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Invité JPP2A

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:grand sourire: nostalgie....nostalgie

THE MOVE

L’origine de cette formation remonte au milieu des années 1960 à Birmingham, deuxième ville la plus importante d'Angleterre. Au moment de la formation du groupe, en février 1966, les membres de The Move officiaient tous précédemment dans divers groupes beat de la ville : Wood avec Mike Sheridan's Lot (qui deviendra par la suite The Idle Race), Ace Kefford et Bev Bevan avec Carl Wayne & The Vikings, et Trevor Burton avec Danny King's Mayfair Set. Frustrés par un sentiment d’immobilisme et percevant que les scènes étaient en train de changer, les cinq décidèrent de mettre en commun leurs talents dans un projet neuf, tourné vers l’avenir, The Move, avec d’autant plus de force que la plupart des singles sortis avec leurs groupes respectifs constituaient des échecs retentissants, sorte de mauvaise répliques de ce qu’on nommait à l’époque la British Invasion, symbolisée par Herman's Hermits ou The Seekers. Le groupe fut ainsi nommé car les cinq musiciens étaient des transfuges en provenance de groupes locaux vers une nouvelle formation, d’où l’idée de traduire ce mouvement par une dénomination originale du nouveau projet. The Move se composait alors de Carl Wayne au chant, Trevor Burton à la guitare et au chant, Roy Wood également à la guitare et au chant, Chris « Ace » Kefford à la basse et au chant, et de Bev Bevan à la batterie.

Artistiquement parlant, le succès de The Move s'explique par les chansons excentriques de Roy Wood, le compositeur de la bande, résultant d'une combinaison de mélodies pop contagieuses avec un sens aiguisé de l'absurde, et de paroles qui insistent fréquemment sur les thèmes de la folie ou de l’incongru. La particularité du groupe réside également dans le brassage de styles qu'il cultive, même s'il conserve une base pop. Ainsi, sa musique se révèle être un condensé de racines rock 'n' roll, comme le révèlent les fréquentes reprises du Weekend d'Eddie Cochran ; de pop à la Beach Boys, agrémentée d'harmonies vocales complexes (California Girls sur The BBC Sessions) et de psychédélisme assorti de freakbeat typiquement britannique. Ainsi, des morceaux de Love, The Byrds, Moby Grape ou de Jackie Wilson concluaient fréquemment les sets en concert.

Le 45 tours qui lui fit suite, Fire Brigade, avec Walk Upon the Water en face B, prolongea la série de succès en atteignant la troisième place des charts, en ayant été composé en une nuit et enregistré le lendemain. Paru en janvier 1968, ce titre offrit au groupe son quatrième top 5 des charts en quatre singles publiés. Débutant sur un effet sonore approprié de sirène de pompiers rappelant I Am the Walrus et un jeu de guitare discordant, le morceau utilise un son vibrant inspiré de Duane Eddy au côté d’une basse proéminente caractéristique du groupe. Roy Wood chante seul de son style nasilllard exagéré, passant le relais à Carl Wayne pour le refrain soupiré. Le morceau est quelque peu autobiographique et renvoie aux prestations scéniques du groupe :

Le groupe consacra le début de l’année 1968 à l’enregistrement de son premier album, The Move, dont la pochette a été réalisée par The Fool. Il ne contient presque que des compositions de Roy Wood : outre les titres issus des singles Flowers in the Rain et Fire Brigade, il inclut également la version originale de Cherry Blossom Clinic et trois reprises, dont Weekend. L'album se glisse dans les hautes places des charts à sa sortie.

Blackberry Way, puis Fire Brigade fut la dernière contribution de la formation originale de The Move. En effet, Chris « Ace » Kefford, bassiste au visage de play-boy et principale image commerciale du groupe, quitta ses compères subitement en avril 1968 après une dépression nerveuse nécessitant que Trevor Burton passe de la guitare à la basse. Bien qu’étant un élément secondaire du groupe et ne remettant donc pas en cause l’existence de celui-ci, il sortit tout de même un single solo sous le nom de Ace Kefford Stand, puis un second avec Big Bertha, avant de disparaître de la circulation.

Réduit à quatre, The Move enregistra Wild Tiger Woman, sorti en juillet. Le morceau demeure l’un des rares singles du groupe à ne pas entrer dans les charts. La presse sembla de plus en plus s’attacher aux flamboyantes bouffonneries que le groupe commettait sur scène, à la garde-robe de ses membres ou encore à ses tours de force publicitaires souvent axés sur l’outrageux plutôt que sur sa musique. Les tournées se poursuivirent néanmoins et l’année se termina sur la sortie, en décembre, de Blackberry Way, qui grimpa en tête des charts en janvier 1969. Marqué par un humour noir et une ambiance sombre, il rappelle les Kinks (Waterloo Sunset) ou les Beatles (Penny Lane).

Peu de temps après, Trevor Burton, second guitariste du groupe, qui avait déjà compensé le départ d’Ace Kefford en tenant la basse, quitta à son tour le groupe pour jouer avec Jim Capaldi, Steve Gibbons et John Cale. Il est immédiatement remplacé à la quatre cordes par Rick Price, en provenance de Sight and Sound. Le groupe relâcha un peu la pression durant le reste de l’année, ce qui permit à Roy Wood de composer et de produire pour The Acid Gallery, un groupe formé à Londres. Dance Around the Maypole, paru en octobre, contient ainsi son soprano nasal caractéristique et un mixage le mettant bien en avant. The Acid Gallery évolua par la suite en Christie et rencontra le succès avec Yellow River. Peu de temps après l’enregistrement de leur deuxième album, le chanteur Carl Wayne, qui s’était aventuré dans le circuit des cabarets sur les conseils de son manager, jeta également l’éponge, laissant dans un premier temps les parties vocales à son leader. Il se distingua par la suite dans la comédie musicale et enregistra plusieurs jingles publicitaires, rejoignit les Hollies en 2000 avant de disparaître en août 2004.

En janvier 1970, Jeff Lynne, chanteur et guitariste de The Idle Race, accepta une invitation de son vieil ami Roy Wood pour rejoindre son groupe. La succession rapide des changements de personnel aurait détruit plus d’un groupe, mais The Move devint un groupe plus intéressant au début des années 1970. Lynne était à ce moment-là le seul membre du groupe avec Wood à fournir de chansons notables et à définir une direction musicale à l’ensemble.

Le second album, sorti en février, confirme l’inventivité du groupe malgré les départs en cascade. Les six titres de Shazam témoignent d’une musique plus progressive, plus expérimentale, sortant du cadre imposé des simples à succès mais qui conserve tout de même un air de Beatles, inluence difficilement oubliable pour le groupe. Cet effort est une sorte de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band progressif, composé d’une musique extrêmement énergique, forgée par des années passées sur scène à jouer fort. Shazam contient également une version d’un titre de Tom Paxton, The Last Thing On My Mind.

En tournant la page de sa première mouture, The Move perd progressivement de son importance sur la scène britannique.

De THE MOVE à ELO

En fait, c’est l’arrivée de Lynne qui signa réellement la fin pour The Move. L’album qui suit en octobre, Looking On, le premier comportant des compositions de Lynne, montre le groupe peinant à mélanger éléments progressifs et hard rock boogie. Les harmonies vocales sont néanmoins toujours présentes, et la palette d’instruments est variée — la plupart de ceux-ci sont joués par Wood, signe que l’entente au sein du groupe n’était plus tout à fait cordiale. C’est sans surprise que Rick Price s’écarta définitivement du groupe en quête d’une aventure en solo.

THE MOVE

http://www.youtube.com/watch?v=q6o5F0s2SjQ

ELO

À partir de Looking On, et sous l’impulsion de Lynne, le groupe, réduit au format de trio, devint plus « artiste », préfigurant un rock orchestral inédit à l’époque. C’est ainsi que durant une très courte période, Lynne, Wood et Bevan travaillèrent également sous le nom de The Electric Light Orchestra, parallèlement à The Move, se dirigeant vers de nouvelles directions musicales.

En juin 1971, The Move se retrouva pour enregistrer Message from the Country, album marqué par le tiraillement artistique qui sévissait alors au sein du groupe. Effectivement, on y retrouve les inclinaisons pop de Lynne qui font le contrepoint des compositions plus sombres et plus ironiques de Wood. Paradoxalement, à l’époque, le meilleur travail de The Move est à rechercher du côté des singles, tels Brontosaurus, California Man ou Tonight qui font de très bons scores dans les charts britanniques.

Toujours inconnu en dehors du Royaume-Uni en 1972, The Move peinait de plus en plus à trouver une âme, ce que confirma le modeste succès de Message from the Country. Menant de front deux projets musicaux, les musiciens décidèrent alors de ne plus en privilégier qu’un seul et c’est sans surprise que, devant l’émiettement de la production de The Move, sa fin fut annoncée au profit d'Electric Light Orchestra.

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:coucou!: merci Jean-Luc c'est gentil de ta part mais c'est très connu par les "dingues comme moi" de musique prog, faut dire que ce genre là ne se démode pas...bien que ça date un peu, concernant ELO le dernier CD a été fait en 2001 "Zoom" :clin-oeil:

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Tout à fait,

c'est bien de lire ou d'aller sur internet pour s'instruire, assez facile ensuite d'en mettre plein la vue avec cette pseudo-connaissance (çà arrive même aux + grands de trouver beaucoup dans les biblio, à moins qu'ils n'y aient contribué). Où sont donc les anecdotes persos et a posteriori ?

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