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Posté(e)

C'est où ça les Bondons ?

J'ai ramené exactement le même type de faune (2 boîtes à chaussure pointure 44-43) des marnes autour de Roussillon...

JeF

S'il s'agit de Roussillon dans le Vaucluse, ce n'est pas tout à fait la même faune puisque les marnes datent du Gargasien et non du Toarcien comme aux Bondons. Mais ce sont également des ammonites en pyrite.

Posté(e)

S'il s'agit de Roussillon dans le Vaucluse, ce n'est pas tout à fait la même faune puisque les marnes datent du Gargasien et non du Toarcien comme aux Bondons. Mais ce sont également des ammonites en pyrite.

C'est pas en Lozère ? non, je me trompe ??? :gratte-tete:

Posté(e)

Ha ok merci pour le précisage !

Sinon moi aussi j'me suis planté, j'ai confondu avec des trucs ramassées près de Millau, à l'ombre du Papillon siffler.gif ou pas je sais plus, on est pas non-plus à 100millions d'années près, si ? desole.gif

J'suis plutôt minéraleux mais c'est le genre de fossile que j'aime bien !

JeF

Posté(e)

SAlut,

Tu peux dégager les ombilics à l'aide d'une pointe montée, c'est de la marne ça saute bien. Les ombilics ne sont pas toujours conservés.

Inutile de recoller celles qui explosent...

La brosse en laiton donne un joli aspect !

A++

Posté(e)

Bonjour,

Belles trouvailles.

J'y étais cet été mais je n'ai eu que 30/45 minutes pour chercher sur un des Puech. Malgré ca belles trouvailles aussi.

Et puis quel cadre. Et oui c'est le Valdonnez et il y a du Toarcien.

Perso pour les ammonites en pyrites de ces sites (mais aussi celles de l'Albo-Aptien ou du Valenginien de la Drôme et des Baronnies ou de la région de St André)je les brosse à la brosse à dent après trempage, la marne et l'argile partent assez bien.

Puis pour les problèmes d'oxydation des sulfures (qui peuvent être infernaux avec du ramassage de surface) je fais tremper à l'eau pendant quelques heures pour saturer les porosités des fossiles. Après ca séchage rapide et bien prolongé sur un radiateur ou une chauferette électrique(pour vraiment bien déssecher à coeur pas juste un séchage de surface! très important ca). Quand le séchage est terminé on voit sur certains des fossiles des efflorescences blanches (ou parfois jaunâtres) ce sont les sels d'oxydation qui sont entraînés en surface par la migration de l'eau des porosités vers la surface pendant le séchage rapide. C'est pour cela qu'il est important de très bien saturer le fossile d'eau avant et de faire un séchage rapide mais aussi prolongé et bien complet pour qu'un maximum de sels soient emportés vers la surface. Je pense que si le séchage est lent les sels migrent moins bien de même je pense que les trempages de plsusieurs semaines (pour les ossements de la Mer du Nord par exemple) sont peu efficace car en fait dans le fossile qui retse tremper longtemps il doit y avoir très peu de mouvement de l'eau tandis que lors du séchage suffisamment rapide l'eau migre du coeur vers la surface.

Après ce premier tour: un tri! ceux qui rejettent le plus de sels (voir même tendent à se fragmenter) sont éliminés car les dégâts sont sans doute déjà trop importants. Ceux qui n'en rejettent pas du tout sont considérés comme sains. Entre les deux je fais généralement deux catégories. Ceci pour séparer ceux qui sont dans des états différents.

Ensuite sur ceux qui le nécessitent répétition de l'opération jusqu'à ne plus observer d'efflorescences au séchage. L'élimination des sels qui s'étaient déjà formés est essentielle dans la mesure où les réactions de dégradation sont autocatalysées par les produits.

Ensuite traitement au paralloid (traitement réversible avec de l'acétone en cas de besoin)qui imprègne les porosités de la surface et crée un film qui ne laisse pas passer l'oxygène de l'air.

Avant ce traitement il faut nécessairement avoir très soigneusement séché le fossile. Certains recommandent même un passage au four ou à l'étuve entre 150 et 200 degrés (avec chauffage et refroidissement progressifs pour éviter les dégâts par choc thermique) l'étuve c'est mieux car c'est vraiment bien ventilé mais c'est plus rare qu'un four. En effet la dégradation de la pyrite est due autant au contact de l'oxygène de l'air que à la présence d'humidité. il est donc contre indiqué de piéger de l'humidité dans le fossile).

Ensuite le stockage est essentiel. Ne surtout pas remélanger les fossiles qui avaient été séparés sur base de leurs efflorescences dans les étapes antérieures. ceux dont la dégradation était déjà avancée risquent de ne pas tenir et de contaminer les autres s'ils sont dans un même conditionnement. L'oxygène et l'humidité de l'air étant les facteurs de la dégradation ils faut les en abriter. J'utilise des petits pots (piluliers) ou des boîtes plastique bien étanches mais aussi pour les fossiles qui sont solides des sachets plastiques zippables qui sont très étanches.

Cet aspect est très important. Il y a 3-4 ans j'ai retrouvé dans mes stocks des fossiles pyriteux ramassés plus de 20 ans auparavent en surface au Truc de Balduc (site actuellement interdit raison pour laquelle je ne le cite pas). Ils étaient encore tout simplement dans le simple sachet plastique dans lequel je les avais collectés sans les avoir nettoyés ni même dépoussiérés. Le sachet était juste bien fermé et comme ca dans un carton dans une cave tout de même bien humide; Aucun dégât aucune perte. Par contre (pas encore bien informé des problèmes de la pyrite)je me suis mis en tête de les laver et distraitement je les ai laissé traîner simplement à l'air dans la même cave (ce que je ne ferai plus jamais c'est promis juré) après un ou deux mois assez bien de dégâts avec efflorescences blanches et jaunes et des explosions dans certains cas.

Cette petite expérience involontaire illustre bien le fait que si les traitements sont importants les conditions de stockage le sont aussi.

C'est pourquoi, quand la solidité des fossiles le permet, je privilégie les sachets zippables car, contrairement aux pilluliers et autres boîtes, ils permettent de réduire au strict minimum le volume d'air enfermé avec le fossile. Important aussi de trier les espèces ou en tout cas les groupes d'espèces et les conditionner dans des sachets séparés. De même isoler les plus beaux individus dans leur sachet "personnel". On réduit d'autant les risques de contagion en cas d'accident qui n'est pas à exclure. Et je regroupe tous les sachets d'un même site et même date de colecte dans des plus grands sachets zippables (question de facilité de rangement) et ca ajoute encore une barrière à la circulation de l'air. En outre ces sachets (comme les piluliers et boîtes transparentes) permettent de regarder les fossiles sans devoir les déballer et remettre au contact de l'air.

Bonne soirée,

jph

Posté(e)

Mersi de nouveau pour les reponses. J'ai juste une question, c'est quoi le paralloid et d'ou je peux l'acheter. Et pour essayer de les identifier, il y a des sites sur le fossiles du Toarcien, sachant que je suis novice.

A plus.

Posté(e)

Bonsoir,

Paraloid B72.

Est un composé plastique (une résine) qui permet d'imprégner et consolider des pièces poreuses ou friables mais qui en même temps, en bouchant les pores et les fissures, bloque la pénétration de l'air et donc de l'oxygène.

On le trouve en bonnes drogueries et chez les revendeurs spécialisés de produits et matériaux pour les beaux arts et les antiquaires.

En effet le paraloid B72 est beaucoup utiliser popur consolider et stabiliser des supports pour la peinture et en restauration d'antiquités et en archéologie pour la consolidation de pièces fragilisées.

On le trouve sous forme de granules qu'on peut diluer soi-même dans l'acétone (en recherchant alors la viscosité idéale pour l'application qu'on souhaite faire) ou encore en solution préparée. (pour mes ammonites pyriteuses c'est celle-là que j'utilise).

A utiliser dans un endroit ventilé ou à l'extérieur, très inflammable par les vapeurs d'acétone.

L'aspect du fossile est modifié il devient brillant. Mais je préfère une ammonite pyriteuse devenue brillante que la même qui tombe en poussière...

Excellent dimanche,

Cordialement,

jph

  • 1 year later...
Posté(e)

Chouettes, ces récoltes paléontologiques :top:

Cela dit, les Bondons, pour nous les minéralos, c'est aussi en Lozère un district à minéralisations BGPC... de type filonien je crois, je dirais même (mais Trenen23 le validera) filons de couverture. Cad des filons qui recoupent à l'emporte-pièce les strates sédimentaires du Jurassique (dont celles-ci peut-être bien, entr'autres).

Je dirais aussi: "terrain de thèse de doctorat d'un jeune géologue turc de passage à Paris chez Routhier vers 1970, du nom de Cataploglu ou qq ch comme ça".

Je vais enquêter, des fois qu'il y aurait quelques cristaux de sulfures chouettes, et je reviendrai sur le forum :yes3:

Posté(e)

Trouvé pour commencer:

Surfaces d'aplanissement et métallogénie de l'uranium : un type de gisement supergène (sur l'exemple du gisement des Bondons, Lozère, France)
Année de publication 1977 Type de document Article Auteurs Trescases Jean-Jacques. In Résumés des communications présentées par les géologues ORSTOM au cours d'une journée d'étude qui s'est tenue à Bellevue (laboratoires du CNRS), le 12 octobre 1976 Source Cahiers ORSTOM.Série Géologie, 1977, 9 (1-2), p. 63-64. ISSN 0029-7232
Posté(e)

Et bien sûr:

Auteur(s) : BOULADON J.
Titre : La minéralisation en Pb-Zn du plateau des Bondons (Lozère). Résultats
des recherches effectuées en 1957 dans le granite et dans les schistes. Données
pétrographiques et métallogéniques
Orléans, B.R.G.M., 1959. 56p.. ill.
Mots clés : GEOLOGIE. METALLOGENIE. PETROGRAPHIE. MINERALOGIE. GRANITE.
MICASCHISTE. PLOMB. ZINC. LES BONDONS.

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