₣lorent

Petit rectificatif, si je peu me le permettre. Les béryl possèdent une densité plutôt de l'ordre de 2,8 à 3,1 (Bariaud et al. 1976). C'est à cause de cette densité relativement moyenne, qu'il est difficile de trouver des béryls à la bâté.

La forme "trapiche" de certain cristaux a tout d'abord était découverte sur certaines émeraudes provenant de colombie. Mais cette forme se retrouve également sur certains corindons et sur certaines tourmalines. Il ne s'agit pas d'une macle mais bien d'un monocristal ayant subit deux phases de croissances bien distinctes. Pour ce qui est des émeraudes trapiches de colombie, une première phase entraine le developpement de la partie centrale du cristal (partie hexagonale). La croissance s'interrompt un certain temps puis reprend, entrainant ainsi l'incorporation d'inclusions solide (albite) le long des face {10.0} du cristal. L'émeraude "pure" se développe le long des face latérales {10.0}, alors qu'un mélange émeraude + albite à lieu le long des arrêtes (il s'agit d'un eutectique albite + émeraude). image : http://www.agab.be/mineralogie/album/juil-aout2002.html

Hello, Paralux, sans vouloir faire de pub, est une marque spécialisée dans les optiques. En astronomie j'ai souvent utilisé leur matériel et en générale celui ci était tout à fait correct. A se qu'il parait se genre de microscope fonctionne trés bien et donne de bon résultat. Cependant je n'en n'est jamais utilisé moi même. Dans le cas de ce microscope une seule chose me chagrine, la résolution de la caméra. 640 x 480 c'est un peu léger à mon avis. Par contre il ne s'agit pas d'un microscope électronique, mais d'un microscope numérique. Un microscope électronique utilise un faisceau d'électron pour faire de l'imagerie à très fort grossissement ou faire des analyses chimiques entre autres ... Plus d'info sur wikipédia. C'est également un peu plus gros et un peu plus chère. Allé pour la route voici une petite image réalisée avec une telle bébète : Il s'agit d'oxydes de Ta et Nb riches en uranium et grossis prés de 1000x, de la trés petite micro en quelque sorte.

La question serait dans ce cas, quelle quantité d'énergie "produit" un cristal de tourmaline pour telle ou telle quantité de chaleur ? Se n'est qu'un avis, mais cela doit être relativement faible et ne doit pas être proportionnelle à la quantité de chaleur fourni. A vérifier ...

Bonjour à tous ! Juste une petite précision sur la tourmaline et une autre petite propriété étonnante. En effet, en plus d'être piézoélectrique la tourmaline est également pyroélectrique. C'est à dire qu'elle se charge électriquement sous l'effet de la chaleur (Lien wikipédia. ).

Hello, Voici un lien qui devrait te ravir. Certes c'est en anglais mais l'information est direct et précise. http://www.mindat.org/ Par contre il ne s'agit pas de pierres volcaniques mais de minéraux. Ok, je pinaille un peu, mais pour un géologue la différence est énorme. En effet une pierre est un assemblage de minéraux, et un minéral est un assemblage polyatomique formant un réseau organisé et régulier dans l'espace, de un ou plusieurs éléments. Voili voilou c'est une question de vocabulaire, mais dans un exam ça peu être mal vu de ne pas faire la différence. Bon courage pour les révisions.

Bonjour, Je n'aime pas trop ce terme de couler, car il sous-entend que les plaques océaniques et continentales flottent sur quelque chose. Et en générale les gens imaginent que s'est sur un océan de magma, ce qui est faux. Pour répondre à ta question, on peut distinguer en gros plusieurs types d'îles: Un premier type qui correspond à une accumulation de roches issus d'un volcan, le tout entouré d'eau et qui forme des petits paradis comme hawaii, la réunion, ou encore kergelen (paradis glacé), ...etc. Celles ci reposent sur une plaque tectonique (croûte de 7 à 30km d'épaisseur), qui elle même repose sur une importante masse de roche (de presque 3000 km d'épaisseur) appelait manteau terrestre, puis vient le noyau terrestre, qui lui, est partiellement liquide. Un second type correspond simplement à une étendue de terre appartenant directement à la plaque, et qui émerge pour diverses raisons comme la tectonique, ou simplement l'altitude naturelle. C'est dans cette dernière catégorie que l'on retrouve généralement les plus grandes îles du monde comme madagascar par exemple. Ici même principe que pour le premier type, la plaque repose sur le manteau terrestre (solide), ...etc. Une île posée sur une plaque ne peut donc pas coulée au sens stricte car elle repose sur un "support" solide. Les séismes que nous connaissons ne sont rien d'autre que des manifestations du mouvement horizontal des plaques et ne créaient donc pas de fractures assez large dans la croûte pour faire passer une île et la faire "tomber". La réponce est donc : non, un séisme ne peut pas faire s'affaisser une île sous la croûte. Cependant il est possible de faire disparaître une île par des processus de subductions, mais ici l'échelle de temps n'est pas comparable car on parle en millions d'année. Ceci est une tout autre histoire ...

Pour la géologie minière il existe un master pro (trés demandé) à Orléan. Je n'ai pas plus d'infos ...

En effet sur ces dernière photos la roches est bien lisse et brillante, c'est pas bon signe. Les traces rouges montrent une oxydation importante du fer, et cela penche en faveur de l'hématite qui est un oxyde de fer de formule : Fe2O3. Un petit coup d'HCl devrait confirmer cela ...

En effet les géochimistes utilisent des couples de radioéléments pour effectuer des datations dites absolues, ainsi ils utilisent classiquement les couples uranium/plomb, thorium/plomb, rubidium/strontium, samarium/néodyme, potassium/argon , argon/argon. Dans la roche ou le minéral, une fraction du premier élément du couple se désintègre pour donner le second, à une "fréquence" régulière qui obéis à une loi de désintégration : A(t) = Ao x Exp(-λ.t) Où A(t) correspond à la quantité de l'élément à un instant t. Ao : la quantité initial du même élément. λ : la constante de désintégration. t : le temps. Les zircons sont un peu les joujoux favoris des géochimistes, car ces derniers extrêmement résistants voir quasi indestructibles (géologiquement parlant) sont capables de résister à plusieurs cycles de création/altération des roches. Ils peuvent même présenter plusieurs phases de cristallisation qui peuvent être séparées d'un temps considérable. Grâce à ces caractéristiques, les géochimistes ont pu dater des zircons (provenant des vieux cratons archéens) âgés de 4,2 milliard d'années et même de 4,4 milliard d'années pour un zircon provenant de jack hills en Australie (à titre indicatif la terre est datée à 4,5 milliard d'années). Ce dernier ne correspond ni plus ni moins qu'au plus vieux matériau terrestre connu.

Bonjour, Qu'il est intéressant de voir qu'il ne s'agit pas d'une marcassite ! Plus sérieusement, l'aspect de ton échantillon peut faire penser à une météorite en effet. Autant il n'est pas trop difficile dans certain cas de dire que l'échantillon présenté n'est pas une météorite, autant il est extrêmement difficile de dire qu'il en s'agit d'une à partir d'une simple photo. Et ici c'est le cas. La densité pourrait correspondre, les caractéristiques et l'aspect en surface pourrait également aller dans ce sens la. Cependant il ne faut pas trop s'emballer rapidement. Ce qui retient mon attention, c'est le fait que tu nous dise que tu as essayé de découper la pierre à la disqueuse mais que tu as eu extrêmement de mal au vu de la dureté. Or pas plus tard qu'hier, lors d'une séance de découpage de météorites, j'ai eu une discutions avec un chercheur qui justement me disais que quant il avait du mal à la découper ceci était généralement un bon signe. Je n'irais pas affirmer qu'il s'agit d'une météorite dans le cas de ton échantillon. Cependant je pense qu'il mérite qu'on le prenne en considération.

En effet et également originaire du même point chaud.

Il s'agit d'un "minéral" dont la localité type se trouve en France et plus précisément dans le Puy de Dome à Lussat. Découvert au début du siècle dernier la lussatite possède toute une histoire, dont je laisse les personnes expertes en la matière en parler plus précisément. Chose fascinante c'est que la quasi totalité des gisements connus à l'heure actuelle, se trouve en Limagne. Peut étudié pour le moment, la lussatite possède encore de nombreux mystères. En effet on sait qu'il s'agit d'une variété opaline de la famille des polymorphes quartz, mais la litterature reste trés imprecise sur le sujet ainsi il est possible de lire de "nombreuses" descriptions parlant de compositions type trydimite ou cristobalite ... Véritable minéral ou amorphe ? peut être les deux...?? Elle a la particularité de ce former dans des milieux aussi bien volcaniques que sédimentaires mais est reste toujours plus ou moins associé à du bitume. Alors pourquoi un engouement pour la lussatite ? Parce quelle a une histoire bien à elle, un myth bien à elle, une certaine personnalité peut être? C'est avant tout une affaire de gout.

Apparemment il s'agit plutôt d'une formation consistant en la rédaction d'un mémoire le tout encadré par un chercheur du labo. Il n'y à pas de cours en salle ou de tp particulier, ou alors peut être des cours en commun avec le master (??). Ce qui est sur, c'est qu'à l'heure actuelle il n'y a pas d'étudiant dans la filière.

Bonjour à tous ! Voila je me suis renseigné auprès d'un de mes prof du LMV et voila de quoi il en retourne : Le DU est un diplome universitaire, c'est a dire un diplome délivré par l'université, sans reconnaissance nationale, d'un niveau Bac+4 environ. C'est en général réservé à des cas spéciaux, du genre cursus étrangers, ou compléments de formation.

Hello, Je suis actuellement étudiant en science de la terre à Clermont, je ne connaissais pas l'existence de ce DU mais aprés vérification en effet il y en a bien un. Aucun de nos prof ne nous en a jamais parlé. Je suis tout aussi curieux d'en savoir plus que toi, mais j'avoue ne pas bien voir à quoi cela peut'il mener ? Car en effet pour faire de la volcano ou de la pétro il est nécessaire d'avoir un doctorat... J'essais de me renseigner et je communiquerais les informations que j'aurais pu trouver.

bonsoir, A les corbières ... de sacrés souvenir durant un stage de terrain la bas. Bref où ce situe plus précisément le secteur d'étude, est ce le chaînon de Lagrasse ?

En fait c'était moi qui avait mal lu ... et dire qui faut utiliser internet pour découvrir que l'on se trouve dans la salle d'en face. En attendant super pour le stage, l'important c'est d'en avoir trouvé un, pour ce qui est de l'an prochain pour nous, on verra en temps voulut en espérant que les temps seront plus propices, sinon bin on fera comme vous tous cette année.

Il semble que dans votre secteur il existe des calcaires "roux", appelait également formation de la barre à pecten, d'une épaisseur de 15 à 20 mètres. Le sommet de la couche est marquée par la présence d'une surface durcie ferrugineuse (source : carte BRGM de Villefranche de rouergue, terrain: I3P).

Ce n'est pas trés claire, s'agit 'il d'un essais de puits ou d'un essai de pompage ? Il s'agit de deux choses différentes qui pour l'essai de puits sert à évaluer les caractéristiques du puits d'exploitation, et pour l'essai de pompage (ou de nappe) sert à déterminer les caractéristiques de la nappe exploité. Serait'il possible de voir le graphique ?

C'est un peut l'effet papillon (sans vouloir reprendre les paroles d'une chanson à la mode) en quelque sorte.

Trés intéressant merci de ces quelques précisions. Donc si je comprend bien et si j'essaie de résumer, la faille était déjà "charger" auparavant et resté dans un état de pseudo équilibre. Le barrage et son remplissage aurait pu induire une sorte d'instabilité faisant basculer cet état d'équilibre et engendrant ainsi le séisme. Est ce bien cela, en simplifier ?

Je suis actuellement en M1 à Clermont et je souhaite l'an prochain faire le M2P. Si tu as des questions concernant notre branche n'hésite pas à les poser en MP pour directement ici sur le forum. Juste une dernière question si ce n'est pas indiscret, dans quelle boite et où travail tu maintenant Tomoe ?

Bonsoir, Comme il semble que tu es besoin d'une réponse claire et simple à cette question relativement difficile, je vais être bref. Le rubis le moins beau que tu puisse trouver sera certainement pierreux et d'une teinte pale. Ce corindon rouge (autre nom du rubis) ressemblera plus à un cailloux qu'a autre chose. Autant dire que la valeur sera extrêmement faible. Le plus beau quant à lui, pour un rubis parfait, de 10 carats (un poids gigantesque pour un rubis exceptionnel) sera sans nul doutes de plusieurs million d'euros ou dollar (la conversion est futile dans ces ordres de grandeur là). A savoir, un trés beau Rubis est une pierre qui se négocie à des prix astronomiques, bien plus important que le diamant à qualité et poids égale ! Ce qui compte le plus pour définir la valeur d'un rubis sera sa teinte, sa saturation, sa clarté et l'absence d'inclusions, de fractures. Réunir tous ces critères en une seule pierre est trés rare (dans la nature) du fait de la nature même du rubis. En effet ce dernier doit sa couleur à la présence de chrome dans le cristal. Plus il y en a plus la teinte de la pierre sera rouge et la saturation importante, donc plus la pierre aura de la valeur. Mais il est également responsable de la présence de fractures et autres inclusions. Donc plus il y en a, moins la pierre possède une bonne clarté, plus elle perd de la valeur. Il faut donc trouver le juste milieu, c'est pourquoi les vrais beaux rubis sont trés trés rares et atteignent des prix à faire pâlir les diamants. D'ailleurs le Rubis fut considérait autre fois comme la plus rare des pierres précieuses. Voici un petit lien avec plus d'infos si je peut me le permettre : Rubis

Bonsoir, Ce n'est pas du côté de Lyon mais ça ne reste pas trop loin. Il existe à Clermont Ferrand un master géographie dit "géo-environnement". Voila je ne saurais t'en dire plus sur le contenue car ceci n'est pas tout à fait ma branche, cependant tu dois pouvoir trouver facilement des informations à son sujet sur le site de l'université Blaise pascal (ou université de Clermont 2).