Aller au contenu
Géoforum est un forum de géologie, minéralogie, paléontologie, volcanologie et, plus généralement, un site dédié aux Sciences de la Terre et au patrimoine géologique. Les discussions s'organisent dans des espaces spécifiques, il existe un forum géologie, un forum minéraux, un forum fossiles, un forum volcans, etc. Une galerie de photos de minéraux ou de roches, de photos de fossiles, ou encore de sites géologiques ou de volcans permet de partager des albums. Il est possible de publier des offres d'emploi de géologue, ou des demandes d'emploi ou stage de géologues. Venez poser vos questions, partager vos connaissances, vivre votre passion !

Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

olif

Membre
  • Compteur de contenus

    1197
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par olif

  1. Bonjour amis pétrographes, On connait bien la pegmatite graphique avec cristallisation synchrone de quartz et de feldspath. J'ai ici un échantillon qui provient de la partie la plus occidentale du bouclier canadien (Nord-Saskatchewan), et plus particulièrement du socle sous le bassin d'Athabasca. On se trouve ici dans proche de la limite entre les cratons Hearne / rae. A priori l'échantillon provient d'une suite métapélitique, qui sont des sédiments d'arrière-arc métamorphisée pendant l'orogène transhudsonien il y a environ 1.8 milliards d'années. Le métamorphisme est de haut grade, on atteint le sommet du faciès amphibolite avec anatexie: les produits d'anatexie peuvent localement montrer une texture pegmatitique, avec la texture graphique fréquemment exprimée : le plus souvent il s'agit de grandes plages de feldspaths et de quartz (de 5 à 10 cm) avec la texture "cunéiforme" classique. Plus rarement, on retrouve une texture comparable dans le même type de pegmatite mais avec l'assemblage "graphique" quartz + tourmaline. J'ai tenté une rapide recherche bibliographique pour en savoir plus, connaitre d'éventuels analogues, mais on dirait que ça ne court pas les rues : si quelqu'un a des idées, je suis preneur !
  2. Mais cela ne m'avait pas échappé ! c'est pour cela que je l'ai mis en premier, c'est le sujet initial de ce fil.
  3. Hello, il y a plusieurs sujets qui se télescopent sur ce fil, ça part un peu dans tous les sens, et les messages passés sont inaudibles, sans parler des gens qui ne se comprennent pas... Pour traiter sérieusement le sujet, pourquoi ne pas ouvrir plusieurs sujets si la radioactivité naturelle déclenche autant de passions, tout traiter dans une seule discussion est ingérable. Il pourrait y avoir au moins 4 discussions différentes (à voir dans les archives, je suis sur qu'il y a déjà des sujets ouverts) : => les précautions de base concernant la manipulation et la conservation de minéraux d'uranium (terres rares, thorium, etc.) => le réaménagement et le suivi des anciens sites miniers => la mesure de la radioactivité naturelle, notions de dose, radioprotection, risques liés à l'exposition ou ingestion (quels sont les normes, les seuils de risque, etc.) => radioactivité naturelle VS activités humaines / quelles sont les gammes de valeurs, quels sont les risques connus / identifiés (ou pas) pour chaque catégorie ? Simple suggestion, en espérant des réactions constructives....
  4. Comme quoi on peut se tromper 🙂
  5. Je ne tourne pas autour du pot, j'essaie juste de partager quelques idées tout en restant respectueux. Vous avez peut-être lu rapidement, mais si vous voulez je peux reformuler : c'est la radioactivité du radon qui il me semble cause un affaiblissement du système immunitaire. Mais je réitère que le problème ne vient pas du radon en tant que tel mais de la quantité, de la dose, c'est d'ailleurs parfaitement expliqué dans le lien vers le site de l'IRSN : ils préconisent de commencer à prendre des dispositions au dessus d'une valeur de 300 Bq/m3, avec une certaine marge de sécurité (je ne pense pas qu'à 301 Bq/m3 on se mette à tousser).
  6. Et pourquoi le radon multiplie les effets du tabac? Parce que c'est un gaz, un gaz radioactif. Dire que ce n'est pas la radioactivité c'est de la désinformation. Tu peux trouver sur internet, par un membre du CEA, l'introduction de Radon dans une chambre à brouillard. => de ce que j'en comprends, l'inhalation d'une forte quantité de radon serait responsable d'une fragilisation du système immunitaire (en lien avec la radioactivité), et en les effets du tabacs peuvent s'avérer plus nocifs. Ne pas oublier que dans ce cas c'est quand même le tabac qui finit par attaquer l'organisme. Le radon est un gaz lourd (plus lourd que l'air) qui est produit par le minerai naturel et qui circule tout particulièrement dans des zones fracturées. Il va s'accumuler dans les lieux mal aérés (caves, galeries de mines). Pour la petite histoire, chez les anciens prospecteurs d'uranium (ayant œuvré dans les années 60 et 70), certains s'étaient reconvertis dans la détection du radon dans les lieux d'habitation suite à l'effondrement du prix de l'U, et ils savaient très bien comment régler le sPPG pour le faire siffler au moment opportun et ainsi faire tourner leur business... ça et d'autres petites astuces pour faire monter la mesure, comme plaquer le détecteur au sol, dans un dièdre au lieu d'une surface plane, etc. Cela dit, une règle de bon sens pour éviter les accumulations de radon, une maison bien ventilée et on évite de mettre son lit dans la cave (ça existe) !
  7. => Bien sûr que non, ce n'est pas le but des interventions ci-dessus qui tentent d'apporter un peu de recul sur la question : le propos est de mettre en perspective des valeurs de radioactivité par rapport à un effet sur la santé. D'ailleurs, on oublie un peu que l'uranium est un métal lourd qui a une toxicité chimique, au même titre que le plomb, etc. mais cet aspect ne semble pas intéresser grand monde (c'est moins spectaculaire, il faut avouer).
  8. Bonsoir, On retrouve dans certains reportages les éléments-clés dont je parlais l'autre fois : le mot "radioactif" qui va allumer la lumière rouge dans l'esprit des gens, et un compteur qui choque à 3000 c/s sur un point bien précis. Une communication bien rodée, mais l'aspect scientifique semble au mieux négligé, au pire il est très adroitement esquivé pour s'assurer de faire un buzz. Une autre réflexion que je me pose : sur les interventions de CRIIRAD, c'est toujours la même personne qui est interrogée, est-ce qu'on aurait pas par hasard le risque d'avoir un tout petit biais d'objectivité de ce côté-là? Des physiciens du nucléraire, il doit bien y en avoir d'autre sous la main (?) Cdt
  9. Bonjour, J'opterais pour une érosion différentielle d'une roche schisteuse : les parties les plus dures ayant mieux résisté et formant un relief. A cela s'ajoute une altération chimique liée au sel (haloclastie - typique des cotes Bretonne) qui se caractérise par une érosion en creux (trous dans la roche).
  10. Hello, Si j'ai bien compris ce qui m'a été expliqué, la thyroïde est un organe qui a la propriété de stocker l'iode, qu'il soit ou non radioactif. Le but de prendre de l'iode en préventif (non radioactif bien sûr) est de "saturer" la thyroïde (qui ne peut en stocker qu'une quantité limité), et du fait, l'iode radioactif ingéré ne fera "que" passer et sera éliminé par voies naturelles.
  11. Bonjour, Je pense qu'il faut traiter la question des matière radioactives naturelles au même titre que tout autre substance potentiellement toxique ou dangereuse: tout est une question de dose. Difficile de nier que le mot "radioactif" a été largement utilisé en communication comme un épouvantail, en oblitérant que la radioactivité est une propriété physique qui se mesure : rien que dans la nature, on a déjà une large gamme de valeurs, depuis le bruit de fond naturel jusqu'à des valeurs très élevées (minerai riche). Les valeurs léthales étant liées au nucléaire transformé. Une petite réflexion philosophique, la radioactivité effraie par le fait qu'il s'agit d'un phénomène impalpable (contrairement à la température), et on doit se fier à la mesure et au calcul de dose, ce qui finalement nous contraint à faire confiance à l'organisme compétent en la matière. C'est bien d'avoir un avis critique et de douter de l'objectivité (sincérité ?) de l'organisme qui communique (quel qu'il soit), mais on peut essayer de faire mieux. Ce que j'ai appris avec le temps, c'est que pour toute communication concernant le sujet (quelle qu'en soit la source, industrie, médias, institution, ONG, etc.), il faut toujours a minima se référer aux valeurs qui sont données : attention au manque de rigueur et de culture scientifique chez les médias. J'aime bien comparer ça avec la météo: > si on nous annonce qu'il va faire très chaud, on sera tous d'accord pour dire qu'il manque l'info principale ? > par contre si on parle de matériau radioactif, combien d'entre nous se poserons la question de la dose réelle ? je dirai qu'il faut même fouiller plus loin, se renseigner sur le contexte de la mesure, valeurs min / valeurs max, moyennes, mesure au contact, à distance, dimension de la source, etc. Et si on veut être tout à fait rigoureux, se renseigner sur le type d'appareil de mesure utilisé: un appareil de prospection est suffisamment sensible pour détecter des variations d'un type de roche à l'autre, alors qu'un compteur Geiger ne sera efficace que dans du minerai, des appareils spécifiques seront adaptés au minerai riche (et encore ces appareils ne sont utilisables que pour des concentrations naturelles).
  12. Bonjour, sans être spécialiste s je pense avoir quelques éléments de réponse : => comme dit précédemment, ce surement les additifs qui sont la cause de ce ramollissement : il faudrait soumettre du graphite naturel assez pur au même traitement pour voir. => le graphite est un excellent conducteur thermique et électrique. C'est d'ailleurs grâce à cette dernière propriété qu'on peut détecter des enrichissements de graphite enfoui en profondeur depuis la surface (prospection électromagnétique) https://www.gab-neumann.com/proprietes-graphite https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/physique-graphite-il-conducteur-electricite-11593
  13. Bonjour, Une occurrence de dravite serait extrêmement intéressante à caractériser, si vous aviez des petits gravier moches ou de petits éclats du matériel ça pourrait être assez rapidement analysé. Cela fait plusieurs fois que j'entends parler de tourmaline hydrothermale (dravite ?) en Oisans, et sur des gites proches du Trias. J'ai travaillé pas mal sur les gisements de discordance Protérozoïque de l'ouest Canadien, et la présence dravite (en amas de cristaux microscopiques) est un des guides d'exploration pour les gisements d'U (+/- Au, Co, Ni), on la retrouve assez profond dans le socle sous la discordance. Cdt, Olivier.
  14. Sur des prix absolument délirant je serais plutôt d'accord avec vous... Pour le reste, votre position vous honore, et illustre aussi un peu ce que je voulais dire, à propos d'une certaine crispation à discuter des prix d'un caillou. Ca reste un sujet tabou finalement (?) Cdt, Olif
  15. Bonjour, Je relisais un peu rapidement ce fil, notamment des messages un peu plus anciens. Une réflexion que je partage ici : je pars du principe que le prix affiché est une base de négociation. Discuter sur le prix est peut-être un tabou en France, mais ça permet assez rapidement d'établir une relation de confiance entre le vendeur et le client. Olif
  16. Bonjour, J'interviens très peu sur le forum, juste pour mentionner une découverte qui a été dévoilée à la bourse de Chamonix. https://www.info-chalon.com/articles/2021/10/31/64841/les-quartz-de-la-gardette-ont-illumine-la-bourse-des-cristalliers-de-chamonix/ Cdt, Olivier.
  17. OK merci. J'ai justement une hématite que je pense provenir de l'Ile d'Elbe, sur laquelle j'aimerai enlever des dépôts argileux/oxydés, je me demandais comment procéder.
  18. Bonjour, Qu'est-ce que le HMPS ? Merci, Olivier
  19. Bonjour, J'ai récupéré une pièce avec pyrrhotites dans un lot, et que je crois d'origine Roumaine. La pyrrhotite est légèrement altérée, elle dégage une légère odeur de soufre. Du coup, je me demande si la pièce est encore "récupérable" ou bien si elle est condamnée à finir en poudre... Est-ce qu'un nettoyage est encore possible et avec quel produit ? Merci de votre aide, Olivier.
  20. Bonjour la communauté, J'ai exhumé quelques spéciments de fluorite de Berbès de mes cartons, que j'avais récupéré il y a une dizaine d'années de la collection d'un ami... Je me suis lancé dans le nettoyage des pièces les plus belles, suivant une méthodologie assez classique, dépoussiérage à l'eau + coup de pistolet HP si nécessaire, et enfin bain de dithionite en suivant la recette de Daniel Gol, ce qui me donne des résultats très satisfaisants. Par contre, je "bute" sur un échantillon que j'aimerais beaucoup voir "propre", après un premier bain au dithionite d'environ 24 h il reste une petite "croute" blanchatre très fine. Un avis, un conseil ? Je pensais à l'acide phosphorique, mais je préfère demander un avis éclairé avant d'aller plus loin. Quelques photos jointes (après dithio, désolé, pas de photos avant) :
  21. Bonjour, les photos font penser a des gneiss migmatitiques, c'est-a-dire ayant atteind des conditions de temperatures/pression necessaire pour permettre une fusion partielle, et l'injection de petits filons granitiques. Je ne serais pas surprise que les grenats s'accumulent juste a la bordure de ces injections de granite (leucosomes).
  22. Comme personne ne l'a relevee, je le fais...
  23. Bonjour, Que ce soit maintenant ou 30 ans en arriere, celui qui veut tirer son epingle du jeu avec sa massette et son burin, il ne doit pas se contenter de taper dans des endroits aussi facile d'acces et connus que les Rivoirands. Je ne pense pas que c'etait tellement different il y a 30 ans...
  24. Attention a l'altération latéritique également..
×
×
  • Créer...