Invité Blackbird Posté(e) 20 août 2013 Signaler Posté(e) 20 août 2013 Toujours la revue Icare... Guynemer et les Cigognes 1967 n° 43 - 1987 / 3 n° 122 Le Baron Rouge tome I 1991 / 4 - n° 139 Le Baron Rouge tome II 1992 / 3 - n° 142 Citer
Invité Blackbird Posté(e) 28 août 2013 Signaler Posté(e) 28 août 2013 Voici la suite des effectifs ayant servi au " NORMANDIE NIEMEN " (septembre 1942 à juin 1945) Capitaine LIBIEDINSKY, Médecin Capitaine DE LA PANGE, Pilote de liaison, Lieutenant SHICK, Interprète et pilote de liaison, Aspirant STAKOVITCH, Officier radio, Sous-lieutenant PISTRAK, Interprète, Sous-lieutenant EICHENBAUM, Interprète, Aspirant ROHMER, Secrétaire Aspirant DE FRIEDE, Interprète Sous-lieutenant COROT, Interprète A suivre liste des Mécaniciens... Citer
Invité Blackbird Posté(e) 28 août 2013 Signaler Posté(e) 28 août 2013 Les livres anciens ont un passé, une vie, une âme... c’est cela qui m’attire et en fait tout leur charme... Aussi ai-je choisi de vous présenter ce soir un ouvrage édité en 1900 dont je viens de terminer la lecture... intitulé : « Paysages et Coins de Rues » de Jean RICHEPIN, illustré par Auguste LEPERE (60 gravures sur bois). Volume in-8 dos en maroquin bleu turquoise foncé... le relieur a toutefois conservé la couverture originale de l'ouvrage... le verso et la tranche eux se trouvent à la fin du livre... Il s’agit en fait de la réédition de textes, parus en 1883, dans le Gil Blas, sous la dénomination « Chroniques du pavé » . Dans cette brève étude de mœurs d’une vérité criante, très certainement croquée sur le vif par son auteur , on y retrouve toutes sortes de sentiments : de la tristesse, de la joie, des chants, des larmes, du bonheur, du désespoir, du soleil, de la neige, des floraisons ou bien encore le printemps… Au fil de ces pages émues ou piquantes, de ce recueil de contes, l'auteur nous présente la poésie la plus douce, les sentiments les plus délicats ; alternant avec l’argot le plus pimenté et les comparaisons les plus hardies… Une véritable peinture, sans la moindre concession des différentes couches sociales de l’époque ; si criante de vérité que l’on a l’impression de « sentir » le parfum d’une exquise finesse qu’exhalent les élégantes, ou les odeurs âcres des faubourgs boueux, du quartier de Vaugirard et bien d’autres coins encore ! Je souhaite à celles ou à ceux qui liront l’ouvrage, bonne route, en compagnie de J. RICHEPIN pour cette excursion à travers ruelles et impasses méconnues de la vieille cité Parisienne et de sa Région. Le poète, de sa plume enchantée, fera passer sous vos yeux une succession variées de scènes et de paysages d’une impressionnante réalité… Et que dire des illustrations d' A. LEPERE... Sublimes... Je crois que le mot est faible ! Elles ne sont ni vives ni criardes… toujours dans des tons neutres, des ocres pâles, des bleus atténués, des gris nuancés ; empreintes de douceur ; contribuant à apporter le mouvement, la vie à tous ces personnages et, en outre, à créer une parfaite harmonie avec le texte…. Du grand Art... Messieurs RICHEPIN & LEPERE ! Gravures sur bois pleine page Tête de Chapitre Voici pour conclure un extrait pris au hasard parmi les 26 contes composant cet ouvrage (Rêverie, Symphonie en Gris, Hallucination, Soleil de Décembre…) ainsi qu’une présentation de ce dernier… IL FAIT FROID... « La Première de l’Hiver » « Ça y est ! Monseigneur l’hiver va faire son entrée en scène. Les trois coups ont été frappés, et bien des fois déjà, par la lourde Cognée de l’Auverpin qui fend des souches sur le sonore pavé des cours. La rampe a été haussée brusquement; sur le rideau du ciel, le clair soleil de novembre plaque sa lumière d’une blancheur éblouissante. L’orchestre a joué son ouverture, la symphonie automnale dont la basse mélancolie est grondée par les lamentations du vent, tandis que dans la cheminée le feu pétille ronronne, siffle, éclate en arpèges, se disputant avec la bouillotte qui pique des trilles interminables et perle de fantastiques vocalises. Le rideau s’est levé sur le féerique décor de la Toussaint, tout doré et mordoré de pampres jaunis, de branchages roux, de feuilles mortes. Dans Paris même ces vagabondes feuilles mortes enchevêtrent leur rondes à la fois lugubres et burlesques, semblables à des fantômes d’enfants qui danseraient une farandole. L’orgue de barbarie rythme ce ballet, et moud la vieille romance qui vient battre l’aile contre les vitres closes : Jours tièdes, brises molles Pour longtemps sont passés Tournez, valsez comme des folles Pauvres feuilles, tournez, valsez. Et voici les comparses du drame qui sortent des coulisses : les bises aux joues gonflées, les Gelées au nez rouge, les roupies diamantées, les stalactites de givre qui pende loquent des moustaches. Ça y est ! Monseigneur l’Hiver va faire son entrée en scène . Les femmes ont un petit mourre enluminé de laque rose. Le lobe de leur oreille ressemble à un fraise, que l’on a envie de mordiller. Sous la voilette leur yeux piqués par le froid ont une humidité langoureuse. Leurs menottes ne demandent qu à être longuement pressées. C’est le moment des rentrées frileuses, où l’on vient s’assoir sur les genoux de l’homme aimé… » Citer
cascaillou Posté(e) 3 septembre 2013 Signaler Posté(e) 3 septembre 2013 Les lecteurs des aventures de Tintin se souviendront de ce poignard maudit qui vint se planter au pieds de notre journaliste, sinistre présage. Voici donc un katar (18/19ème siècle), arme d'estoc indienne. Tout le monde se rappellera également le fameux album des aventures de Tintin intitulé Coke en Stock. Et pourtant, il fut une époque pas si lointaine ou la poudre de perlimpinpin n'était en rien clandestine, ainsi voici une ancienne boite de médicament dont on s'amusera des indications thérapeutiques présentes sur le couvercle: c'est recommandé a tous pour soigner a peu près n'importe quoi, ce que je veux bien croire car après quelques unes de ces pilules notre malade devait certainement se retrouver en grande forme! Et j'anticipe votre curiosité: la boite est vide et du coup je reste avec mon hoquet...c'est trop bête D'ailleurs, si vous possédez d'anciennes boites de médicaments vantant les mérites d'autres joyeusetés telles l'arsenic au petit dej', l'eau gazéifiée au radon, ou encore l' héroïne contre les démangeaisons derrière l'oreille gauche... Citer
Invité SPATHFLUO Posté(e) 3 septembre 2013 Signaler Posté(e) 3 septembre 2013 Ah, le fameux couteau indien ! Merci, Cascaillou, de faire revivre ce fil oublié ! Citer
trenen23 Posté(e) 3 septembre 2013 Signaler Posté(e) 3 septembre 2013 Chlothydrate de cocaïne, ce ne serait pas un anesthésiant local par hasard ? Serge Citer
cascaillou Posté(e) 3 septembre 2013 Signaler Posté(e) 3 septembre 2013 C'est un plaisir que de partager ces tresors pittoresques et chargés d'histoire trouvés dans les greniers et les brocantes. Ca me fait penser que j'irai bien faire un tour aux puces d'ailleurs. Trenen, pour faire simple, les alcaloides sont des molecules organiques heterocycliques azotées basiques (un bon exemple d'alcaloide qui fait partie de notre quotidien c'est la cafeine contenue dans le café). Les alcaloides, qui sont comme indiqué des composés a caractere basique, sont preparé sous forme libre (donc basique) en milieu basique, ou sous forme de sel en milieu acide (dans le cas present le sel obtenu par acidification a l'acide chlorhydrique est le chlohydrate de l'alcaloide, mais on peut aussi bien preferer former un sulfate par acidification a H2SO4, ou bien encore d'autre sels). La forme basique d'un alcaloide est soluble dans les solvants apolaires, tandis que la forme acidifiée est soluble dans les solvants polaires, ce qui permet donc l'extraction et la purification des alcaloides en jouant sur le pH et la polarite des solvants. A la fin de la procedure, l'industrie pharmaceutique opte generalement pour la formation d'un sel, plus stable que la forme basique (pour une meilleure conservation). Tout ceci reste valable pour n'importe quel alcaloide. Quelque soit sa forme (basique ou sel), l'alcaloide conservera les memes proprietes pharmacologiques (et l'alcaloide cocaine possede effectivement un effet anesthesique local, ainsi qu'un effet vasoconstricteur peripherique, qui ont ete exploités en medecine). Citer
Invité Blackbird Posté(e) 4 septembre 2013 Signaler Posté(e) 4 septembre 2013 + 1 J'adore les brocantes et les puces... Faut aussi que j'y retourne... Parfois rien que pour le plaisir des yeux et le contact avec ces objets désirés... convoités... qui ont un vécu... une histoire que j'aime parfois partager et qui font notre bonheur ! Citer
cascaillou Posté(e) 4 septembre 2013 Signaler Posté(e) 4 septembre 2013 je regrette simplement les prix pratiqués en France (du fait de l'engouement des francais pour tout ce qui touche a l'art et a l'histoire) parfois franchement excessifs, toutefois dans certains pays voisins ou la tendance generale est au moderne, au design ou au fonctionnel on peut faire de tres bonnes affaires. Citer
cascaillou Posté(e) 5 septembre 2013 Signaler Posté(e) 5 septembre 2013 je viens de voir sur le web quelques anciennes boites de medicaments completement delirantes. Pour commencer des boites de preservatifs Nutex au radium pour mieux se prevenir des mst ou d'une grossesse. Egalement les pillules du Dr. Leprince arsenic-strychnine soignant des maladies imaginaires et conditionnées dans des boites en forme de cerceuil (l'inconscient de ce bon docteur se serait-il exprimé a travers le choix du packaging?). Typiquement le genre d'objets qui fera mon bonheur dans une brocante. Citer
Invité SPATHFLUO Posté(e) 5 septembre 2013 Signaler Posté(e) 5 septembre 2013 Oui... mais difficile à trouver. On est tous à la recherche de ces choses style "Elixir du Docteur Doxey" mais que ce soit à Leyment, Villeurbanne, farfouille de Genève, sans compter les petites manifestations locales, j'ai rarement vu ce genre de contenants. Toux, rhume, infections biliaires de toutes sortes, alors là, pas de problème... Par contre, il n'est pas rare de trouver de jolies fioles au nom d'officines, ou au titre amusant. Citer
Invité Blackbird Posté(e) 5 septembre 2013 Signaler Posté(e) 5 septembre 2013 Portefeuille Premier Empire vu sous toutes les coutures... pourvu d'un crayon... j'adore ce contraste entre le rouge et le vert empire Différentes possibilité de rangement Entièrement ouvert Papier floral intérieur en très bon état Citer
cascaillou Posté(e) 5 septembre 2013 Signaler Posté(e) 5 septembre 2013 Spathfluo, essaie la foire de Martigny, ca te fais un petit peu de trajet, mais ca en vaut la peine. Citer
Invité SPATHFLUO Posté(e) 6 septembre 2013 Signaler Posté(e) 6 septembre 2013 Si ça tombe pour le festival de Montreux, pourquoi pas ? Citer
le sablais Posté(e) 6 septembre 2013 Signaler Posté(e) 6 septembre 2013 On dérive du sujet il me semble ! Un nouveau sujet peut être ouvert facilement si vous le désirez la modération Citer
Invité SPATHFLUO Posté(e) 6 septembre 2013 Signaler Posté(e) 6 septembre 2013 Heu... Que veux-tu dire exactement par là, Hervé ? Est-ce à dire que ce fil est privé ? Citer
le sablais Posté(e) 6 septembre 2013 Signaler Posté(e) 6 septembre 2013 Non, pas du tout mais je voyais que le fil dérive vers les foires et les vide-greniers ! Un sujet intéressant qui mériterait bien un sujet à part ! Citer
Invité SPATHFLUO Posté(e) 6 septembre 2013 Signaler Posté(e) 6 septembre 2013 Ah, d'accord ! Peut-être, en effet... Où peut-on trouver, si ce n'est en brocante, de meilleur lieu évocateur de mémoire des objets, et d'histoire des hommes qui y sont liés ! Citer
Kayou Posté(e) 6 septembre 2013 Signaler Posté(e) 6 septembre 2013 Tout à fait "Thierry" ... et le Net est la plus belle des brocantes où l'on peut trouver et utiliser subtilement & gratuitement tout plein de tout ce que l'on veut. J'en use régulièrement. Entrez votre pseudo de géoforum (par exemple) dans Google, avec la mention "photo", ou encore "minéraux", et vous retrouvez vos photos que google a glané . Citer
Invité valanni Posté(e) 6 septembre 2013 Signaler Posté(e) 6 septembre 2013 Retrouvée à la cave une channe vaudoise en étain de 1930, date où mon grand père était trésorier de la gym de Plainpalais à Genève... 83 ans après elle refait surface Les channes et les gobelets qui vont avec sont toujours d'actualité pour un bon nombre de fêtes, des fêtes de gym, des fêtes de tir...Le blanc n'est pas livré avec, bien que des fois Citer
Invité SPATHFLUO Posté(e) 6 septembre 2013 Signaler Posté(e) 6 septembre 2013 Bien avant l'invention du Mac, les fabriques utilisaient de l'imprimé en interne. Notes de service, notices, etc. Force était, en fonction de la variété de ces imprimés, d'avoir une alternative au coût élevé d'impressions professionnelles. C'est là que la "Parfaite" entrait en jeu. Jeu de patience, consistant à aligner les types de caoutchouc dans une glissière portative, à encrer ensuite une surface plane, à appuyer sur cette surface le tampon, et ensuite, à presser ce tampon sur le papier destiné à recevoir l'impression. En général, cette impression était soit trop baveuse, soit trop pauvre... Citer
Invité Blackbird Posté(e) 6 septembre 2013 Signaler Posté(e) 6 septembre 2013 Napoléon au Bivouac en 1813... gravure de Raffet... épreuve sur chine avant la lettre... c'est à dire avant l'inscription du titre, de la légende, du nom de l'auteur, qui en fait bénéficie du meilleur état de la planche réalisée... Pour celle avec le texte, je vous la présenterai ultérieurement Format 40 X 60 cm... Citer
Invité Blackbird Posté(e) 11 septembre 2013 Signaler Posté(e) 11 septembre 2013 " Revue Nocturne " lithographie de Raffet 1838... L'Artiste lui a donné pour légende une des strophes du poète allemand Sedlitz : " C'est une grande revue - Qu'aux Champs Elysés - A l'heure de minuit - Tient César - Soulevant de leurs mains squelettiques, leurs glaives longs et tranchants, les vieux escadrons - " Sanglants et balafrés " - défilent au galop à la clarté pâle de la lune, devant un César pensif sur son cheval Blanc... " On peut voir juste devant l’Empereur l’Étendard du Régiment surmonté d'une Aigle Impériale et sa Garde (en outre un Régiment de Cuirassiers - Cavalerie lourde). Citer
Invité Blackbird Posté(e) 11 septembre 2013 Signaler Posté(e) 11 septembre 2013 Changement de sujet, changement d'époque... Une restauration apocalyptique ! ! ! Peinture sur bois 90 X 60 cm... Tableau cassé en son milieu avec de nombreuses éraflures, manques de peinture et soulèvement de la couche picturale due à une exposition excessive à l'humidité... manque de parties du panneau... Les deux parties ont été assemblées au moyen de saignées creusées sur toute la longueur et l'introduction de part et d'autre d'une lame de métal. Refixage de la couche picturale, nettoyage, masticage avec imitation du grain et traitements divers pour le panneau et la peinture... Retouches effectuées... vernissage... restauration terminée ! ! ! Citer
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