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voici des fossiles : une lumachelle de coquilles brisées et aglomérées dans des roches sédimentaires sous-jacentes, arrachées et expulsées lors d'éruptions précédentes, remises à neuf par érosions différentielles plus récentes , il suffit de regarder de se baisser et de ramasser; mais il est vrai qu'il y en a très peu. Ils datent du Sarmatien et du Badénien: entre -16 à - 6,5 millions d'années

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Posté(e)

et voici quelques traductions de passages sélectionnés dans divers livres roumains pour en savoir plus:

Il y a trois ans, j’ai tenté une expédition aux volcans boueux de Berca, en Roumanie. Malheureusement j’avais dû renoncer, les routes étaient infranchissables, défoncées par des ornières gigantesques et un ravinement impressionnant. Difficile même pour un 4X4 de passer, il aurait fallu une mule ou un char d’assaut. Cette année, je me suis hasardé à tenter le diable, car fort heureusement une rumeur m’était tombée dans l’oreille: les routes d’accès auraient été refaites et seraient parfaitement carrossables.

Me voici donc en route ce mois d’Août 2009 pour la ville de Buzau, dans la courbure des Carpates. Ici se joignent les Carpates orientales qui descendent du Nord et les Carpates méridionales. C’est une zone à fréquents séismes, car deux plaques tectoniques s’y rejoignent et subductent en soulevant ces montagnes très fracturées, anciens fonds marins à roche mère de pétrole et de gaz naturel. Je suis très peu surpris donc de trouver, dès la sortie de la nationale 10 qui mène de Buzau à Brasov, à 20Km au Nord de Buzau, dès le village de Berca , une magnifique route asphaltée, toute neuve. Après avoir franchi la rivière Buzau, et traversé le village de Berca, il suffit de suivre les panneaux indicateurs: «noroiosi». On passe le village de Joseni, à la bifurcation du village de Policiori on prend à droite, et on monte une pente assez forte. A la prochaine bifurcation, une pancarte verte avec une flèche à gauche indique la direction des petits volcans boueux: «îclele mici».

Après avoir roulé sur une douzaine de kilomètres à partir de Berca, on arrive aux petits volcans boueux et on y trouve actuellement une petite cabane en bois où les touristes s’affranchissent maintenant d’un droit d’entrée très raisonnable. Des cartes postales de bonne qualité sont disponibles ainsi qu’un livre, abondamment illustré que je recommande aux naturalistes, de Ana Dicu et Victor Bortas (Editura Victor B 2005 Bibliogr. ISBN 973-86818-5-5). Ce livre de 135 pages est préfacé par le célèbre Professeur-géologue Marcian Bleahu. Il est écrit en Roumain mais qu’importe, les très nombreuses illustrations en font un excellent recueil géologique et botanique. De plus cette langue latine est aisément compréhensible (elle ressemble beaucoup au latin et à l’Italien)

Pour les géographes amateurs de précisions et fréquentant Google earth, voici les coordonnées des volcans boueux:

Pîclele mari: longitude 45°21’30.12‘’N latitude 26°42’42.43’’

Pîclele mici: longitude 45° 20’ 20.33’’N latitude 26°42’28.21’’

Contexte géologique:

Nous sommes dans la zone de courbure subcarpatique sur des terrains affleurant du Dacien. Nous sommes sur l’anticlinal Berca – Beciu –Arbanasi qui s’étend sur plus de 18 km de longueur, avec une orientation Nord – Sud. L’axe de l’anticlinal présente dans sa partie centrale une lacune où n’apparaissent plus que les marnes du Pontien. L’axe de l’anticlinal est affecté par une série de failles longitudinales et transversales, c’est précisément là-dessus que sont situés les volcans boueux, distants de 2 km.

Posté(e)

¨Aux Pîclele Mici des strates de 20m d’épaisseur se sont accumulées sur une surface de 100m /600m.

¨Ces petits volcans boueux culminent à 341m d’altitude, sur un plateau aride de 16,5 hectares. Ils sont localisés le long d’une ligne de dislocation où du gaz méthane monte en surface tout en poussant de l’eau provenant de la nappe phréatique, et cette eau dissout du sel et emporte des marnes sableuses boueuses, et même parfois des cailloux contenant des débris de coquilles fossiles et des grés, quelques éruptions passées témoignent de terrains sous-jacents datant du Sarmatien et du Badénien (-16Ma à – 6,5 Ma.)

¨. Si la boue est visqueuse elle donne naissance à des cônes de 3 à 4 m de hauteur, si la boue est très fluide les cratères s’étalent largement au niveau du sol en grandes vasques bulleuses. La boue sourd des cratères et de grosses bulles grises éclatent en « glouglous » faisant penser à quelques chaudrons de sorcières. Mais cette boue, contrairement à celle des solfatares (bouillante), est froide, témoin mon « doigt-thermomètre » montrant bien cette curieuse réalité. Il ne faudrait pas pour autant allumer une cigarette ; en effet ce gaz méthane pourrait exploser ou brûler l’imprudent. D’ailleurs, vu le nombre de touristes croissant, dès l’entrée, ce détail capital est précisé.

Posté(e)

¨En débordant, cette boue forme des coulées qui, de loin, abuseraient le volcanologue « classique », si elles ne séchaient marginalement en donnant des polygones de dessiccation caractéristiques de l’argiles et non d’une lave. En effet elles renvoient la lumière du soleil aussi bien que ces laves grises de carbonatites de l’Oldoino lengaï. Mais ici pas besoin de petite cuiller pour prendre la lave, à la manière de Maurice Krafft, on peut y aller franchement avec les mains ! Ici la boue a une nette tendance à être plus visqueuse qu’aux grands volcans boueux et les cônes à cratères ne sont pas rares. Il y en a même un qui ressemble comme un frère à un dôme de trachyte fendu et prêt à exploser. Or ici, ce n’est que de la boue sèche fendue, ulcérisée, poussée par une boue plus liquide qui s’épanche en une grande hémorragie grise et brillante, avec ses « tripes » ou ses « cordes » comme chez les volcans de lave. Des petites alvéoles de dégazage maculent la coulée en laissant ces « cratères » qui donne un aspect varioleux. Il y a eu parfois des éruptions explosives projetant de gros rochers de grés. Des blocs de 1,20m3 pesant 2,64 tonnes ont été trouvés, ils attestent que dans le passé la tectonique de la zone de Berca fut très forte et l’activité des volcans boueux fut bien plus active et même explosive. Les roches fossilifères expectorées par quelques éruptions passées témoignent de terrains sous-jacents datant du Sarmatien et du Badénien (-16Ma à – 6,5 Ma.)

Posté(e)

¨A la surface de la boue liquide on peut aussi voir près des lèvres du cratère une accumulation de mousse de pétrole. Il y a d’ailleurs dans les environs encore des pompes qui fonctionnent et puisent l’or noir. Cette « terre » qui craque sous les pas est plus précisément une pélite, sur laquelle on trouve, dégagés par érosion différentielle des cailloux en grés, en calcaire fossilifère, et en gypse.

¨Une érosion torrentielle a érodé ces plateaux balafrés de ravins de toutes tailles puisqu’aucun végétal ne retient cette fragile roche sédimentaire, ex boue craquelée en polygones blanchis par une mince croûte de sel, sous les rayons ardents du soleil. On se croirait sur la lune. D’ailleurs ce décor désertique a été utilisé pour y filmer les aventures du Baron de Münchhausen sur la Lune ! Lors de violents orages les ravins se transforment en torrents vigoureux qui creusent encore plus profondément ces tendres pélites.

¨Cependant cette terre inhospitalière héberge quelques très rares plantes halophiles qui réussissent à y pousser quand même, malgré la sécheresse ; parmi elles, la fameuse Nitraria shoeberi et l’Artemisia austriaca. Nitraria est aussi nommée par les roumains : « garduraritsa » de la famille des Zygophyllaceae.

Posté(e)

¨Ce sont des buissons assez secs avec des petites feuilles en forme de langue et des baies noires rappelant le cassis par la taille et la couleur. Cette plante est normalement spécifique d’Asie centrale et c’est le seul endroit où on la trouve en Roumanie. C’est même sa plus extrême répartition à l’Ouest. Elle est protégée.

¨Quand la boue est très fluide elle donne de grands cratères plats de 4 à 6m de diamètre remplis d’eau boueuse à la surface de laquelle on observe une accumulation de mousse de pétrole. De nombreuses et grosses bulles de gaz méthane viennent troubler la surface et éclatent donnant l’impression d’avoir un chaudron bouillant. Or tout est bien froid.

¨A deux kilomètres au Sud se trouvent les « Pîclele mari » ou grands volcans boueux. Ils culminent à 322 mètres, sur une ligne de dislocation perpendiculaire à l’axe de l’anticlinal. Pour les trouver il faut retourner sur ses pas et retrouver la pancarte verte qui annonçait la direction des petits volcans. On prend alors la direction droit devant sans tenir compte de la pancarte ; à quelques centaines de mètres on voit sur la droite un parking aménagé, et , au loin, une petite cabane en bois avec quelques tables (chemin vert sur la carte). Un autre chemin, rouge sur la carte, plus court mais plus raide y mène aussi, juste devant des cuves à pétrole. Un puits permet de se désaltérer avec une eau fraîche légèrement salée. Un chemin en cours d’empierrement est actuellement aménagé (itinéraire vert sur la carte). Il grimpe en pente douce et permet d’atteindre sans se fatiguer, en une petite demi- heure, les grands volcans boueux. Ici dans quelques années il y aura un complexe touristique permettant de loger les visiteurs. J’ai fait connaissance avec l’une des personnes qui s’occupe du site. Le directeur de projet touristique m’a joint et communiqué l’adresse de son site que je vous recommande de visiter : www.muddyland.com

¨Enfin des aménagements et une présence, avec des emplois à la clef, qui permettront d’éduquer les touristes et de les recevoir dignement dans une nature que j’ai connue jadis particulièrement déserte, inhospitalière, et parfois semée de détritus.

¨Les cratères y sont encore plus nombreux, actifs ou fossiles et hors service. Il arrive qu’un volcan boueux se tarisse, la boue étant trop visqueuse, elle le bouche, et l’on peut alors observer ces sortes de «dykes » dont le gris sombre vire au gris clair, et même au blanc salin quand la pélite est desséchée. Leurs boues fluides sont souvent couvertes partiellement de mousse d’hydrocarbures flottant continuellement et brassés par les bulles de gaz qui ont l’air de faire « bouillir » ces marmites. Sur certains cratères où la boue est visqueuse on peut observer des projections de jets de boue qui bombardent la coulée sous-jacente en formant des petits impacts, un peu comme de mini cratères lunaires.

¨

Posté(e)

¨Le bruit d’expectoration ou plutôt de flatulences laisserait penser que notre planète soit malade et ici, elle manifeste bruyamment les conséquences d’une terrible gastro-entérite, spectaculaire ! (mais non nauséabonde, car le méthane n’a pas d’odeur, et ici pas de H2S !) (sauf la dernière fois en Juillet 2011)La composition de l’eau des volcans est riche en sel (NaCl) pauvre en bicarbonates et très pauvre en sulfates. Le Ph oscille entre 6,9 (aux grands volcans boueux), et 8,1 aux petits volcans boueux. Ce gaz méthane provient de terrains pré-néogènes de l’horizon des brèches tortoniennes, du Sarmatien inférieur et du Méotien, à 3000 mètres de profondeur. Cette allusion scatologique a aussi frappé les esprits de longue date si j’en crois l’appellation du ruisseau qui dévale les pentes des petits volcans boueux, il s’appelle « Baligoasà » ce qui signifie « la bouseuse » ! (voir carte p6)

¨Si les gaz sortent à sec, ils donnent naissance aux « feux perpétuels » comme ceux d’Andreiasu de sus, lesquels ne sont plus actifs actuellement mais je les avais filmés il y a quelques années quand ils l’étaient.

¨

¨Lors de tremblements de Terre fréquents dans cette région, l’eau souterraine est compressée par les ondes sismiques et elle s’injecte dans les failles créées par les séismes. On trouve des équivalents de ces volcans sismiques aux USA en Yougoslavie, en Russie, Italien , Nord de l’Iran , Iraque, Inde Birmanie Venezuela, Colombie, et d’autres coins de Roumanie (Cluj, Alba, Sibiu, Mures, Iasi, Gorj)

¨En Europe ils sont classés en deuxième position après ceux de la péninsule d’Apsheron en Russie. Ils sont bien entendu « réserve nationale » protégés et n’attendent que votre visite qui n’en doutons pas, vous laissera émerveillés.

¨Bibliographie :

¨Geomorfologie cu elemente de geologie, Editura didacticà si pedagogicà, Bucuresti 1967, Petre Cotet

¨Geografia fizicà a Romàniei, Editurà didacticà si pedagogicà, Bucuresti, 1973, Al.Rosu.

¨Subcarpatii si depresiunile marginale ale Transilvaniei, Editurà stiintificà, Bucuresti 1966, Victor Tufescu

¨Judetele Patriei Buzàu monografie, diturà Sport Turism, Bucuresti 1980, Gr Posea & M.Ielenicz

¨Vulcanii noroiosi de la Berca, Editurà Sport Turism , Bucuresti, 1985, Vasile Sencu

¨Monumentele ale naturii din Romania, Editurà Meridianà, Bucuresti, Emil Pop & N. Sàlàgean

¨Rezervatii Naturale geologice din Romania, Editura echnicà , (N°29 , p 90)Bucuresti, M.Bleahu,VL.Bràdescu, & FL. Marinescu.

et j'ajoute le plus récent:

VULCANII NOROIOSI DIN ZONA BUZAULUI

Ana Dicu et Victor Bortas (Editura Victor B 2005 Bibliogr. ISBN 973-86818-5-5). Ce livre de 135 pages est préfacé par le célèbre Professeur-géologue Marcian Bleahu. Il est écrit en Roumain mais qu’importe, les très nombreuses illustrations en font un excellent recueil géologique et botanique. De plus cette langue latine est aisément compréhensible (elle ressemble beaucoup au latin et à l’Italien)

(en gras les livres que je possède)

Posté(e)

Vous écrivez : "Une hypothèse serait qu'il y a eu à une certaine époque des épanchements abondants de boue liquide qui se serait étalés comme une chape de ciment, en durcissant suffisamment sur ses bords"

En effet vous voyez bien sur place des petits volcans peu étalés mais hautes et d'autres très étalés et très bas; donc en effet comme pour les vraies lavec donnant des volcans boucliers très étallés , ici aussi on peut avoir des grandes émissions liquides qui se sont étallées successivement les unes sur les autres .

Si la boue est gris c'est qu'elle est sans doute chargée en sulfures provenant des argiles et ou marnes sous jacentes, arrivées à l'air elles s'oxydent, rouillent, et changent de couleur. Quand au blanc qui couvre les coulées séchant au soleil c'est du sel (toujours présent dans les zones à gar et pétrole) il est vite lessivé par des eaux de pluie, car très soluble.

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Posté(e)

Dans le livre Vulcanii noroiosi de la Berca, Editurà Sport Turism , Bucuresti, 1985, Vasile Sencu il est clairement écrit que les grosses pierres ont été éjectées lors d'éruptions.

Dans le livre de Ana Dicu

VULCANII NOROIOSI DIN ZONA BUZAULUI

il est écrit que :

"à Beciu, au Nord ouest de la localité, à la confluence de la vallée de la bouse et de la vallée de Arbanasu, on a signalé une immense coulée de boue qui s'est déclanchée durant l'été de 1975. Egalement ici a eu lieu un grand glissement de terrain qui s'est produit à l'automne 1976, accompagné d'une éruption de boue avec une colonne de un mètre de hauteur qui a duré pendant 24 heures. L'éruption a duré un mois et a livré plus de 500 wagons de boue dans la valee de la bouse, coulant à la vitesse de 1m/24h. Au cours du séisme de mars 1977 quand la zone de Buzàu a été fortement affectée par le tremblement de terre, l'éruption a été réactivée pendant 6 heures, puis elle s'est brusquement arrêtée. "

  • 3 mois après...
Posté(e)

J'avais trouvé il y a quelques années sur internet quelque chose au sujet de la coulée de boue de 1975 d'un volume de 500 wagons. Je l'avais cherchée sur place, en étant conscient qu'elle doit être recouverte de végétation, mais sans succès faute de connaître la localisation exacte. Maintenant avec tes indications peut-être qu'un jour je la trouverai.

La photo du gros bloc est impressionnante. J'ignorais qu'il ait eu des rejets aussi violents, sans doute des explosions. Peut- être que les exploitations de gaz des environs font petit à petit diminuer la pression du gisement de gaz et que l'activité des volcans boueux diminue.

Pour continuer le débat sur les aménagements touristiques(le sujet n'est plus strictement géologique et on pourrait objecter qu'il n'a pas sa place dans ce forum, mais enfin il faut bien que je réponde),je dirai qu'il existe plusieurs points de vue, dont les extrêmes sont, pour le dire d'une façon plutôt caricaturale:

-Celui des randonneurs, alpinistes, montagnards "purs et durs" dormant à la belle étoile , se nourrissant ascétiqument de boites de sardines et de vieux pain moisi, n'admettant aucune modification de la nature, et donc farouchement opposés à tout aménagement touristique, qui amènerait un public qui ne partage pas du tout les valeurs auxquelles ils tiennent.

- Et à m'opposé celui des ultra-citadins qui ne sauraient s'aventurer sur un sentier caillouteux mais peuvent quand même gravir quelques marches s'il y a une bonne balustrade, à condition qu'il s'agisse d'un objectif touristique d'une certaine renommée (puisqu'ils pourront se louer de l'avoir atteint),tout en se demandant avec angoisse s'ils ne se sont pas trop éloignés d'un commerce qui vend des petites bouteilles d'eau minérale bien fraiche, et pensant déjà à leur retour dans leur milieu familier de moquette, d'air conditionné et de télé grand écran LCD.

La plupart des gens se situent entre ces deux extrêmes. Nous aussi, mais probablement pas sur le même niveau.

Je n'essaierai pas de dire qui a raison ou qui à tort. Je pense quand même que les extrêmes sont à éviter.

Personnellement je vois les choses de la façon suivante: étant donné qu'ily a des milliards d'êtres hunmains, il est inévitable que la majeure partie de la surface du globe soit complètement modifiée par l'agriculture, les villes, l'exploitation des forêts, les digues, les carrières, etc. On ne peut pas faire autrement, quoiqu'en disent certains écologistes qui n'ont pas vraiment compris les problèmes. Je préfère qu'on laisse tels quels au moins quelques endroits de grand intérêt géomorphologique comme le sont les volcans de boue.

D'une part les personnes agées et les handicapées n'auront pas accès à ce genre de site sans sentiers bien aménagés, d'autre part les lieux très bien aménagés (genre plage d'Italie recouverte d'innombrables rangées de petites plateformes de plastiques blanc qu'on appelle chaises-longues) attirent une masse de population qui y vient justement parce qu'il y a déjà beaucoup de monde et qui ne s'intéresse pas particuliérement à la géologie ni à la nature en général. Difficile dans ces cas que la nature ne soit pas détruite, ou alors il faut des interdictions, des barrières, une surveillance.

On retrouve le même problème dans les grottes. Celles qui sont

difficile d'accès et visitées par quelques spéléologues aguerris conservent leurs stalactites, draperies et autres concrétions. Dans celles qui sont connues et faciles d'accès tous les stalactites sont cassés ou emportés. Il y a quelques cas de grottes aménagées à l'intérieur par les mêmes exploitants qui ont aménagé l'accès extérieur et où on entre pas comme on veut de sorte qu'on ne casse plus rien.

Je crois qu'à partir du moment où on attire du public il faudrait une surveillance où au moins des interdictions.

A Paclele du Sud. les gens qui ont aménagé le bar et le sentier dallé profitent de l'attrait du public pour ce site pour faire transiter les visiteurs par leur terrain (ils ont même interdit l'ancien parking gratuit un peu plus au Sud) sans pour autant assurer une surveillance. Je n'ai rien contre ces personnes qui ont un commerce et qui ne sont probablement pas habilitées à faire la police sur un terrain qui ne leur appartient pas. Ici l'autorité devrait intervenir (état ou commune) pour éviter que ce genre de site naturel ne soit détérioré. Mais comme elle ne le fait pas, bien que ce soit un intérêt genéral pour le pays sur les plans culturels et économique, je regrette l'époque où le site était " à l'état sauvage".

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