olif

Directissime du "tréfond des veines" jusqu'aux tréfonds des âmes...

Quelle dimension pour cette pièce ?

Bonjour, Déjà désolé de faire l'emm...rdeur et merci pour votre patience... tout le monde n'accepterait pas forcément toutes ces remarques. Ensuite une question : est-ce qu'on reste concentré sur les gisements de type alpin comme illustré dans le premier message ? "des zones sans minéraux" ça me parait un peu vague : implicitement on comprend bien sûr "minéraux intéressant"... minéraux des fissures, de collection, de taille raisonnable ? exclue-t'on les minéraux de métamorphisme dans le cas des gisements alpins ? olif

Mine d'Argent du Chazelet je crois... dans le 05

100% d'accord avec toi, le titre pourrait être plus ambitieux !

Bonjour, Ce n'est pas dans mes habitudes de réagir sur un sujet que je ne maîtrise pas... donc juste pour faire avancer le schmilblick, un lien qui me parait pertinent et intéressant, c'est toujours bon d'illustrer les discussion avec des exemples concrets. "L’exploitation de la chalcopyrite à l’Âge du Bronze dans le massif des Rousses en Oisans (Isère)" au lien suivant : http://traces.univ-tlse2.fr/accueil-traces/equipes-de-recherche/equipe-5-histoire-et-archeologie-du-metal/l-exploitation-de-la-chalcopyrite-a-l-age-du-bronze-dans-le-massif-des-rousses-en-oisans-isere--61185.kjsp cdt, olif

Pour être totalement objectif, et comme l'exception confirme la règle, certains contextes a priori monotones peuvent donner des choses intéressantes, voire uniques : les calcites de Bellecroix ont poussé dans un environnement géologique plutôt ennuyeux, voire phréatique... (bien sûr on est libre de ne pas aimer, mais ça reste de la très belle minéralogie).

tu as raison, ceux qui tapent le cristal dans les limites du parc ne doivent pas trop s'en vanter... Quand à l'interdiction de la Selle elle date de bien après la création du parc. Enfin bref ce point-là était un petit clin d'oeil, je voulais surtout et bien sur insister sur la raison géologique.

Bien joli pour le site, ça change de l'Alpin ;-)

Bonjour, Ce sujet méroterait d'être un peu mieux "encadré"... des posts du style "y a rien dans le massif armoricain" (il n'y a pas d'attaque ciblée c'est juste un exemple, inutile de s'énerver), c'est subjectif, et un peu hors sujet. Pour ma part je vais coller à l'idée de départ car tous les caillouteux "alpins" se sont posés la même question : pourquoi trouve-t'on des secteurs très prolifiques (Oisans) et juste à côté des secteurs très pauvres (pas complètement secs en réalité). D'ailleurs j'ai l'impression qu'ils ont tracé les limites du parc des écrins en excluant tous les sites à cristaux.. pur hasard ? Il me semble qu'au-delà de la limite d'une ligne correspondant à peu près au chevauchements du Granite du Pelvoux, il n'y a pas de grandes manifestations hydrothermales, quelques petites fentes de tension pas bien méchantes dans le granite. D'ailleurs ce n'est pas autant fracturé. Par contre quand on est en Oisans, la géologie est plus contrastée, c'est constitué par des lambeaux de socle et c'est très faillé, sans comptére l'interface entre le socle hercynien et le Trias... Je suis intimement persuadé qu'on peut toujours expliquer la délimitation entre les secteurs "fertiles" et "stériles" par des limites géologiques, et notamment des failles ou des surfaces de décollement dans le cas cristaux alpins. Ce qui fonctionne très bien pour les substances économiques devrait en toute logique pouvoir s'appliquer dans les minéraux... Olif

Si on résume, l' intensité du fumé dépend de l'intensité de la source (il existe des expérimentations là-dessus), de la durée d'exposition et de pré-dispositions chimiques (teneur en Al en substitution de Si dans le réseau) modulo la possibilité (ou non) de restauration du réseau cristallin (ce qui n'est possible que pour des températires > 250°C je crois (cela est détaillé dans le HS - LRM sur le Mont Blanc, je ne sais pas s'il y a eu de nouvelles idées émises depuis). Olif.

En fait je voulais soulever une question : n'y-t'il pas d'autres éléments que l'aluminium pouvant jouer sur les centres colorés du quartz ?

Bonsoir, Quid de la présence d'éléments métalliques dans certaines zones du cristal (Aluminium) pouvant jouer sur "l'intensité du fumé" ? ça explique mieux les zonations en question, et ce même pour une source d'irradiation homogène : il est difficile d'imaginer une source de radioactivité très focalisée et constante dans le temps. olif

Bonjour Autre vision du sujet : je pense que ce qui ennuie le plus les propriétaires de site, c'est le fait d'imaginer que d' "autres" pourraient s'enrichir avec des cailloux de leur "jardin". Cet instinct de la propriété est le propre de l'homme (au moins à 99 %). Pour ce qui est de la préservation du site, je ne sais pas si on peut dire que ce soit vraiment une grande préoccupation dans ce secteur... (cf l'Alpe d'Huez) Olif

Je sais que la discussion date de juin... personne n'est inspiré ?

Bonjour je crois que Lacroix évoquer un Mastard de 50 cm, de mémoire et à vérifier. Olif

Bonsoir, Pour ce qui est de la pyro qui choque, 20 µSv/h c'est pas rien, c'est équivalent à une carotte de minerai d'uranium... Une question bête : est-on vraiment sûr que la radioactivité n'est pas attribuable au plomb ? Il existe des isotopes radiogéniques du plomb, par exemple le Pb 214 qui est très instable (26,8 minutes de 1/2 vie) et qui donne directement du Bismuth 214 (très actif). Je ne suis pas très costaud en (géo-, cristallo-) chimie mais je suppose que le 206Pb (stable) a un comportement et des affinités chimiques très différentes du 214Pb (radiogénique). Les conditions de formation de la pyro et de la galène ne sont pas les mêmes, sans parler du réseau cristallin. Alors l'idée, peut être farfelue, c'est que du Pb radiogénique se calerait préférentiellement dans le réseau de la pyromorphite... (??) bonne soirée, olif

Bonjour Je connais bien ce genre d'objet, j'en ai vu en pagaïe au Niger, dans des grès très altérés par le climat. Il me semble que sur la 3eme photo du premier message on devine une relique de lamination (sédimentaire ?). Au départ, on pensait que c'était des nodules de pyrite oxydés, mais ce genre de figure, typique des climats désertiques pourrait tout simplement être une forme de reconcentration du fer en surface (processus du style latérite) : quand on creuse on ne les retrouve pas... olif

Bonjour, J'interviens rarement sur ce genre de fil (de peur de finir en dommage collatéral). Pour rester dans le sujet (vie du forum), ce forum était très sympa les premières années, ceux qui étaient là je pense ne me contredriront pas (ce n'est pas une faute, c'est un jeu de mot). A présent il y a beaucoup de disputes, souvent liées à des incompréhensions ou des malentendus, ou au fait que c'est toujours plus facile de se mettre sur la gueule par kilo-octets interposés. "Grâce" à internet, certains codes sociaux tombent : imaginez que les gens aient la même manière de communiquer sur les bourses, ce serait un beau merdier ! (Bon il y a largement pire que géoforum, les forums de skis par exemple c'est incroyable...) Est-ce qu'il ne serait pas sage d'instaurer un genre de "charte de bonne conduite", pour inciter les gens à réfléchir à 2 fois avant de taper trop vite sur le clavier... olif

Même pas besoin de corde, du bon gros scotch fera l'affaire...

Bonsoir, Bien le coup du brancard. Par contre tout bon légionnaire ou autre forçat des bois t'aurait conseillé de faire un traineau : moins d'énergie dépensée pour le transport... tant que la pièce n'est pas fragile, ou que le sol est relativement plat. olif

+1 Avec une nuance : en France les initiatives privées et les institutions publiques ont une grande tradition de se snober mutuellement. Ce qui n'empèche pas les musées d'acheter des cailloux, mais y faut pas le dire.

Pour Jean-Luc : filons de pegmatites au sommet d'un pluton granitique (leuco-granite). olif

Ah oui celui-là est pas mal, en plus tu as déjà les cailloux intégrés, plus besoin d'en chercher sur le terrain. Sinon petit retour d'expérience personnelle avec Estwing : - éviter le tout petit modèle, c'est un jouet, juste bon à se curer les ongles, - la panne plate jamais trop vu l'utilité, car quand on veut débiter proprement autant prendre un burin plat, Après ça dépend surement de l'utilisation qu'on en fait : je patauge assez régulierement dans des fonds de marigots très encaissés, avec des racines de partout et des troncs d'arbre pourris : pour ma part j'utilise un pic estwing, celui avec le manche très long car il a suffisamment d'inertie pour bien casser les cailloux (même les + durs, il passe le test de la dolérite), et on peux vraiment l'utilser comme piolet dans les pentes raides (pour ça il est aussi efficace que le piochon Leborgne ;-). olif

Attention à l'emploi du mot "compression" qui suggère une tectonique compressive, avec une contrainte maximale sigma1 horizontale. Les illustrations de Kayou sont on ne peut plus pédagogiques ! Les stylolites peuvent se former : - sur des surfaces plus ou moins horizontales, la contrainte maximale étant le résultat du poids des roches ou des sédiments (dans un bassin) - sur des surfaces verticales, dans le cas où la contrainte maximale est la direction de compression dans le cas d'une tectonique compressive. Elles sont très largement répandues dans les roches carbonatées, la photo du post 25 illustre bien la relation qu'il semble y avoir entre dissolution du carbonate ( transport du matériel dissous par des fluides) et re-précipitation sous forme de calcite blanche dans des fentes de tension. On les connait aussi dans les grès, la dissolution du quartz prend plus de temps que celle de la calcite, mais on arrive a de très belles stylolites, j'ai des photos que je vais poster si je les retrouve...