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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

Ambre Jaune

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Tout ce qui a été posté par Ambre Jaune

  1. Tout d’abord, je suis ENTIEREMENT d’accord avec Trilobig. Trilobig a dit : "Cela ne devrait d’ailleurs pas être trop difficile de trouver preneur, il suffit de contacter leur comité de rédaction." Si vous avez les coordonnées d’un comité de rédaction (quel que soit le niveau de la revue) je lui propose un article déjà rédigé en pages cachés disponible de deux secondes. Avec de belles photos. Et, les mélanophores ne s’arrêtent pas à cette mention (image) que je présente dans ce post de Géo-forum. Non, un lot assez particulier m’a donné pléthore de merveilles. A voir ici http://ambre.jaune.free.fr/Inclusion_rare_in_amber.jpg http://ambre.jaune.free.fr/Skin_Lizard_in_Amber.jpg Sinon Delaroue nous expose deux lézards récupérés du web Concernant le premier lézard (choisi par Delaroue), le spécimen affiché, est, évidemment le lézard balte découvert par Gabriela Gierlowska (présente au premier congrès mondial de l’ambre en octobre 1998 en Espagne). Dans un anglais très approximatif, on a dit à Gabriela que l’animal n’était pas mort ! Peut-être, juste en train dormir, tant la position était émouvante. Par la suite, on a découvert dans le matériel dominicain, un lézard avec l’œil ouvert. Le rapprochement est superbe à faire. On notera SURTOUT, que l’animal de Gabriela est nimbé par le fameux halo blanc qui prouve totalement l’authenticité de la découverte. Explication ici du halo http://ambre.jaune.free.fr/Identifier_les_faux_ambres.jpg Réponse à Delaroue ! La découverte d’un lézard, aussi beau et/ou complet soit-il n’est pas la garantie d’observer les fameux mélanophores. Le mélanophore de l’ambre est UN SCOOP. Et concernant le deuxième spécimen présenté par Delaroue, c’est un gecko (animal dont les cris ressemblent aux miaulements des chat) séquestré ici sans aucune garanti d’authenticité (attention cela peux être un faux !) dans une résine que je dirais être colombienne. 99.97 % des lézards de l’ambre sont des petites fabrications de faussaires. Mais revenons aux mélanophores... Si vous avez une adresse d’équipe éditoriale. Aucun problème, on publie le sujet avec le logo Géo-Forum ! Qu’en pensez-vous ?
  2. J’ai peur de faire une longue, (une longue) digression. Et, il y a quelques secrets de cuisine que je souhaite conserver. (Ou ne pas donner à la concurrence). La concurrence qui n’est évidemment pas celle des lecteurs du Géo-forum. Bien sûr. Mais juste pour comparer, allez demander aux spécialistes de la grande institution (ceux qui à l’époque, il y a quelque temps, publiait en noir et blanc) de vous présenter : - 1) leurs découvertes uniques de photographie comme l’organe respiratoire du scorpion, par exemple, ou, les mélanophores (présenté ici au forum) je ne suis pas convaincu qu’il vous explique ensuite - 2) la méthodologie de la prise d’images... Disons que la méthode photographique utilise les propriétés physiques de la gemme d’ambre. Plus il y a d’ambre, plus l’exploitation des réponses physiques de la gemme est facile. Et ainsi l’exploration est originale. L’ambre est disposé sous une ambiance particulière, qui, permet non seulement de voyager "dans" l’inclusion organique mais également de révéler des images fantômes. Plus d’infos ici sur la technique photos et les images fantômes. http://laboutiqueajacques.com/Les_plus_belles_images_AMBRE.html Pour l’instant je ne peux (je ne veux) pas en dire d’avantage.
  3. Oui, en fait j’ai inventé une technique d’observation non destructive des ambres qui me permet de voyager (ou du moins presque) dans les échantillons, à l’intérieur même des inclusions organiques. Et l’avantage de cette méthode, c’est que le technique offre l’avantage de travailler sur des échantillons bruts. Les échantillons photographiés peuvent conserver leur épaisseur (c’est le cas évidemment du scorpion). Le détail de la prise d’image de l’organe respiratoire du super TOUT petit minuscule scorpion (18 mm pour l’animal complet) est vraiment un exploit photographique ! Pour donner un référentiel de travail et des échelles voici un autre visuel avec un trips : C’est l’invention et non pas l’outil qui permet d’accéder aux souhaits escomptés de faire de belles images des inclusions de l’ambre. Lorsque certains (laborantins) vantent le prix de leurs matériels onéreux pour faire des images scientifique d’inventaire (des sortes de microscopes avec caméra que l’on appelle trinoculaire), où lorsque d’autres montrent des images 3D toutes grises, preuve peut être faite que la recherche intuitive de solutions inventés (bricolées parfois) est de temps en temps efficace, ou, au moins amusante, puisqu’elle permet d’aller photographier des organes jamais observés (ou presque) de la science comme ces branchies respiratoires du bébé lilliputien scorpion.
  4. Et voici le fossile dans sa gemme : Le détail anatomique photographié EST vraiment MINUSCULE!
  5. Elamos EST UN SALE [CENSURE !] ...Oui bon, Elamos est un spécialiste ! Gagné ! Cest effectivement un organe respiratoire ! Je suis dautant plus surpris (agréablement surpris !) que la référence fossile na (je crois, et jen suis assez certain) jamais été photographiée ! Tandis que les hommes ont imaginé, (un jour sur un coin de table), pouvoir classer les scorpions en familles à partir de leurs poils (car ce critère différencie effectivement les types) -mais pourquoi prendre les poils plutôt que les formes des vésicules des épithéliums des glandes salivaires [je dis nimporter quoi, cest de lhumour] pourquoi donc avoir laissé de coté dautres organes, certes assez constants, mais qui racontent beaucoup sur lévolution du groupe ? Après leur étude sur un coin de table, les spécialistes ont imposé que le caractère dogmatique des poil (facile à utiliser techniquement) et aussi fiable, serait la base de classification des scorpions. Bon, souhaitons que nos spécialistes de taxonomie des scorpions ne travaillent jamais à la classification des ours, la tâche risque dêtre difficile ! Bon bref. Pour la détermination des scorpions la quête visuelle des poils sappelle la trichobothriotaxie. Cest la science qui se propose détudier la position des trichobothries (soies sensorielles spécialisées) sur les pédipalpes du scorpion examiné. Lorsque les trichobothries sont facile à observer, (c'est-à-dire lorsque vous-même lobservateur- ne mesurez que 1,237 mm, les soies sont "reconnaissables". Oui, juste devant vous, elles forment de petites cupules sur la cuticule. Elles peuvent parfois être difficile à voir si le scorpion a faim et souhaite manger et vous a dans le collimateur, ou, impossible à distinguer si le spécimen en noyé dans l'ambre avec sa morve au nez. (Cest une image, cest de l'humour). Bref, reste alors les petites "ailes" respiratoires ? Oui, ces organes sont plus expressifs que les poils, car, ils témoignent rigoureusement que les scorpions ancestraux respiraient par des branchies et étaient strictement aquatiques. Les archéo branchies des scorpions sont le témoignage dune vie antique passée dans leau (eau de mer, puis, eau douce). Et, ce détail morphologique dun petit scorpion juvénile à peine de 14 mm (en mesurant de lextrémité des pinces à bout opposé au dard) est surtout un exploit photographique. Limage (très difficile à prendre) a été réalisée en sur-exposition lumineuse (forte) pour observer lanimal par transparence un peu à la manière dune radiographie aux rayons x. Bravo à Elamos qui, a (peut-être joué) de chance ? Mais, je ne critique pas BIEN au contraire ! BRAVO ! Limage montre bien un organe respiratoire. Un organe respiratoire de scorpion fossile de lambre. Je vous laisse chercher dans Google via la rubrique images. Le premier qui me rapporte limage des branchies respiratoires dun scorpion fossile de lambre (un vrai fossile, évidemment, pas une contrefaçon en bakélite) recevra en cadeau un insecte de lambre. Eric.
  6. Organe : Oui Reproducteur Non. Mais, organe de qui, et, de quoi ? Et pourquoi évoquer cet organe ? Pour l'instant : Organe... oui.
  7. Ambre - Quésaco ? La question est posée. Voyons si certains ont déjà vu ce machin ! L’objet photographié (extrêmement petit : 0,05 mm) est une inclusion de l’ambre. A quoi correspond cet étrange objet ? Ressemblant à des gants de vaisselle (un peu ratés pour le nombre de doigts proposé à 8), ou, semblable à des ailes d'ange boudinées, quel est donc cet objet fossile de l'ambre? Quésaco ? Qu'est-ce que c'est ? ... Si je pose la question, c’est évidemment que c’est une rareté. Cette vue (ce détail) n’a jamais été révélé ! Et pourtant cet objet est d’une importance capitale ! Alors, d’après vous, Quésaco ? Eric (Jouons un peu…)
  8. “Il y a déjà eu une mélanophore de découverte ...” Attention, plusieurs images (extraites d’une même série de travail), -la mienne- ne signifie rigoureusement pas qu’il y a eu plusieurs découvertes. Ces images sont (toutes) celles du même dossier que je consacre aux cellules mélanophores conservées dans l’ambre. La multiplicité des découvertes suppose plusieurs auteurs, plusieurs gisements, plusieurs travaux à différentes époques. Si effectivement vous présentez cette image, (de mon travail), oui, on peut dire que je présente PLUSIEURS images de cellules mélanophores, dont quelques unes effectivement pourraient être celles de lézard, tandis, que d’autres mentions plus rares pourraient être rattachées à un caméléon. Mais, rassurez moi, personne n’a encore identifié dans aucun gisement, quelque soit les travaux (et les époques) de tissus constellés de mélanophores ? D’où ma surprise à vous entendre dire en réponse (au message #2) : “Pour ma part je ne pense pas que cela ai sa place dans une revue étant donné que des melanophores ont déjà été découverte”. L’image que vous avez extrait de mon site comparé à celle de ce post sur ce forum) montre que plusieurs espèces de vertébrés sont au moins concernés par les mélanophores. D'où, peut-être, l'intérêt d'expliquer la chose dans une petite brève (actualité - nature) d’une revue pas forcément de haut standing.
  9. 1) Le spécimen en photographie nous vient de quelles contrées? Et de quelle époque? 2) Pour ma part je ne pense pas que cela ait sa place dans une revue étant donné que des melanophores ont déjà été découverte (sauf si celle-ci proviennent d'un autre gisement!). 3) Des vertèbres de Solenodontidae (des vertèbres en connexion je crois). Réponses : 1 - Je préciserai évidemment ces deux notions lors de l'éventuelle publication. 2 - Si le mélanophores (de l’ambre) a déjà été référencé par une publication (dixit Delaroue) je suis alors surpris. J’ignore la référence. Et, si même la dite référence existe, la redondance de proposer un second article serait-elle insupportable à ce point ? 3)- Oui, parmi les découvertes des vertébrés de l’ambre, on a publié (avril 1996) les restes d’une dépouille de Solenodontidae. La photo publiée était d’ailleurs tellement abtraite, que l'on a préféré le dessin. Nocturne l'animal Solenodontidae qui ressemble aux musaraines n'a cependant pas été évoqué pour ses mélanophores (humour). Voici ci dessous un visuel de référence du fossile évoqué. http://ambre.jaune.free.fr/Musaraigne_ambre.jpg Nature Vol 380 Avril 1996 Mammal bones in Dominican Amber. (p 489-490) R.D.E Mac Phee & David A. Grimaldi Par contre j’ai publié (2002) la découverte de 11 vertèbres surtout en connexion d’un animal qui, LUI, (image ci-dessous) peut-être, possédait ces mélanophores... Et, sauf erreur, de ma part, les mélanophores de l’ambre sont vierge de toute publication... Mais, je peux me tromper, évidemment.
  10. Ambre une découverte EXCLUSIVE ! Une peau fossile de vertébré de l’ambre qui montre pour la toute première fois la structure des cellules contenant les pigments originels de l’animal. Présentées dès 2000 à la communauté des autorités, ces découvertes désignées dartefacts (réponse lapidaire!, humour) représentent des portions de peau fossile contenant des cellules originelles mélanophores. Cest la première identification de mélanophores fossiles. © Découverte, photographie, collection : E.G. A voir : Et, le poster pour mettre dans ta chambre... (humour). http://infographies.pagesperso-orange.fr/Melanophores_poster_amber.jpg
  11. L’Ambre haute Savoie = allingite ? Logiquement, les matières sont originaires dans carrières d'Allinges ! Oui, le nom vernaculaire n’est évidemment d’aucun renseignement sur l’affinité botanique des matières. Pour des renseignements sur ces : COPALITES, (et non des ambres), il serait intéressant de demander quelques informations à : Martial Dray, Hydrogéologue, Docteur en Géodynamique Externe et ancien directeur du Centre de Recherches Géodynamique de Thonon (Université Paris 6) et Anne Guyomard, Géologue, Coordinatrice démarche Géoparc au SIAC. Lors d’une présentation pédagogique 2010 en présentant le site, ils ont abordé plusieurs thèmes depuis les grès des allinges, marqueur de la fermeture de l’océan alpin et contenant des nodules d’Ambres (Allingites), en passant par la formation des nappes de Charriages comme celle du Gurnigel tout en faisant un détour par le chenal glaciaire de Draillant. Les résines indurées en hautes Savoie sont mentionnées par le travail remarquable de Colette du Gardin dès 1995, un travail que j’ai exploité en bibliographie pour mes publications 2002. Lire : La parure d’ambre au Néolithique et à l’âge de Bronze, 1995 Colette du Gardin. Université de Rennes I. Sinon, les résines indurées originaires de grès en hautes Savoie apparaissent sous formes de petits nodules, comme présenté, sur ce dessin. http://ambre.jaune.free.fr/TRIASSIC_PARK_Ambre_Jaune.jpg
  12. Attention en reprenant à droite et à gauche certaines notions, il faut lires également les informations dans leur contexte. Oui, Pour répondre au message de Tatiana (message N°#67) OUI, Sauf erreur -de ma part- le copal est ESSENTIELLEMENT plus récent (20 000 / 15 000 ans). Une grande production mondiale de ces résines est SURTOUT récente ! Comme les gisements les plus importants d’ailleurs de la cuvette au Congo, dont on ne parle jamais (ou si peu)... Mais, le copal, est aussi et surtout disponible géologiquement sur une plage de datation TRES large. Le copal n'est pas un ambre en formation ! Le copal n’est pas simplement une résine indurée plus jeune, récente, peu dur et jaune pâle… Le COPAL N’EST PAS UN AMBRE EN FORMATION comme écrit par certains (-sous autaurité de spécialistes- qui, peut-être, ont laissé passé l’erreur). VOIR : http://ambre.jaune.free.fr/visu_images_fond_blanc.html?confusion.jpg Le Copal est une sécrétion induré d’oléorésine, (actuelle ou ancienne), produite par diverses légumineuses d'Afrique et de l'Inde. Ce n'est pas l'âge qui fait la différence entre ambre et copal, mais bien l'affinité botanique. SI LE COPAL ETAIT, -comme l’indique les travaux de certains- une forme transitoire (sur plusieurs millions d’années!) d’ambre non encore fossile, ce pourrait-il alors qu’il y ait dans un même site dans le même étage stratigraphique, (dans un même gisement !), la séquence complète qui relie GRADUELLEMENT le pôle copal au pôle Ambre ? Une séquence avérée peut-elle prouver la transition ? Dans certains gîtes baltes un succin jaune jeune (22 M.A.) côtoie un succin plus ancien (50 M.A.) Des sécrétions fossiles espacées de 30 M.A. peuvent donc apparaîtes dans les mêmes gisements. Pour les sites jeunes, les plus nombreux, les plus faciles à prospecter, il devrait être commode de trouver la séquence graduelle qui relie le pôle Copal au pôle Aambre néo-formé, lequel déjà donne l’ambre jaune. Mais non, cette séquence n’est pas encore étudiée, car, en l’état actuel des réalités, (et les spectres IR en témoignent) les oléorésines ont des affinités botaniques différentes. Au fond il serait formidable, (pour le commerce) que toutes les oléorésines finissent en ambre jaune après cet état néo-formé (débile) peu profitables aux négoces et/ou articles scientifiques à sensation. "Charentik park" ou pas, compté avec le matériel de l’Oise ou non, à ce jour, le succin français n’existe (pas encore). L’Inde, comme la France pourvoient essentiellement le copal. Pour éviter les confusions voici un rappel des définitions : Sinon : - L’abeille solitaire (de Ricaille message #68) montre une portion végétale qui est nimbées par le halo (qui, pour les résines copal) est souvent jaune. - Le scolopendre du Mexique (de Ricaille message #70) est connexe à une ligne circulaire de brisure et prouve l’authentification du fossile. - L’image affichée au message (de Ricaille message #71) est une fourmi qui, effectivement, possède le halo particulièrement bien marqué au niveau de l’abdomen.
  13. Voici une image qui présente le halo blanc (ici très visible autour d’une larve de coléoptère). Le halo, aussi fin soit-il existe toujours pour les inclusions authentiques. Pas de halo blanc observé, alors, c’est un faux à 99,97 %.
  14. Oui, en résumé, à l’exception près que les résines indurées fossiles les plus anciennes sont les copalites. Le gisement dont parle ANDRE HOLBECQ (Copal de 53 M.A.) est d'ailleurs plus anciens que tous les ambres baltes ! Pour répondre précisément au concept Ambre - Copal j’ai composé deux schémas - images. Faisons un commentaire d’introduction. Au cours de ces trente dernières années, c’est pas moins de cinq définitions génériques successives qui ont été tentées (avec plus ou moins d'audiences) pour expliquer les oléorésines fossiles et sub fossiles. Outre le nom d’origine affecté aux matières (plus de 70) pour rappeler la provenance géographique (ex : Simétite = de Sicile), les pays ont, selon leurs auteurs, souhaité orienter les définitions pour imposer leurs matières. Que l'on se place d'un point de vue géologique, gemmologie, botaniques, linguistique ou chimique, les définitions exploitent des concepts très différents, et, totalement indépendants. Mais, d'un point de vue TRES naturel, les oléorésines SONT TOUTES produites par des végétaux. Et, les prospecteurs ont tôt fait de préparer les confusions pour duper les acheteurs (et également eux-mêmes, car personne n’y comprend plus rien). Ainsi l'Ambre NATIF signifie que l’oléorésine (indépendamment de son âge) est brute telle qu'elle apparaît dans les roches encaissantes. L'Ambre dit NATUREL signifie que le bloc de brut a été nettoyé, (simplement nettoyé). Mais, l'acception "Ambre" n'est ici absolument pas associée au concept d'affinité botanique. Non. Pour clarifier les notions, suivre les étiquettes dans les magasins et comprendre les publications scientifiques, il faut regarder le circuit de transformation des matières. Et, en même temps, tenir un tableau des définitions. L'idéal pour assimiler les concepts, serait de superposer les deux diagrammes présentés ci-dessous. http://laboutiqueajacques.com/ambre_circuit_exploitation.jpg Le second schéma présente les gisements principaux par datation avec le volume approximatif des matières collectées. Et rappelle les principales définitions. http://ambre.jaune.free.fr/Ambre_et_Copal.jpg J'espère avoir été complet. Bien à vous. E.G.
  15. Donnons des pécisions : Ambre contre Copal Les résinites ont tout à y gagner ! La composition des ambres ou plus exactement la composition des résinites, (nom générique donné aux différentes résines, de type copal et ambre) est hétérogène, mais, regroupe un corps commun -plus ou moins soluble dans les solvants habituels- avec un cortège de petites substances bitumeuses. La chimie organique des composés constituant les résinites (une centaine de composés environ) est complexe mais se résume en plusieurs classes où le radical répété en polymère est le labdane, le cummunol, le biformene, etc. Radical répété qui, d'ailleurs, peut être organisé selon différents niveaux (diterpenes, trienes) faisant des molécules polymérisées plus ou moins lourdes. Les choses se compliquent encore, car, à composition égale, les résinites peuvent apparaître à différents stades d'une maturation géologique née selon le chimisme des roches encaissantes du kérogène. Les structures chimiques séquestrées dans les squelettes polymères peuvent donner naissances à leurs isomères. Des réactions de liaisons croisées peuvent joindre les molécules organiques, formant déjà des boucles structurelle, lesquelles enfermeront d'avantage les composés volatiles autrement relâchés dans les sédiments trompant alors les datations qui imaginaient mesurer le reliquat des composés volatils conservés dans la gemme. On a tenté de caractériser les structures radicales selon l'âge des matières (sans succès), puis, on a essayé de trouver le principe d'une classification binaire simple pouvant caractériser l'ambre et le copal selon la concentration de l'acide succinique ( 8%) dans le squelette du polymère... L'idée était de clarifier les choses pour éditer enfin l'argus de vente des résines fossiles profitable à chacun. "Il est évident que le prix de vente de l'ambre balte ancien ne saurait être celui du copal récent". Mais, que voulez-vous, la nature évolue sans argus et dans l'ignorance du commerce des hommes. Il y a autant de résines fossiles que de pays sur terre. Toutes les résines sont des résinites, mais certaines sont des ambres tandis que d'autres sont d'avantage du type copal.
  16. Oui, la découverte de l’AMBRE Indien est (d'autant plus) intéressante que la matière étudiée est évidemment un C-O-P-A-L. Les arbres Dipterocarpaceae (=feuillus) donnent rigoureusement du copal. Reste à retrouver éventuellement des correspondances des ces matières en Afrique de l’est. Et, je crois que ces correspondances existent... Eric G.
  17. Un cher confrère (André Holbecq !) pour ne pas le citer, dans son message de réponse N°6 concernant la couleur présente une petite mouche (Thephritidae) magnifique aux ailes colorées et, ... une araignée (Salticidae). Voici les deux images : La mouche et l'araignée Je vais publier un article sur la mode vestimentaire animale, et, je souhaite attirer votre attention sur cette découverte sensationnelle (les deux images présentée dans ce forum). Certains insectes sont capables de "Créer une image", leur image et lui donner un sens, oui, véritablement théâtral. Les araignées salticidae (juste l’image en dessous de la dite mouche) évitent d'attraper les mouches Thephritidae aux ailes bariolées. Aussi bizarre que cela puisse paraître les araignées sont stoppées dans leur élan de chasse lorsque les diptères, pourtant inoffensifs, leur font face. Les Thephritidae utilisent leur image mensongère et jouent une scène inquiétante qui dépasse la simple imitation. L'insecte déploie et anime ses ailes (dans une véritable danse) donnant un sens aux ornements sombres formés de taches en zigzag qui représentent la gestuelle parfaite des pattes d’une grosse araignée. Cette image de mouche publiée (ma découverte) est unique ! C’est la mouche "reine" des leurres. Vous retrouverez cette explication et (un peu plus, = humour) dans cette page web. A voir : http://ambre.jaune.free.fr/page3.html
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