AlainR

Pulcano, une fois de plus tu reparts vers tes théories de catastrophisme à outrance. Dans le cas présent attendons la suite avant d'écrire des romans de science-fiction. On est évidement dans un cas exceptionnel, ce n'est pas pour cela qu'il faut tout généraliser. Cela fait des années que beaucoup de pays utilisent l'énergie nucléaire sans problème, pour le bienfait de tous les consomateurs d'énergie. Tchernobyl a été un grave accident dont tous les pays ont tiré des enseignements. Peut-être faudra t'il affiner un peu plus les sécurités actuelles? Possible. Le risque 0 n'existe pas. Et si plusieurs volcans se mettent en activité en Islande? Toi, Vulvano, specialiste des volcans (?), tu ferais mieux de nous parler de cette éventualité.

Il est dans la crise Kayounienne. Espérons qu'elle ne va pas durer 3 millions d'années, on a hâte de le retrouver.

Salut Makrock! Par bi-modal, est-ce que tu penses à de la roche volcanique associée à de la roche plutonique? Je connais mal la définition.

D'aprés cet article sur Le Monde, il parait peu problable que la même chose arrive sur la Côte d'Azur. Elle est connue comme "zone à risques", mais pas d'intensité aussi importante. "Le Japon subit de nombreux et forts séismes. Ce pays se situe en effet à la limite de deux plaques tectoniques. A cet endroit, la plaque Pacifique glisse vers l'ouest et plonge sous la plaque nord-américaine, qui englobe une partie de l'Eurasie, à une vitesse de presque 9 centimètres par an. Cette subduction ne s'effectue pas de manière continue mais saccadée ; chaque saccade se traduit par un séisme. Et comme la vitesse d'évolution des failles est importante, les séismes destructeurs ont lieu, à un endroit donné de cette région, fréquemment, tous les cent ans environ. Au contraire, en France par exemple, les plaques n'évoluent que de quelques millimètres par an. Le retour des grands séismes est alors de l'ordre de 10 000 ans. Mais nous n'aurons sans doute jamais de séisme d'une magnitude similaire à celle de Sendai dans la mesure où la France, notamment le sud-est, est située sur une zone de collusion entre deux continents, alors que les forts séismes se produisent davantage dans des zones de subduction océaniques, comme celle du Japon." http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/03/11/seisme-les-repliques-devraient-durer-plusieurs-semaines_1492023_3244.html#xtor=AL-32280184

Les média, une seule chose les intéresse: la ménagère de - de 50 ans On ose pas imaginer les dégâts si l'épicentre n'avait pas été en mer. Ce doit être terrible pour des populations d'habiter dans des régions à risques majeurs. Ils doivent vivre la peur au ventre dés qu'ils sentent la moindre secousse. Et il y en a dans le monde des régions à risques importants... Les gens doivent vivre résignés.

Salut la Compagnie, merci pour les avis et conseils de lecture Pour avancer dans ma thèse je buche la stratigraphie séquentielle (c'est du sérieux!) Il me parait évident que ces dépôts ont été séparés et soulevés par l'orogénèse des Pyrénées, ensuite l'érosion a déposé le sable au fond des vallées, d'où les alluvions-colluvions mêlés au sable. Ces sables ont peut-être connu la fin des dinosaures...la crise messinienne...haaa s'ils pouvaient parler! Je n'ai aucune idée de ce qu'était le relief local avant le plissement des Pyrénées, ces sables étaient-ils au bord d'une ile avec quelques dunes sous un climat tropical ?

Afin d'apprécier la taille des grains de sable. Les carrés mesures un demi cm de côté: Autres photos à la bino x20: Eolien, marin?

Tu as raison Marc, j'ai beaucoup de choses à affiner. C'est juste une ébauche. Par contre du marin, j'en suis pratiquement sûr. Quand tu vois le ciment calcaire qu'il y a dans certains grés, on a du mal à envisager autre chose que du marin. Par contre aucun fossile! Je continue à chercher quand même. Ci-dessus quelques photos du site le plus élevé (site 9), les affleurements font penser à des ruines antiques sortant de la végétation:

C'est pas trés net ton histoire, il faudrait une photo moins floue

Salut Marc, Il faut que je retrouve cet échantillon au milieu de beuacoup d'autres...et aprés savoir d'où il vient exactement. Ça va me prendre un peu de temps. Pour toi les dépôts seraient Miocène-Pliocène? Ben...je pense qu'il n'y avait pas la mer à cet endroit. C'est pour cela que je pense au Crétacé.

Il faut que j'affine un peu tout ça, là c'est du brut de décoffrage Aprés je vais en parler aux Barcelonais. Tous vos avis m'intéressent!

C'est trés intéressant tout ça! On ne le retrouve pas souvent ce minéral vert, sur tous les échantillons que j'ai examiné je ne l'ai vu qu'une fois. Si c'est bien de la glaucomie cela va dans le sens de mes convictions Le ciment réagit bien au HCl, un véritable cachet d'Aspro! Mon intuition? Ces affleurements sont les restes d'un littoral marin du Crétacé supérieur. A l'Eocène l'orogénèse des Pyrénées soulève ce littoral et sépare ces dépôts sableux par des collines, ils se retrouvent à des altitudes différentes entre 40 et 100m par rapport au niveau actuel: Par la suite la pluie et le vent ont déposé une bonne partie de ces sables au fond des vallées dont une bonne quantité a dû retourner à la mer par la rivière et ses ruisseaux. D'autres dépôts sont actuellement a flanc de collines (site 1 et 8)sous forme de strates inclinées. A noter que par la suite la mer ne serait pas remontée au niveau de ces dépôts de sable. Vos avis ?

Oui, c'est bien vert et je n'ai aucune idée sur ce que c'est, peut-être de la glauconie, c'est possible. C'est bien mon avis et je le partage! Tu l'as dit bouffi Et oui, il y a un peu de tout ça. Mais comment est-ce arrivé là? J'ai mon idée sur le sujet C'est une bonne idée, je vais voir comment je peux obtenir des renseignements sur le sujet. Merci pour ton intervention

Next, si vous continuez dans vos pitreries je vous fais bouffer par le serpent !

chui trop occupé à faire des pâtés dans le sable, et puis les pays froids c'est pas trop mon truc Bon courage les gars!

Des photos de strates examinées à la bino, on voit les grains de sable et la matière qui cimente les sables Spécialistes de la sédimentation, on attend vos commentaires!

Salut à tous, bienvenue dans la Compagnie à Makrock et à son matou, nous sommes intéressés par tous les avis. Le dépôt deltaïque est déjà évoqué et reste une option possible. Dés que j'ai un moment je mets d'autres photos de grains de sable. A force de vous interroger à tous, de me documenter sur la formation de la Méditérranée, sur l'orogénèse des Pyrénées et sur la géomorphologie des côtes sableuses, aprés avoir les avis de nos confrères Catalans et Espagnols, je commence à me faire une idée sur ces dépôts de sable... Il me reste maintenant à étudier les processus de sédimentation. Comme dit ma femme, au lieu d'être inspecteur si tu passais commissaire tu serais augmenté! @ +

Revenons à nos sables aprés avoir mangé un bon bifteck Photos prises à la bino x20. D'aprés vous, le sable est d'origine éoliene ou transporté par l'eau?

Même pas peur du serpent!! Quoique...il a peut-être ingurgité quelques druides

Vous êtes en gros manque de paella et d'exotisme Je n'avais pas remarqué la cheminée, j'irai faire des photos de tous ces détails. Quant à interoger des gens sur place, le seul être vivant que j'ai croisé est un serpent! Décidement, ces sables sont remplis de mystères...

Salut Marc! Merci pour tes explications, effectivement on peut imaginer une ancienne construction en bois devant la grotte. Concernant les galets dans les strates, c'est sûr qu'il y a eu du transport par l'eau, à savoir s'il s'agit de fluviatile ou de transport par la mer, ou du dévalement de pentes ?

Salut Claude, Vu la forme bien arrondie de l'intérieur de la grotte/refuge, on imagine qu'elle a été travaillée par l'homme. Que cela se soit fait naturellement parait plutôt inconcevable. Je n'ai aucune idée sur le fait qu'elle ait été occupée à une époque préhistorique ou postérieure ? A voir lors de ta visite dans le coin.

Quelques photos du site 2, ce dépôt parait plus récent. Peut-être du Quaternaire? On y trouve une ancienne grotte qui fut habitée à un moment indéfinissable, la paroi est recouverte par endroit d'une couche noire assez épaisse qui témoigne qu'on y a fait du feu. Une partie de la grotte s'est certainement affondrée. Sur ce même affleurement, juste à côté:

Salut Marcnext (pas facile à prononcer ) Bingo!! On n'est pas loin de la pointe extrême du Cap. Comme je m'enlise dans les sables...je me rabats sur la tectonique locale. Une autre photo qui exprime le travail de l'érosion, et qui conviendrait bien à un décor wagnérien!

Dans le vieux massif hercynien de l'extrémité Est des Pyrénées. Un filon de quartz comprimé et déformé dans du micaschiste, mis à jour par l'érosion intense du secteur.