Bathollovien

Un instant. Il faut remettre l'église au centre du village. On parle quand même de quelqu'un qui a prélevé des fossiles dans une Réserve naturelle géologique qui est connue en tant que telle depuis plus de 40 ans ... Comment voulez-vous être pris au sérieux et considérés ensuite si vous commencez par monter au créneau face à ce type de fait ?

Tout le monde a tendance à appeler tout "Helix ramondi" dès qu'un fossile de mollusque continental héliciforme est trouvé, pour autant ce n'est pas forcément le cas. Il y a eu de trouvé à Ganant oui

Oligocène en effet, sur un moule interne ça va être difficile d'aller plus loin que Helicidae

Bon bon bon....... Loin de moi l'idée de rentrer dans une analyse juridique, car Geopas a déjà cité les principales réglementations, mais sachez que le droit de propriété s'applique en France et pour cela il suffit de se replonger dans le Code civil (donc ça ne date pas d'hier..) Regardons du côté de l'article 546 :"La propriété d'une chose, soit mobilière, soit immobilière, donne droit sur tout ce qu'elle produit, et sur ce qui s'y unit accessoirement, soit naturellement, soit artificiellement. Ce droit s'appelle droit d'accession." Et donc forcément cela concerne les fossiles...et suppose si l'on veut faire les choses dans les règles de demander l'autorisation...EST CE QUE CELA A-T-IL ETE TOUJOURS RESPECTE ET APPLIQUE (même de la part des "professionnels"..) ? Eh bien c'est une question rhéthorique, dont vous trouverez facilement la réponse...Mais si quelqu'un veut faire appliquer cette règlementation alors c'est assez simple... Évidemment je n'évoque pas les spécimens qui sont collectés dans des zones protégées (Parcs régionaux, nationaux, réserves naturelles) où tout ceci est encore plus prohibé et c'est cette fois régi par le code de l'environnement. Pour ce qui est des fossiles qui proviennent de pays étrangers alors là ATTENTION (j'insiste) cela tombe sous le coup de législations d'autres pays et les douanes sont particulièrement attentifs à ce genre de chose, car c'est souvent médiatisé et il y a eu plusieurs affaires à ce propos. Dans ce cas il semble que ce soit bcp (mais pas que, sur les photos il y a aussi des ammonites françaises mélangées avec des ammonites malgaches (bravo l'expertise strasbourgeoise..)) de fossiles étrangers et ça hélas, les douanes pourraient débarquer sur des bourses et saisir beaucoup de matériel si elles le voulaient... Donc dans ce cas précis il y a très probablement un souci du côté de l'expertise menée par la fac de Stras... Les objets de nature archéologique sont eux régit par le Code du patrimoine et ceci est beaucoup beaucoup plus surveillé et contrôlé en France.Bref, il y a la théorie, et puis la pratique et vous vous doutez bien que ce genre d'évènement va faire grand bruit. Mais sachez aussi que du côté institutionnel, dans les muséums etc on est tout autant soumis à ses règles.....et on a tout autant consciences des contraintes, difficultés et parfois absurdités qui en découlent. ---------- De ce sujet découlent aussi beaucoup d'amertumes et d'inquiétudes à propos des legs de collection, ce que je comprends tout à fait. Ce pourquoi, et je ne saurais le répéter encore et ENCORE, il faut se préoccuper de l'avenir de ses collections de son vivant et faire en sorte qu'une partie puisse être léguée à une institution. C'est un sujet à part entière et je ne pourrais pas le résumer en quelques lignes, mais il est important de bien garder en tête que 1) les musées ne peuvent pas accepter toutes les collections (surtout pour des spécimens qu'ils auraient déjà..), 2) il faut de l'information, de l'étiquetage sinon il n'y aucune valeur scientifique, 3) être en mesure de hiérarchiser les choses les plus importantes à donner (valeur scientifique, régionale, site disparu..), 4) il existe différents types de musées, locaux, régionaux, nationaux, tous n'ont pas la même force de frappe et pérénité, 5) Exit les spécimens étrangers et notamment de certains pays. Côté musées, muséums, je peux vous assurer qu'on a aussi bien conscience de tout cela, ne vous inquiétez pas et pour notre part c'est une thématique en cours de réflexion.

Perisphinctidae, difficile d'en dire plus pour ma part

Oui ce sont bien des ostracodes! Il faut regarder dans quel(s) niveau(x) ils sont présents et les processus sédimentaire mais on peut imaginer que les ostracodes se réfugient là dedans ou sont venus bouffer les escargots. A Montaigu les ostracodes sont signalés dans plusieurs niveaux, peut être des Cypris mais là c'est en dehors de mon champ de compétences

Il existe des conventions, c'est à dire des types de vues qu'il faut prendre pour pouvoir observer les caractéristiques morphologiques d'un spécimen, et donc l'identifier. C'est propre à chaque groupe taxnomiques, et c'est parfois difficile de s'y retrouver, il ne s'agira pas forcément des mêmes vues pour une ammonite par exemple, même si cela suit une même logique. Pour les mollusques (gastéropodes, bivalves, polyplacophores et et scaphopodes) ce document résume parfaitement bien les choses et apporte des conseils pour bien les prendre en photo. L'idée n'est pas de devenir professionnel du premier coup et de produire des planches parfaitement conventionnelles (même si certains présents sur le forum présentent des photos et planches d'une très grande qualité), mais de comprendre qu'elles sont les vues nécessaires pour identifier un spécimen et que si on les demandes régulièrement c'est pour une bonne raison 🙂 Et bien sûr il est important d'indiquer les dimensions. Le document en question : CALLOMON P., 2019 - Standard views for imaging mollusk shells. https://www.researchgate.net/publication/331044326_Standard_views_for_imaging_mollusk_shells/figures?lo=1 En l'occurence, pour les mollusques continentaux "héliciformes" 3 vues minimum sont nécessaires, apicale, ombilicale et de l'ouverture (la vue latérale étant souvent optionnelle mais importante dans certains cas) Dans le cas des coquilles présentées, la conservation de certains spécimens ne permettra probablement d'identifier au rang de l'espèce

Pas de soucis! Même si je n'ai jamais rien sortis sur l'Oligocène pour l'instant, ça fait partie des thématiques qui m'intéressent beaucoup les faunes continentales cénozoïques

Salut à tous, Je pense y faire un tour, notamment pour écouter la conf de Buffetaut, si d'aventure il y a des covoit' possibles depuis Paris ou proche banlieue, je suis preneur, sinon je me frotterais aux joyeusetés des transports en commun pour se rendre en lointaine banlieue. Au plaisir de croiser certains d'entre vous 🙂

À Montaigu il y a plusieurs Helicidae de connus, dont le plus commun est Palaeotachea moroguesi (Brongniart, 1810), il y en a en photo des collections du MNHN (un syntype de Noulet mis en synonymie de P.moroguesi, mais le site plante aujourd'hui donc...). Peut être aussi des P. guilloti qui se baladent, mais les photos ne sont pas assez bonnes. Par ailleurs, il faudrait des vues ombilicales, mais dans le lot je crois voir aussi Sphincterochila jodoti à voir. Pour les autres Helicidae, leur statut taxonomique n'est pas forcément clair pour le moment puisque personne n'a vraiment retravaillé sur ces faunes depuis les travaux de Roger Rey. Pas de Valvata dans le lot c'est trop gros, c'est un Planorbidae, il y a des chances que ce soit Planorbarius cornu (Brongniart, 1810) (idem y a un syntype au MNHN qui est en photo). La Valvata giraudi décrite par Dolfuss en 1908 de Montaigu comme localité type ne ressemble pas du tout à ça. Enfin, pour l'Hydrobiidae, Pseudamnicola arvernensis (Bouillet, 1835) qui est assez commune là-bas. Pensez à tamiser quand c'est possible, il y a plein de petites faunes et des coquilles qui peuvent passez inaperçues

Contexte du recrutement et définition de poste La direction générale déléguée aux collections (DGD-C) contribue aux activités de la mission du Muséum en termes de recherche, d’enseignement, d’expertise et de diffusion. Elle collecte, conserve, signale, communique et valorise, sur place et à distance, l’ensemble des collections naturalistes et documentaires de l’établissement et des données qui y sont associées. Ces collections, constituées depuis 4 siècles représentent plus de 70 millions de spécimens, imprimés archives et objets d’art conservés principalement sur les sites du Muséum au Jardin des Plantes et du Musée de l’Homme à Paris. Un mécénat exceptionnel de la Société des amis du Muséum offre l’opportunité d’ouvrir le recrutement d’une dizaine de techniciens de collection pour des contrats de projet d’une durée de 1 à 2 ans entre janvier 2025 et juin 2027. Ces recrutements permettront de conduire une vingtaine de chantiers de collections associés à des corpus remarquables issus d’une grande diversité de collections : archives scientifiques de chimie, anthropologie biologique, arthropodes terrestres, botanique, ethnobotanique, crustacés, campagnes océanographiques historiques, lames microscopiques d’invertébrés marins, paléontologie, chimiothèque, géologie, météorites, oiseaux et mammifères montés. Activités : Selon les chantiers et projets, elles concerneront tout ou partie des opérations suivantes : Contrôler les conditions de conservation et participer au tri, au déplacement et au reconditionnement des spécimens et des objets de collection selon les procédures et standards établis dans le cadre du chantier ; Saisir, mettre à jour et sauvegarder les données de collections dans les catalogues et inventaires informatiques selon les normes et procédures établis dans le cadre du chantier, en sollicitant au besoin l’expertise des scientifiques et conservateurs du Muséum ; Photographier ou numériser des spécimens, des objets ou des documents, préparer des fichiers numériques et les verser en base de données afin d’en assurer la sauvegarde ; Assurer des recherches courantes d’objets, documents et spécimens ; Accueillir et orienter des visiteurs : mettre à leur disposition des collections, les renseigner à distance ; Assurer les opérations courantes de prêts : gestion des entrées et sorties des collections dans le respect des règlementations et procédures applicables. Profil recherché Compétences : Connaissance des méthodes, normes et techniques applicables à la gestion de collections naturalistes ou archivistiques et des fonds documentaires associés (manipulation, conditionnement, préparation, identification de sources) Connaissances générales en sciences de la vie et de la terre et en taxonomie ou en sciences humaines et sociales, intérêt pour les missions et les collections du Muséum Savoir utiliser les logiciels spécifiques de gestion des collections Savoir appliquer la législation des collections Savoir appliquer la règlementation en matière d’hygiène et sécurité Capacité à travailler en équipe, qualités de dialogue et de communication Capacité à prendre des initiatives et à être autonome Capacités d’apprentissage et d’adaptation Formation : Diplôme de niveau licence ou master dans le domaine des sciences de la vie ou des sciences humaines et/ou formation dans le domaine de la conservation préventive et de la gestion des collections, des archives, ou expérience professionnelle équivalente Expérience préalable dans le domaine de la gestion des collections Information(s) complémentaire(s) Venez rejoindre un établissement chargé d’histoire, engagé dans la société, en pleine évolution, à la renommée nationale et internationale. Riche d’une grande variété de métiers et d’activités, le Muséum vous propose d’intégrer des équipes à taille humaine dans un cadre de travail agréable et un environnement stimulant. Le contrat Localisation : Jardin des plantes ou Musée de l’Homme Contrat : Contrat de projet de droit public de 1 ou 2 ans Temps de travail : 35h35 par semaine et 44 jours de congés annuels Les avantages Remboursement de 75% des frais de transport en commun et forfait mobilités durables (vélo ou covoiturage) Télétravail possible jusqu’à deux jours par semaine après 4 mois d'ancienneté selon le poste Restaurant d'entreprise ou Tickets restaurants selon le site Prise en charge partielle de votre mutuelle selon conditions Un comité social et une association sportive et culturelle Accès illimité aux sites de l’établissement avec invités Modalités de candidature : Les entretiens de recrutement auront lieu entre le 12 et 22 novembre. Pour plus d'infos : https://recrutement.mnhn.fr/front-jobs-detail.html?id_job=993&id_origin=3

Le prix de vente dépend aussi des informations autour d'un fossile, subséquemment vous allez reverser un pourcentage à geoforum et ses membres ?

Sur des moules internes ainsi cela pourrait être aussi taphonomique

Ben non....lis la phrase suivante "That limitation has now been abandoned and any ancient remains of a living organism can be called a fossil, regardless of its age"

Les ambiguïtés autour de la question de ce qu'est un "fossile", ce qui "est fossile", ce "qui n'est pas fossile", m'étonneront toujours, mais c'est aussi un débat qui anime dans la communauté scientifique. C'est notamment le cas en fonction des périodes sur lesquelles chacun travaille, eh bien on se rend compte qu'il y a parfois des différences dans la façon d'aborder le paradigme. Il existe aussi des nuances en fonction des pays et écoles de pensées. Par ailleurs, je suis un linguiste du dimanche, mais il est intéressant de constater que le même mot est utilisé en tant que nom commun ET adjectif....si CA ça complique pas le bousin.. C'est manifeste quand on constate les moultes confusions faites entre "fossiles" et "espèce éteinte", que nos oreilles saignent en entendant "fossile vivant", ou encore l'utilisation à outrance et impropre de "subfossile". On ajoute à cela une pincée de jalons chronologiques "un fossile a forcément + de XX XXX ans", des arguments qui sont tournés et retournés dans tous les sens, prenons par exemple le cas des "fontaines pétrifiantes" où alors d'un pauvre acarien qui se retrouverais encrouté dans du tarte d'un robinet... Pas mal de choses ont déjà été dites dans le fil, il y a plusieurs notions fondamentales, l'enfouissement, la conservation de restes ou traces d'organismes (quels qu'ils soient), un degré de minéralisation (diagénèse) relatif, et surtout ne pas plaquer de barrières chronologique. Pour ma part j'adhère à la définition du dictionnaire de géologie d'Oxford que je trouve complète et claire (ALLABY, M., (dir.) 2013 - Oxford, A Dictionary of Geology & Earth Sciences, p. 229) : fossil 1. Generally, anything ancient, especially if it is discovered buried below ground (e.g. *fossil fuel, fossil soil). 2. The remains of a once-living organism. Formerly, only the preserved remains of an organism that lived prior to the end of the last glacial period was called a fossil, i.e. fossils were older than 10 000 years, and remains younger than 10 000 years were called subfossils. That limitation has now been abandoned and any ancient remains of a living organism can be called a fossil, regardless of its age. The term includes skeletons, tracks, impressions, trails, borings, and casts. Fossils are usually found in consolidated rock, but not always (e.g. woolly mammoths living 20 000 years ago were recovered from the frozen tundra of Siberia). In its original sense, fossil meant anything dug up from the earth, including ores, precious stones, etc. The modern use of the word dates from the late 17th century. --------

La patine semble effectivement suggérer des ossements récents ou quaternaires

Cela a été trouvé où ?

Si ça peut être utile : https://peerj.com/articles/2903/ les perforations sur les coquilles ont été aussi pas mal étudiées pour différencier les objets de parure archéo des perforation naturelles donc vous trouverez des études dans ce domaine!

Très joli en effet!

"C'est super d'avoir cette passion en géologie/paléontologie mais c'est quand même super bouché comme milieu" A quelques mots près c'est une phrase que j'ai entendu moultes et moultes fois étant enfant et puis ado lorsque je rencontrais des gens et leur expliquait mon intérêt pour les fossiles et la paléontologie... A l'origine je collectais et m'intéressais en profondeurs aux invertébrés jurassiques, ammonites, gastéropodes, bivalves, oursins, brachiopodes.... et au fil des années je m'en suis un peu éloigné du monde de la paléontologie. Peu à peu les portes de l'archéologie m'ont été ouvertes en parallèle au cours de mon adolescence et j'ai décidé de m'orienter dans ce secteur puisque ça semblait moins "bouché" et tout aussi intéressant. Chassez le naturel, il revient au galop, c'était bien le croisement des sciences naturelles, de la géologie, paléobiologie qui m'intéressait alors je me suis spécialisé dans les paléoenvironnements quaternaires (qui sont étudiés en archéo et en contexte archéo parfois) en utilisant un marqueur remarquable, les mollusques continentaux, dont je suis aujourd'hui spécialiste. Je suis sur Géoforum depuis mon enfance, mais cette spécialisation m'a été possible grâce à un poste en apparence anodine cf. ci dessous, qui m'a permis de rencontrer des chercheurs qui m'ont accueillis très jeune encore dans leur laboratoire, formés dans cette discipline, enseigné la rechercher scientifique et qui m'ont encadré en master, puis en thèse. Cette spécialisation est vraiment fantastique car elle permet de croiser les disciplines pour répondre à des questions scientifiques qui sont finalement transdisciplinaires... À l'issue de ma thèse j'ai préparé la suite (postdoc, concours...) et j'ai finalement postulé à un poste au Muséum National d'histoire naturel de Paris, celui de Maître de conférences en paléontologie des mollusques, que je viens officiellement de décrocher. Chassez le naturel, ahaha......il revient au galop! C'est une grande chance pour moi sachant que le mnhn représente une institution à laquelle je suis attaché, et qui a guidé mon parcours scientifique. Bref désolé de m'étendre un peu sur ma vie, mais je voulais saisir cette occasion pour saluer ce qui se passe sur ce forum, tous les échanges publics (mais surtout en off....) qui font vivre une passion mais aussi avancer les choses. Merci à toutes et tous. Je souhaite que ce lien entre " paléontologues/géologues amateurs" (et j'insiste sur les guillemets) et paléontologues/géologues en place dans des institutions de recherches et muséales puisse être conservé car il représente pour moi une dynamique fertile, forte, qui fait avancer la science, valorise l'implication des collecteurs et diffuse les connaissances. Car de tout temps, et aujourd'hui encore, la paléontologie a été alimentée par les recherches, les collectes "d'amateurs". Pour beaucoup de gens les passions sont des formes de locomotives dans la vie, de refuge, de lieu de partages, de rencontres, de découvertes, d'émerveillement alors à tous celles et ceux qui y croient et s'y impliquent, à tous les jeunes que cela anime allez y, vivez le à fond. Je ne suis pas en train d'affirmer que c'est un chemin "facile" d'en faire son métier, cela demande énormément de travail, un peu de chance aussi, mais il n'y a pas de parcours linéaires et plein d'opportunités sont envisageables. Tout peut devenir possible avec de la volonté, du travail et des soutiens.

Oui c'est bien un nucléus à lame!

Est ce qu'il y a du mollusques continentaux dans ces dépôts pliocènes ? (je ne connais pas tout la géologie dans le coin)

Eh bah dis donc la mayonnaise est montée vachement vite...ça tombe bien c'est de crabe dont il s'agit... Heureusement que les papiers sont pas reviewé en open discussion sur Geoforum 😂 Quoi qu'il en soit, écrire et publier la science amène toujours à des petites erreurs, même chez les meilleurs, même chez les plus aguerris, même après avoir relu 45 fois l'article avant sa publication. Il faut se mettre dans la tête d'un auteur, qui a passé déjà du temps à l'écrire, le traduire, le relire, puis le retravailler en fonction des retour des reviewer, puis de le relire encore, faire relire aux co-auteurs, et tout ça bien souvent dans une langue qui n'est pas la notre! Au bout du processus, on ne voit plus rien, on connait les phrases par cœur, et on veut juste que ce p***** de papier sorte. Donc oui il y a parfois des petites erreurs ou imprécisions qui peuvent subsister, et ce malgré l'excellence du travail de chacun. Je pense qu'il est ici une fois encore important de souligner la super collaboration en paléontologues amateurs et paléontologues universitaires qui permet de faire avancer la science! Alors bravo à celles et ceux impliqués de près ou de loin dans ce travail.

Et puis un peu des Vachounettes que j'ai fouillé pendant une dizaine d'années, en vrac surtout de l'ammonites, gastéro, etc