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Etude de strates sédimentaires, région Cap Creu


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Les limites de séquences sont différentes.

dans notre cas les lamines obliques angulaires sont comprises entre deux séquences à lamines à plan parallèle.

Ce la témoigne, d'un hydrodynamique constant, unidirectionnel avec changement de vitesse.

dans ta photo, cela n'a rien a voir, on observe uniquement des lignes quasi horizontale puis oblique, celle ci sont alors érodées et une autre sequnce commence ce sont des stratification oblique tangentielle.

Voir ce document: http://online.hocking.edu/~caudill_m/ssPRT.pdf

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Ca a l'air d'aller, sauf qu'il faut vérifier si ce qui nous apparait dans notre plan de vison comme des strates horizontales, le sont bien également dans le plan perpendiculaire. Sinon ce serait aussi des plans oblique que l’érosion fait paraitre comme horizontaux.

Voir image page 17 du document joint a mon post precedent,...

Cette hypothèse me semble plus probable( cela temoignerais de changement de direction de l'agent de dépôt qui pour moi est l'eau).

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pas beaucoup de temps pour suivre le sujet

regardez en biblio si vous connaissez des depots dunaires avec du ciment carbonaté

pour ma part pas grand chose de plus a ajouter si ce n'est que dans la dizaines de milliers d'echantillons de grès/sables que j'ai pu observer et decrire tous les sables qui associent glauconie, ciment calcaires et foram sont marins.

Il faut que vous consideriez l'ensemble des criteres et non pas chacun d'entre eux isolement. En geosciences on marche beaucoup par compararaison avec des cas similaires. La demarche de Alain de comparer avec des depots Albien est bonne pour la comparaison des depots.

vous trouverez des articles de haut niveau sur l'origine de la glauconie et les degres d'aterations en rapport avec les couleurs entre vert et noir.

Le seul cas que je connais de glauconie dans des dunes eoliennes Bartoniennes est de la glauconie noircie par l'alteration, ces memes gres que presente esor dans son sujets 'gogotes'.

Enfin je peux vous certifier que lorsque des geologues effectuent des correlations, ce que nous avons ici (gres glauconieux, foram, carboantes) est placé soit en surface transgressive, soit en niveau condensé qui correspondra au plus ghaut niveau marin

Bonne biblio et a+

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OK

La vallée étaient donc, au moment de la formation de ces sables, entre 50 et 100 m en moyenne au dessus du niveau du lit actuel de la rivière.

C'est plausible. Du fait d'un rivage plus proche qu'aujourd'hui.

Un petit croquis pour fixer les idées. Dis-moi si cela correspond à ton idée :

post-2599-0-40820300-1328684252_thumb.jp

Les hachures obliques correspondent à un remplissage sédimentaire. (Je ne pense pas que le socle ait pu s'éroder d'une telle profondeur tandis que les sables restaient en place)

Selon ce principe, les sables pourraient correspondre à l'emplacement d'un paléo-méandre. Ce qui expliquerait l'absence de trace de l'autre côté de la vallée.

Cet aprem, je referai un croquis à l'échelle d'une coupe de la vallée, en plusieurs points.

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esor, je vais laisser les geomorphologues expliquer l'erosion regressive et les vitesses de creusement.

Il me semble que j'en ai deja parlé dans ce long sujet (pas pratique pour retrouver les infos).

oui le socle a pu se faire eroder ainsi en quelques 100aines de milliers d'annees tout en preservant les grès.

et ne pas oublier qu'on est dans les Pyrénées et que sur une période de 5 a 30 Millions d'annees, ce qui se trouvait à +/- 10m du niveau marin actuel a pu s'elever de plusieurs 10aines de metres La tectonique Pyreneene est active depuis l'Eocene jusqu'a l'actuel (cf seismicite) et les foraminiferes trouves ici apparaissent des la fin de l'Oligocene.

et on en arrive toujours au même point:

pas de noms d'especes de fossiles stratigraphiques = pas de réponse precise et plusieurs hypothèses

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Je reprend ton exemple pour plus de clarté :

LEGENDE:

p1delta. Faciès deltaïques : sables, graviers, galets. Latéralement, dans

les diverticules septentrionaux de la ria (en amont de Millas) aussi

bien que longitudinalement (en amont de Néfiach) lorsque le domaine

marin passe sous influence fluviatile, les indicateurs biologiques de

milieu marin se raréfient puis disparaissent en même temps que les

faciès détritiques accentuent leur caractère proximal.

Dans ce contexte spécifique de deltas sous-marins, seules les structures

sédimentaires — étayées éventuellement par le témoignage du

microplancton marin (Cravatte et al, 1984) — peuvent apporter la

preuve de l'ambiance marine du dépôt. On relèvera, à cet égard leur exceptionnelle amplitude.

Il faut également remarquer que dans ce domaine paléogéographique

de fond ou de bordure de ria, soumis à de gros apports détritiques, il

n'est pas toujours aisé de pointer avec précision le passage du marin

au continental.

Ici, la nature marine des couches Pliocène est validée uniquement par leur structure et quelque microfaune (même combat qu'au Cap !)

Il y a tout de même - en plus du sable - du gravier et des galets...

La pointe de ta flèche sur la carte géol doit se situer à 150 m. Les couches s'étendent jusqu'à un peu plus de 200m.

Côté espagnol, ont retrouve les mêmes formations marines Pliocènes, du côté de Rosas qui, elles, montent péniblement à 90 m. (voir carte géol Rosas jointe- N3A)

Alors que nos sables culminent autour de 150 m...

Il y a un truc là qui faudrait m'expliquer !

post-2599-0-19841500-1328812544_thumb.jp

p1c. Faciès continental : limons et marnes concrétionnées. Abstraction

faite des recouvrements superficiels quaternaires, ce Pliocène

continental couvre toute l'étendue située au Sud-Est d'une ligne Millas—

Rivesaltes.

Cette formation continentale enregistre une double variation de

faciès, longitudinale d'une part (selon la direction de la Têt) et transversale

d'autre part (selon la direction méridienne). Cette dernière,

étant données ses très nettes délimitations cartographiques, a permis

d'introduire des subdivisions faciologiques (pBn et pBr2) correspondant

aux apports latéraux. L'évolution longitudinale des apports allochtones

est loin d'être aussi tranchée. Il s'agit globalement — au sein d'une

formation alluviale de piémont — d'une évolution progressive assurant

la transition entre les faciès proximaux d'amont, situés aux débouchés

des cônes (cailloutis grossiers d'Ille-sur-Têt), aux faciès distaux d'aval

(limons jaunes silteux marmorisés, niveaux de concrétions carbonatées,

etc.).

L'âge zancléen de cette formation continentale est prouvé par les

microfaunes de rongeurs qu'elle a livrées sur les trois feuilles limitrophes

à Terrats (Michaux, 1976 : feuille Céret), Villeneuve-de-la-

Raho (Mein et Aymard, 1984, 1985 : feuille Argelès-sur-Mer) et

enfin du Serrât d'en Vacquer, avec ses deux sites : batterie (Depéret,

1890) et château d'eau (Mein et Aymard, 1984, 1985; Michaux et

Aguilar, 1985). Il faut rappeler que ce site célèbre en paléontologie

(faune dite de Perpignan ou du Roussillon) se trouve à moins de

500 m de la bordure orientale de la carte (feuille Perpignan). Ces

trois gisements appartiennent aux biozones MN 14 de l'échelle de

Mein (Mein, 1975) et F de celle d'Aguilar et Michaux (Aguilar et

Michaux, 1984, 1987), équivalentes, l'une comme l'autre, au Zancléen.

Ici, le Zancléen continental est daté par de la faune terrestre (du solide).

Donc, je suppose que la formation marine précédente est confortée par ces datation.

Mais là encore, la seule valeur sûre est une datation sur du continental.

analogie.gif

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Je reprends une photo où on aperçoit le 1º affleurement sur la gauche (strates inclinées) et l'affleurement suivant (strates parallèles au sol).

On se rend compte que le 1º affleurement est plus ancien que le suivant.

Un dépôt est venu se rajouter ultérieurement par dessus les strates inclinées du 1º affleurement, on le voit nettement sur la photo.

post-8571-0-66151400-1328949109_thumb.jp

post-8571-0-69426400-1328949573_thumb.jp

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Grand principe en stratigraphie Alain: l'ancien est sous le récent, sauf renversement de situation (tectonique).

Et les strati entrecroisées sont justement un critère de polarité en cas de doute.

A lire ou à relire, bien calé au chaud !

http://www.ulb.ac.be...gie_2008-09.pdf

http://www.etab.ac-c...y/cacreuil2.htm

http://www2.ulg.ac.b...s/processus.htm

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Merci Claude, super ces liens ;)

Les sédiments de l'affl. 1 (strates inclinées) se trouvant en dessous, ils sont forcément plus anciens.

Une autre remarque:

Dans les strates du 1º affleurement il n'y a que du sable grésifié, rien d'autre:

post-8571-0-47863200-1328959283_thumb.jp

Affleurement suivant (nº2), dans la plupart des strates il y a des morceaux de roches anguleux:

post-8571-0-68857500-1328959309_thumb.jp

On peut donc dire que ces 2 dépôts sédimentaires ne sont pas de même nature et certainement d'âges différents.

Une question: ces cailloux anguleux présents dans les strates, sont-ils d'origine fluviatile ou est-ce le résultat d'une transgression marine ?

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Pensée du jour:

Plutôt que d'envisager une (ou des) avancée du niveau de la mer à l'intérieur des terres, pourquoi ne pas envisager l'inverse ? C'est à dire un soulèvement du socle avec l'orogénèse pyrénéenne qui aurait ramené le niveau de la mer où il se trouve actuellement ??

Dans ce cas là les affleurements seraient les témoins de l'ancien rivage constitué de dunes et terrasses marines, sables remaniés en partie par du fluviatile et l'érosion.

A vous la Compagnie...

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L'eau monte ou descend, la terre aussi, plus le temps qui passe sans s'en faire, il y a de la pente, de l'érosion, sur les pentes il y a des formations de pente (non roulées) venues d'en haut et qui ont dévalé la pente vers le bas, tandis que des sables venus du bord de la mer en bas ont remonté la pente vers le haut, l'ensemble constituant un double pléonasme caractérisé, un mélange des deux existe localement...du remaniement par l'eau et/ou le vent, des dépôts bien stratifiés et même entrecroisés pour bien simplifier, pour une même série de strates la supérieure est la plus récente mais les séries d'en haut sont peut être plus anciennes que celles d'en bas, sinon celles d'en bas auraient été gommées par celles d'en haut...

et pendant ce temps la paella...

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Pensée du jour:

Plutôt que d'envisager une (ou des) avancée du niveau de la mer à l'intérieur des terres, pourquoi ne pas envisager l'inverse ? C'est à dire un soulèvement du socle avec l'orogénèse pyrénéenne qui aurait ramené le niveau de la mer où il se trouve actuellement ??

Dans ce cas là les affleurements seraient les témoins de l'ancien rivage constitué de dunes et terrasses marines, sables remaniés en partie par du fluviatile et l'érosion.

A vous la Compagnie...

Réponse à la " pensée de l'autre jour " :

Alain, ça doit faire plus un an qu'on évoque l'idée, la dernière c'est au #811.

donc ce n'est pas moi qui vais te contredire. D'ailleurs sur une de tes dernières images il semble bien que la stratigraphie (à distinguer du litage oblique) soit inclinée par l'orogénèse. pourrais tu confirmer qu'il existe bien un pendage homogène sur cet affleurement, orienté vers l'Ouest ?

voir images dsc00972.jpg et affl. 1.jpg

On fêtera le #millieme message (ça va tomber sur qui ?) avec la paëlla géante ?

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Salut Claude, voilà ce que dit le lien que tu m'as envoyé de l'Université de Liège:

post-8571-0-59206800-1329302592.jpg

A: sable quartzeux éolien dont les grains ont un aspect "rond-mat" (Cervantès, Australie). B: sable marin, également quartzeux, dont les grains ont un aspect "émoussé-luisant" (Kalbarri, Australie). Ces différences reflètent la nature différente de l'agent de transport

:desole:

AU SECOURS !

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Tu as tout bon Alain: ... rond et mat à cause des percussions entre grains pour l'éolien, et rond et luisant pour le roulé marin...

Mais, dans le Sahara algérien j'ai pu observer des grains vraiment éclatés, anguleux: faut dire qu'il y a des endroits où le vent souffle fort, et où les sables sont transportés d'ici à là et vice versa depuis longtemps. (j'avais mis une photo, si je la retrouve je la replacerai )

Photos qui ne supportent pas l'agrandissement, me faudrait les refaire.

post-3743-0-93550600-1329317969_thumb.jp

post-3743-0-02040400-1329317997.jpg

post-3743-0-39151500-1329317967.jpg

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