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Un classique du bassin de Bourgogne-Nivernais, le puits Hottinguer, à Épinac, déjà présenté. Photo prise avec un beau soleil hivernal de la face la mieux conservée de la Tour construite au cours des années 1870 et récemment rachetée par la commune d'Épinac, dans le but d'assurer progressivement sa restauration.

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Posté(e)

Vue intérieure du même bâtiment. La toiture est endommagée depuis quelques années, mais les maçonneries de la Tour, malgré la présence d'arbustes sur les arrêtes extérieures, présentent encore une bonne solidité.

L'intérieur du bâtiment a été modifié après l'enlèvement du tube atmosphérique imaginé par l'ingénieur et directeur de la mine d'Épinac Zulma Blanchet.

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Posté(e)

Vue de l'aile la plus dégradée du bâtiment, qui a brûlé lorsqu'elle accueillait encore l'entreprise Bitulac. Une partie des installations visibles sur la photographie a été modifiée à partir de 1910, en trois tranches successives, pour accueillir une centrale thermique destinée à conserver la vocation industrielle du bâtiment, dont la production est restée dérisoire, et à consommer les charbons non marchands de la mine. Les équipements de la centrale ont été démantelés au cours de la Seconde Guerre mondiale, au moment de l'arrêt de l'extraction à Épinac même (elle a été reprise par la suite, à partir de micro-gisements du bassin d'Épinac-Autun (mines du Pauvray et surtout d'Aubigny-la-Ronce, ainsi que de Veuvrotte, cette dernière ayant fermé en 1966). Le matériel a ensuite été rapatrié à la mine-usine des Télots, aux portes d'Autun, traitant du schiste bitumineux.

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Posté(e)

j'allais justement le dire, le système d'extraction était assez original... ça marchait bien ? le puits est bouché ?

Le système a commencé à fonctionner, d'abord à partir d'une machine expérimentale, en 1876. Il y a bien eu une interruption de l'exploitation en cours d'activité pour des raisons matérielles, mais non provoquée par le tube atmosphérique en tant que tel. Il s'agit d'une véritable réussite technique, mais d'un échec économique lié à la médiocrité du gisement dans cette partie du bassin. Le puits a été comblé, mais il existe encore un regard dans le bâtiment qui signale son emplacement.

Posté(e)

Eh bien, en attendant quelques chiffres :gratte-tete:

Pas les miens,mais significatifs des efforts subis par cables structures etc de ces chevalements

Imaginons le choc d'une cage qui percuterait le sol a 360 kmh si le cable cassait :triste:

Je suis ravi de voir qu'il n'y a pas eu de remarque sur le fonctionnement du système de parachute des cages

Quand au puits Hottinguer, il faudra que j'aille voir un jour

Mais j'ai un blocage de direction qui m'a toujours fait entrer à Maine à l'insu de mon plein gré :clin-oeil: .Incroyable

Ca fait ce que ça veux ces autos :siffler:

Reste t'il quelque chose du système, élément de tube, cage joint etc :question::question:

quelques chiffres concernant les cages des puits de mine.pdf

quelques chiffres sur les chevalements.pdf

Je vais bien finir par y arriver quand même :triste:

Posté(e)

3 vues du puits Hottinguer du temps de sa splendeur architecturale (prises entre 1903 et 1920) après l'arrêt du tube atmosphérique arrêté en 1887 après 10 ans d'activité ininterrompues sans le moindre accident, sans changement de cage ou de pistons, avec seulement 4 litres d'huile par jour la lubrification. Sur l'une des cartes on voit très bien le passage et les câbles de la machine d'extraction installée par la suite.

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Posté(e)

Il reste encore quelques éléments du tube épars dans la campagne. Ils sont été souvent utilisés par la paysans comme réserve d'eau, comme cet élément composé de 2 viroles.

A récupérer d'urgence

C'est tout !

Je vais faire passer le message !

Posté(e)

Une remontée de post concernant le puits Hottingue et sa réabilitation.

Petite vidéo:

http://bourgogne.france3.fr/evenement/cmpda/

Ps: Les photos du rebouchage du puits que j'ai pu voir sont impressionnantes ( sas de décontamination...) pas étonnant au vu des saloperies qui y ont été mises ( ce qui m'amène à un article paru dans l'EXPRESS sur les cancers d'épinac...) je recherche ca.

Bonne soirée.

:sourire:

Posté(e)

Une remontée de post concernant le puits Hottingue et sa réabilitation.

Petite vidéo:

http://bourgogne.france3.fr/evenement/cmpda/

Ps: Les photos du rebouchage du puits que j'ai pu voir sont impressionnantes ( sas de décontamination...) pas étonnant au vu des saloperies qui y ont été mises ( ce qui m'amène à un article paru dans l'EXPRESS sur les cancers d'épinac...) je recherche ca.

Bonne soirée.

:sourire:

T'as pas fait une gourance dans le lien ? :gratte-tete:

La retraite c'est bin je connais mais pour le puits ? :question:

Posté(e)

Apparemment le lien de la vidéo s'actualise donc le reportage en question n'est plus disponible.

Allez sur le site http://bourgogne.france3.fr/evenement/cmpda/

Recherchez par date; la date de diffusion est le 18/10/2010.

Bon ben ou sont les photos de la dépollution , :question:

Quand a certains commentaires , no comments

Mais les 'pros du Morvan minier' auront rectifié d'eux mêmes

Le principal c'est que le maximum de tout ce qui peut l'être soit sauvegardé

Et qui sait reconstituer le 'tube', pas celui de Londres :P

Posté(e)

Eh bien, en attendant quelques chiffres :gratte-tete:

La cage pleine pèse 5 tonnes. Si le câble fait 4 cm de diamètre, ça fait 4,4 tonnes de plus. C'est là qu'on voit la necessité absolue de maitriser l'accélération. Hatton, il explique que ce sont les 10m au dessus de la cage (la patte) qui fatigue le plus et qu'il faut la rafraichir souvent. Ca vient du fait que, quand la cage repose sur les taquets, le câble reste tendu du fait de son propre poids, sauf au dessus de la cage. Il fait aussi remarquer que l'un des deux câbles (celui sous la bobine) fatigue plus que l'autre, au niveau du treuil et des molettes, car le câble est tordu deux fois dans un sens différent. C'est au niveau de la molette que ça casse.

Je croyais que les parachutes étaient obligatoires mais aucune des cages que j'ai empruntées n'en était équipés (aux Adoisèrex d'Angers, je sais plus, vu que le guidage est sur câble).

Ca fait un moment que je voulais poster les photos suivantes parce qu'il n'y a pas un véritable chevalement au dessus du puits de cent septante sept mètres aux taquets (qu'il disait... ). Le puits n'est pas vertical.

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Le problème c'est que, 20 m en dessous, la pente change et devient encore plus verticale. Alors comme la navette ressemble à ça.

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les occupants bennent, subitement, en avant

Néamoins, on était très en confiance, en observant le treuil

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A l'origine le treuil était équipé de deux câbles, (un montant, un descendant) mais l'usage d'un des tambours avait été abandonné. (engrenage cassé)

Bien suivre les instructions néanmoins

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Je ne vois pas comment on peut être à 9 dans la navette. Une berline pouvait être immobilisée dans la navette. Ca ne voyageait pas très vite mais dans un bruit... angoissant.

Le puits avait été réparé en 1912 car tout le village est brutalement descendu de quelques mètres. Cette réparation fait que le puits est encombré de madriers que l'on voit passer de très très près. A ma question : << et ça tient comment >> la réponse de notre accompagnant : << par habitude >>. Il existait un puits de secours, équipé d'échelles, mais on n'a pas osé demander à y passer, entre autre du fait que les premiers échelons étaient dans un profond bassin évidemment plein d'eau. La descente nous avait, de plus, suffisamment émue.

Il faudrait écrire au passé car la tentative de reprise d'exploitation a hélas été abandonnée. Encore un pan du patrimoine qui disparait, car les travaux du fond étaient super estétiques

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Un de mes souvenirs les plus émouvants

Posté(e)

On voit bien les parachutes sur cette photo de la cage de Maine, mine dois je le rappeler de FLUORINE, pas d'uranium

Ceux qui on écouté la vidéo comprendrons :sourire:

En fait les excentriques sont liés au cable, tout en comprimant un ressort de plaquage, soit sur le guide de la cage, ici en bois, soit sur un guide spécifique , voir la photo de la cage du Puits Ricard à la Grand Combe

La rupture du cable libère les excentriques qui viennent mordre le guide immédiatement et arrêtent net la cage avant que celle-ci ne puisse prendre de la vitesse

Tes photos sur les 'ardoisières, me rendent perplexe

Cette benne ressemble plutôt a un skip,je n'ose pas imaginer qu'il n'y ai pas un système de sécurité sous la 'benne'

Le statut de cette exploitation (non minier )dispense t'il d'un contrôle par la DRIRE, passée DREAL ou toute autre administration ? :surpris:

C'est en France :question: ,cent septante sept mètres :question:

Posté(e)

Puits Henri-Paul, mine de La Machine, dans la Nièvre, depuis sa construction à son état actuel.

Le fonçage de ce puits a débuté au lendemain de la Première Guerre mondiale, pour s'achever en 1927, année de l'inauguration du nouveau carreau. Il a été dédié à Henri-Paul Schneider, aîné des trois fils d'Eugène II Schneider, mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale. En effet, depuis 1869, la houillère de La Machine appartient aux établissements Schneider dont elle constitue une des principales sources d'approvisionnement en houille. Le projet s'inscrit dans le cadre d'un important programme de modernisation décidé en 1912 et retardé par la guerre. Le but était de passer d'une production d'environ 150 000 à près de 400 000 tonnes. post-9946-0-80511300-1297874054_thumb.jp

Ce site a été retenu en raison de sa proximité avec l'ancien puits Marguerite, dont le chevalement en bois est visible sur une des deux CPA. Les équipements de ce puits étaient, au début du XXe siècle, complètement obsolète. Les mineurs avaient le plus grand mal à entretenir le tube du puits pour permettre la circulation des cages. Le puits Henri-Paul tranche par sa modernité avec les autres installations minières de La Machine. Il est totalement électrifié. C'est un moyen pour l'entreprise de s'approprier, à partir de ses propres exploitations minières, un savoir-faire qu'elle ne maîtrise pas encore. Le chevalement provisoire a été pris sur le site de l'ancien puits de la Haute-Meule. Le chevalement définitif a été construit par les ateliers Schneider de Chalon-sur-Saône. Quand aux équipements électromécaniques, ils proviennent essentiellement de l'usine Schneider de Champagne-sur-Seine ou, bien sûr, de celle du Creusot.

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Posté(e)

Vues du carreau du puits Henri-Paul, au terme de sa construction. A noter sur la vue aérienne, l'importance du parc à bois. La mine possède d'ailleurs ses propres chantiers forestiers, sa menuiserie et ses camions (à gazogène pendant la Seconde Guerre mondiale) pour disposer d'un nombre d'étais suffisants. A droite de la vue aérienne, la cheminée et l'ancien bâtiment de la salle de la machine du puits Marguerite.

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Posté(e)

Etat actuel du carreau du puits Henri-Paul. Le bâtiment de la machine est encore pratiquement intact, mais pratiquement vide. Il est situé au sein d'une petite zone industrielle. Par contre, le chevalement a été abattu. Le bâtiment de l'ancien puits Marguerite existe toujours à proximité mais il est peu lisible dans le paysage, en raison de la présence de bâtiments industriels récents. Je tâcherai de le publier dans un prochain post.

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Posté(e)

Cette benne ressemble plutôt a un skip

Bah non puisque la berline monte dans la benne

,je n'ose pas imaginer qu'il n'y ai pas un système de sécurité sous la 'benne'

Y'en avait pas. A Veidrin non plus (-600).

C'est en France :question: ,cent septante sept mètres :question:

Non, en Blegique

Posté(e)

en Belgique le nouveau règlement des mines n'imposait pas les parachutes car les contrôles des câbles étaient jugés suffisamment stricts, donc assez sécurisants, par rapport aux dégâts occasionnés par les déclenchements intempestifs des parachutes (provoqués par des "coup de fouet" du câble)aux guidages du puits. Les puits de Campine qui descendaient à plus de 1000 m n'en était pas équipés. Les accidents par rupture de câbles furent rarissimes en Europe au XXe siècle.

Les photos de ton ardoisière me rappellent d'excellents souvenirs (années 1992 il me semble) en compagnie de Mr G. directeur de la mine. Effectivement question sécurité c'était assez "chaud" voir incroyable.

Posté(e)

Nous c'était en 2003. A cette époque ils remontaient des déchets d'ardoise dans le but de vider une chambre pour reprendre une exploitation descendante par sciage, comme ce qui s'est fait aux Ardoisières d'Angers et qui a été abandonné du fait des risques engendrés par la hauteur des vides produits.

Je croyais que Vincent avait suprimé le reportage... mais non

L'ardoisière de Warmifontaine

N'hésitez surtout pas à écouter le premier reportage sur le funiculaire : un moment d'anthologie; c'est bien mieux qu'une mauvaise vidéo mal éclairée. Le puits c'est 172 m (kidi); on y entend aussi : << sur l'autre>> donc la navette avait bien deux étages. On entend un "STOP". Ca passait par un système d'interphone et non à la voix dans le puits.

Beaucoup d'émotion en ré-écoutant ça sniff%21.gif

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