SVE Genève

Bonjour, Si vous lisez l'anglais, il y a ce site sur le Kilauea qui donne quelques informations détaillées sur ce volcan http://hvo.wr.usgs.gov/kilauea Bien volcaniquement Henry Gaudru

Bonjour, Je ne comprends pas pourqoi le lien avec mon blog ne fonctionne pas ? L'adresse est pourtant correcte...Essayez peut être de la taper directement ou bien par recherche google à "risque volcanique" le lien avec mon blog overblog y apparaît En réponse à vos questions, en effet l'un des premiers préjugés à faire sauter c'est l'aspect individuel de la recherche en volcanologie. Le "volcanologue" existe toujours (fort heureusement encore hors média) mais l'image réelle est effectivement maintenant assez éloignée des premiers pionniers de cette science qui apparaissaient comme des individus hors du commun qui avaient une approche naturaliste des volcans. J'ai d'ailleurs connu cette "glorieuse" époque et travaillé au début de ma carrière de cette manière plus "artisanale" et voyagé de façon plus aventurière (notamment avec Maurice et Katia Krafft). Pour vous dire que pour moi la vulgarisation scientifique est quelquechose d'important (j'ai déjà publié plusieurs livres). Il y a quelques années il y avait eu un collogue à la SGF sur ce thème. Il est vrai aussi que le fractionnement en disciplines spécialisées à indirectement entraîné peu à peu un appauvrissement de la communication entre ces chercheurs de ces diverses disciplines, lequel leur empêche encore souvent d'avoir une vue globale du phénomène volcanique. Mais depuis quelques années des efforts sont faits au sein de la communauté volcanologique pour remédier à ceci en organisant des cycles de conférences abordant les différentes approches pour relier les divers secteurs de recherches entre-eux. Alors qui sont les volcanologues ? L'image qu'ils ont et veulent donner deux-même est bien sûr souvent fonction des individualités. Dans un film en direction du grand public, il faut naturellement des images montrant un volcanologue de terrain, mais il n'est pas nécessaire de le montrer comme quelqu'un qui risque sa vie en permanence au nom de la Science. Ce qui ne veut pas dire que certaines situations parfois présentent des risques (j'en ai connu). Votre projet de présenter plusieurs aspects par l'intermédiaire de plusieurs personnes me semble un bon départ pour l'écriture. A mettre en avant par exemple le travail dans un observatoire situé sur un volcan actif, des collectes de données sur le terrain avec les techniques actuelles, l'aspect investigation (géologie-stratigraphie) qui permet de retracer l'histoire passée d'un volcan et donc d'en définir les risques potentiels et de réaliser des cartes de risque pour les populations, le travail en laboratoire; le travail de modélisation et bien sûr le rôle du volcanologue dand la gestion des crises, et pour l'évaluation des risques, la sensibilisation et l'éducation des populations...Voici quelques pistes... C'est naturellement avec plaisir que je vous aiderais dans vote projet (volontier pour une interview filmée se celà peut vous être utiles). Celà fait maintenant plus de 35 années que je je parcours les volcans du Monde et j'ai naturellement des contacts qui pouraient vous être utiles. Bien volcaniquement HENRY GAUDRU SVE email : info@sveurop.org

Content d'apprendre que ces quelques informations sur le Kilauea vous ont été utiles. Ces données ont été tirées d'un fascicule en anglais intitulé : Geological field guide - Kilauea Volcano - Richard Hazlett DG Pomona College - en coopération avec le Hawaii natural History association - ISBN 0-940295-19-9 - Je ne suis pas sûr que vous pouvez vous procurer ce document, lequel avait été édité pour la conférence scientifique Cities on Volcanoes qui s'était tenue à Hilo en 2003 et à laquelle j'avais participé. Amicalement Henry Gaudru

Le dernier bulletin de l'observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise daté du 18 janvier 2009 indique que l'activité se poursuivait dans le Dolomieu sans grand changement. Le trémor demeure stable. (OVPF)

Pour informations Si le voyage "Aventure et Volcans" est "plein" vous pouvez aussi découvrir en mars les volcans du Costa Rica avec un "vrai" volcanologue - voir annonce sur ce site (voyage) ou bien sur : http://www.escursia.fr Bien volcaniquement SVE Genève

Bonjour, A propos de vos questionnements...Quand je dis que la volcanologie est devenue pluridisciplinaire, c'est dans le sens scientifique du terme, car depuis les premiers pionners (cf. Tazieff) l'étude des volcans fait appel à des spécialistes dans de nombreux domaines ( géologie, pétrographie, minéralogie, géophysique, dynamique des fluides, geochimie et encore la géochronologie, l'hydrologie, la métallogénie, la télédétection) tant le phénomème éruptif est complexe. Au niveau de l'aspect risque, il y a le travail de surveillance des volcans, d'évaluation des dangers, de sensibilisation, d'éducation des populations... Il y avait (et il y a encore) une indéniable fascination du grand public pour les "volcanologues", qui dans leur combinaison d'amiante, osent s'approcher des cratères et des zones éruptives au péril de leur vie...mais ceci n'est que la face purement médiatique de l'activité sur le terrain car ce type d'approche est exceptionnel et un peu exagéré. (voir mon blog si vous ne le connaissez pas encore : http://volcanologie.risque.over-blog.com). L'image du volcanologue "solitaire" affrontant les dangers des éruptions est un peu dépassé... En addition, les progrès techniques liés notamment à l'informatique font que souvent les mesures peuvent être maintenant réalisés à distance (gaz par exemple) et qu'il n'est donc plus vraiment utiles de prendre des risques à chaque fois pour effectuer des prélèvements Si certains scientifiques qui travaille dans le domaine de la volcanologie continue d'arpenter de temps les volcans, beaucoup d'autres passent plus de temps au laboratoire pour analyser et modéliser les données recueillies. Comme indiqué précédemment, cet éloignement relatif du terrain, la volcanologie moderne s'accompagne d'un morcellement croissant de l'objet étudié-. La communauté scientifique en volcanologie s'est peu à peu fractionné en rassemblement de spécialistes. Il y a de nombreuses façon de travailler dans la volcanologie, ainsi entre le travail de surveillance dans un observatoire et le travail de recherche en laboratoire, il y a une grande panoplie de disciplines. Comme vous dites, les "guibolles ne suffisent plus aujourd'hui, même si naturellement parfois elles demeurent très utiles lors de certains missions scientifiques sur des volcans difficiles d'accès du fait de leur environnement et/ou de leur morphologie. Au niveau médiatique, l'image donné reste encore trop souvent celle d'un "homme savant" qui sait tout des volcans. La plupart de ces intervenants ne sont d'ailleurs pas des "VRAIS" scientifiques. Ces productions télévisuelles ne font qu'entretenir une image vieillotte de cette science, sans parler très souvent des simplifications et des inepsies racontées dans les commentaires. Mais tout ceci provient un peu des médias eux même qui ont besoin pour l'image d'associer un individu particulier à une science, sans parfois se soucier de la compétence réelle de celui qui est présenté comme "volcanologue". Voilà quelques premières réflexions à chaud (normal) sur la volcanologie. N'hésitez pas à me ré-écrire, c'est une problématique qui m'intéresse particulièrement. Bien volcaniquement HENRY GAUDRU (SVE Genève)

Bonjour, Pour répondre à votre question concernant le Kilauea et son activité de longue durée, on suggère que ceci est dû notamment au fait que le taux d'alimentation de magma depuis le manteau (profondeur estimée = 40-60 km) est élevé et quasi-constant (environ 0,18 km3 par an) - par rapport à d'autres point chauds - Le magma avant d'atteindre la surface s'accumule dans un réservoir superficiel situé entre 1.6-5 km sous le plancher de la caldera, avant (la plupart du temps de s'injecter assez rapidement dans les rifts zones (du fait, suggère-t-on ) de la structure et de la morphologie particulière du volcan Kilauea (Les études récentes ont montré que seulement 50-60% de ce magma atteignait la surface) Ceci est naturellement très résumé et simplifié. Si vous voulez des infos supplémentaires, n'hésitez pas à me recontacter. Bien volcaniquement Henry Gaudru président de la SVE email : info@sveurop.org

Bonjour Noxi, Si vous souhaitez toujours vous entretenir avec un "volcanologue", c'est avec plaisirque je répondrais à vos questions. Je travaille plus spcifiquement dans le domaine de la prévision et de la prévention des risques volcaniques. Voyez mon blog si vous ne le connaissez pas encore : http://volcanologie.risque-blog.com Vous pouvez me contacter par email : info@sveurop.org undefined Bien volcaniquement Henry Gaudru Président de la SVE Conseiller scientifique pour la réduction des risques volcaniques UNISDR - Genève

Bonjour, fort heureusement la volcanologie est un sujet inépuisable....et donc les thèmes peuvent être variés. Celà dépend de votre feeling, de votre motivation, de votre matériel et de votre budget. Si je peux me permettre un avis, un sujet sur la volcanologie d'aujourd'hui et le travail actuel d'un volcanologue serait intéressant. Il y a tant d'idées fausses ou dépassées sur ce métier...Sans parler des "pseudo" volcanologues qui sévissent sur les télévisions....D'ailleurs comme vous le savez sans doute ce terme ne signifie plus grand chose, tant la volcanologie est devenue multidisciplinaire... Je ne peux que vous encourager à réaliser votre projet.... Bien volcaniquement Henry Gaudru Président de la SVE conseiller scientifique pour la réduction des risques volcaniques - UNISDR - Genève

RAPPEL Voyage volcanologique au Costa Rica du 7 MARS au 19 MARS 2009 Résumé du Programme - A la découverte des volcans actifs Ce voyage volcanique permettra de se rendre sur les volcans Poas et Irazu, avec leur lac d'acide), Arenal (en activité explosive quasi-permanente avec périodiquement des coulées pyroclastiques et Turrialba avec ses fumerolles de plus en plus actives. Naturellement la faune et la flore exceptionnelle de ce pays tranquille d'Amérique Centrale seront aussi au programme. Ce circuit en minibus, sans aucune difficulté est ouvert à tous. Il sera accompagné par Henry Gaudru, président de la SVE, conseiller scientifique auprès des Nations-Unies pour les risques volcaniques. auteur de plusieurs ouvrages sur les volcans. Une occasion exceptionnelle de découvrir des volcans actifs et différents aspect de la volcanologie avec un spécialiste et de profiter en plus des plaisirs du climat tropical. Prix environ : 2800 EUROS - ( plus ou moins selon le nombre de participants) - Départ de Paris ou de Genève - Demi-pension - hébergements hôtels 2 et 3 * et refuge sur le volcan Turrialba. groupe : 6-12 personnes (Maximum) - un fascicule-guide volcanologique sera remis à chaque participant. ********************************************** Programme, Informations détaillées et inscriptions : ESCURSIA*, le voyage scientifique, 24 rue de Ravignan, 75018 Paris - Tél : 01.42.23.81.04 - http://www.escursia.fr émail : contact@escursia.fr * Escursia en partenariat avec le CNRS et Muséum d'Histoire Naturelle de Paris

Le mardi 6 janvier 2009, l'activité éruptive du Piton de la Fournaise se poursuit. La situation reste inchangée depuis dimanche 4 janvier 2009 : l’intensité du trémor éruptif reste stable au niveau de celle du début de l’éruption le 15 décembre 2008. Aucun séisme n’a été enregistré au cours des 24 dernières heures. (OVPF)

Piton de la Fournaise 23/12/2008 8h pour information L’éruption dans le Dolomieu se poursuit. Hier, lundi 22 décembre, pendant plusieurs heures, le trémor s’était intensifié à un niveau assez important. Il est actuellement redescendu à un niveau environ 2 fois plus fort qu’au début de l’éruption. Hier matin que de rares projections étaient visibles, la plus part de l’activité se poursuit dans des tunnel de lave. Elle alimente la coulée au fond du Dolomieu, ou plusieurs résurgences temporaires sont apparut. Th. Staudacher OVPF/IPGP

Rapport OVPF du vendredi 19 décembre 2008 - matin L’éruption dans le Dolomieu se poursuit à un rythme légèrement plus intense. Cette intensification du trémor a commencé mercredi matin, à un niveau changeant. Depuis hier après-midi le trémor montre une augmentation constante, il atteint actuellement environ 1,5 fois l’intensité du début. Néanmoins, l’éruption reste toujours une éruption de faible intensité. D’après des informations d’hier, la coulée dans le Dolomieu a entre temps recouverte la totalité du fond. Une nouvelle reconnaissance est prévu ce matin de vendredi (OVPF-T.Staudacher)

Le 17 décembre, l’éruption, qui a débuté au Piton de la Fournaise le dimanche matin vers 2h45, se poursuit à l’intérieur du Dolomieu à un rythme faible. Après une légère baisse dans la journée d’hier, le trémor éruptif a augmenté cette nuit entre 2h et 3h. Le dégazage de SO2, observé par le réseau automatique a détecté une augmentation significative dans la journée d’hier 16 décembre , allant jusqu’à plus que 2000 tonnes/jour, en relation avec des variations du trémor. Ce matin 17 décembre une première évaluation indique également des valeurs >1000 tonnes par jours. Selon l'observatoire volcanologique une augmentation du débit de magma de cette éruption est probable, mais reste toujours limité à l’intérieur du Dolomieu.(OVPF-T.Staudacher)

Une explosion assez forte s'est produite sur le volcan Chaiten le 14 décembre 2008 à 13h19 (heure locale). Cette explosion, semble être en realtion avec un effondrement partiel à l'intérieur de la caldera. Suite à cette activité explosive, un panache s'est élevé au-dessus du volcan avant de s'étendre sur plusieurs centaines de kilomètres vers le Sud-Est au-dessus du territoire argentin. territory. (Sernageomin)

Après une crise sismique assez intense pendant plusieurs heures dimanche 14 décembre, avec des centaines de séismes, ensuite une sismicité plus espacée pendant toute l’après midi et la nuit avec des séismes de forte intensités, un trémor est apparut au sommet du Piton de la Fournaise. Suite à une reconnaissance le matin du 15 décembre : Deux fissures sont actives à l’intérieur du Dolomieu, à mi-pente au nord- nord-est et au nord est. La dernière fissure est très faiblement active. Le débit général de cette éruption est assez faible et la coulée de lave couvre seulement 15 à 20% de la coulée de septembre 2008. Le dégagement de SO2 était également faible et n’a pas été détecté par le réseau NOVAC au bord de l’enclos. Des mesures au sommet ont été effectuées et sont en cours de dépouillement. Aucun cheveux de Pélé n’a été observé, probablement en raison du faible débit et l’augmentation très douce du trémor ce matin. (rapport OVPF - T.Staudacher)

L'activité de la Soufrière Hills s'est accrue au cours des derniers jours avec une série de 4 explosions qui a commencé le 2 décembre. la première et la plus importante s'est produite à 21h35mn sans alerte ni précurseur sismique. L'événement a été suivi 15 s plus tard par un effondrement d'une partie du dôme et l'émission d'une coulée pyroclastique. Une ou (deux) autres explosions plus faibles ont eu lieu au cours des 90 secondes suivantes. La coulée pyroclastique s'est épanchée sur le flanc Ouest vers Gages Valley et a atteint Plymouth et la mer environ 2 mn plus tard La seconde activité explosive, plus faible, s'est produite le 3 décembre à 20h43, et la troisième à 16h22 le 4 décembre qui a éjecté un panache de cendres à plus de 3000 m de hauteur. Le quatrière événement explosif était assez similaire au premier. Il s'est produit le vendredi 5 décembre à 5h41. Des blocs incandescents ont été éparpillés sur le flanc Nord-Ouest de Gages Valley, puis une coulée pyroclastique s'est épanchée mais apparemment sans atteindre la mer. D'importantes émissions de cendres se sont ensuite produites vers 8h18. (résumé d'après rapport MVO) voir informations plus détaillées sur le site de la SVE (en anglais)

Un nouveau rapport de l'Observatoire du Piton de la Fournaise indique daté du vendredi 28 novembre 2008 que depuis 14h (heure locale) le phénomène de "gas piston" (important dégazage de bulles de gaz accompagné par très peu ou pas du tout d'émission de magma) est terminée et que cette phase éruptive très courte a prit fin. Aucun séisme n’a été enregistré depuis. (OVPF - T. Staudacher)

Rapport observatoire Piton de la Fournaise - Vendredi 28 novembre - 9h45 Le trémor éruptive est resté assez constant jusqu’à 1h ce matin (=21h heure TU). Depuis le trémor a commencé à diminuer. A l’heure actuelle, des « gaz pistons » sont apparus, qui peuvent annoncer une fin proche de l’éruption (a voir). OVPF - T.Staudacher

Selon un rapport préliminaire de l'Observatoire du Piton de la Fournaise, après une brève crise sismique entre 11h25 et 11h40 ce jeudi matin 27 novembre, le trémor est apparu à 11h50 (heure locale). D’après les cartes de trémor cette éruption se situe dans le Dolomieu, probablement au même endroit que la dernière fois en octobre. Le Panache sortant du Dolomieu côté Ouest a été aperçu du fond de l’enclos nord. (OVPF - T.Staudacher)

Suite à l'activité suite du volcan Nevado Del Huila du jeudi 20 novembre (21h45 GMT), environ 12.000 personnes ont été évacuées de toute urgence. Le magma a provoqué la fonte de la couche de glace située au sommet du volcan en générant deux coulées de boue qui se sont épanchées sur les versants Est et Ouest du massif volcanique. Les glissements de terrain survenus après l'éruption (coulées de boue) auraient tué au moins 6 personnes selon les premières informations communiquées par les autorités. Des coulées de boue et des débordements de la rivière ont affecté des régions habitées et ont détruit une vingtaine de maisons et six ponts situés sur la rivière Paez. Suite à cette phase d'activité les volcanologues colombiens ont effectué un survol de la zone sommitale et ont pu observer un large cratère d'environ 400 m de diamètre issu de l'activité éruptive. Il apparait aussi, que probablement un dôme de lave soit en train de se mettre en place à l'intérieur de ce cratère.

Volcan Alu (429 m) - Ethiopie Selon des informations de sources diverses, une éruption volcanique se serait produite à partir du 3 novembre 2008 dans les environs du volcan Alu situé au Nord de l'Afar (localisation déduite notamment par la position des anomalies thermiques détectées). Le 4 novembre, des images de l'OMI (Ozone Monitoring Instrument) montraient la présence, d'une très importante concentration en dioxyde de soufre dans l'atmosphère. Cette phase éruptive semblait se poursuivre encore le 5 novembre au regard des images du satellite AQUA qui montraient encore un très important panache de gaz. Parallèlement les données du capteur MODIS sur ce même satellite indiquaient toujours la présence d'une forte anomalie thermique. Des informations relayées depuis l'Université d'Addis Adeba précisaient qu'une surface de 300 km2 aurait été recouverte par des coulées de lave. Cette éruption ne semble pas avoir eu de répercussions majeures pour les populations alentours. La région sommitale du volcan Alu qui se trouve au Nord-Ouest du volcan Dalaffilla est un horst volcanique ellipsoïdale allongé sur une direction NNO-SSE direction, ce volcan peu connu de l'Afar est constitué principalement de vieilles coulées de lave basaltiques. Des fractures relativement récentes le long de l'axe de la chaîne coupent le horst principal. Une importante activité fumerollienne était présente sur les failles parallèles avant cette éruption. Au cours de son histoire le volcan a produit de volumineuses coulées de lave basaltique qui se sont épanchées jusqu'au lac Baki.

NOUVELLES DATES 2009 Voyage volcanologique au Costa Rica du 7 MARS au 19 MARS 2009 Résumé du Programme - A la découverte des volcans actifs Ce voyage permettra de se rendre sur les volcans Poas et Irazu, avec leur lac d'acide), Arenal (en activité explosive quasi-permanente et Turrialba avec ses fumerolles actives). Naturellement la faune et la flore exceptionnelle de ce pays tranquille d'Amérique Centrale seront aussi au programme. Ce circuit en minibus, sans aucune difficulté est ouvert à tous. Il sera accompagné par Henry Gaudru, président de la SVE, conseiller scientifique auprès des Nations-Unies pour les risques volcaniques. auteur de plusieurs ouvrages sur les volcans. Une occasion exceptionnelle de découvrir des volcans actifs avec un spécialiste et de profiter des plaisirs du climat tropical. Prix environ : 2800 EUROS - ( plus ou moins selon le nombre de participants) - Départ de Paris ou de Genève - Demi-pension - hébergements hôtels 2 et 3 * et refuge sur le volcan Turrialba. groupe : 6-12 personnes (Maximum) - un fascicule-guide volcanologique sera remis à chaque participant. ********************************************** Programme, Informations détaillées et inscriptions : ESCURSIA*, le voyage scientifique, 24 rue de Ravignan, 75018 Paris - Tél : 01.42.23.81.04 - http://www.escursia.fr émail : contact@escursia.fr * Escursia en partenariat avec le CNRS et Muséum d'Histoire Naturelle de Paris

VOLCAN SOPUTAN - INDONESIE Une activité éruptive a débuté hier matin 6 octobre 2008 sur le volcan Soputan (Nord Sulawesi) sous la forme d'émission d'un important panache de cendres, de vapeur et de gaz qui s'est élevé à environ 1 km de hauteur. Dans la nuit des incandescences étaient visibles à la base du panache. Les autorités ont décrété un rayon de sécurité de 4 km autour du volcan. Le plus proche village se trouve à environ 8 km du Soputan. Un nouveau dône de lave s'est formé au sommet du volcan après la grande éruption de 1991 et si celui-ci s'effondrait il pourrait générer des coulées pyroclastiques sur ses flancs. (VSI-DVGHM)

L’éruption du piton de la Fournaise, qui a débuté le 21 septembre à 15h30 dans le Dolomieu s'est terminée tôt ce matin. Le trémor éruptif a fortement diminué à partir 4h10 ce matin et a entièrement disparu à 4h45 (heure locale). Pendant l’éruption, seulement une très faible déflation du massif a été enregistrée. Pour cette raison on peut s’attendre que d’autres phases éruptives suivent à court terme (quelques jours ou semaines). Le volume émit par cette éruption est de l’ordre de 850 000 m3 en 10 jours. Un faible dégazage est encore possible. Rapport de : Thomas Staudacher OVPF/IPGP