AlainR Posté(e) 11 octobre 2010 Signaler Posté(e) 11 octobre 2010 Les roches sédimentaires des fonds marins qui s'enfoncent peu à peu dans la croute terrestre sont gorgées de sel, non? Quand ces roches sédimentaires arrivent au stade d'être métamorphisées, que devient le sel ? A ce que je sais on ne trouve pas de trace de sel dans les micaschistes et les gneiss Y-at'il un transformation chimique à un moment donné? Citer
yvan6601 Posté(e) 11 octobre 2010 Signaler Posté(e) 11 octobre 2010 Il ne me parait pas évident que les sédiments, sous l'effet des pressions, se comportent comme des éponges, ils subissent, je présume, une sorte d'essorage qui élimine l'eau et NaCl dissout bien avant que des effets du métamorphisme interviennent, les strates calcaires ou marneuses ne sont pas plus "salées" que les schistes ou les gneiss et les gisements de sel ont une autre origine que l'imprégnation par l'eau de mer des sédiments. Ce point de vue ne relève cependant d'aucune certitude scientifique.... Citer
yvan6601 Posté(e) 11 octobre 2010 Signaler Posté(e) 11 octobre 2010 pour plus de précision, je pense qu'il faut différentier un phénomène d'imprégnation des phénomènes d'évaporation - concentration - précipitation qui sont à l'origine des gisements de différents sels. Citer
Kayou Posté(e) 11 octobre 2010 Signaler Posté(e) 11 octobre 2010 Je me risque à participer... et au premier pet je briserai ! Lors de la formation des couches sédimentaires marines, l'eau de mer est expulsée lors du compactage et n'entre pas dans la composition minérale. (Calcaires, argiles, grès) On en trouve dans certains gisements de pétrole je pense. Les couches de sel se produisent par évaporation dans des lagunes (sel gemme, gypse...), puis peuvent être recouvertes de couches sédimentaires marines, ou continentales, suivant la suite de l'histoire. Elles pourront, du fait de leurs propriétés physico-chimiques particulières, donner des diapirs, ou des couches savon dans les phénomènes tectoniques, ou rester sagement intercalées entre d'autres couches. Citer
AlainR Posté(e) 11 octobre 2010 Auteur Signaler Posté(e) 11 octobre 2010 Salut Claude Merci pour l'explication. J'ai une autre question pour l'expert. Que devient le pétrole dont les poches n'ont pas été exploitées ? Petit à petit la poche va s'enfoncer vers le point de métamorphisme des roches. Du fait que ce pétrole est hermétiquement coincé, qu va t'il se passer? Citer
Adrien Posté(e) 12 octobre 2010 Signaler Posté(e) 12 octobre 2010 très rapidement pour le pétrole : -il n'y as pas de "poches" , les grands lacs souterrains de pétrole, ça n'existe pas. Le pétrole est contenu dans la porosité de la roche. -le pétrole se forme par "maturation" de la matière organique contenu dans un sédiment. C'est ce que l'on appelle le craquage, les molécules organiques sont "découpés". Il faut une certaine température et un certain temps pour que cela se produise. -la macération de la matière organique va produire d'abord de l'huile (pétrole) puis du gaz (molécule encore plus petite) si le processus continue ou si la température est trop important. Ce sont des fluides légers qui vont chercher à remonter vers la surface et à partir de la roche ou ils se sont formés (roches mères). -Les hydrocarbures vont migrer. -Les hydrocarbures remontent jusqu'à ce qu'ils rencontrent un "piège", comme une couche imperméable. La roche qui accueil les hydrocarbures est appelé: la roche réservoir ou roche magasin (et toujours pas de lac ). Ce sont les pièges qui forment les gisements d'hydrocarbures. -Si les hydrocarbures ne rencontrent pas de piège, Ils atteignent la surface ou ils seront bio dégradés, et formeront des bitumes (disparition des parties les plus fines). Ce sont les grands gisements du Canada ou de Madagascar, mais on peut voir la même chose en Auvergne. Voila voila Oups, je vois que j'ai pas répondu à la question en faite. Donc si la "cuisine" continue, augmentation de la pression et de la température, ta matière organique continue à être craquer > huile puis gaz puis plus rien... triste sort. Citer
Invité Posté(e) 12 octobre 2010 Signaler Posté(e) 12 octobre 2010 On pourrai avoir des dépôts de sel par précipitation si la concentration de sel dans l'eau dépasse environ 320 grammes par litre d'eau. Sinon le sel ne précipite pas plus rapidment qu'il se dissout. Toutefois nos océans contiennent plus de 10 fois moins de sel. Citer
Stoof Posté(e) 12 octobre 2010 Signaler Posté(e) 12 octobre 2010 L'eau de mer est effectivement expulser lors de l'enfouissement des roches sédimentaires. Elle intervient souvent comme vecteur de minéralisation lié à une activité hydrothermale. (par son expulsion de roches enfouies ou encore par infiltration et permet une mise en solution de différents éléments). On va ainsi pouvoir trouver par exemple, des veines, veinules, stockwerk et breches dans lesquelles, les inclusions fluides vont présenter une signature atmosphérique ou météorique, parfois mélanger avec des saumures d'origines mantellique. Il faut bien faire la différence entre l'eau H2O qui sert de vecteur mais qui n'entre pas dans la composition des minéraux (je suis d'accord avec Kayou ), et l'eau que l'on retrouve dans les minéraux, présente sous forme OH. Citer
AlainR Posté(e) 13 octobre 2010 Auteur Signaler Posté(e) 13 octobre 2010 Merci pour ces interventions Citer
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