Eocene

De premiers éléments : Erquy et : Erquy 2 (bas de page)

Victor D : Quartz 89 : :grand sourire: Triga 63 :

Au début de l'épisode volcanique, il y a eu un bombement de la surface dans la zone de la Limagne, c'est à dire la zone ou le rifting a diminué l'épaisseur de la croûte. Ce bombement dû à une remontée du manteau asténosphérique a pu dans toute la zone provoquer le rejeu de failles existantes ouvrant la voie aux remontées de magma. La poussée ne s'est pas concentrée en un point mais a affecté toute la zone ; la faille principale même si elle est la plus profonde n'est donc pas la seule possibilité de passage vers la surface. La poussée alpine a pu dans le même temps provoquer un mouvement de convection mantellique "vers l'ouest" ce qui expliquerait une pression plus importante à l'ouest du fossé et en conséquence des remontées supérieures avec pour effet en surface un volcanisme plus important. La compression aurait pu également avoir un effet "mécanique" limitant le rejeu des failles du côté oriental et limitant ainsi les remontées et l'éruption de magma en surface. ??? De toute façon, il n'y a pas de théorie définitive sur l'origine et les mécanismes du volcanisme en Auvergne ...

Réserve du Néouvielle (65) :

Tous ce que l'on entend et tout ce que l'on dit est à prendre avec précautions puisque les textes réglementaires ne sont pas encore parus. La formation des futurs enseignants devraient être inclues à leur deux années de master, en M1 des stages d'observation en établissement scolaire, en M2 des stages en situation (on fait cours quelques heures à une vraie classe). Il n'y aura plus d'année de formation à l'IUFM après obtention du diplôme mais nomination sur un poste dans un établissement en tant que fonctionnaire stagiaire (avec un suivi de la part des corps d'inspection, un peu de formation continue et un tutorat). Au niveau du concours de l'agrégation, les épreuves actuelles seraient reconduites et s'y ajouterait une épreuve orale d’admission portant sur la connaissance générale du système éducatif. Pour en savoir un peu plus tu peux visiter le site du ministère de l'éducation nationale : masterisation

En Picardie nous avons un petit bout du massif des Ardennes plus précisément du côté de HIRSON ou affleurent des terrains datés du primaire (Revinien). Or sur la carte géologique de Rocroi (notamment du côté de Laifour / Monthermé) affleurent les mêmes terrains où l'on trouve nombre de minéraux ... intéressants. Pas de mention de ces filons sur la carte de Hirson, mais connaissant un peu les méthodes utilisées pour réaliser certaines cartes cela ne veut pas dire qu'il n'y a rien du tout ... Donc l'un d'entre vous sait-il si ce secteur (immédiatement au nord et à l'est de Hirson) est minéralogiquement intéressant à prospecter. Y-a-t-on déjà fait des découvertes ?

un site intéressant à consulter pour ceux qui veulent se lancer dans le "métier" : UFG

c'est juste, quoique ... avec beaucoup de passion, de l'imagination et quelques ressources personnelles : - commerçant (boutique de fossiles et minéraux, import / export) - journaliste scientifique / documentariste (cela manque sur nos chaînes TV de bons docs ) - romancier (qui veut écrire "les aventures dévoniennes de Gigite le trilobite" ?) - organisateur de voyages / guide touristique (dans un autre domaine, des agences spécialisées proposent depuis quelques années des voyages à l'étranger pour suivre les éclipses totales de soleil )

S'il s'agit bien d'ossements humains et si tu les a trouvé dans la Somme ou l'Aisne, la probabilité que ce soit un soldat de la 1ère guerre mondiale est importante. Mon réflexe aurait été de les remettre à la gendarmerie. (tu comptes vraiment les conserver ? )

Petite collection pour le moment (mais qui croît régulièrement), essentiellement des achats. Je me spécialise dans les quelques minéraux que je préfère (améthyste, quartz, labradorite et pyrite notamment). Mon objectif n'est pas d'avoir le plus de spécimen possible mais d'avoir des échantillons ayant chacun leur particularité. La provenance est également importante, une améthyste d'Uruguay même si c'est commun cela me fait toujours rêver (parce que cela vient d'Uruguay )

Pour l'aspect "recherche", je laisse à d'autres le soin de t'indiquer les parcours possibles. Sinon, si c'est plutôt l'aspect collection qui prime chez toi, pourquoi ne pas explorer, vu ton cursus secondaire, la piste du commerce ?

Si tu es étudiant en M2, il faudra, la même année, obtenir le diplôme de master et le concours. Si tu es reçu au concours mais recalé au master, tu perds le bénéfice du concours et tu devras tout recommencer l'année suivante. Les personnes déjà titulaires d'un master (ou un diplôme d'un niveau égal ou supérieur, ex : titre d'ingénieur) auront juste à réussir le concours. Le programme des épreuves écrites portant sur le lycée et le collège, il est malheureusement à craindre qu'une partie de l'enseignement en master "enseignement" soit orientée dans cette direction. Ce qui signifie qu'en cas de réussite au master mais d'échec au concours certains candidats pourraient se retrouver "bloqués" : que faire avec un master enseignement en dehors de prof ? Je crois qu'il est plus que nécessaire d'attendre les textes définitifs et officiels afin de voir quelle est la meilleure stratégie : faire un master pro ou master recherche puis tenter le concours en se disant qu'en cas d'échec on aura d'autres opportunités universitaires / professionnelles, ou tout miser sur le métier de prof et opter pour les nouveaux masters "enseignement" (avec en cas d'échec la perspective de refaire un master pro ou recherche pour étoffer son CV) ?

Si le projet de réforme aboutit, le programme des concours devrait évoluer. Tu auras quelques éléments d'information à cette adresse : Mastérisation Un extrait : Ces épreuves portent sur la culture générale disciplinaire et visent à apprécier comment le candidat réinvestit les connaissances disciplinaires acquises au cours de sa formation dans l’étude des programmes de l’enseignement secondaire. La capacité du candidat à mener une réflexion sur l’épistémologie et l’histoire de sa (ses) discipline(s) pourra faire l’objet d’une question spécifique dans une des deux épreuves d’admissibilité. Le programme de ces épreuves est constitué des programmes du collège, du lycée et des classes postbaccalauréat du lycée pour la discipline ou le groupe de disciplines concernées. Si le nombre des disciplines d’un concours est supérieur à deux, il sera procédé pour chaque session à un tirage au sort le jour de l’épreuve pour déterminer les disciplines qui seront effectivement proposées aux épreuves d’admissibilité. Le niveau d’exigence disciplinaire pour ces deux épreuves sera celui de la licence.

Les Mourres (04) ...

Tout à fait daccord avec toi. Mon propos n'était pas de conseiller l'université plutôt qu'une école d'ingénieur mais d'orienter les recherches en fonction des goûts de Hurann.

Attention c'est avant tout une école qui délivre le titre d'ingénieur (donc des débouchés dans le domaine de la prospection, de l'environnement, de l'eau, de la gestion des risques naturels ...), si c'est la recherche qui t'intéresse regardes plutôt du côté des universités. La paléontologie en prospection pétrolière ce n'est pas celle que tu fais en ce moment à la fac ...

Peut-être y-a-t-il découverte parce qu'il y a de la ressource et un nombre limité de prospecteurs ... si tu multiplies par 20 leur nombre crois-moi il n'y aura pas pour autant génération spontané de nouveaux filon pour une mine donnée. Pour le reste je suis globalement daccord avec toi.

Une mine est un endroit dangereux. Elle nécessite que des travaux d'entretien soient régulièrement menés pour que la sécurité des "visiteurs" soit assurée. Qui dit entretien dit moyens financiers. Combien de personnes seront prêtes à adhérer à une association et à verser chaque année quelques milliers d'euros pour se ménager un accès à la mine X ? De plus "entrée libre" signifie épuisement rapide des filons / poches donc : ou fermeture définitive ou nouveaux travaux d'excavation à réaliser (et là faudra encore sortir des sous ...) voilà c'est mon sentiment.

La première chose à faire, si ce n'est déjà le cas, est de consulter leur site internet : Géosciences Cela te donnera une bonne idée des enseignements (notamment la partie relative aux sujets de master) Ensuite tu peux interroger tes profs actuels, peut-être certains connaissent des enseignants de là-bas ? L'idéal est de parvenir à joindre l'association étudiante locale (il y en a une dans toutes les facs de sciences de la Terre) Hum, il arrive un moment où il faut comprendre que l'on est plus au lycée, qu'il faut se prendre en charge et faire avec les personnes que l'on a face à soi. On choisit une orientation parce que cela nous passionne pas parce que le monsieur est gentil ... Des profs antipathiques tu en trouveras partout mais ce qui est rassurant c'est que juste à côté d'eux il y a toujours des profs formidables.

J'abonde en ce sens, j'y suis passé à Pâques et pour trouver quelque chose (qui ne soit pas qu'un simple débris) il faut, ou y passer beaucoup de temps ou avoir beaucoup de chance. De plus, j'ai l'impression que l'on y est rarement seul (ce jour là une douzaine de personnes "prospectaient" ...), ce qui veut dire : premier sur place premier servi.

Lomdumtblanc : 3 points Rémi Bornet : 2 points Sparda43 : 1 points :coucou!:

J'ai relu l'ensemble du post et il semblerait que les frais d'inscription à l'Igal soit important, ce qui de mon point de vue invite à redoubler de prudence. Le témoignage de la personne étudiant dans cette école m'a un peu surpris car les disciplines, à l'intérieur de la géologie, qui peuvent être qualifiées de professionnalisantes, sont peu basées sur le "par coeur" mais plutôt sur la réflexion et la logique : géophysique, géotechnique, hydrogéologie, géochimie, ... (matières que l'on étudie me semble-t-il en 3ème année de fac). Ce qui intéresse un patron ce n'est pas le gars capable de citer tous les fossiles des milieux carbonatés du crétacé inférieur mais celui qui saura faire face rapidement et efficacement aux problèmes (une fissure dans un barrage, une nappe phréatique contaminée, un pompage qui se bouche, ...) Si cette école enseigne la même chose que l'université il est urgent de réfléchir ... En tout cas, quel que soit ton choix, procure-toi le détail des matières (le volume de cours / TD / TP) et le contenu des programmes enseignés. Concernant le stages organisés par les établissements scolaires, il est également important d'en connaître le contenu, l'idéal est que ceux-ci permettent de mettre en pratique tous les enseignements et pas seulement la géologie "régionale" (= tourisme géologique) et la cartographie.

Pour résumer, la succession sédiments grossiers -> sédiments fins -> sédiments grossiers est caractéristique du régime transgression / régression marine. Les galets matérialisent le cordon littoral, si les grès sont au dessus cela signifie que le niveau de l'eau a ensuite monté (régime de transgression, la mer envahit la terre), si c'est l'inverse, régime de régression (la mer se retire des "terres"). Au cours des temps géologiques et sur le territoire français de nombreuses transgr /régress se sont succédées il est donc commun de trouver des successions de 3, 4, ... 10 transgr / régress.

Mes premières sorties ont ressemblé à la tienne ... Parti la "fleur au fusil" dans le nord de l'Aisne certain d'y récolter quelques trilobites, j'en suis revenu avec quelques ... fossiles de bélemnites. Le problème des cartes BRGM est qu'elles "datent" souvent, les gisements évoqués ont parfois disparu (la faute à la végétation, l'agriculture, l'urbanisation, ...) où sont épuisés. Difficulté supplémentaire, lorsque l'on évoque une couche fossilifère on manque parfois de précision sur la localisation précise des fossiles dans la strate (quand un calcaire fait trente mètres de haut, je pense qu'il est rare qu'il y ait des fossiles sur trente mètres de haut ...) Bref pour obtenir un résultat rapide, comme le dit Mehdi, recourir aux locaux ou aux associations. Sinon, persévérer, en sachant, que trouver un gisement peut prendre beaucoup de temps (mais alors on a aussi la satisfaction d'avoir "découvert" le site.

Je suis entièrement daccord avec ce point de vue. Viser une prépa cela me fait parfois penser à ces gens qui pour se loger ne recherche pas la maison où ils seront bien mais recherche "une adresse". Personnellement à la fac j'avais choisi un pacours mixte Bio / Géol. Je me suis mortellement ennuyé en biologie et j'ai regretté de ne pas avoir opté pour géol pure. Bref j'ai laissé tomber trop tôt. Je crois qu'arrivé à 20 ans il est temps de sortir du cadre formaté de l'éducation nationale (classes et enseignements généraux polyvalents) et d'étudier à fond ce qui nous intéresse ... ... et puis des formations reconnues er recherchées par les professionnels il y en a aussi à l'université il faut juste avoir le courage de faire le tour des facs pour se renseigner. Côté communication auprès du grand public il faut en effet reconnaître que les sup' machins sont meilleures que les troisième cycle d'université ...