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Posté(e)

Merci à tous pour ces photos. Je comprend parfaitement que ça mette les boules de voir ces chevalets en version musée, surtout quand on a enlevé tout autour comme à St Eloy ou même déplacé comme me semble-t-il à Carmaux, mais bon vaut mieux les voir debout qu'en tas de ferraille tout de même :clin-oeil: . Je me rappelle ma première vision de Lens vu de l'autoroute, ça m'avait méchamment ému :pleurer: . Par contre faut vraiment être bien mordu pour apprécier à leur juste valeur les grandes tours, pour moi, les chevalements classiques ont une autre élégance, je pense entre autres à ceux de la Houve que j'avais approché.

Serge

Posté(e)

Merci à tous pour ces photos. Je comprend parfaitement que ça mette les boules de voir ces chevalets en version musée, surtout quand on a enlevé tout autour comme à St Eloy ou même déplacé comme me semble-t-il à Carmaux, mais bon vaut mieux les voir debout qu'en tas de ferraille tout de même :clin-oeil: . Je me rappelle ma première vision de Lens vu de l'autoroute, ça m'avait méchamment ému :pleurer: . Par contre faut vraiment être bien mordu pour apprécier à leur juste valeur les grandes tours, pour moi, les chevalements classiques ont une autre élégance, je pense entre autres à ceux de la Houve que j'avais approché.

Serge

Merci beaucoup, tu es originaire de quelle région? C'était en quelle année que tu es venu sur Lens?

Une tour d'extraction comme au 19 de Lens, au 10 d'Oignies, voir Simon 5 et Yvon Morandat me fascine par la grandeur, Depuis l'age de 8 ans, j'ai découvert les carreaux qui entourait la maison familiale, je restais bouche baie devant ces immenses carcasses de fer ou de béton, la grandeur des chevalements a immédiatement révélé ma passion pour le monde de la mine. C'est très jeune que j'ai vu chuter le chevalement du 5 Sud de Méricourt. Et lorsque je l'ai vu brisé au sol, j'ai ressenti de la tristesse.

Posté(e)

La plupart de ces sites que vous postez, je ne les photographie plus, pour tout dire je les évite si je peux. De les voir ainsi, tout pimpants, repeints à neuf, cleans, sans risque, sans poussière, sans charbon et sans mineur, ça me tord les boyaux. Alors histoire de faire avancer le schmilblick, je vais m'amuser à vous poster les photos de ces sites au moment où ils étaient en activité, pour les plus jeunes, ça va vous faire un choc. J'utilise des dias, ce ne sont pas mes meilleurs clichés car à cette époque pour des raisons techniques (et financières) j'utilisait surtout le NB, mais pour retrouver les négatifs et les scanner c'est plus compliqué alors tant pis vous aurez des dias parfois très moyennes surtout celles des années 70, elles ont parfois mal vieilli (comme son auteur ... :debousole: ) c'est le témoignage qui compte.

On commence par St Eloy pour Pascal, dernière année d'activité (1978), le puits St Joseph, son lavoir et son télévigile pour le contrôle du grisou.

C'est super, je ne demande pas mieux que de les voir en vie, si tu en as d'autres, ce sera un plaisir. Tu as de la chance d'avoir connu ça en activité.

Posté(e)

Merci à tous pour ces photos. Je comprend parfaitement que ça mette les boules de voir ces chevalets en version musée, surtout quand on a enlevé tout autour comme à St Eloy ou même déplacé comme me semble-t-il à Carmaux, mais bon vaut mieux les voir debout qu'en tas de ferraille tout de même :clin-oeil: . Je me rappelle ma première vision de Lens vu de l'autoroute, ça m'avait méchamment ému :pleurer: . Par contre faut vraiment être bien mordu pour apprécier à leur juste valeur les grandes tours, pour moi, les chevalements classiques ont une autre élégance, je pense entre autres à ceux de la Houve que j'avais approché.

Serge

Je rejoint l'avis de Sebapphim, ce qui me fascine dans les tours d'extraction c'est leur grandeur, mais pas seulement, ce qui me fascine le plus, c'est la prouesse technique, en effet, les tours d'extraction avaient des capacités de chargement et d'extraction bien plus importantes que les chevalements classiques. Techniquement parlant, ces tours sont plus complexes que les chevalements classiques, en effet elle équipent des puits de grandes profondeur (875 mètres pour Marienau, 1136 pour Simon 5 et 1327 mètres pour Vouters) et de grands diamètre ( 7,50 mètres pour Marienau et Vouters, 8,10 mètres pour Simon 5, sans ces puits impossible de pouvoir mécaniser les chantiers du fond avec des machines d'abattage, de soutenement etc... de performances très elevées comme on en possèdait en Lorraine.

Enfin, inutile de préciser que pour placer une machine d'extraction en tête du puits (cas des tours), ça n'a pas été sans poser de casses-têtes aux ingénieurs.

En visitant Simon 5, ce qui m'avait frappé, c'était l'epaisseur des murs (1 mètre en moyenne), le nombre impressionnant de poutres en béton logé dans l'édifice pour le soutenir, sans oublier bien entendu le plancher de la salle des machines (1,50 mètre)

Pour conclure, personnellement je trouve que c'était osé de construire de tels "monstres".

P.S: à noter que les tours d'extraction permettaient également de réaliser des économies de longueur de câbles de têtes, mais également d'en réduire l'usure, en effet dans cette configuration, il n'y a que deux poulies, la poulies koepe, et la molette de contrainte qui permet de maintenir le câble dans l'axe du puits. De ce fait on peut en déduire que le (les) câbles subissent moins de flexions alternées qui sont responsable en partie de l'usure du câble.

Posté(e)

Tu as de la chance d'avoir connu ça en activité.

Ouhai, sauf que maintenant j'ai 57 balais.. :triste:

Bon c'est bien beau d'avoir mis le nez sur Geoforum, je m'étais promis de ne plus y revenir, (entre autre à force de lire pas mal de c...ies et pas que sur la mine...) mais comme je vois qu'il y a des mordus nostalgiques et passionnés sincères, je vais donc continuer. D'autant qu'il y a du brouillard dehors alors je vais attendre avant d'aller faire mes 50 km en vélo et que ça me donne l'occasion de sauvegarder sur disque dur ces diapos qui se dégradent de plus en plus (du moins certaines émulsions). J'essaye de corriger certains défauts mais faudrait beaucoup plus de temps pour les travailler correctement sur photoshop, je ferai ça plus tard.

Sebapphim, sort ta boite à mouchoirs... :sniff!: :sniff!: :pleurer: :pleurer: :pleurer:

ci joint le 4/5 Sud de Méricourt en 1986 avec les 2 machines d'extraction. Les couleurs sont catastrophiques mais bon, j'ai la même chose en clichés 6X6 NB là c'est mieux mais faudrait faire des fouilles :huh:

Sur la photo de la machine d'extraction du 5, vous remarquerez des bandes transporteuses au sol et des rubans délimitant un passage. C'est anecdotique mais révélateur, dans cette période de "fin de règne", les machinistes étaient seuls alors qu'autrefois ils étaient 2. Pendant que l'un assurait le poste, l'autre faisait du nettoyage et de l'entretien, la propreté des salle des machines était remarquable. C'était aussi un des facteurs de bon fonctionnement des machines (c'est valable dans beaucoup de domaine d'ailleurs). Comme le machiniste était désormais seul, il n'avait plus le temps de faire le ménage alors, pendant les périodes pluvieuses où les gens rentraient avec les pieds pleins de boue, le passage se faisait sur ces bandes (faciles à nettoyer) et le circuit était délimité par des rubans pour ceux qui ne comprendrait pas. Passer outre, était risqué... :pas content: Les machinistes sont souvent ignorés dans l'histoire minière mais c'était des grands bonhommes, souvent seuls, c'était des passionnés par leur métier, des techniciens hors pair qui tenaient au bout de leurs mains chaque jour, la vie de milliers d'hommes. Ils inspiraient le respect aux mineurs. Aucune faute n'était tolérable, ils devaient être irréprochables, et ils l'étaient. :hi:

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Posté(e)

Ouhai, sauf que maintenant j'ai 57 balais.. :triste:

Bon c'est bien beau d'avoir mis le nez sur Geoforum, je m'étais promis de ne plus y revenir, (entre autre à force de lire pas mal de c...ies et pas que sur la mine...) mais comme je vois qu'il y a des mordus nostalgiques et passionnés sincères, je vais donc continuer. D'autant qu'il y a du brouillard dehors alors je vais attendre avant d'aller faire mes 50 km en vélo et que ça me donne l'occasion de sauvegarder sur disque dur ces diapos qui se dégradent de plus en plus (du moins certaines émulsions). J'essaye de corriger certains défauts mais faudrait beaucoup plus de temps pour les travailler correctement sur photoshop, je ferai ça plus tard.

Sebapphim, sort ta boite à mouchoirs... :sniff!: :sniff!: :pleurer: :pleurer: :pleurer:

ci joint le 4/5 Sud de Méricourt en 1986 avec les 2 machines d'extraction. Les couleurs sont catastrophiques mais bon, j'ai la même chose en clichés 6X6 NB là c'est mieux mais faudrait faire des fouilles :huh:

Sur la photo de la machine d'extraction du 5, vous remarquerez des bandes transporteuses au sol et des rubans délimitant un passage. C'est anecdotique mais révélateur, dans cette période de "fin de règne", les machinistes étaient seuls alors qu'autrefois ils étaient 2. Pendant que l'un assurait le poste, l'autre faisait du nettoyage et de l'entretien, la propreté des salle des machines était remarquable. C'était aussi un des facteurs de bon fonctionnement des machines (c'est valable dans beaucoup de domaine d'ailleurs). Comme le machiniste était désormais seul, il n'avait plus le temps de faire le ménage alors, pendant les périodes pluvieuses où les gens rentraient avec les pieds pleins de boue, le passage se faisait sur ces bandes (faciles à nettoyer) et le circuit était délimité par des rubans pour ceux qui ne comprendrait pas. Passer outre, était risqué... :pas content: Les machinistes sont souvent ignorés dans l'histoire minière mais c'était des grands bonhommes, souvent seuls, c'était des passionnés par leur métier, des techniciens hors pair qui tenaient au bout de leurs mains chaque jour, la vie de milliers d'hommes. Ils inspiraient le respect aux mineurs. Aucune faute n'était tolérable, ils devaient être irréprochables, et ils l'étaient. :hi:

Super, mais elles sont vraiment magnifiques tes photos!,

Quelle émotion de voir cette Fosse, qui est celle de mon Grand Père Paternel, émigré de Pologne, il y a passé 20 années de sa vie après une dizaine d'année dans les mines de Noeux. Il est mort de la silicose un an avant ma naissance. Je me souviens que j'apercevais cette fosse depuis la fenêtre de ma chambre, je devinais la rotation des molettes. Elle a fermée en 1988 et fut entièrement détruite entre 1990 et 1999 (Bains Douches).

J'ai beaucoup de photos aussi, j'en mettrai tantôt.

Merci CLERGUEMORT et surtout reste parmi nous pour continuer à nous impressionner!

Posté(e)

Merci CLERGUEMORT et surtout reste parmi nous pour continuer à nous impressionner!

Le but n'est pas d'impressionner mais seulement de témoigner et de partager, sans plus. ;)

Ca me permet de replonger dans ce qui fut près de 15 ans de ma vie, depuis je me suis intéressé à d'autres sujets miniers mais je reste néanmoins toujours motivé par le charbon (héritage familial oblige) pour partager avec des personnes en qui je me reconnais (il y a plus de 35 ans de celà) :clin-oeil:

Le soleil est revenu, j'en profite, à plus tard :coucou!:

Posté(e)

La Houve en démolition.

Photo aérienne de 2007 montrant le siège de la Houve, dernière mine de charbon française.

Le chevalement est encore en sursis pour quelques semaines.

Aujourd'hui, tout à disparue.

Bravo aux Collectivités Locales, pour cette acharnement dans la destruction de notre industrie et de cette dernière mine de charbon française.

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Posté(e)

Fosse Sabatier à Raismes (59), Siège des HBNPC, le chevalement du puits n°2 a été récupéré en 1954 sur le puits de la Clarence, du Groupe d'Auchel/Bruay. Fermé en 1980, les bâtiments sont totalement détruits en 1986. Seul subsiste aujourd'hui le chevalement du puits n°2, amputé de son faux carré, il se dresse au milieu d'un parc, entouré de ses 2 terrils boisés.

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Posté(e)

La Houve en démolition.

Photo aérienne de 2007 montrant le siège de la Houve, dernière mine de charbon française.

Le chevalement est encore en sursis pour quelques semaines.

Aujourd'hui, tout à disparue.

Bravo aux Collectivités Locales, pour cette acharnement dans la destruction de notre industrie et de cette dernière mine de charbon française.

La Houve en mars 2003

:exclamation: Attention, ce qui va suivre risque d'en choquer certains :desole:, Je ne suis ni représentant de la DREAL (ex DRIRE) :fache: ni des collectivités locales, - du reste sur ce forum je ne représente rien ni personne excepté mes opinions personnelles :masque: et ma sensibilité à ce patrimoine minier - Pour avoir contribué de très près à plusieurs opérations de sauvegarde du patrimoine industriel, je pense qu'il faut faire attention aux amalgames et aux caricatures. Les collectivités locales ne peuvent pas faire grand chose face aux impératifs de la DREAL, aux directives européennes :Europe: et aux obligations des entreprises, surtout lorsqu'elles sont en cours de fermeture comme CdF, mais aussi face aux réalités économiques. Par contre, la reprise d'un site ou d'un chevalement incombe la plupart du temps aux collectivités locales (les associations possèdent rarement la puissance financière nécessaire), donc au contribuable. La mise en sécurité et l'entretien coûte une fortune et dans des régions économiquement sinistrées, comme le sont tous les bassins miniers (le NPdC particulièrement), on peut comprendre que les collectivités locales fassent des choix budgétaires plus orientés vers les hommes que vers les machines ou les bâtiments. Le Bassin lorrain compte quand même un certain nombre de chevalements sauvegardés (Simon, Cuvelette, Ste Marthe,Ste Fontaine,...) ainsi qu'un site complet avec ses 4 chevalements, ses lavoirs et ses installations annexes (Wendel/Vuillemin), idem pour le Nord Pas de Calais et certains bassins du Centre Midi, quasiment tous les bassins ont un ou plusieurs sites sauvegardés. Je pense qu'il faut être aussi raisonnable, pour toucher à d'autres domaines du patrimoine industriel, je n'ose pas imaginer ce que coûterait et ce que serait la France si l'on devait sauvegarder tous les hauts fourneaux, tous les moulins, toutes les filatures, toutes les manufactures, toutes les gares, toutes les galeries de mine, tous les ponts,les ateliers de construction navale, les fours à chaux, les briqueteries ... et j'en passe, oui il y a autant de fondus comme nous pour ces autres secteurs. Désolé d'en décevoir certains et même si je suis comme beaucoup le premier à regretter cette disparition, pour avoir un pied dans l'industrie, un pied dans la sauvegarde industrielle et un troisième (oui oui, j'ai 3 pieds :secret: ) dans l'Université, je ne peux que constater cette dure réalité. Toutefois grâce aux écrits, aux photos, aux films, aux archives, et à quelques vestiges sauvegardés, le souvenir des hommes reste et se perpétuera malgré tout.

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Posté(e)

Fosse Sabatier à Raismes (59), Siège des HBNPC, le chevalement du puits n°2 a été récupéré en 1954 sur le puits de la Clarence, du Groupe d'Auchel/Bruay. Fermé en 1980, les bâtiments sont totalement détruits en 1986. Seul subsiste aujourd'hui le chevalement du puits n°2, amputé de son faux carré, il se dresse au milieu d'un parc, entouré de ses 2 terrils boisés.

La fosse Sabatier en 1981, un an après sa fermeture. photos réalisée le soir à la tombée de la nuit et sous la pluie... :froid: le Nord quoi ... comme chez les Chtis :desole:

Une autre faite en 1984 avec un meilleur éclairage et une diapo en meilleur état

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Posté(e)

Je connais toutes les contraintes relatives au cout d'entretien d'un chevalement et toutes ses normes européennes qui compliquent la situation, mais là quand-même c'était symbolique de conserver au moins un chevalement, c'est là que le charbon est remonté pour la dernière fois en France, il existait un projet, la ville de creutzwald n'a pas voulue se mouiller, Cuvelette Nord et Sud on bien étaient conservés, donc il y avait des chances pour la Houve.

Posté(e)

la ville de creutzwald n'a pas voulue se mouiller,

cette formule à l'emporte pièce est un peu facile et ne veut rien dire, l'intéret serait de savoir quels ont été les arguments de la commune pour ne pas soutenir ce projet. C'est toujours facile de mettre les échecs sur le dos des industriels, descommunes ou des collectivités régionales, il faudrait parfois se poser des questions sur les arguments et les méthodes employées pour présenter les projets. J'ai vu certains projets très intéressants voués à l'échec par la seule façon de les présenter. :triste: dans le contexte économique et politique de ces régions,les bons sentiments ne suffisent pas... :triste:

Posté(e)

cette formule à l'emporte pièce est un peu facile et ne veut rien dire, l'intéret serait de savoir quels ont été les arguments de la commune pour ne pas soutenir ce projet. C'est toujours facile de mettre les échecs sur le dos des industriels, descommunes ou des collectivités régionales, il faudrait parfois se poser des questions sur les arguments et les méthodes employées pour présenter les projets. J'ai vu certains projets très intéressants voués à l'échec par la seule façon de les présenter. :triste:

CLERGUEMORT à raison, tout dépend comment le projet est présenté, et c'est valable partout, la présentation et la clarté prime sur tout! C'est tout comme si l'on postule dans une entreprise, le patron préfèrera embaucher le candidat qui sait lui transmettre ses motivations de façon concise, plutôt que d'engager celui qui s'exprime mal. Certes c'est une métaphore, néanmoins elle reflète bien la réalité.

J'en ai eu la preuve de cet exemple lorsque j'avais porté ma candidature à la SNCF au service traction.

Les cartes sont toujours entre nos mains, à nous de savoir jouer.

Posté(e)

recette jour puits Simon 5, photo faite par mes soins avec un appareil photo jetable (j'avais pas d'autres moyens à l'époque) en mai 2002.

Toutes mes excuses pour la mauvaise qualité.

A noter qu'à cette époque là, le puits était encore ouvert et en activité, pour l'exhaure, l'aérage et la captation grisou afin de garantir la sécurité de l'exploitation de Merlebach.

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Posté(e)

cette formule à l'emporte pièce est un peu facile et ne veut rien dire, l'intéret serait de savoir quels ont été les arguments de la commune pour ne pas soutenir ce projet. C'est toujours facile de mettre les échecs sur le dos des industriels, descommunes ou des collectivités régionales, il faudrait parfois se poser des questions sur les arguments et les méthodes employées pour présenter les projets. J'ai vu certains projets très intéressants voués à l'échec par la seule façon de les présenter. :triste: dans le contexte économique et politique de ces régions,les bons sentiments ne suffisent pas... :triste:

Vous avez votre point de vue et je le respecte. Moi je conserve le mien.

  • 2 mois après...
Posté(e)

Le bassin houiller de Brassac les Mines, à cheval sur le 63 et le 43 a fait l'objet d'une exploitation assez intense pendant le 19° et 20° s. Plusieurs dizaines de puits et de micro exploitations ont permis de sortir un tonnage de charbon assez conséquent.

Il reste aujourd'hui des vestiges très intéressants : deux chevalement restaurés par une association militant pour leur sauvegarde, ainsi qu'un musée dédié à l'histoire minière de ce bassin.

Ici, le chevalement de la mine de Bayard, avec la machinerie à l'arrière plan, aujourd'hui transformée en musée.

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On peut y admirer pas mal de vieilles machines, wagonnets, lampes, etc......

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Nino

  • 3 semaines après...
Posté(e)

Le puits dont tu parles est le puits Nord "Nordschacht" de la mine d'Ensdorf (Bergwerk Saar). C'est effectivement le puits le plus profond d'Europe, mais son chevalement n'est pas le plus haut. Le plus haut est situé pas très loin, toujours en Sarre, à l'ancienne mine de Göttelborn (puits IV : hauteur 90 mètres).

Quelques images pour illustrer mes propos ici pour le chevalement du puits Nord : Nordschacht

Et ici pour le puits IV de la mine de Göttelborn : Göttelborn

La mine de Göttelborn a fermé en 2000, celle d'Ensdorf doit fermer en 2012.

Sébastien

Le puits le plus profond en Europe est le puits 371, qui atteint 1800 mètres de profondeur, ouvert en 1988 par la société Allemande SAG/SDAG Wismut (Uranium)

-> l'article Wiki qui le dit

  • 3 semaines après...

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