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PK67

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  1. Bonjour, on peut éventuellement placer ce minéral dans les pyroxènes ou les amphiboles en mesurant les angles à partir des clivages. Plus précis sera difficile sans analyse.
  2. Bonjour, plusieurs possibilités. Pour le bitume il suffit de prélever, avec la pointe d'un couteau, un fragment et de le soumettre à la flamme d'un briquet. Si ça brule c'en est ! Autres possibilités : les oxydes de manganèse de dureté très variable et rangés dans le terme Wad. Très ressemblant également l'Uraninite à tester avec un compteur Geiger, puis à isoler en emballage étanche.
  3. Gael, mon idée est liée au courant sous marin qui doit aérer les œufs sans les déplacer pour autant, par une simple dépression crée et donc orientée. Il n'y a aucun élément permettant de penser, même si cela semble cohérent, que les aptychi étaient surmontés par des algues formant un fourreau. Comme je le disais les nids des épinoches d'eau douce sont bien connus, mais ceux des épinoches de mer (une autre espèce) vivant jusqu'à 100 mètres de profond ne me semblent pas avoir été décrits. Un reportage récent montrait que les épinoches d'eau douce actuelles envahissaient les environnements côtiers des pays nordiques et devenant des prédateurs d'autres poissons fragilisés par la surpêche.
  4. Je penses qu'on avance vers une bonne hypothèse ... bien que relativement difficile à valider. L'épinoche de mer (pas celle d'eau douce) n'était qu'une comparaison de taille et de principe de nidification dont les poissons sont parmi les organismes marins les plus capables. De plus les millions d'années d'écart ont surement fait évoluer (ou disparaitre) l'espèce. Statistiquement ces alignements présentent une forme et un aspect qui ne peuvent être dus au hasard. La perfection de ces alignements va plus dans le sens de la construction que de celui du camouflage dont le but est de se fondre dans un environnement qui par principe n'est jamais aussi organisé. Les aptychi vont par paire mais lors de la mort de l'ammonite ils se séparent très vite et d'autant plus vite sous l'action d'un prédateur de ces céphalopodes. D'après les photos de l'article il ne sembles pas y avoir de deuxième valve sous la première. Le petit poisson globe du Japon modifie fortement le sable sur 2 mètres de diamètre, principalement afin de réduire la vitesse de l'eau au centre (voir photo ci-dessous avec le petit poisson au centre), évitant ainsi la dispersion des œufs. Selon l'auteur, un autre effet (voulu ?) est le regroupement de sable fin au centre de l'édifice, celui-ci contiendrait plus de particules pour nourrir les alevins. Il serait donc intéressant de savoir si l'orientation des alignements est constante par rapport à un courant sous-marin.
  5. Bon je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps ! Dans le cas de l’attribution des alignements d’aptychi à des coprolithes, certaines analyses ou conclusions ne me semblent pas logiques, notamment du point de vue statistique. Question 1 : Les alignements sont-ils orientés par rapport aux courants marins ou du moins rapport au gisement ? Question 2 : Les aptychi présentent-ils, au microscope, une usure superficielle ? Si OUI, est-elle constante suivant les aptychi et donc cohérente par rapport à un transit digestif ? Question 3 : La densité des aptychi sur le sédiment varie-t-elle suivant qu'on se trouve à proximité des alignements ou dans des couches sans alignements ? En clair ont-ils étés apportés ? D'après cette étude il semblerait qu'il y ait une certaine constance de taille des alignements (longueur et espacement) ce qui n'est généralement (ni statistiquement) pas le cas pour les coprolithes dont la variabilité est évidente en fonction de l'âge, de la taille ou de l'alimentation de celui qui les a produits. L'attribution a des reptiles, sans doute marins, me pose également problème. Les coprolithes d'Ichtyosaures, connus à Holzmaden (D) et notamment à Lyme Régis (GB), présentent un aspect torsadé comme ceux des requins et souvent la présence (non organisée) d'écailles et d'os de poissons. Ceux de Plésiosaures ont été trouvés depuis longtemps dans des marnes Sinémuriennes d'Alsace et de Lorraine mais ne leur ont été attribués que depuis peu. Ils présentent un aspect bien circulaire, contiennent essentiellement des fragments de coquilles de bivalves et sont entourés d'un urolithe protecteur. Ceux de crocodiliens sont cylindriques et généralement uniforme en aspect. Ceux des pliosaures ne me sont pas connus mais doivent être proportionnellement assez grands. Comment expliquer que ces coprolithes tomberaient toujours du même côté ? Comment expliquer qu'à l'intérieur du cloaque les aptychi aient pu être organisés et orientés à ce point ? Quel animal aurait un système digestif qui regrouperai et éliminerait un nombre relativement constant d’aptychi ? Quel animal mangerait une ammonite (morte ou vivante) qui avait une consistance proche de celle de la seiche et avalerait les aptychi en calcaire dur et en évitant d'avaler les fragiles bords de la coquille du céphalopode ? A partir de l'idée qu'il pourrait s'agir d'autre chose qu'un coprolithe j'ai supposé qu'un animal, sans doute benthique, avait manipulé ces coquilles pour faire un camouflage, mais il n'y a pas de traces de reptation sur le fond vaseux et le camouflage est sensé imiter un dépôt naturel et donc inorganisé. Néanmoins les larves de certains insectes (phryganes) construisent un fourreau en disposant très régulièrement les objets utilisés. Ces insectes n'habitent toutefois pas des milieux aussi profonds. Un animal aurait-il manipulé et posé les aptychi pour une raison soit utilitaire soit esthétique (voire les deux à la fois) ? Puis j'ai trouvé, dans la faune marine actuelle, une famille dont un des représentants aurait le profil. Il mesure 11 cm de long et est comprimé latéralement, il vit sur fond vaseux (mais aussi sableux et recouverts d'algues) jusqu'à une profondeur de 100 mètres et est ariadnophile (construit un nid à partir d'éléments surtout végétaux et de ses propres sécrétions). Il s'agit de Gasterosteus aculeatus ou épinoche de mer qui construit un nid pour y faire pondre la femelle. Néanmoins mon raisonnement n’est pas parfait du fait de l'utilisation des aptychi, les espèces actuelles utilisant uniquement des plantes marine ou d'eau douce. J’imagine un fond vaseux relativement uniforme avec très peu d’éléments solides (sur une photo de l’article on distingue une coquille d’un bivalve faisant partie d’un alignement, mais pas la deuxième moitié !). Les sécrétions du poisson auraient pu être utilisées pour « coller » les aptychi et les maintenir en place, formant ce couloir pour attirer la femelle ? Ceux-ci auraient-ils alors servi de support solide pour y coller des algues ? Sans algues à sa disposition la "beauté" de l'alignement aurait-elle pu suffire à attirer la femelle ? L'alignement serait alors orienté par rapport au courant pour faciliter l'oxygénation des œufs ? Ce poisson mangeait-il la chair des ammonites ? Les ammonites seraient-elles mortes de mort naturelle (après reproduction comme chez certains autres céphalopodes) et les aptychi se seraient détachés, laissant la coquille voguer plus loin ? Les poissons font parfois des choses étonnantes comme le petit poisson globe du Japon qui fabrique dans le sable une rosace géométrique de plusieurs mètres ! Je n'ai pas trouvé de représentation des nids de cette espèce lorsqu'elle vit par 100 mètres de profond sur fond vaseux marin ! Utilise-t-elle des coquillages ou d’autres éléments solides pour faire son nid ?
  6. Bonjour à tous, si je déterre un vieux sujet de 2011, c'est que j'aimerai acquérir un tel alignement. Ils m'ont intrigué longtemps, mais je penses qu'il s'agit d'autre chose qu'un coprolite. L'animal à l'origine de ces alignements aurait même un représentant actuel qui correspondrait en taille et vit dans un environnement similaire. Si quelqu'un serait prêt à faire un échange, je propose en contre partie un cocon de guêpe géante du Lutétien de Bouxwiller (environ 7 cm), ci-jointe une photo de plusieurs spécimens. Merci d'avance.
  7. GYPSE pour moi également.
  8. Bonjour, ce n'est jamais facile la première fois ... mais ce n'est pas trop grave. Il vaut mieux commencer à un bout (là ou le fossile est proche) en raclant le calcaire avec un cuter, comme si on épluchait une patate. En mouillant au fur et à mesure de l'avancée il faut s'arrêter au fossile. On suivra la coquille du fossile lors du dégagement (sans vouloir lui donner la forme supposée). Un clou bien affuté et un petit marteau permettent d'enlever de petits morceau ... puis recommencer à gratter. La patience fera le reste. Il existe bien sur toute sorte d'outils pour aller beaucoup plus vite, mais ils sont plus chers et ce fossile ne justifie pas l'achat d'une sableuse ou d'un percuteur.
  9. Il me semblait que la datation au carbone ne pouvait excéder 50 000 ans et à moins d'être très croyant cela ne devrait pas suffire pour dater cette dent millionnaire.
  10. Si le calcaire n'est pas trop dur, un clou affuté à plat et un cuter peuvent suffire pour un début de dégagement.
  11. Bonjour, d'après les deux extrémités où l'ovale semble séparé, on serait sur une section d'un mollusque bivalve, lamellibranche ou brachiopode. Pour en savoir plus il faudrait commencer à dégager le surface externe.
  12. J'ai observé les mêmes motifs sur du Quartz du Brésil, mais la forme en "écailles" reste une énigme !
  13. Bonjour, petite précision ; les cristaux de grenat peuvent être formé de deux, voire trois, grenats différents, car leur composition chimique peut varier lors de leur croissance, un peu comme chez la tourmaline, sans affecter sa cristallographie. Il n'est donc pas toujours facile de nommer (sans erreur) le type de grenat.
  14. Bonjour, le 1 ressemble bien à un spongiaire le 5 il faudrait une vue de la section. Si c'est du crustacé cela devrait être creux, si c'est une radiole d'oursin on devrait voir le clivage de la calcite le 6 ressemble assez bien à un pectinidé le 4 semble être un encroutement autour de ? Une autre énigme de Belmont, trouvée il y a des années. Un spongiaire sur lequel sont fixés des bivalves. En section il y aurait un tube (cercle) ?
  15. Bonjour, "moule interne" me pose problème, car ce fossile est à rapprocher des cardidés dont les sculptures internes ne sont généralement que partielles. Pour moi c'est un bivalve fossile ... sans doute un peu rappé.
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