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Explorer une mine...


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Salut à tous,

Le weekend dernier, j'ai trouvé par hasard une mine de barytine non condamnée, et "légalement accessible mais sans plan et à mes risques et périls".

Je n'ai encore jamais explorer de mine. Je ne connais pas trop les dangers sinon que tout peut s'effondrer, et j'aimerai savoir (pour ceux qui veulent bien en parler) quelles seraient les précautions à prendre.

Pour le matos, j'ai mon marteau et mon burin, mon casque et mes gants.

Les 10 premiers mètres sont horizontaux, puis la fond semble à première vu bouché, mais en regardant bien, on voit les poutres(?) puis au dessus, un trou qui monte. Je n'ai pas pensé à prendre de photo et je ne sais pas si je suis très claire, mais en gros, on dirait qu'elle à été bouchée sommairement, puis dégagée par le haut pour retrouvé la suite du conduit derrière.

Je n'ai pas osé m'y aventurer.

Je n'ai pas trouvé de documents sur cette mine, mais d'après la carte géologique et le filon en question, cette mine devrait être courte, et horizontale.

Pouvez-vous me donner le BAba d'un bon explorateur??

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Bonjour,

A mon avis ça dépend de "tes compétences de base". As-tu un niveau autonome en alpinisme ou/et en surtout en spéléo? Si oui il faudrait que tu trouves un collègue dans ta région pour qu'il te montre un peu les risques spécifiques aux mines. Si non motive toi pour t'inscrire dans un caf ou un club spéléo c'est indispensable pour évoluer correctement.

Si la galerie est horizontale et courte tu n'as pas franchement besoin de technique particulière mais encore faut-il que tu puisse estimer la stabilité de l'ouvrage...

En gros :

- risque de chute dans les puits (ou à travers un plancher douteux)

- risque d'éboulement surtout si tu tapes là où il ne faut pas (attention aux bois en place souvent pourris)

- risque de noyade

- risque d'asphyxie

...

Voilà je ne veux pas te décourager mais un minimum de formation me semble indispensable

Courage

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Je connais les bases en alpinismes, fait de l'escalade, mais n'ai jamais fait de spéléo effectivement.

La galerie est courte, mais il faut se faufiler à plat ventre pour vraiment rentrer... Brrrr

Effectivement, un club de spéléo serait pas mal, mais c'est jamais vraiment donner ce genre d'inscription!

En général, les éboulements viennent plutot du haut? ou de partout?

Parceque si la galerie n'est pas trop vieille, je me dis quand même que les gens qui bossaient dedans à l'époque ne devaient pas travailler dans une zone à fort risque???

Ou alors ils avaient une sacré prime!!!

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Ne pas sous-estimer les risques : ils sont innombrables !

Ne jamais s'aventurer seul à l'intérieur d'une ancienne mine !

Toujours laisser une tierce personne à l'extérieur !

Ton " truc " qui monte vers le haut pourrait très bien être une trémie de soutirage chargée de quelques tonnes de matériaux instables qui ne demandent que de dégringoler à la première occasion…

Sombre tableau ? Non ! il est très partiel ! et je sais de quoi je parle ! (même si " À vaincre sans risque… ")

À toi de voir ! À+

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Va sur le site de la fédé de spéléo www.ffspeleo.fr et demande la liste des club de ton secteur.

Dans tous les cas je te déconseille de te rendre dans une mine seul(même si tu la trouve sans danger)

Un simple incident comme par exemple une panne d'éclairage peut devenir un gros problème si tu te trouve seul.

De toute façon je part du principe que normalement il faut être un minimum de 3 personnes pour pratiquer la spéléologie.

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Papyfred et Cricri 46 te donnent de très bon conseils, la spéléologie dans les anciennes mines comporte beaucoup plus de dangers que dans des cavité naturelles.

Les risques méconnus par un néophite peuvent être lourds de conséquences.

Prudence, adresse toi à des personnes compétentes en ce domaine avant de t'y aventurer.

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Ok, merci pour vos conseils.

Je ne vais pas m'y aventurer seule, ca c'est sur. Rien que pour les 10 premiers mètres éclairés par le jours, on étaient 2!

En tout cas, ca peut-être l'occasion de s'initier à la spéléo.

Ca donne envie, d'autant que cette mine n'a pas l'air d'avoir été beaucoup explorée, mais je préfère rester en vie plutot que de ramener un joli cailloux!

Mais du coup, n'existerait-il pas des mines ouvertes aux minéralo amateurs? Non, je crois que je rêve là!

Les mines encore en activité peuvent-elles êtres visités??

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Parmi les règles, celle qu'il y ait un gars qui reste dehors pour donner l'alerte, c'est le casse tête

et pourtant c'est CAPITAL

Non, mais, pense donc !!

Tu es dans un milieu où, si le gite est réputé pour les cristaux, tu fais la QUEUE (presque) pour entrer dans la galerie abandonnée :triste:

Tu as des gars qui attendent, dehors, que tu sois (enfin) sorti, pour entrer à leur tour, avec perforatrice et petit compresseur, sac de couchage, camping-gaz, victuailles pour tenir un siège :super: et rouleaux de PQ, le temps (tout le temps) d'EXTRAIRE LES SPECIMENS qui feront un tabac à SMAM

Ils savent que, s'ils sortent prématurément, sans avoir exploité toutes les diaclases du filon, :lasse: c'est risqué, il va y avoir un gars de l'équipe suivante qui, les innocents aux mains pleines :super: , VA DONNER sur le burin le coup de massette ultime :surpris: qui, soudain, va pénétrer dans une nouvelle géode et donner accès à LA géode de tous les rêves

Comment veux tu qu'un couillon du groupe se porte volontaire pour rester dehors,à tenir quasiment la chandelle, pendant que les autres s'éclatent ??

Donc, toute l'équipe rentre, et en cas d'accident, c'est la cata :question:

Normalement, il faudrait etre quatre:

un qui fait le guet et trois qui entrent

En cas d'accident sur l'un des trois, il y en a un qui reste auprès de lui pour le soigner, ou le réconforter, ou l'empecher de faire des imprudences, et l'autre qui ressort prudemment pour donner l'alerte au quatrieme

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Ah ouai quand même!! Et tout ca pour un beau caillou!!!

J'en suis pas encore là! Et j'espère pas y arriver (même si je respecte ceux qui le font (de manière propre et civilisée s'il vous plait) )!

Pour ma part, et ma petite mine, il n'y a pas la queue, surement parceque c'est un coin paumée, et surtout je pense parcequ'il n'y a pas de super géodes à l'intérieur, tout juste une barytine bien compacte!!! Mais du coup, idéal pour faire les premier pas... pas trop loin!!! Prudence... j'ai bien compris

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bon comme personne ne répond, voilà la procédure à suivre par le copain qui sort de la mine afin d'alerter les secours.

En cas d'alerte relative à un accident spéléo, téléphoner par ordre de priorité jusqu'à l'établissement d'un contact :

* A un responsable local du Spéléo-Secours-Français

(si vous voulez, je peux vous communiquer les coordonnées du CT de votre département)

* A la cellule opérationnelle nationale du Spéléo-Secours-Français

Téléphoner au numéro vert : 0800 121 123

* Au Centre de Traitement de l'Alerte (tél : 112) en précisant :

- Qu'il s'agit d'un "accident de spéléologie"

- Qu'il faut alerter le "Conseiller Technique"en spéléo-secours sur le département.

* A la gendarmerie locale (tél : 17) en précisant :

- Qu'il s'agit d'un "accident de spéléologie"

- Qu'il faut alerter le "Conseiller Technique"en spéléo-secours sur le département.

En cas d'accident corporel, il est indispensable que l'alerte soit transmise par un témoin direct. Il pourra ainsi répondre aux questions qui lui seront posées relatives au lieu, à l'heure et aux circonstances de l'accident. Le message d'alerte devra également comporter un bilan de santé minimum de la victime (les six questions).

Il faut consacrer le temps nécessaire à la collecte et à la rédaction des renseignements qui constituent le message d'alerte.

A savoir :

L'heure et les circonstances de l'accident

Le bilan de l'accidenté.

Le minimum sera :

1. La victime répond-elle aux questions ?

2. Peut-elle bouger tous ses membres ?

3. Sa respiration est-elle normale ?

4. Le pouls bat-il au poignet ?

5. A-t-elle des blessures évidentes ?

6. Est-elle en train de s'affaiblir ?

Prenez votre temps pour faire le bilan des 6 questions, cela est important pour l'équipe médical du SSF et du CT(mais attention nous ne sommes pas médecin, alors pas de conclusion médical)

marquer toutes les réponses par écrit sur papier et donner les réponses au conseiller technique du SSF,seul personne responsable à la gestion des secours du SSF (habilité par le préfet)

A savoir aussi que chaque minéralo qui pratique la spéléologie minière doit avoir :

dans son casque:

une couverture de survie

un petit crayon en papier

une feuille de papier afin d'inscrire les 6 questions

et surtout le numéro vert national du SSF : 0800 121 123

dans son sac:

une petite boite avec des bougies(sauf si vous avez un éclairage à l'acéto) afin de pouvoir réaliser un point chaud pour le blessé.

Voila quelques infos au sujet d'un déclenchement d'une alerte.

Par la suite si des pratiquants de la spéléologie-minière veulent une formation en auto-secours, je reste à leurs disposition ainsi que des membres du forum(cadre de la FFS) pour l'organisation d'un stage .

merci

christian :siffler:

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'cricri46' date='mardi 08 juin 2010 à 09:17' post='273188']

Par la suite si des pratiquants de la spéléologie-minière veulent une formation en auto-secours, je reste à leurs disposition ainsi que des membres du forum(cadre de la FFS) pour l'organisation d'un stage .

christian :siffler:

Exact Christian, une formation auto-secours serait pertinente, malgré le fait il faudrait qu'il y ait d'abord une formation basique pour progresser en toute sécurité sous terre.

J'avais déjà lancé ce sujet il y a quelque temps, cela s'était terminé en queue de poisson.

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je suis d'accord avec toi Alain, pour moi la formation est primordiale pour une bonne pratique de la spéléo-minière.

Quand nous savons que nous avons très peut de temps pour mettre en application un décrochement d'un coéquipier qui est inanimé sur corde faute de le voir mourir sans une intervention rapide , cela fait réfléchir....

Pathologie induite par le harnais:

Voici une petite synthèse du docteur Jean BARIOD et de Bruno THERY paru dans la revue fédérale SPELUNCA n°55 de 1994

En 1979, dès sa création, la commission médicale de la Fédération française de spéléologie (FFS) s’intéresse à 15 décès inexpliqués de spéléologues sur corde. Les recherches bibliographiques permettent de trouver une étude du dr AMPHOUX (1978) décrivant une série de tests de suspension en harnais dans le cadre de recherches sur la prévention des chutes dans les travaux du bâtiment. Ces essais mettent en évidence des perturbations physiologiques inquiétantes entrainant l’arrêt des tests. Les médecins fédéraux collaborent donc avec le dr AMPHOUX pour reprendre l’étude sur ces phénomènes.

Une première série d’essais a lieu en 1984 au CREPS de Chalain : deux spéléologues suspendus sans qu’ils bougent, perdent connaissances en 7 et 30 minutes. L’état des sujets nécessite une courte réanimation, les essais sont donc suspendus.

Pour la première fois , il est donc mis en évidence que la suspension inerte dans un harnais peut à elle seule, entrainer des troubles physiopathologiques graves.

En 1986, Une deuxième série de tests est lancée en milieu hospitalier. Malgré l’ampleur des moyens déployés, il n’est toujours pas possible de donner une explication claire au phénomène observé. Une campagne d’information et de prévention est donc lancée en direction des spéléologues. Ce qui est acquis :

Pour un spéléologue lambda, rester en suspension dans son baudrier ne pose aucun problème particulier hormis quelques douleur de compression au niveau des sangles. En effet , en situation normale notre organisme modifie en permanence ses points d’appui. Si le corps du sujet reste inerte, apparaissent rapidement des lésions cutanées (escarres), des problèmes de retour veineux et pour finir, des troubles cardio-circulatoire.

Dans quel cas le spéléologue est-il inerte sur corde :

- traumatisme crânien par chute de pierres dans un puits ou par choc lors d’un pendule (rupture d’amarrage par exemple).

- accident médical au cours de la remontée (syncope, trouble du rythme cardiaque)

- état d’épuisement sur corde. Il peut alors survenir très rapidement une incapacité physique totale à continuer la progression sur corde. Cette fatigue peut empêcher toute tentative de passage sur descendeur. La situation se dégrade très vite avec inhibition motrice et troubles psychologiques (panique) suivie rapidement d’une perte de connaissance avec du basculement du corps en arrière. Dans quelques cas, le décès semble rapide.

Les manifestations cliniques observées chez les sujets d’étude sont identiques

- sensation de malaise général,

- sueurs,

- nausées,

- vertiges,

- bouffées de chaleur,

- sensation d’oppression thoracique,

- augmentation du rythme cardiaque,

- arythmie,

- hausse de la tension artérielle,

- perte de connaissance. Le malaise grave survient rapidement (entre 3,5 et 30 minutes)

L’évolution vers la mort semble inévitable.

Un spéléologue inerte sur corde doit donc être décroché rapidement, c’est une urgence vitale.

Afin d’éviter d’en arriver là, il convient de respecter quelques règles :

- Choisir un un baudrier adapté à sa morphologie, il n’existe pas de modèle universel.

- pas de baudrier bricolé inadapté au corps et à la technique spéléologique ; réglage soigneux.

- Pas de remontée seul dans un puits, sans coéquipier capable d’intervenir.

- Pas de remontée de grands puits en situation d’épuisement : au préalable, se réchauffer et manger (sucres rapides).

- Connaissance parfaite des techniques de réchappe par tous. Aucune technique de secourisme ne peut être proposée sur corde. La victime doit être amenée au sol après décrochement, il convient donc que chacun s’entraine régulièrement à porter secours à un équipier inerte sur corde.

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très intéressant, merci cricri46 !

en général je prévois juste les pansements et les copains se moquent ^^. Mais la couverture de survie dans le casque est d'autant plus indispensable, j'y penserai la prochaine fois. Peut importent les moqueries, c'est important!

sinon je pense que la moindre des choses quand on part sous terre est en effet d'être trois (un blessé, un qui reste avec lui et un qui sort donner l'alerte), et une 4ème personne extérieure (parent, ami) qui sait où l'on est, et à quelle heure on doit sortir. Au-delà d'un certain horaire, cette personne peut déclencher les secours.

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Pauvre Azo-) j'ai de la sympathie pour toi car nos pseudo ont le même début

Tu ne t'attendais pas à un tableau aussi déprimant, n'est-ce pas :siffler:

Tu ne dois pas nous en vouloir, stp. Comme nous ne te connaissons pas, et que tu nous a demandé quel est le B-A-Ba de l'explorateur, nous te répondons, de façon la plus complète possible.

Heureusement, toutes les galeries de mine ne sont pas des pièges mortels,

il y en a bien quelques unes qui tiennent une ou deux centaines d'années avant de s'écrouler (elles ne sont pas faites POUR durer, il faut en avoir conscience. L'exploitant consolide sa galerie juste pour que ça tienne le temps où il va exploiter. Après lui, le déluge. Plus d'entretien).

Mais il faut aussi te dire que l'accident, ...ça n'arrive qu'aux autres :P

Je ne voudrais, moi, pas te parler tellement des dangers A L'INTERIEUR de la galerie,

mais te sensibiliser à regarder l'état du PORCHE d'ENTREE (ce qui n'est pas de la compétence de tout un chacun hélas).

En effet, BIEN AVANT que la loi en 1994 oblige encore plus qu'autrefois ( :siffler: ça a toujours existé mais ce n'était pas appliqué) à obturer les entrées des galeries abandonnées, il y a un phénomène qui m'a frappé, lorsqu'il m'arrivait de revenir passer devant une entrée de galerie à quelques années d'intervalle:

c'était:

TIENS :sous le soleil: , LE PORCHE S'EST ECROULE DEPUIS LA DERNIERE FOIS (en général, c'est un éboulis qui soudain a glissé dessus, où des cailloux accumulés dont le poids a fini par faire céder les madriers du porche)(ou un minéralo qui en cherchant des cristaux a fragilisé le filon à cet endroit). Le phénomène déclenchant est souvent une averse.

On devrait y penser plus souvent, chaque fois qu'on pénètre dans une galerie que l'on connait depuis longtemps, "un peu en routine".

Les porches non entretenus, ça peut se dégrader très vite.

Si ça s'écroule pendant qu'on est à l'intérieur? Emmurés vivants... :exclamation:

Je sors! Je trouve que ce post dérive :siffler:

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Non il n'y a pas de dérive Azoque :exclamation: seulement un désir de mettre en face de la dangerosité de certaines mines désaffectées ou il y a peu de ventilation, les personnes qui les fréquentent.

Les risques ne sont pas seulement liés à la progression, même un spéléo qui a l'habitude de pratiquer cet univers peut rencontrer des dangers, certains gazs sont très dangereux voire mortels, foudroyants, comme des nappes d'hydogène sulfuré au ras de l'eau, une sursaturation en gaz carbonique dans certaines poches, etc... nous ne sommes jamais sûr de rien, mais bon !....

Crapahuter dans une galerie ou stagne de l'eau comporte aussi le risque de tomber dans un puits noyé, de là l'importance de ne pas méconnaitre certaines règles de sécurité comme de porter son sac par une seule bretelle de façon à pouvoir s'en dégager rapidement pour ne pas couler avec lui.

Je ne veux en aucun cas noircir le tableau, un minéral aussi beau soit-il ne vaut pas que l'on prenne des risques inconsidérés.

Personnellement je pratique cette activité tout en sachant que tous les risques ne peuvent être cernés.

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C'est quand même super, je pensais pas qu'on pouvais en dire autant.

Conclusion pour moi, je vais m'inscrire au caf de ma région, faire mes premiers pas en spéléo, et puis on verra.

Pour ma petite mine, une partie du filon affleure en surface, je vais déjà voir ce que ca donne. Pour l'exploration, on verra un peu plus tard.

Mais malgrès les risque, ca donne envie!

Dès que j'y retourne, je prend des photos et je vous montre.

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