrets anti dumpingne et ceux d'annulation quand je les aurais retrouvés dans mon fatras On dumpigne Les mines ferment Quand les mines sont fermées on pond un décret anti dumpingne Et quand les entreprises n'on plus de matière on lève les lois anti dumpigne J'ai les décrets européens quelque part En attendant et pour le plaisir un rapport de l'UE, laquelle est toujours en retard d'une guerre MINERAUX CRITIQUES POUR L'EUROPE 2010.pdf On va tailler les oreilles en pointe à Théo pour nous mettre des sujets comme ça Mais non mais non Il paiera une tournée de plus que les autres (au moins) PS/Il reste quand même plusieurs centaines de milliers de tonnes sur les anciennes mines du Morvan Mais voila , trop couteux a exploiter ET quand les Chinois auront fait main basse sur la fluo d'Afrique du nord , tunisie et autre pays on fera quoi NOUS Hum on pourra discutailler la dessus n'est ce pas Alain R, dommage l'apéro ne sera que virtuel Citer
AlainR Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 ET quand les Chinois auront fait main basse sur la fluo d'Afrique du nord , tunisie et autre pays on fera quoi NOUS Hum on pourra discutailler la dessus n'est ce pas Alain R, dommage l'apéro ne sera que virtuel Salut CAILLOUTEUX, Je ne suis pas du tout un expert en minéralogie, je connais seulement la Chine sur un plan global, je commerce avec eux depuis plusieurs années et je me rends régulièrement en Chine, mais seulement dans le cadre de produits industriels. La minéralogie est un secteur à part, et je ne rentrerai pas dans des discussions que je ne connais pas, mais à l'occasion je boirai bien volontier un apéro avec toi (et avec d'autres aussi) Citer
CAILLOUTEUX Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 Comme promis, un coup de chance je viens de retrouver ceci Boire un coup, et même plusieurs, avec plaisir Je me souviens de l'époque ou le salon des poids lourds et autocars autobus était en même temps que celui de l'automobile Couchés sous les cars et les bus qu'on les retrouvais Appareil photo en main bien sur Même qu'un jour il y en a un qui a pris un coup de pied dans les cotes Il sortait de dessous un bus, et je ne l'avais pas vu SI si c'est vrai Bon je mets mon décret de l'EU FLUO ANTI DUMPING 2000.pdf Citer
CAILLOUTEUX Posté(e) 16 novembre 2012 Signaler Posté(e) 16 novembre 2012 Bonjour http://actu.orange.f...fp_1193942.html Toujours la Chine, la politique, et la guerre Pour des mines Citer
1frangin Posté(e) 17 novembre 2012 Signaler Posté(e) 17 novembre 2012 la chine est un partenaire quasi indispensable !! la feraille volée par les roms et gitans dans les décheteries part par pleins bateaux vers la chine !! (de nantes toujours ... mais ça doit être la même en couleur ailleurs !) le papier et carton aussi part en chine ... de manière plus "légale" tout de même ! ils ont tellement de besoins qu'ils ne peuvent se suffire à eux même ... où c'est que quelques uns ne cherchent qu'a amasser du profit en veux tu en voilà !! les deux n'étant pas incompatible ... et nous dans tout ça ? ben on a besoin de vendre ... pour aussi chercher profit pour ........................................nos actionnaires !! Citer
svante.paabelle Posté(e) 11 juin 2017 Signaler Posté(e) 11 juin 2017 Le 15/03/2011 à 21:51, Théophraste a dit : Assoiffés de métaux, les Chinois ont choisi d'élargir leurs méthodes de participation aux projets miniers d'ici. Non seulement acceptent-ils maintenant de se contenter d'une participation au capital des minières, mais ils sont prêts à s'engager beaucoup plus tôt dans les projets.Le cas Nemaska Nemaska Exploration, qui a découvert un gisement de lithium près du village cri de Nemaska, a accueilli un actionnaire chinois majeur dans la société au début de l'année. Chengdu Tianqi Industry Group Co., apparentée au plus important fournisseur de lithium pour piles en Chine, a acquis 10% des actions pour environ 3,7 millions de dollars. Les deux parties négocient une entente afin que la société de Québec puisse fournir annuellement 100 000 tonnes d'un concentré que Tianqi pourrait transformer en carbonate de lithium, utilisé dans les piles. Le projet Whabouchi, de Nemaska, devrait pouvoir livrer ses premières tonnes de concentré à la fin de 2012 par l'entremise du port de Saguenay, à La Baie. Il y a quelques années, les Chinois auraient exigé de mettre directement la main sur 50% du projet, par exemple, puis auraient créé un partenariat pour la production. «On ne souhaitait pas cela, explique le président et chef de la direction, Guy Bourassa. Parce qu'à un certain moment, le partenaire cherche seulement à diluer ta participation dans le projet et devient en quelque sorte un concurrent.» Nemaska est entré en contact avec Tianqi en juillet 2010, dans le cadre d'une mission québécoise en Asie. Nemaska venait à peine de terminer son premier calcul de ressources, qui a révélé la présence de quelque 10 millions de tonnes de minerai à une teneur de 1,62% de lithium. Les Chinois se sont engagés avant même la publication de l'étude économique préliminaire, en janvier. «Auparavant, ils attendaient généralement qu'un projet soit rendu assez près de la production pour sauter dans l'aventure», souligne M. Bourassa, dans une entrevue en marge du congrès de l'Association des prospecteurs et entrepreneurs miniers du Canada (PDAC). Dominique Doucet, PDG de Ressources Sirios, note aussi l'engouement des Asiatiques pour des projets d'exploration plus grassroots. Une nouveauté, souligne-t-il. «Même plus besoin d'avoir une estimation de ressources pour attirer leur attention.» Le cas Exploration Midland C'est ce qu'a pu constater Exploration Midland. En mars dernier, la société d'État japonaise Japan, Oil, Gas and Metals National Corporation (JOGMEC) a acquis une option de 50% sur son projet de terres rares Ytterby. Situé à proximité de celui de Quest Rare Minerals, à 200 kilomètres au nord-est de Schefferville, le projet n'affiche toujours aucune ressource officielle. «Les Japonais sont entrés juste avec la géologie, les sédiments, la radiométrie», note le président de Midland, Gino Roger. Pour retrouver le sujet, qui m'intéresse énormément. Citer
svante.paabelle Posté(e) 11 juin 2017 Signaler Posté(e) 11 juin 2017 Le 16/11/2012 à 15:30, CAILLOUTEUX a dit : Bonjour http://actu.orange.f...fp_1193942.html Toujours la Chine, la politique, et la guerre Pour des mines Ha .. superposez la carte des conflits, et celle des champs de gaz et de pétrole .. vous verrez comme ça coïncide .. et la chine n'a rien à voir de plus .... ( ce qui n'exonère en rien le Coltan, le cuivre, et le reste, bien sûr, hélas ... Citer
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