elasmo Posté(e) 31 juillet 2009 Signaler Posté(e) 31 juillet 2009 Dents d'Otodus obliquus du Maroc de grandes tailles J'ai acheté ces dents il y a maintenant plus de 15 ans dans une bourse parisienne (celle du Hilton, champs de Mars). Comme on le voit sur ces dents, peu de recollage ni de bricolage, comme trop souvent à l'heure actuelle. On remarquera aussi la taille exceptionnelle de ces dents, pour ma part je n'en ai encore pas revu de cette taille dans les bourses d'aujourd'hui. Sur l'arête des dents, on peux distinguer (pas forcément sur les photos) un léger début de crénulations, peux être le début d'évolution qui a mené l'espèce semble t'il vers la forme Carcharocles (ou maintenant Otodus) auriculatus présente entre autre dans le BP. Dent supérieure vue des deux faces : Dent inférieure vue des deux faces : Dent inférieure (pathologique) vue des deux faces : Citer
jnoun11 Posté(e) 1 août 2009 Signaler Posté(e) 1 août 2009 salut elasmo il y a dans les phosphates , d ailleur je devrais bientot dire il y avait , ce que l on appelle les sillon A et B et la couche zero. ce sont les couches les plus hautes ,donc les plus jeunes du gisement. on y trouve des otodus sub-serratus dont les cuspides laterales sont legerement crenelées. bonne journee jnoun Citer
elasmo Posté(e) 1 août 2009 Auteur Signaler Posté(e) 1 août 2009 Merci pour ta réponse jnoun. Par contre ma numérotation A et B sur les dents ont étés faites pour une exposition. En ce qui concerne la taille et la crénulation, cela colle bien avec les spécimens que j'ai acquis, par contre je suis étonné de n'en avoir jamais revu de cette taille et type dans les bourses plus récentes. JFL Citer
jnoun11 Posté(e) 1 août 2009 Signaler Posté(e) 1 août 2009 bonsoir elasmo pour comprendre le phenomene il faut comprendre comment marche les exploitations de phosphates marocains. les series phosphatées sont numerotées de 0 a 3 dans les phosphates de oued zem khouribga et meme il exise des couches 4, 5, 6 dans le secteur de sidi chenane. les plus hautes 0 et 1 sont yprésien la 2 est thanétien la 3 c est le maestrichien toutes ces couches sont séparées par des intercalaires. on decouvre les couhes steriles dalle a thersidés du dessus a grand coup d explosifs a peu pres 40 tonnes par jour et par poste...ensuite un gros engin la marion vient decaper le sterile. puis vient le tour des petites engins ( la roue des petits engins mesure 2 metres de diametre) qui decapent le phosphate jusqu a l intercalaire entre deux couches de phosphate c est a ce moment la que l on trouve par exemple les fossiles ypresien de la couche 0 ,et ainsi de suite une alternance de dynamitage de la dalle et l exploitation descends jusqu a la couche 3. couche qu a l epoque l ocp ne prenais pas ( plus pauvre en phosphate). il y avait des saisons pour chaques types de fossiles en fonction du niveau exploite et pas mal de temps pour extraire ces fossiles sur les grandes surfaces decapées. la couche 3 maestrichien etais exploites par les petits vendeurs marocain a la main. apres l ocp a commencer a exploiter la couche 3 ,mais on n avais encore le temps entre le nettoyage de la couche et le dynamitage de la dalle qui la recouvrais... maintenant ,ils font tout sauter de haut en bas et tout est melanger ... mais aussi l exploitation a l epoque a mangé tout les secteur avec de la couche zero que l on appelle les sillons; maintenant il n y en a plus guere. d ou la relative rareté de ces dents d otodus sub serratus assez grandes... une autre raison est que les plus belles de ces dents vont directement chez le collectionneur americain ou japonais sans passer par la case france... bonne soirée jnoun Citer
zeze Posté(e) 3 août 2009 Signaler Posté(e) 3 août 2009 Bonjour Elasmo et Jnoun, Il est vrai que l'on voit de moins en moins de dents correctes d' Otodus obliquus dans les bourses. Comme l'explique Jnoun, l'exploitation des Phosphates, qui se faisait couche par couche (des sillons supérieurs A et B, aux couches 1, 2 et 3), va passer à une exploitation totale, qui va mélanger toutes les couches ( problème de rentabilité et de nombre de qualités de phosphate). C'est dans les sillons A et B (Yprésien supérieur) que l'on trouvait de rares dents d' Otodus subserratus. J'ai eu la chance d'en récupérer une et je vous envoie la photo, avec celle d'une dent d'Otodus obliquus de 10 cm. On trouve moins d'O. Obliquus normales car les ramasseurs se sont portés surtout sur les dents "pathologiques" d' Otodus. Salutations. Zeze. Citer
Messages recommandés
Rejoindre le sujet et participer
Pour poster un message, il faut créer un compte membre. Si vous avez un compte membre, connectez-vous maintenant pour publier dans ce sujet.