totof:) Posté(e) 25 mars 2009 Signaler Posté(e) 25 mars 2009 bonjour en provenance de chine (Mont Xuebaoding province du Sichuan) c'est bien du béryl c'est bleu comme l'aigue marine par contre les cristaux sont tabulaires comme la goshenite alors aigue marine tabulaire ou goshenite bleu (normalement transparente) merci Citer
trenen23 Posté(e) 25 mars 2009 Signaler Posté(e) 25 mars 2009 Pour moi aucun doute, la définition est basée sur la couleur, j'ai d'ailleurs les mêmes avec cassitérite. A Chabannes en St Sylvestre (87) les goshénites étaient prismatiques. Serge Citer
Orlean Posté(e) 27 mars 2009 Signaler Posté(e) 27 mars 2009 goshenite chinoise...même si parfois les cristaux sont bleutés, ils le sont trop légerement pour être de l'aigue marine Citer
trenen23 Posté(e) 27 mars 2009 Signaler Posté(e) 27 mars 2009 Bon, tétu, le creusois!!!, pour moi, c'est bleu, c'est aigue marine, c'est blanc ou incolore c'est goshénite. Mais bon, ce qu'en j'ai dit, c'est surtout par amour de la polémique. Y'a que pour l'émeraude qu'il faut que ce soit vert et que ça ait du chrome. Mes amitiés à tous deux. Serfge Citer
Papyfred Posté(e) 27 mars 2009 Signaler Posté(e) 27 mars 2009 Bon, tétu, le creusois!!!, pour moi, c'est bleu, c'est aigue marine, c'est blanc ou incolore c'est goshénite. Mais bon, ce qu'en j'ai dit, c'est surtout par amour de la polémique. Y'a que pour l'émeraude qu'il faut que ce soit vert et que ça ait du chrome ou du vanadium !.Mes amitiés à tous deux. Serge Citer
trenen23 Posté(e) 27 mars 2009 Signaler Posté(e) 27 mars 2009 Ah bon, j'avais loupé le vanadium, tu peux m'en dire plus ? Serge Citer
Papyfred Posté(e) 27 mars 2009 Signaler Posté(e) 27 mars 2009 Il suffit que tu me le demandes, Serge ! Comme j'avais le choix entre plus, un peu plus, beaucoup plus… j'ai choisi ! (C'est tiré d'un inédit à paraître un de ces jours dans le Bulletin du Club de Minéralogie de Chamonix ; comme toujours !) Voilà : " Béryl émeraude. Mais d'abord, mis à part d'être un béryl et sans doute la gemme la plus prisée, qu'est donc exactement une émeraude ? Durant les centaines d'années qui ont précédé la mise en application de la chimie moderne, de nombreuses pierres d'un vert attractif étaient appelées émeraudes. Ce fut le cas des péridots de Zebirget (prononcer *zabargat) en Mer Rouge. Vauquelin, qui avait découvert le chrome dans le " plomb rouge de Sibérie ", retrouva ce nouvel élément dans le " fer chromaté aluminé de la Carade " (83, Cavalaire) et dans le " béryl émeraude " ( pas " de France " ! mais " du Pérou " [dont faisait partie la Colombie à cette époque]). C'est vers le milieu du dix-neuvième siècle que l'on décida à réserver l'appellation émeraude aux seuls béryls devant leur couleur verte à des traces – moins de 1 % – de chrome. Cette définition, stricte du point de vue chimique, mais très imprécise quant à la nuance colorée (nul ne sait ce qu'est le véritable " vert-émeraude "), resta en vigueur jusqu'en 1963. Á cette date, fut trouvé à Salininhas au Brésil, un magnifique béryl vert, coloré par le vanadium ; après bien des controverses, ce béryl fut accepté comme émeraude par le G.I.A. (Gemological Institute of America). Le béryl émeraude coloré par le vanadium est aussi connu en Afrique… Les " V-émeraudes ", sont des béryls riches en vanadium et en chrome… Le fameux béryl rouge de l'Utah, est dit " American Red Emerald " par ceux qui le commercialisent. Ce béryl est parfois nommé " bixbite ", ou encore " bityite ". On se gardera de confondre " bityite " (la véritable bityite est un silicate dont le nom provient des monts Bity à Madagascar), et bixbyite (un oxyde cubique dédié à Maynard Bixby de Salt Lake City), d'autant qu'existe aussi la bisbeeite (un silicate fibreux dont le nom honore Bisbee, Arizona). Les émeraudes de Franquiera, Galice, Espagne, dont la teneur en chrome est 0,11 %, gisent avec le chrysobéryl et la phénacite (ou phénakite – orthographe retenue par l’I.M.A.). En 1831, Maksim Kozhevnokov, un paysan du district de Beloyarsk, trouva sur les bords de la rivière Takovaya, des émeraudes parmi les racines d'un pin arraché par la tempête. Les premières véritables émeraudes trouvées en Russie ! Émeraude en Russe se dit " izumrud " de " izumlenie " = " époustouflant " et " ruda " = " minerai " ; " Izumrudnye Kopi " c'est " la mine d'émeraude ", d'où viennent aussi des alexandrites et des phénacites ; selon certaines estimations cette zone de 25 km de long sur 2 km de large, aurait livré de 1831 à 1922 : 20 tonnes d'émeraudes, 3 tonnes d'alexandrites et 3 tonnes de phénacites. Dans les béryls émeraude de l'Oural, il y a substitution isomorphique d'aluminium par du chrome trivalent ; la coloration verte apparaît dès que la teneur en Cr3+ atteint 0,05 %, le vert profond correspond à des teneurs comprises entre 0,15 et 0,20 % de Cr3+. Généralement, dans l’émeraude, moins de 1,5 % des ions aluminium sont remplacés par des ions chrome. Les émeraudes vanadifères du Brésil contiennent seulement quelques dix-millièmes de chrome, les émeraudes de Salininha contiennent 0,03 % de Cr et 0,15 % de Va. Dans la même région, les émeraudes de Santa Terezinha montrent des inclusions de talc, de chromite, et de pyrite. L'émeraude a donné lieu à de nombreuses tentatives, plus ou moins réussies, d'imitation, que l’on les distingue des émeraudes naturelles par l'étude de leurs inclusions. L'emploi du filtre de Chelsea permet, quant à lui, de distinguer les émeraudes – naturelles ou artificielles – contenant du chrome, de celles n'en contenant pas et donc colorées par le vanadium ; en effet les premières apparaissent rouges par ce truchement, ce n'est pas le cas des secondes. Une nouvelle méthode, mise au point par une équipe de chercheurs de l'ORSTOM et du CNRS, basée sur le rapport de concentration de deux principaux isotopes (16 et 18) de l'oxygène présent dans les émeraudes, permet d'ores et déjà de reconnaître le gisement d'origine des spécimens, et du même coup leur authenticité. Je ne m'étendrais pas davantage sur ce sujet qui, à lui seul, mériterait plusieurs pages. Je dirais seulement qu'existent, ou ont existé, en France quelques gisements où le béryl était présent. Le gîte producteur le plus proche de notre région se situe en Suisse, mais il est dans l’ombre de celui du Habachtal en Autriche, déjà exploité par les Celtes et les Romains…" Je te fais grâce de la bibliographie… À+ Citer
trenen23 Posté(e) 27 mars 2009 Signaler Posté(e) 27 mars 2009 Eh ben, ça fait du bien de lire ça le samedi matin !!! Serge Citer
EB93 Posté(e) 28 mars 2009 Signaler Posté(e) 28 mars 2009 Pour info, l ORSTOM n existe plus depuis quelques années et a été remplacé par l IRD (Institut de Recherche pour le Developpement). Si l origine de la couleur de l emeraude est assez claire (en effet, Cr3+ et/ou V3+ substitués à Al3+), celle de l aigue-marine est plus discutée (elle implique probablement des interactions entre Fe2+ et Fe3+) Bon dimanche, EB Citer
Papyfred Posté(e) 28 mars 2009 Signaler Posté(e) 28 mars 2009 " Pour info, l'ORSTOM n'existe plus depuis quelques années et a été remplacé par l'IRD (Institut de Recherche pour le Developpement)." En effet ! j'aurais dû me relire : ce texte a (déjà !) dix ans ! Merci de cette mise au point, EB93. À+ Citer
totof:) Posté(e) 29 mars 2009 Auteur Signaler Posté(e) 29 mars 2009 pfffuiiii vous êtes de vraies mines........remarque vu le sujet du forum........ bon alors cekoidoncfinalement.......hihihihi.... Citer
trenen23 Posté(e) 29 mars 2009 Signaler Posté(e) 29 mars 2009 persiste et signe, je le mettrais en aigue marine, tu peux aussi essayer béryl bleu clair. En fait ce qui me titille c'est que le faciès tabulaire n'est pas typique des goshénites. Mais bon je ne fveux me brouiller avec personne pour ce qui demeure somme toute un détail !!!! Serge Citer
EB93 Posté(e) 29 mars 2009 Signaler Posté(e) 29 mars 2009 Aigue-marine un peu pâle me convient bien aussi Citer
totof:) Posté(e) 29 mars 2009 Auteur Signaler Posté(e) 29 mars 2009 après avoir fait des recherches, d'après le MNHN c'est de la goshenite http://www.museum-mineral.com/home.php?cha...206-158,52.html l'échantillon viens de la même localité goshenite avec faciès de morganite (voir description générale dans la fiche) moi non plus je ne veux me fâcher avec personne. a+ Citer
EB93 Posté(e) 30 mars 2009 Signaler Posté(e) 30 mars 2009 Aux dernieres nouvelles (http://webmineral.com/data/Beryl.shtml): rose : morganite bleu : aigue marine incolore : goshenite jaune: heliodore vert : emeraude Maintenant, c est à toi de décider si tu le considères comme incolore ou bleuté! C est vrai que l aigue marine a généralement une teinte plus prononcée tandis que mes échantillons de goshenite sont vraiment aussi incolores et transparents que du verre de vitre (pas du tout bleutés). Pour être certain de ne pas te tromper, je te suggères de mettre juste : béryl! Bonne soirée, EB Citer
Papyfred Posté(e) 30 mars 2009 Signaler Posté(e) 30 mars 2009 " Pour être certain de ne pas te tromper, je te suggère de mettre juste : béryl ! " Ce qui est la sagesse même ! et l'expression de la vérité : même en se crevant les yeux, on ne trouverait aucun des autres noms (noms de variétés) agréé par l'IMA… À+ Citer
Orlean Posté(e) 30 mars 2009 Signaler Posté(e) 30 mars 2009 au contraire le faciès tabulaire des goshenites de Chine est caractéristique, l'élément le plus important pour leur identification Citer
EB93 Posté(e) 30 mars 2009 Signaler Posté(e) 30 mars 2009 C est comme les gouts et les couleurs..... Comme le dit Papyfred, seul Beryl est reconnu par l IMA. Citer
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