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Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
▲  Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet  ▲

Aurait-on vécu les plus belles heures de la minéralogie française ?


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Posté(e)
Et pour insister, si la minéralogie existe tjs, elle n'a plus besoin ou presque des minéraux, tel que nous les collectons et collectionnons.

Mais en a-t-elle jamais eu besoin ? Au début évidement, c’était le travail des Lacroix ou Dana, de description des espèces les plus courantes avec des spécimens types et leurs formes cristallographiques. Ensuite les jolis specimens sont rapidement devenus anecdotiques pour les minéralogistes. C’est peut être un fantasme de collectionneur d’imaginer qu’un minéralogiste passe ses journées a cueillir des cristaux ou ranger ses étagères remplies de trésors.

D'ou la disparition "mondiale" des collections universitaires, publiques, des minéralogistes ds les universités et les museums. Il n'existe d'ailleurs plus de formation de minéralogiste...

Certes on ne forme plus beaucoup de minéralogistes, mais doit-on vraiment le déplorer ? La demande est elle la?

En faisant un parallèle forme-t-on beaucoup d’anatomiste ? Cela n’empêche pas l’anatomie d’être indispensable à la médecine. Pour la minéralogie c’est la même chose, c’est une discipline de base pour le géologue, qui rarement se suffit à elle-même.

Les collections minéralogiques étaient avant tout destinées à l’enseignement. Ce qui est en train de disparaitre c’est l’aspect collection publique. Mais les ‘collections’ sont encore présentes et utilisées dans les Ecoles (même si ce ne sont pas des spécimens de collection comme l’entendent les amateurs). Elles sont devenues en effet de plus en plus marginales, compte tenu de la sante du domaine minier ces dernières décennies. Nos élites n’ont-elles pas eu la judicieuse intuition de considérer la mine sans avenir ? :super:

Pas certain cependant que les collections ne doivent pas être dépoussiérées dans les prochaines années. La mineralogie n'a pas dit son dernier mot...

Posté(e)
en effet, quand je parle de minéraux au boulo, je suis presque pris pour un fou. les gens se demandent ce qu'on peut bien trouver d'interesant à ramasser des cailloux

c'est d'ailleurs mon surnom au boulo: "caillou" j'aurais du me taire.

il est vrai que regarder des anneries à la télé est plus intelligent

ne pas oublier que la masse ne peut que rejeter ce qui la dépasse

Cette reflexion est valable pour plein de choses. La masse a tendance à faire ce qui est à la mode.... Quand on me téléphone pour me vendre des programmes télé et que je dis que je ne regarde pas la télé (peu en fait) on sent un malaise....

Moi j'aime faire des photos de minéraux et même s'il y a a plein d'amateurs de minéraux y en a plein qui s'en balance parce que ce qui les intéresse c'est la pierre qu'il possède alors que j'ai tendance à préférer l'image ! La pierre étant un moyen d'y accèder.... Je suis donc original parmi les collectionneurs aussi.

Ce qui compte c'est de se faire plaisir et avec internet même si on est rare on se retrouve. Je dirai même une chose c'est une chance de ne pas faire comme tout le monde !

Posté(e)

"Il n'y a jamais eu de collections de minéraux spéculatives ou comme investissement, c'est un mythe, juste des collections qui parfois on pu être revendu plus cher qu'elles n'ont couté lors que le collectionneur a souhaité arrêter. "

Théo, tu crois vraiment ce que tu écris ?

Quand y a du business à faire dans un domaine, il y a toujours des gens pour se faire du fric, c'est sûr. Et certains mplus malins que d'autres savent saisir le bon moment pour acheter/vendre.

On voit des vieilles pièces de certains gisements devenus classiques ré-apparaître chez certains vendeurs... à des prix >> à celui qui aurait été donné il y a plusieurs années (pyro des farges, fluos des anciennes mines du massif central, pièces de la Mure, etc...).

Il suffit d'aller sur quelque site de vente très connu sur internet pour s'en convaincre (ou les prix de certaines pièces sont ... gloups).

Le débat c'est de savoir si cette démarche est criticable ou pas. Perso je pense que chacun fait ce qu'il veut (et pis c'est tout)

Posté(e)

Et encore, en limitant la chose au marché franco-français ! Et en oubliant tout à fait ce qui se pratique de l'autre côté de l'océan, là où " In God we trust ", là où " Time is money ", là où " Buiseness is buiseness ", là où " Il y a toujours de bonnes affaires à faire, pour qui sait les trouver " ; où l'on voit de riches collections se constituer, faire l'objet de somptueux catalogues, puis, être revendues avec profits… (et c'est heureux, car c'est dans ce but qu'elles avaient été constituées !)

Ce n'est pas dans cette optique que, personnellement, je vois la minéralogie. Mais je m'interdit de blâmer ceux qui ne pensent pas comme moi : libre à eux de voir les choses à leur mode.

Posté(e)

La minéralogie spéculation ? Pure fantasme très français !

papyfred, j'estime bcp votre plume et votre culture minéralogique, GéoWiki vous doit bcp, grand merci :-), mais pour votre "avis" sur le buziness cailloux aux USA, allez-vous souvent aux USA pour les "cailloux ? Y rencontrez-vous régulièrement des commerçant ? Des directeurs de collections publiques ? Des éditeurs de magazines minéralogiques ? Des collectionneurs, si possible "significatif ? Des responsables de clubs ? Des organisateurs de bourses ? Fréquentez-vous souvent les bourses là-bas ?

Pour info, je voyage pas mal, notamment aux USA, pour les "cailloux".

Attention à ne pas cultiver une pure légende moderne par la répétition de choses "soi disante" acquisent...

Qu'il y ait des commerçants qui achètent des spécimens, des lots, des collections pour revendre, avec bénéfice, bien sûr, mais ce n'est pas de la spéculation, l'achat et la revente de qq chose, sans s'y intéresser, plutôt dans le court terme et très court terme, donc avec seul motivation de faire de l'argent, non... Et même pas aux USA... Cela existe à peine pour les gemmes... Voir pas... Alain Martaud sur ce point pourra nous apporter peut être de la matière.

Personne n'a caché ds un garage des stocks de ceci ou cela pour 20 ou 30 ans après faire bcp d'argent, le La Mure par exemple se vendait mieux et plus cher à l'époque ! Pareil pour les Farges, j'ai vu des restes d'un stock utilisé pour faire les bourses ds les années 80', par touché pendant 15 ans pour cause de plus de temps, et bien les prix en franc étaient délirant, et si on actualise pour tenir compte de l'inflation... 4000 f pour une farge en 85, soit, hum 8000 f now avec inflation, soit à la louche 1300 euro, j'en donnais 400/500...

Les top ont vu leur prix flamber, les bons "cailloux" on vu leur valeur monter, les "cailloux" moyen baisser... Cf la littérature à ce sujet.

A lire et relire, l'article d'Alain Martaud ds un "Règne Minéral" réçent, plein d'enseignements et de vérités appuyés sur une riche expérience perso ET la fréquentation de moult personne de référence dans la communauté.

Amicalement, Théo'.

Posté(e)
Je relis tes posts (en 2008) sur "du prix des minéraux et de la collecte en général" et c'est bien ce qui transparaît.

Je ne sais pas comment tu sais si bien ce qui se passait dans les années 70, pourquoi tu te réfères souvent à cette période ni comment tu es toujours aussi catégorique dans des affirmations qui ne reposent sur rien de sérieux. Tes simplifications excessives ne correspondent pas à la réalité. Je ne cherche pas à être incorrect, je souhaiterais des analyses plus nuancées.

Ceci n'est pas MON avis, mais le résultat d'une compilation de la littérature sur des sujets comme l'histoire des collections minéralogiques, l'histoire de tel ou tel marchand, de telle ou telle bourse, de telle ou telle collectionneur, de tel ou tel musée ou bien sûr sur le "prix" des minéraux, l'évolution du marché des minéraux, il y a tout un tas d'articles voir de livres sur ces sujets.

Géoforum n'a pas pour vocation de publier des articles avec références, néanmoins, ce sujet "Du prix des minéraux et de la collecte en général" est bien un "survey", un excercice de compilation de la littérature sur un sujet.

Vos ressentis sont très intéressants, et nourissent d'ailleurs des "survey" tel que j'en rédige, mais ce sont vos ressentis, ou ceux de proches, par contre des articles reconnus comme étant de référence par la communauté ont une "portée" plus "large" et c'est ce type d'articles qui nourissent mes écrits...

Quelques références biblio donc :

A lire et relire, l'article d'Alain Martaud ds un "Règne Minéral" réçent, plein d'enseignements et de vérités appuyés sur une riche expérience perso ET la fréquentation de moult personnes de référence dans la communauté.

En « documents » incontournables réçents, lire : article de Wayne Thomson dans supplément au Mineralogical record de janvier 2007 et « Masterpieces of the mineral world » de Wilson, Bartsch et Mauthner publié en 2004.

Plus ancien, le « Gem and Crystal Treasures » de Peter Bancroft, ou du même auteur : "Les plus beaux minéraux et cristaux du monde", édition Draeger, 1973.

INCONTOURNABLE : (Desautel Paul) Chamberlain Steven C., 9th Rochester Academy of Science mineralogical honors Paul E. Desautels, Rocks and Minerals, jan-feb (1983), p.5-11, repris dans un « Minéraux et Fossiles, le guide du collectionneur », N° 118 et 119.

Enoncé lors de ce symposium des fameuses « Loi » de Desautel »…

J’en cite une : Loi mineure de Desautels N° 9, « Il n'est pas possible de comprendre réellement ce qu'est un spécimen minéralogique sans en posséder soi-même. Vous ne pouvez le comprendre à la place d'un autre. Vous devez en posséder, et je ne veux pas seulement dire en avoir, vous devez en posséder. Maintenant certains vont ajouter qu'il n'est pas possible de comprendre ce qu'est un spécimen sans qu'il y en ait qui vous possèdent... ».

Voir également, Desautels Paul : "The mineral kingdom", édition française : "Le royaume des minéraux", Arthaud, 1976.

Bien sûr les inégalables chroniques d'Otto Lindenbrock dans la revue "Minéraux et Fossiles" dans les années 80'... Encore plus pertinentes avec 20 ans de recul !

Qq autres références à lire :

- Collectif, « Des collections en sciences de la terre, pour quoi faire ? » Résumés de la table ronde organisée au muséum d'histoire naturelle de Paris, 15-16 octobre 2002.

- Guillemin Claude, Evolution de la minéralogie des gens du monde, Bulletin de la Société française de Minéralogie et Cristallographie, 101(1978), p.124-132.

- Lugli Adalgisa, Naturalia et Mirabilia, Adam Biro, Paris, 1998

- Wendel Wilson, The History of Mineral Collecting (1530-1799), The Mineralogical Record, vol.25, 1994.

Sinon, une bibliographie succincte (pour cause de place) d’un article (parmi d’autres) que j’ai écrit il y a quelque temps, sans prétention, comme toujours :-) :

Bibliographie :

• Agricola Georgius : "Georgii Agricolae Medici Bermannus, sive De Re Metallica", 1530, traduction Halleux et Yans, édition Les Belles Lettres, 1990.

• Agricola Georgius : "De re metallica", 1556, traduit du latin par Albert France-Lanord, édition Klopp, 1992.

• Amacher Peter : "La caverne de cristaux du Pfaffensprung", "Le cristallier Suisse", Vol 10-N°3, 1994.

• Baffaly C. et Descouens D. : "Les mines de Valzergues", "Monde et Minéraux", N°77, 1987.

• Bancroft Peter : "Les plus beaux minéraux et cristaux du monde", édition Draeger, 1973.

• Bancroft Peter : "Gem and crystal treasures", published by Western Enterprise and The Mineralogical Record, 1984.

• Beudant F.S.. : "Traité élémentaire de minéralogie", 1824.

• Boëtius de Boodt : "Gemmarum et lapidum historia", 1609, deuxième édition par Andrianus Toll, 1636.

• Buffon (et Daubenton) : "Histoire Naturelle, introduction à l'histoire des minéraux", imprimerie Royale,1774 ; "Histoire Naturelle des minéraux", édition Furne et Ce, 1845.

• Canac Roger : "Jacques Balmat dit Mont-Blanc", PUG, 1986.

• Canac Roger : "L'or des cristalliers", Denoël, 1980.

• Canfield A. Frederick : " The final disposition of some American collections of minerals", published by the author, Dover, New Jersey, 1923, reprint in The Mineralogical Record, Vol 21-N°1, January-February 1990.

• Casey Jones, Jane Koepp Jones, Gene LaBerge : "The Flambeau Mine, Ladysmith, Wisconsin", The Mineralogical Record, Vol 30-N°2, March-April 1999.

• Chamberlain Steven C. : "Le 9éme symposium minéralogique de l'Académie des Sciences de Rochester honore Paul E. Desautels", in "Rock & Minerals", Vol 58-N°1, reproduit dans "Minéraux et fossiles, le guide du collectionneur", N° 118 et 119.

• Chermette A : "L'or et l'argent, aventures d'un minéralogiste au XVIIIéme siècle", PUG, collection "L'empreinte du temps", 1981.

• Chiappero P.J., Schubnel H.J. : "Trésor du muséum", revue de gemmologie A.F.G, septembre 1993.

• Collectif : Catalogue "Mineralientage Müchen" de 1993.

• Conklin L.H : "Anatomy of a mineral sale : the Dohrmann collection", The Mineralogical Record, Vol 23-N°1, January-February 1992.

• Cooper et Stanley : "Minerals of the English lake district : Caldbeck fells", Natural History Museum publications, 1990.

• Desautels Paul : "The mineral kingdom", édition française : "Le royaume des minéraux", Arthaud, 1976.

• Embrey et Symes : "Minerals of Cornwall and Devon", Natural History Museum publications, 1987.

• ExtraLapis N° 5 : "Kristall Alpin, die minerelien der alpinen klüfte, strahlen und bestimmen", collectif, 1993.

• Gebhard Georg : "Tsumeb", GG Publishing, Grossenseifen,1999.

• Géopolis, confédération française des acteurs des sciences de la terre : actes des journées de Marne-la-vallée en octobre 1999, diffusion "Minéraux et fossiles", "Le règne minéral" en 2000 et site internet www.geopolis-fr.com.

• Guettard J. : "Minéralogie du Dauphiné", 1782, in "Description de la France, gouvernement du Dauphiné", 1784, et réédition "Le Règne minéral", 1999.

• Goldstein Alan : "Gerard Troost and his collection", The Mineralogical Record, May-June, 1984.

• Gould Stephen Jay : "Réflexions sur l'histoire naturelle", ensemble de ses articles mensuels publiés dans le Natural History Magazine (parus chez Seuil).

• Haüy R.J. : "Traité de minéralogie", 1801, réédition Culture et Civilisation, Bruxelles, 1968.

• Haverkamp F. et Stalder H.A : "Minéraux, trésors de nos Alpes", éditions Mondo, 1973.

• Hohl Jean-Luc : "Minéraux et mines du massif vosgien", Editions du Rhin, 1994.

• Lacroix Alfred : "Minéralogie de la France", réédition de la librairie du Muséum, 1977.

• Mühlenbeck : "Histoire des mines de St Marie, côté d'Alsace", 1898, réédition des "éditions du patrimoine minier", 1992.

• Lees Bryan K. : "Orpiment from the Twin Creeks Mine, Nevada", The Mineralogical Record, Vol 31-N°4, July-August 2000.

• Lloyd Brian and Mary : "The Journals of Robert Ferguson, 1767-1840", The Mineralogical Record, Vol 31-N°5, September-October 2000.

• Moore Thomas : "The Peabody museum collection, Yale University", The Mineralogical Record, Vol 30-N°2, 1999.

• Novalis : "Henri d'Ofterdingen".

• Orlandi et Scortecci : "Minerals of the Elba pegmatites", The Mineralogical Record, Vol 16-N°5, 1985.

• Pendeville Jean-Marie : "Savoir collectionner", "Le Règne Minéral", N°29, septembre-octobre 1999.

• Peters J.J and Pearson C.L : " Clarence S. Bement, the consummate collector", The Mineralogical Record, Vol 21-N°1, January-February 1990.

• Pline l'Ancien : "Histoire Naturelle", volume XXXIII "De la nature des métaux", par Zehnacker, 1983, volume XXXVI "De la nature des pierres", par André, Bloch et Rouveret, 1981, édition Les Belles Lettres.

• Publications d' "ABC Mine", association des amis de la collection de minéralogie de l'école des mines de Paris.

• Raulet Sylvie : "Cristal de roche", édition Assouline, 1999.

• Roe Arthur : " Washington A. Roebling, his life and his mineral collection", The Mineralogical Record, Vol 21-N°1, January-February 1990.

• Roe Arthur : "Frederick A. Canfield, his life and his mineral collection", The Mineralogical Record, Vol 21-N°1, January-February 1990.

• Roussillon : "Guide du voyageur dans l'Oisans", PUG, 1979.

• Rykart Rudolf : "Cristal", étude historique sur le quartz, "Minéraux et Fossiles", N°211, octobre 1993.

• Simonin Louis : "La vie souterraine, ou la mine et les mineurs", seconde édition, 1867.

• Simonin Louis : "Un voyage aux mines du Cornouailles", paru dans "Le Tour du Monde", 1862.

• Suétone : "La vie des douze césars".

• "The Sweet Home mine" : collectif, The Mineralogical Record, Vol 29-N°4, 1998.

• Wendell E. Wilson : "The history of mineral collecting", The Mineralogical Record, Vol 25-N°6, 1994.

• Wendell E. Wilson : "Hebenstreit's Museum Richterianum, 1743", The Mineralogical Record, Vol 21-N°5, September-October 1990.

• Wendell E. Wilson : "L'exposition universelle de 1900, the greatest mineral show of all time", The Mineralogical Record, Vol 21-N°1, January-February 1990.

• Wendell E. Wilson : "Romé de L'Isle and his Bibliography", The Mineralogical Record, Vol 20, July-August, 1989.

J'aime lire, c'est une chance pour moi :-).

Posté(e)

M. Corbière se demande pourquoi je fais souvent référence aux années 1970.

Et bien tout simplement car cette période ressort dans la littérature, ce n’est pas une invention ou une lubie personnelle, mais bien une période qui apparait comme « charnière » entre un « ancien monde » et un « nouveau monde ».

Il y aurait un long et sérieux article documenté à écrire, juste quelques données, histoire d’illustrer pourquoi les années 1970, en vrac :

Naissance toute fin des années 60 et début 70’ des premières bourses, aux USA, puis en Europe dont en France, avec notamment St-Marie-aux-Mines et Chamonix, et « explosions de celles-ci, il en existe « partout » en France à la fin des années 70’.

Naissance de nombreuses revues pour collectionneur, « The Mineralogical Record » est créé de mémoire par John White, de la Smithonian Institution, pour avoir une publication « intermédiaire entre l’American Mineralogist, destiné aux professionnels, et les magazines de Rockhounding, qui consiste à collecter un peu tout, minéraux, roches, fossiles artefact (archéologie) aux USA. Lancement en France de « Monde et Minéraux », « Minéraux et Fossiles », Lapis en Allemagne, « Cristallier Suisse », etc.

Naissance des premiers clubs de collecteurs et collectionneurs de « cailloux » fin des années 60’ et début des années 70’, puis développement fulgurant en nombre pendant toutes les années 70’. Avant, les collectionneurs survivant ds les sociétés d’histoire naturelle.

Lancement de très nombreux marchands de « cailloux » dans le buziness…

Il y a surtout une véritable révolution culturelle sur comment collectionner et que collectionner

Parmi les actes fondateurs, là à chaud, hum, Peter Bancroft, ou du même auteur : "Les plus beaux minéraux et cristaux du monde", édition Draeger, 1973 (plus tard en 1984, de mémoire, « Gem and Crystal Treasures »).

On met par écrit les règles de la « nouvelle manière de collectionner », et « qu’est-ce qu’un bon spécimen ».

Tjs en acte fondateur, hum, achat pour 400.000$ de la collection de 50 spécimens Bancroft par David Wilbert en 1974, et exposition de David Wilbert à Tucson 1976, que se passe t-il, on ne collectionne plus par la quantité mais par la qualité, on paye des sommes importantes pour peu de spécimen de très haute qualité. Vendu au collectionneur Sam Perkins pour plus de $, cette collection sera vendu à un musée, Houston de mémoire en 1981. Wilber fera vers 1976/1978 une collection de tourmaline de Californie, qu’il revendra aussi à Perkins, qui la vendra à Houston. Wilbert restera un « gourou » de la nouvelle tendance, encore de nos jours.

Houston inaugure, avec d’autres, comme la Smithonian, les « nouveaux standards » de qualité en exposition publique, grâce à ces collections constituées par des collectionneurs et marchand.

Bariand fera la même chose dès ces années 1970 avec la vénérable collection de minéraux de la Sorbonne, tant sur le fond, changeant la politique de conservation et d’entrée des spécimens, sur la tendance US, que sur la forme, présentation style « salle aux trésors », comme pour des gemmes (versus présentation style Ecole des Mines ou Museum, importante systématique).

Que dire encore ?

Ah oui, apparition des expositions dans les bourses, parfois de type « compétition », avec parfois des prix, à la bourse de Tucson cf le « Ed McDole thophy », transformé ds les années 80’ en « Desautels trophy ».

Par ces exposition, on peut approcher les spécimens reconnus comme étant bons, très bons, ou exceptionnels et donc se faire une « culture » es spécimen, un étalonnage de la qualité des spécimens.

De même les revues contribues à cela, savoir ce qu’est un bon spécimen ou pas ? Avant, dans les années 50/60, comment savoir, on peut tjs visiter les collections de qq copains, qq musées (avec le pb du transport dans ces temps là). Mais les revues vont vivement contribuer à la création d’un étalonnage de la qualité des spécimens par espèce, puis par localité.

Apparition des « grands » collectionneurs modernes, style Steve Smale, Sam Perkins, Bill Pinch, Bill Larson, Joseph A Freilich, F. John Barlow Mineral, Keith Proctor qui feront de très nombreux épigones.

Voilà, bien d’autres choses bien sûr, à lire les références proposées ci-dessus.

Bien amicalement, Théo’.

Posté(e)
La minéralogie spéculation ? Pure fantasme très français !

Qu'il y ait des commerçants qui achètent des spécimens, des lots, des collections pour revendre, avec bénéfice, bien sûr, mais ce n'est pas de la spéculation, l'achat et la revente de qq chose, sans s'y intéresser, plutôt dans le court terme et très court terme, donc avec seul motivation de faire de l'argent, non... Et même pas aux USA... Cela existe à peine pour les gemmes... Voir pas... Alain Martaud sur ce point pourra nous apporter peut être de la matière.

Certainement qu’ils s’intéressent a la minéralogie, de la même manière que les spéculateurs ont toujours étudié les marches en profondeur pour parvenir a leurs fins. La publication de certaines photos de certains articles, tout cela participe a l’objectif d’augmenter la valeur des pièces exceptionnelles.

Cette réalité ne me dérange pas mais ca ne sert a rien d’essayer de se voiler la face.

A ce titre la dérive des derniers numéros du Mineralogical Record est assez significative. Sur la forme la qualité est toujours au rendez vous, mais sur le fond… Personnellement les suppléments-catalogue de collections sur papier glace me donnent un peu la nausée. On a de bonnes raisons d'apprécier les numéros thématiques par espèce minérale ou bien par localités, mai quel intérêt de faire une publi sur les collectionneurs du Texas ? Sinon entretenir le nombrilisme des collectionneurs, une sorte de peoplisation de la minéralogie.

Posté(e)
Certainement qu’ils s’intéressent a la minéralogie, de la même manière que les spéculateurs ont toujours étudié les marches en profondeur pour parvenir a leurs fins. La publication de certaines photos de certains articles, tout cela participe a l’objectif d’augmenter la valeur des pièces exceptionnelles.

Cette réalité ne me dérange pas mais ca ne sert a rien d’essayer de se voiler la face.

A ce titre la dérive des derniers numéros du Mineralogical Record est assez significative. Sur la forme la qualité est toujours au rendez vous, mais sur le fond… Personnellement les suppléments-catalogue de collections sur papier glace me donnent un peu la nausée. On a de bonnes raisons d'apprécier les numéros thématiques par espèce minérale ou bien par localités, mai quel intérêt de faire une publi sur les collectionneurs du Texas ? Sinon entretenir le nombrilisme des collectionneurs, une sorte de peoplisation de la minéralogie.

Tout simplement c'est une forme de mécénat, le Record a trés peu de moyen pour fonctionner, ce sont tjs les même qui mettent la main au portefeuille pour finacer tel ou tel numéro... Le Record n'existerait pas sous cette forme sans les généreux dons de divers particuliers et entreprises.

Les "suppléments" du Record sont "offerts", ils ne coutent rien aux abonnés, entièrement payés par des mécénes.

Ces suppléments permettent d'avoir des photos de grandes qualités de spécimens de grandes qualités :-), avec souvent l'histoire du spécimen. Ce sont des sources d'informations remarquables, ces spécimens ne nous seraient pas connus sans ces numéros.

Ce N° sur diverses collections du Texas a été financé comme cela, chaque collectionneur a payé qq chose, et présente ses spécimens préférés, a travers texte et suberbe photo, avec petit biographie.Jj'aime bien moi quand des gens payent pour m'offrir un beau livre montrant de belles choses, avec du texte intéressant...

les biographie vous choque ? Moi qui fait dans l'Historie des la collecte et de la collection, je courrent les archives pour trouver des choses sur tel ou tel collecteur, cristallier, collectionneur qui a vécu au 18, 19 ou 20ème siécle, c'est très dur. Là, on a de l'info capitalisée pour l'avenir, magnifique.

Vous êtes très, comment dire, enfin si vous pensez que ces gens ne sont pas des passionnés très cultivés es "cailloux", vous vous trompez...

Je dirais déjà que quand on veut se la petter, on ne dépense pas de l'argent en cailloux, cela intéresse si peu de monde !

Steve Smale grand collectionneur depuis les années 60/70, qui a sorti un livre il y a peu sur sa collection, est lauréat de la médaille Fields en 1966 (équivalent du prix Nobel pour les mathématiciens), récompensé pour ses remarquables travaux en topologie différentielle. Sa réputation est due à une démonstration de la conjecture de Poincaré pour les dimensions supérieures à 4 ; plus tard, il a généralisé les idées de cette démonstration pour le théorème de h-cobordisme. Stephen Smale est également célèbre pour l'inversion de la sphère.

Alors, vous savez, s'il montre ses cailloux, c'est pas vraiment pour se faire remarquer...

Gene Meieran est ex fellow d'Intel, le 2ème fellow de l'histoire d'Intel, le 1er étant l'inventeur du microprocesseur, fellow c'est, comment dire, c'est "compagnon", c'est pas administrateur comme en France, c'est un statut différent. Vers la fin de sa carrière, il y a 2/3 ans, il débriefait les astrononautes de la NASA pour sa boîte... Un autre grand collectionneur est aussi fellow chez Intel (Karl G. Kempf).

Marc P. Weill a payé un des suppléments au Record sur sa collection, lui est dans le "top" de la banque citigroup, une des plus importante banque au monde.

Les exemples ne manquent pas...

Alors, frimer avec des "cailloux", c'est une idée bien française, surtout pour ce genre de personnes...

D'ailleur à force d'accuser de frime et de dénigrer ceux qui ont des beaux "cailloux" et qui les montrent, en bien, plus personne n'en montre, regardez ce qui se passe en France.

Moi qui monte des expos régulièrement, dur dur.

Un collectionneur français me disait "je prends le risque d'avoir des spécimens cassés ou dégradés, ils sont irremplaçables, même si on me dédommage, cela ne m'interesse pas, et pusi va me rembourser ? Je prends bcp de mon temps pour préparer des objets, alors que je suis déjà surbooké, et finalement, je me fais insulter en étant traiter de m'a tu vu et de prétencieux, rien du tout, je garde chez moi mes spécimens".

Amicalement, Théo'.

Posté(e)

Pour mémoire, Alain Martaud écrivait il y peu dans un autre sujet :

mercredi 16 septembre 2009 à 21:17

merci théo d'avoir éclairé les lanternes à propos des "grands" collectionneurs. Ne vous trompez pas: dans les cailloux il n'y a pas "d'heritiers gogos" qui payent des prix fous pour de la daube(dommage ça serait tellement plus simple pour moi...lol); les quelques grands(ils ne sont malheureusement pas assez nombreux) sont des gens supra-intelligents et brillants; dommage que par courtoisie et respect pour la vie privée il ne me soit pas possible de vous donner leurs pedigrees époustouflants....

Posté(e)

Bon on s'éloigne un peu du sujet, là...

C'est vrai que même le plus "vil" et "avide" des négociants en minéraux est animé par la même passion que nous, simples amateurs.

Après on n'est pas non plus dans le monde des bisounours, et il y a des gens qui se font un paquet de fric avec les cailloux, tant mieux pour eux et tant pis pour les jaloux !

L'important en ce qui concerne les grands collectionneurs, c'est qu'ils aient, en plus du plaisir personnel, un but de conservation du patrimoine, et que l'enrichissement (thématique) de leur collection ne se fasse pas au détriment de certaines instances publiques (musées par exemple) et qu'ils réfléchissent avant de vendre des lots de pièces à l'étranger.

Posté(e)

des stocks qui attendent sagement que le court monte existe et existeront encore ...................(je ne citerais aucune allusions pouvant donner des indications de lieux ou de sites !!)

certains savent spéculer que ce soit avec des cailloux ou tout autre chose ...............grand bien leur en face !! j'suis pô jaloux !! mais ça existe fô pas se voiler la face !!

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débat sinueux mais très intéressant, on sent la passion dans certains propos, ça fait plaisir. (qu'on soit d'accord ou pas).

un peu d'élitisme intellectuel tout de même:

dieu merci, il n'y a pas que des gens "supra intelligents" qui torchent la conjecture de poincaré pour n}4 dans la caste des grands collectionneurs...il y a aussi et surtout des gens avec de gros patrimoines financiers...et il ne suffit pas d'être intelligent pour être riche, sinon ça se saurait pas vrai....

point de vue cailloux, il en va de l'argent un peu comme du savoir.

celui qui est un érudit (supra balaise j'entends) mais qui ne s'en gargarise pas l'ego est plus qu'un érudit, c'est un sage.

Alors certes il y a pas mal d'érudition dans le monde des caillouteux, mais de mon point de vue pas beaucoup de sagesse.... (je dis ça mais je suis ni érudit ni sage.... moi y en a juste chercher cailloux heiiin... :clown: )...

en celà je suis assez d'accord avec l'expression "faut pas se voiler la face"...

idem pour l'argent, là ou il y a de l'échange, du commerce....et bé comment dire : il y a de l'argent !....ce n'est ni un mal, ni un bien, c'est le fonctionnement d'un système ou les objets ont une valeur.

il y a peut être un juste milieu à trouver entre une vision issue de la compilation d'ouvrages, de multiples références biblios ainsi que d'une approche très pragmatique de la minéralogie et le raisonnement franchouillard, certes pas toujours très objectif mais tellement gaulois et parfois pas si stupide....quelque chose comme le bon sens sans doute.

allez moi y'en a retourner casser cailloux, pas bon trop réfléchir....

:sourire:

Invité corbieres
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A noter personne ne faisait de collection "régionale" dans les années 70', même 80', dit autrement, personne ne collectionnait le "français", c'était ringard,

un exemple de conclusion simpliste totalement fausse (je pourrais citer des noms, personnes discrètes, efficaces, qui ne faisaient que ça!)

Ceci n'est pas MON avis, mais le résultat d'une compilation de la littérature sur des sujets comme l'histoire des collections minéralogiques, l'histoire de tel ou tel marchand, de telle ou telle bourse, de telle ou telle collectionneur, de tel ou tel musée ou bien sûr sur le "prix" des minéraux, l'évolution du marché des minéraux, il y a tout un tas d'articles voir de livres sur ces sujets.

Il y a un point important: je n'ai jamais tiré de vérité générale de mon vécu personnel, et m'en garderais bien, ni dit que tout était faux, mais que les conclusions "lapidaires" ne pouvaient éclairer une réalité complexe et variée.

Je possède presque tous les documents cités, même l'ouvrage de Bancroft (1973) qui en passant fait remonter à bien plus loin la recherche de "beaux spécimens". Cette abondante biblio, que j'ai lue, ne m'impressionne pas plus que ça, mais ne change pas mon point de vue sur certains aspects de la minéralogie française comparée des années 70 et 2000, et surtout sur la minéralogie de ma région. Les auteurs sont peut-être des références mais ils s'intéressent tous à une certaine minéralogie et à un certain type d'amateurs. Nous n'avons sans doute ni les mêmes valeurs, ni les mêmes connaissances!

Faire un sondage sur les différentes questions abordées, parmi les amateurs (de minéralogie française) de toute sorte ayant vécu les années 70/80, serait tout aussi intéressant et sans doute plus révélateur.

Me montrer concrètement tout ce qui sort actuellement de mon secteur, montrer que c'est plus facile qu'avant, que la qualité a augmenté, que plein de gisements nouveaux remplacent les gisements inaccessibles...., le reste ce sont des mots.

Pour moi il est clair que si la minéralogie du futur doit se résumer à racheter d'anciennes collections (ce qui en passant montre qu'avant ce n'était pas mal!), je fais autre chose!

Cordialement, C. Berbain

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C'est bizarre, la question ne m'a jamais effleuré... je parle bien sûr de la question qui guide nos propos dans ce fil de discussion.

Je n'ai pas lu plus que ce que mes prédécessuers immédiats ont écrit.

Mais à cette question, je répondrais pour commencer par une autre : Pourquoi cette tendance passéiste, le besoin de se retourner derrière soi en se disant ou se demandant si un probable âge d'or est passé... ?

Je partage tout à fait l'avis de notre ami Corbières, si on doit penser que demain on trouvera moins bien, il vaut mieux passer à autre chose. Ma femme me disait justement, tout à l'heure une réflexion très juste... Le proverbe populaire dit souvent " A chaque jour suffit sa peine !"... et si on disait " A chaque jour sa part de joie !"... imaginez la perspective ! La minéralogie a de beaux jours devant elle, je le crois. Comment trouver l'énergie d'y croire et de mener des jeunes à s'y intéresser si certains ont l'esprit chagrin et tourné vers le passé ?

C'est comme si je disais à ma fille de 6 ans et demi qu'elle trouvera moins bien que son père dans l'avenir... que savons nous de ce que nous réserve la nature ? Les cristalliers le savent, l'oeuvre du gel et du dégel est une surprise chaque année !

Eric :sourire:

Posté(e)

il est certain que nos enfants (si tant est qu'ils se passionnent pour les minéraux!!) trouveront mieux que nous, plus facilement, plus despèces .........car notre enseignement les guidera et ils gagneront du tems par rapport a nous qui avons du nous faire tout seul dans notre coin !!!

sans compter géoforum et les autres possibilités qu'on leurs offrira !!!

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" papyfred, … pour votre "avis" sur le buziness cailloux aux USA, allez-vous souvent aux USA pour les "cailloux" ? Y rencontrez-vous régulièrement des commerçants ? Des directeurs de collections publiques ? Des éditeurs de magazines minéralogiques ? Des collectionneurs, si possible "significatifs" ? Des responsables de clubs ? Des organisateurs de bourses ? Fréquentez-vous souvent les bourses là-bas ? "

Bien que je voyage souvent, je ne peux pas dire que je sois un grand voyageur… en conséquence, ma réponse à toutes ces questions sera, non ! hélas… Mais l'ai toujours lu énormément, (et pas qu'en français…), je pense donc être un peu documenté… Il est vrai que l'opinion que j'ai crû bon d'émettre (en toute bonne foi) ne se rapporte sans doute qu'à quelques cas isolés, mais qui, à mes yeux, sont bien réels.

Concernant une époque plus lointaine, époque à laquelle nous étions si peu nombreux à collectionner dans ce pays, si on savait collectionner avec discernement, on pouvait obtenir de très belles pièces (mais oui, déjà !), mais pour des coûts dérisoires ! Plus près de nous, j'ai vu évoluer (en France) les prix des minéraux phares du Massif du Mont Blanc… (mais sans doute était-ce là un cas particulier).

En ce qui me concerne, vraiment, je ferais miennes les paroles d'Éric (Rives3) : " A chaque jour sa part de joie ! "... imaginez la perspective ! La minéralogie a de beaux jours devant elle, je le crois. Comment trouver l'énergie d'y croire et de mener des jeunes à s'y intéresser si certains ont l'esprit chagrin et tourné vers le passé ?

C'est comme si je disais à ma fille de 6 ans et demi qu'elle trouvera moins bien que son père dans l'avenir... que savons-nous de ce que nous réserve la nature ? Les cristalliers le savent, l'oeuvre du gel et du dégel est une surprise chaque année ! ".

La nature n'a pas fini de nous surprendre, et pour peu que l'homme utilise les ressources de son intelligence, qu'il sache se montrer opiniâtre, courageux, persévérant…

Posté(e)

Vous êtes très, comment dire, enfin si vous pensez que ces gens ne sont pas des passionnés très cultivés es "cailloux", vous vous trompez...

Je suis très, très quoi au juste ? Méprisant ? Jaloux ? Pas du tout, mais il est clair que je n'ai pas la meme conception de la mineralogie que vous - je crois bien que je ne suis même pas collectionneur…

Mais ces collectionneurs richissimes ne me derangent pas vraiment, ils permettent de lever de l’argent pour sortir des pièces exceptionnelles, et font vivre une profession. Mais il ne faut pas essayer de nier que c’est beaucoup de business.

Et surement que ma première phrase a été mal interprétée. Elle n’était pas ironique. Je maintiens que les acheteurs et vendeurs sont de vrais passionnes, avec une vraie culture minéralogique* mais que ca va de pair avec le business. Comme dans le marché de l’Art.

(*)Je ne suis pas negociant mais je fais moi meme tres occasionellement la vente de mes propres decouvertes (3 bourses jusqu'a present) et j'y prends beaucoup de plaisir.

Je dirais déjà que quand on veut se la petter, on ne dépense pas de l'argent en cailloux, cela intéresse si peu de monde !

Cette remarque est intéressante... Etant donné qu’ils ont un certain niveau intellectuel je ne pense pas qu’ils en soient au niveau de la frime bling bling. Et du reste il faut faire preuve d’un peu de psychologie : lorsqu’on est passionne, puisque je pense qu’ils le sont d’une certaine manière, c’est justement ce cercle de ‘si peu de monde’ qui constitue ‘l’autre’ envers le quel on veut se démarquer.

Pour le MR ils auraient pu faire le choix par exemple de trier les specimens par localités, de mettre un petit texte en face pour rappeler les classiques qui en proviennent et mettre toutes les biographies à la fin du volume. Mais je comprends que ca puisse plaire a certains passionnés d’avoir un beau livre avec plein de couleurs entre les mains. C’est effectivement joli mais c’est tout, et en cela on se rapproche également du marche de l’Art, ou on aime bien les catalogues…

Du reste je n’ai jamais critique les collectionneurs mais plutôt la façon dont cela est présente sur le MR. Personnellement je préférais le MR de la fin de années 90, moins tape à l’ œil avec des monographies sur des gisements classiques (qui son loin d’avoir tous été traites). Loin de moi l’idée de contester la passion ou la culture minéralogique de ces collectionneurs.

L’histoire de la constitution d’une collection par achat n’a que peu d’intérêt pour moi, a la rigueur son propriétaire peut toujours nous exposer ses thèmes de prédilection, pourquoi il s’est oriente vers cette classe de minéraux ou les gisements de telle région plutôt qu’une autre. La ou la démarche devient plus pertinente c’est de décrypter la collection de grands noms du métier de la géologie/minéralogie ou de grands collectionneurs régionalistes (souvent disparus) qui pour une partie ont collecte eux même leurs spécimens, comme Albert Chapman par exemple. La oui, il y aura vraiment matière à faire un article captivant : en mettant par exemple sa collection en perspective avec l’aventure minière australienne du 20eme siècle.

Posté(e)
Mais ces collectionneurs richissimes ne me derangent pas vraiment, ils permettent de lever de l’argent pour sortir des pièces exceptionnelles, et font vivre une profession. Mais il ne faut pas essayer de nier que c’est beaucoup de business.

Et surement que ma première phrase a été mal interprétée. Elle n’était pas ironique. Je maintiens que les acheteurs et vendeurs sont de vrais passionnes, avec une vraie culture minéralogique* mais que ca va de pair avec le business. Comme dans le marché de l’Art.

Çà c'est bien vrai.

Je dirais déjà que quand on veut se la petter, on ne dépense pas de l'argent en cailloux, cela intéresse si peu de monde !

Cette remarque est intéressante... Etant donné qu’ils ont un certain niveau intellectuel je ne pense pas qu’ils en soient au niveau de la frime bling bling. Et du reste il faut faire preuve d’un peu de psychologie : lorsqu’on est passionne, puisque je pense qu’ils le sont d’une certaine manière, c’est justement ce cercle de ‘si peu de monde’ qui constitue ‘l’autre’ envers le quel on veut se démarquer.

En parlant de psychologie, celle du "collectionneur" en général est très intéressante et souvent ignorée par le principal intéressé.

Mais il faut l'appréhender en prenant soin de ne pas mélanger la réussite sociale ou financière d'un individu avec sa capacité à exprimer sa personnalité, ses émotions profondes et ses pulsions...

Par exemple, ce n'est pas pacqu'on est un génie des maths ou un grand business man qu'on est forcément équilibré et au dessus des autres vis à vis des problèmes d'ego ou des troubles de la personnalité...(ça serait plutot le contraire d'ailleurs pour les matheux...).

Les capacités cognitives et l'intelligence comportementale sont 2 choses différentes.

L’histoire de la constitution d’une collection par achat n’a que peu d’intérêt pour moi, a la rigueur son propriétaire peut toujours nous exposer ses thèmes de prédilection, pourquoi il s’est oriente vers cette classe de minéraux ou les gisements de telle région plutôt qu’une autre. La ou la démarche devient plus pertinente c’est de décrypter la collection de grands noms du métier de la géologie/minéralogie ou de grands collectionneurs régionalistes (souvent disparus) qui pour une partie ont collecte eux même leurs spécimens, comme Albert Chapman par exemple. La oui, il y aura vraiment matière à faire un article captivant : en mettant par exemple sa collection en perspective avec l’aventure minière australienne du 20eme siècle.

tu serais pas géologue par hasard ?.... :super:

vision tout à fait cohérente, mais il faut de tout pour faire un monde et c'est très bien comme ça.

Posté(e)

Cédrick :

"Cette remarque est intéressante... Etant donné qu’ils ont un certain niveau intellectuel je ne pense pas qu’ils en soient au niveau de la frime bling bling. Et du reste il faut faire preuve d’un peu de psychologie : lorsqu’on est passionne, puisque je pense qu’ils le sont d’une certaine manière, c’est justement ce cercle de ‘si peu de monde’ qui constitue ‘l’autre’ envers le quel on veut se démarquer. "

Oui euh alors là, bon... je ferai juste un bref commentaire là-dessus car je ne voulais pas que ce sujet dérive et tombe dans la polémique, mais dire qu'il n'y a pas, parfois, un tout petit peu de frime chez certains collectionneurs, même illustres : je me :clin-oeil::sourire::mort de rire: Je n'ai pas de preuve mais je l'ai vu !

D'ailleurs, si on réfléchit bien, à quoi ça sert d'avoir la plus belle pièce connue de xxx du gisement de xxx (et ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autres) si ce n'est pour la compétition, et donc en foutre plein les yeux aux copains ? Si ce n'est pas de la frime, alors expliquez-moi ce que c'est !!

Posté(e)

T’inquiète pas Olif, la dessus on est 100% d’accord !

C’était pour répondre a Theo, juste une petite démonstration soft pour essayer de convaincre ceux qui se font les avocats des parfaits collectionneurs de salon. :grand sourire:

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